Avant-propos Introduction a)
L'Enseignement et l'Administration b)
Usage réel du mécanisme de l'Administration c)
But de l'Administration baha'ie d)
Enseignants et les Administrateurs
a) OBLIGATIONS SPIRITUELLES
Livre
de Dieu
Lois de
l'Aqdas
Prière
obligatoire journalière
Prière
en commun
Lecture
des prières telles qu'elles sont révélées
Prières
pour les enfants
Ordonnance
du jeûne
Expériences
spirituelles
Conduite,
méditation et méthodes d'enseignement
Approfondissement
dans la cause
Force
régénératrice
b) LES QUESTIONS DE STATUT
PERSONNEL
Âge de
maturité
Obligation
de travailler
Mariage
Nature
du mariage baha'i
Consentement
des parents en vue du mariage
Cérémonie
du mariage baha'i
Usage
de bagues et de pierres funéraires
Service
funèbre baha'i
Crémation
Notre
obligation la plus vitale
Liens
spirituels plus forts
Usage
de "Allah'u'Abha"
Dates
baha'ies
Fête de
dix-neuf jours
Consultation
entre l'Assemblée Spirituelle Nationale et les croyants
Comités
de la jeunesse baha'ie
Droit
de vote
Obligation
de servir
Les Assemblées,
et non les individus, constituent la fondation
Pas de
croyant au-dessus de la juridiction de I Assemblée
L'intérêt
général a la priorité
Épreuve
de la Foi
Consultation
sur les difficultés personnelles
Association
avec les Orientaux
Avertissement
au sujet des Orientaux
Éviter
totalement tous les briseurs d'Alliance
Démonstration
en acte et en parole
Notre
unique but et notre seule considération
Service
baha'i à l'humanité
Concernant
l'enseignement individuel
Liberté
individuelle d'exprimer ses opinions
Attention
en présentant le Message
Canal
pour l'Esprit de Dieu
Contacts
avec les mouvements sociaux association et affiliation
Langue
internationale
Pas un
système économique
Application
des enseignements économiques
Arrangements
commerciaux
Règlement
des différends civils
Appartenance
à d autres organisations religieuses
Caractère
non-politique de la Foi
Références
aux figures politiques
Articles
sur des sujets controversés
Révision
des articles sur la Cause
Périodiques
baha'is
Distinction
entre les Tablettes et conversations
'Abdu'l-Baha
à Londres
Histoires
à propos Abdu'l-Baha
Baha'u'llah
et l'Ère nouvelle
Musique
baha'ie
b)
OBLIGATIONS ET DEVOIRS DE L'ASSEMBLÉE SPIRITUELLE LOCALE
Obligations
les plus marquantes
Élection
Désignées
par Dieu
Les fondations
de la Maison Universelle de Justice
Nécessité
de consultation
Droit
de s'exprimer
Fraternité
et consultation
Attitude
et responsabilité des membres
Pleine
stature
c)
FORMATION DE L'ASSEMBLÉE LOCALE
Obligation
de former
Date d'élection
Exactement
9 votes
Pas de
référence aux personnalités
Voter
pour soi-même
b)
CALENDRIER BAHA'I
Origine
du calendrier baha'i
Anniversaires
Jours
saints qui doivent être jours fériés
Fêtes
de 19 jours
Temps
convenable pour la célébration
Date de
Naw-Ruz
Observation
des fêtes anciennes
c)
RELATION AVEC LES CROYANTS
Acceptation
des croyants une grande responsabilité spirituelle
Personnalités
subordonnées
Référence
des matières à l'Assemblée locale
Statut
de pionnier
Accomplissement
du mariage baha'i
Cas de
maladie mentale
Élection
indirecte, par les délégués
Responsabilités
électorales et consultatives
Occasion
annuelle
Caractère
des élections baha'ies
Procédure
d'élection
Droits
des délégués et suprématie de l'Assemblée Spirituelle Nationale
Prérogatives
de la Convention
Fonction
de la Convention
Statut
des membres de l'Assemblée Nationale
Qualifications
des délégués et des membres de l'Assemblée Spirituelle Nationale
Délégués
consultent avec les comités locaux
Réélection
de membres de l'Assemblée
a)
L'INSTITUTION DE L'ASSEMBLÉE SPIRITUELLE NATIONALE
Établissement
But
Responsabilités
graves
Autorité
incontestable
Devoirs
et responsabilités de 1'Assemblée Spirituelle Nationale
Stature
complète de l'Assemblée Nationale
a)
RELATIONS DE L'ASSEMBLEE SPIRITUELLE NATIONALE
Devoir
de gagner la confiance
Esprit
d'entreprise
Fonds
national
Suprématie
des intérêts de la Cause
Contributions
financières des non-croyants
Pionniers
et Enseignants itinérants
Obligation
de respecter les lois de la Foi
Liste
des membres nationaux
b)
SUPPRESSION DU DROIT DE VOTE
Apathie
ou incapacité
Suspension
du droit de vote
Refus
de servir
Actes
d'immoralité
Effort
constant
Effet
de privation
A)
Sélection de déclarations du Gardien
Concernant
les lettres de Haïfa
Fondement
spirituel et l'exemple
Importance
de l'activité baha'ie
Dynamisme
de la prière
a)
LE FONDS BAHA'I
Croyants
déclarés seulement
Sang de
la vie
Strictement
volontaire
Affectation
Contrôle
exclusif par l'Assemblée Spirituelle
Apporter
sa contribution
Mesure
de notre Foi
Secret
d une vie droite
Ce livre est destiné à l'usage des Assemblées, des groupes et des particuliers,
comme guide de procédure dans la vie et l'activité organique de la Communauté
baha'ie; ses trois sources principales sont: "L'Administration baha'ie", "la Procédure
baha'ie" (éditions 1937 et 1942) et la Communauté baha'ie: ouvrages publiés par
le Comité de publication de l'Assemblée Spirituelle Nationale des baha'is des
Etats-Unis. On y trouvera également inclus les Messages du Gardien aux Iles Britanniques,
quelques recueils de ses exposés extraits des numéros de "Baha'i News", le journal
des Baha'is des Etats-Unis, quelques passages du livre "God Passes by" et quelques
autres citations.
Notre intention est de garder ce recueil, dans la mesure du possible, libre de
restrictions ou de règlements temporaires, car dans un organisme en évolution
comme la Communauté baha'ie actuelle, l'application de la procédure doit demeurer
souple. Le contenu de ce livre est donc de nature provisoire et devra, dans l'avenir,
être remplacé par un texte ultérieur répondant davantage aux besoins d'une communauté
encore plus développée.
Les passages qui ne sont pas de la plume du Gardien (Shoghi Effendi Rabbani),
et dont l'ensemble ne dépasse pas deux ou trois pages, ont été dûment approuvés
par l'Assemblée Spirituelle Nationales des Baha'is des Iles Britanniques et sont
clairement indiqués.
La table des matières a été conçue de telle sorte qu'on puisse aussi l'utiliser
comme index.
INTRODUCTION
a) Enseignement et administration
L'ordre administratif est fondamentalement différent de tout ce qu'aucun Prophète
a antérieurement établi, d'autant que Baha'u'llah a Lui-même révélé ses principes,
établi ses institutions, désigné la personne appelée à interpréter sa Parole,
et conféré l'autorité nécessaire au corps désigné pour compléter et appliquer
ses Ordonnances législatives. C'est là le secret de sa force, sa distinction fondamentale,
et la garantie contre la désagrégation et le schisme.
En s'épanouissant et en se consolidant, l'Ordre Administratif Baha'i viendra à
être considéré non seulement comme le noyau, mais encore comme le modèle même
du nouvel ordre mondial destiné à renfermer toute l'humanité dans la plénitude
des temps. Il est la seule charpente du futur État baha'i qui sera à la fois l'instrument
et le gardien de la Plus Grande Paix annoncée par son Auteur
Si nous construisons l'Ordre Administratif à un point de perfection absolue, et
que nous permettions en même temps l'obstruction ou la déconnection des voies
par lesquelles le Saint Esprit de la Cause se répand, nous n'aurions pas autre
chose qu'un corps parfait sans contact et séparé des plus belles impulsions de
l'âme ou de l'esprit. D'un autre côté, si l'affluence et la diffusion de l'esprit
sont totalement sujettes à l'orientation et à l'interprétation plus ou moins incomplètes
des croyants, manquant tout à la fois de la sagesse assurée par la consultation
et, de la lumière de la vraie unité qui brille à travers l'acte consultatif et
l'obéissance à ce dernier, on assisterait à une activité désordonnée et désorganisée
qui ne refléterait que vaguement le but divin de cet âge, qui est l'établissement
du règne de l'amour divin, de la justice et de la sagesse en ce monde, en conformité
avec la loi divine.
Dans le corps de l'homme, qu' est le véritable exemple divin ou son parallèle,
l'esprit, quand il contrôle parfaitement même les parties les moins importantes
de l'organisme, trouve l'harmonie absolue à travers tout le corps, et chaque partie
est en parfaite réciprocité avec les autres. Les ordres et les impulsions de l'esprit
dirigent le corps et celui-ci, à son tour, identifie et détermine dans ses actions
et ses fonctions les impulsions spirituelles. Voici l'unité divine - et cette
loi étant universelle, se retrouvant dans chaque objet créé de l'univers, elle
a une application complète dans l'organisme universel baha'i composé des croyants
du monde entier, et qui a été établi par la Manifestation de Dieu.
b) Usage réel du mécanisme de l'Administration
Maintenant que les croyants ont établi le mécanisme administratif de la Cause,
ils doivent l'utiliser à ses fins réelles - servant seulement comme un instrument
destiné à faciliter le flux de l'esprit de la Foi dans le monde. Tout comme les
muscles qui permettent au corps d'exécuter la volonté de l'individu, toutes les
Assemblées et tous les comités doivent permettre aux croyants de transmettre le
Message de Dieu au public ainsi que l'amour en Baha'u'llah, les lois et les principes
guérisseurs de la foi à tous les hommes.
c) But de l'administration baha'ie
L'administration de la Cause s'épanouissant fermement, et ses diverses branches
se développant en importance et en nombre, il est absolument nécessaire de garder
à l'esprit le fait fondamental que toutes ces activités administratives, qui sont
harmonieusement et efficacement dirigées, ne sont que des moyens vers une finalité,
et que ces moyens doivent être considérés comme des instruments directs en vue
de la propagation de la Foi baha'ie. Soyons attentifs afin de ne pas perdre de
vue dans notre grand souci de la Cause, le But divin pour lequel elle a été créée:
perfectionner la structure administrative. Prenons garde à ce que la demande croissante
de spécialisation dans les fonctions administratives de la Cause ne nous empêche
de rejoindre les rangs de ceux qui se sont glorieusement engagés à l'avant-garde
de la bataille, convoquant les masses à ce nouveau jour de Dieu. Cela devrait
être, en vérité, notre préoccupation primordiale; cela est notre obligation sacrée,
notre besoin vital et urgent. Gardons sans cesse à l'esprit ce principe cardinal
car il est du ressort de toutes nos activités futures, il supprime tous les obstacles
embarrassants et accomplit le plus cher désir de notre Maître.
d) Enseignants et les administrateurs
Bien qu'il soit essentiel que les croyants fassent toujours une distinction claire
entre l'enseignement et les devoirs et fonctions administratifs, ils doivent cependant
être prudents et ne pas se laisser amener à penser que ces deux types d'activité
baha'ie sont mutuellement exclusifs de par leur nature, et qu'il n'est pas possible
à une même personne de les exercer. Les amis doivent être encouragés à servir
à la fois dans l'enseignement et l'administration. Mais comme il y a toujours
des personnes qui sont spécialement qualifiées pour l'une de ces deux branches
d'activité, il semblerait plus souhaitable qu'elles concentrent leurs efforts
à acquérir une formation pour le type de travail qui convient le mieux à leur
nature. Une tel le spécialisation a l'avantage de gagner du temps et de garantir
une plus grande efficacité, particulièrement dans l'état actuel de notre développement.
Un grand danger existe cependant: en agissant ainsi, peut-être les amis auront-ils
tendance à développer une sorte de conscience de classe qui est fondamentalement
contraire à l'esprit et aux enseignements véritables de la Foi. C'est précisément
dans l'intention de surmonter un tel danger que le Gardien estime souhaitable
que les amis soient encouragés à servir de temps en temps dans les deux sphères
de travaux baha'is: l'enseignement, et l'administration, mais seulement s'ils
s'en sentent capables.
1 ère PARTIE - L 'INDIVIDU : LES QUALITÉS
D'UN VRAI CROYANT
Quant à la question très délicate et complexe de s'assurer des qualifications
d'un vrai croyant, je ne puis insister trop vivement sur la nécessité suprême
d'exercer une discrétion, une prudence et un tact extrêmes, qu'il s'agisse pour
nous-mêmes de décider qui peut être considéré comme un vrai croyant, ou de révéler
au mon de extérieur les considérations qui peuvent servir de base à une tel le
décision. Je voudrais seulement tenter d'énoncer très brièvement, et aussi précisément
que les circonstances actuelles le permettent, les principaux facteurs qui doivent
être considérés avant de décider si une personne peut être considérée comme un
vrai croyant ou non. La pleine reconnaissance de la position du Précurseur, de
l'Auteur, et du véritable exemple de la Cause baha'ie, exposée dans le Testament
d"Abdu'l- Baha: l'acceptation absolue et la soumission à tout ce qui a été révélé
par leurs Plumes, la loyauté et l'attachement ferme à chaque clause du Testament
sacré de notre Bien-Aimé; et l'association étroite avec l'esprit et la forme de
l'administration baha'ie d'aujourd'hui à travers le monde. - J'imagine que ces
points sont les principes fondamentaux et les considérations premières dont il
doit être informé parfaitement, discrètement et avec attention avant de parvenir
à une décision aussi vitale. Je crains, que toute tentative d'analyses et d'éclaircissements
ultérieurs ne nous conduisent à des discussions stériles et même de graves controverses
qui s'avéreraient non seulement futiles mais aussi nuisibles aux intérêts d'une
Cause en développement. Je voudrais donc exhorter ceux qui sont appelés à prendre
une pareille décision à aborder cet important problème, sans cesse renouvelé avec
un esprit d'humble prière et de consultation sérieuse et à s'abstenir de tirer
rigidement la ligne de démarcation, excepté lorsque les intérêts de la Cause l'exigent
de manière absolue.
A) DES OBLIGATIONS SPIRITUELLES ET PERSONNELLES
a) OBLIGATIONS SPIRITUELLES
* Le Livre de Dieu
"Ne pesez pas le Livre de Dieu avec le degré de connaissance et les sciences qui
sont courantes parmi vous, car le Livre lui-même est l'infaillible Balance établie
parmi les hommes. Sachez qu'avec cette parfaite Balance, tout ce que possèdent
les familles et les peuples de la terre sera pesé, tandis que la mesure de son
poids devrait être vérifiée selon sa propre norme - si seulement vous le saviez!"
(Baha'u'llah - KA)
Quant au caractère vital, à l'importance des ordonnances et des lois divines,
et à la nécessité d'obéissance totale à celles-ci par les croyants, nous lisons
dans les Extraits, page 162:
"Sachez vraiment que l'essence de Justice et la source d'où elle dérive sont incorporées
dans les préceptes par Celui qui est la Manifestation de Dieu lui-même parmi les
hommes, si vous êtes de ceux qui reconnaissent cette vérité. Il personnifie en
vérité, pour toute la création, le modèle par excellence de la Justice. Même si
sa loi devait semer l'épouvante dans les coeurs de tous ceux qui sont dans le ciel
et sur la terre, cette loi ne serait encore que justice manifeste. La crainte
et l'agitation que la révélation de cette loi provoque dans les coeurs sont comparables
aux cris d'effroi du bébé privé du sein de sa maman, si vous êtes de ceux qui
comprennent."
(Baha'u'llah - EEB)
* Lois de l'Aqdas
Le Gardien pense qu'il est de son devoir d'expliquer que les Lois révélées par
Baha'u'llah dans l'Aqdas sont, lorsque appliquables et pas directement en conflit
avec les lois civiles du pays, absolument obligatoires pour chaque croyant ou
institution baha'ie, en Orient ou en Occident. Certaines lois, comme le jeûne,
les prières obligatoires, le consentement des parents avant le mariage, l'abstention
de boissons alcoolisées et la monogamie, doivent être considérées par les croyants
comme universellement et vitalement applicables dans le temps présent. Les autres
ont été formulées par l'anticipation de l'état d'une société destinée à émerger
des conditions chaotiques qui prévalent aujourd'hui. Quand l'Aqdas sera publié,
cette question sera expliquée et élucidée plus en détail. Ce qui n'a pas été formulé
dans 1'Aqdas devra être promulgué par la Maison Universelle de Justice, en addition
aux questions de détail et d'importance secondaire qui résultent de l'application
des lois déjà formulées par Baha'u'llah. Ce corps peut ajouter mais ne peut jamais
rendre invalide ou modifier même dans le moindre degré, ce qui a été déjà formulé
par Baha'u'llah. Le Gardien n'a aucun droit de diminuer en quoi que ce soit l'effet
obligatoire, et encore moins d'abroger les dispositions d'un Livre aussi fondamental
et aussi sacré.
* Prière obligatoire journalière
Les prières obligatoires journalières sont au nombre de trois. La plus courte
consiste en un seul verset qui doit être récité une fois toutes les vingt-quatre
heures à midi. La prière moyenne doit être récitée trois fois par jour, le matin,
le midi et le soir. La prière longue qui est la plus élaborée des trois, doit
être récitée une fois toutes les vingt-quatre heures, et à n'importe quel moment
où l'on se sent incliné à le faire.
Le croyant est entièrement libre de choisir l'une quelconque de ces trois prières,
mais il a l'obligation de la réciter conformément à toute instruction spécifique
dont elle peut être accompagnée.
Ces prières obligatoires journalières, avec quelques autres prières spécifiques
telles que la Prière de guérison, la Tablette d'Ahmad, ont été investies par Baha'u'llah
d'une puissance et d'une signification spéciales et, par conséquent, doivent être
acceptées en tant que telles afin que, grâce à elles, le croyant puisse entrer
dans une communion plus étroite avec Dieu et s'identifier plus complètement avec
ses lois et ses préceptes.
(Shoghi Effendi)
L'heure de midi devrait, naturellement, être observée selon la position du soleil,
et non pas selon les normes locales en matière de temps. La courte prière obligatoire
peut être récitée à n'importe quelle heure entre midi et le coucher du soleil
(Extrait d'une lettre de la Maison Universelle de Justice à l'Assemblée Spirituelle
Nationale des baha'is des îles Britanniques).
* Prière en commun
En ce qui concerne la pratique de la prière en commun, le Gardien désire que vous
sachiez que cette forme de prière a été prescrite par Baha'u'llah seulement pour
les morts. Dans toutes les autres circonstances il n'y a aucune obligation qui
soit imposée aux croyants. Quand l'Aqdas sera publié, la forme de prière en commun
prescrite par Baha'u'llah sera précisée à tous les croyants.
(Lettre écrite, de la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire).
* La lecture des prières telle qu'elles sont révélées
En ce qui concerne votre question au sujet des prières et du changement de pronom:
cela ne peut se faire, même dans la longue prière obligatoire ou les prières de
guérison. Nous devons ou bien nous adapter à ce simple détail, ou bien dire une
prière qui s'applique à notre sexe ou à notre nombre.
(Shoghi Effendi, 13/04/1944 = LofG n°1495)
* Les prières pour les enfants
Le Gardien a le sentiment qu'il serait mieux que les mères des enfants baha'is
- ou bien quelque comité désigné par votre Assemblée - soient chargés de choisir
des extraits des Paroles Sacrées qui soient utilisées par les enfants, plutôt
que quelque chose d'artificiel. Bien entendu, la prière peut être purement spontanée,
mais beaucoup de phrases et d'idées combinées dans les écrits baha'is de nature
de dévotion sont faciles à saisir, et la Parole révélée est dotée d'un pouvoir
propre.
(Lettre écrite, de la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire)
* L'ordonnance du Jeûne
Quant au jeûne, il constitue, avec les prières obligatoires, les deux piliers
qui soutiennent la Loi révélée par Dieu. Ils ont un effet stimulant pour l'âme,
ils la font revivre et la purifient et, ainsi, le ferme développement de l'âme
sera assuré.
L'ordonnance du jeûne est, comme ces trois prières, une obligation spirituelle
et vitale prescrite par Baha'u'llah à chaque croyant qui a atteint l'âge de quinze
ans. Dans l'Aqdas, il écrit ainsi: "Nous vous avons commandé de prier et de jeûner
dès le commencement de la maturité; c'est un ordre de Dieu, votre Seigneur et
le Seigneur de vos pères. Il a exempté du jeûne ceux qui sont faibles, malades
ou d'un grand âge, en signe de générosité émanant de sa Présence, Il est le Clément,
le Généreux." Et, dans un autre passage, Il dit: "Nous vous avons prescrit le
jeûne pour une courte période et pour le clôturer nous vous avons désigné Naw-
Ruh comme une fête...Le voyageur, le malade, les femmes enceintes ou les nourrices
ne sont pas obligés de jeûner... Abstenez-vous de manger et de boire, du lever
au coucher du soleil et prenez garde que le désir ne vous prive de cette grâce
désignée dans le Livre."
Dans le livre "Les Tablettes révélés après le Kitab-i-Aqdas", qui forme un appendice
à l'Aqdas, Baha'u'llah a encore révélé: "Je dis, en vérité, que Dieu a accordé
une position très haute à la prière et au jeûne. Dans un bon état de santé, leurs
bienfaits sont évidents et lors qu'une personne est malade, il lui est permis
de ne pas les observer." En ce qui concerne l'âge de maturité, Il a révélé dans
l'appendice du même livre: "L'âge de la maturité est la quinzième année; femmes
et hommes sont égaux sur ce plan."
La période du jeûne, qui dure dix-neuf jours, commence le deux l~f G mars de chaque
année et finit le vingt du même mois, implique , l'abstention complète de nourriture
et de boisson du lever au coucher du soleil. C'est essentiellement une période
de méditation et de prière, de récupération spirituelle, pendant laquelle le croyant
doit essayer de faire les réajustements nécessaires dans sa vie intérieure, et
de rafraîchir et revigorer les forces spirituelles latentes en son âme. Par conséquent,
ses significations et ses buts sont essentiellement d'un caractère spirituel.
Le jeûne est un symbole et un rappel de l'abstinence des désirs égoïstes et charnels.
(Shoghi Effendi ; LofG n°775)
Quant à votre question concernant le jeûne: Les voyageurs sont exemptés du jeûne
mais, s'ils désirent jeûner, quand ils voyagent ils sont libres de jeûner. Vous
en êtes exempt pendant toute la période de votre voyage, pas seulement durant
les heures où vous êtes dans le train ou en voiture, etc.... Si quelqu'un mange
inconsciemment pendant les heures de jeûne, il n'a pas brisé le jeûne car c'est
un accident. La limite d'âge est soixante-dix ans mais, si quelqu'un désire continuer
de jeûner après la limite d'âge et qu'il est assez fort pour cela, il est libre
de le faire. Si quelqu'un tombe malade pendant la période du jeûne et ne peut
jeûner, mais guérit avant la fin de la période de jeûne il peut reprendre le jeûne
et le continuer jusqu'à la fin. Bien sûr, comme vous le savez, le jeûne ne peut
être observé que pendant le mois désigné à cette intention.
* Expériences spirituelles
Il y a une différence fondamentale entre la Révélation divine accordée par Dieu
à ses Prophètes, et les expériences spirituelles que peuvent avoir les individus.
Ces dernières ne doivent être interprétées, en aucun cas, comme constituant une
source infaillible, même pour la personne qui les expérimente.
(Shoghi Effendi, 1/11/1940; LofG n° 1741)
* Conduite, méditation, et méthodes d'enseignement
La question posée dans votre lettre à propos de la conduite individuelle revêt
deux aspects. Il est bon que les peuples se tournent vers Dieu, chaque jour de
leurs vies, et lui demandent son aide afin de résoudre leurs problèmes et d'être
guidés dans leurs actes, s'ils en éprouvent le désir. Mais ils ne peuvent imposer
aux autres sans parler des assemblées et comités - ce qu'ils pensent être leur
conduite, car Baha'u'llah a formellement imposé la loi de la consultation et n'a
jamais indiqué qu'autre chose la remplaçait.
Quant à la méditation: Ceci aussi est un domaine sur lequel chaque individu est
libre. Dans les enseignements, il n'y a aucune forme ordonnée pour la méditation,
aucun plan en tant que tel pour le développement intérieur. Les amis sont exhortés
- et même contraints - à prier, et ils devraient aussi méditer, mais la manière
de méditer est laissée entièrement au libre choix de chaque individu. Shoghi Effendi,
20/01/1943
La même chose est vraie pour les méthodes d'enseignement, il n'existe aucun système
spécial à appliquer par les enseignants. Mais, évidemment, plus ils connaîtront
les enseignements et la Foi, mieux ils pourront présenter le sujet. Si quelqu'un
trouve que la prière, le fait de placer toute leur confiance en Dieu, déclenche
un torrent d'inspiration, il faut le laisser libre de poursuivre cette méthode
si elle produit des résultats.
L'inspiration reçue à travers la méditation est d'une nature telle que personne
ne peut la mesurer ou la déterminer. Si Dieu le désire, Il peut inspirer nos esprits
par des choses dont nous n'avions pas connaissance auparavant.
Nous ne pouvons distinguer clairement le désir et la conduite personnels, mais
si les chemins sont ouverts, et que nous cherchons la conduite, alors nous pouvons
présumer que Dieu nous aide. Shoghi Effendi
* Approfondissement dans la Cause
Approfondir sa connaissance de la Cause, signifie lire les écrits de Baha'u'llah
et du Maître à fond pour pouvoir les transmettre aux autres dans leur forme intacte.
Il y a beaucoup de gens qui ont des idées superficielles sur la Cause. C'est pourquoi
ils la présentent avec beaucoup de leurs propres idées. Comme la Cause en est
encore à ses débuts, nous devons être très prudents afin de ne pas tomber dans
cette erreur et nuire au Mouvement que nous adorons tant. Il n'y a pas de limite
à l'étude de la Cause. Plus nous lisons les Écrits, plus nous y trouvons de vérités,
et plus nous voyons que nous étions dans l'erreur.
(Shoghi Effendi)
* Force régénératrice
Souvenons-nous tous, à ce sujet, qu'avant toute mesure concevable destinée à accroître
l'efficacité de nos activités administratives, plus vital que n'importe quel plan
dont les personnes qui ont le plus de ressources peuvent disposer parmi nous peuvent
concevoir plus haut que toute structure élaborée que les Assemblées organisées
peuvent espérer construire par leurs efforts concertés, réside le fait que chaque
vrai croyant, dans la profondeur de son âme, doit réaliser la force régénératrice
et l'infaillible efficacité du Message qu'il porte. Je vous assure, chers amis,
que rien d'autre qu'une telle conviction immuable n'aurait pu permettre à notre
Bien-Aimée Cause d'affronter les tempêtes les plus sinistres de son histoire et
ne peut vitaliser aujourd'hui les multiples activités dans lesquelles d'innombrables
disciples se sont engagés. Rien d'autre ne peut procurer la force conductrice
et le pouvoir fortifiant tellement essentiels au succès de réalisations vastes
et durables. C'est cet esprit que nous devons protéger assidûment par-dessus tout,
et nous devons tenter, de toutes nos forces, de le fortifier et de le démontrer
dans toutes nos entreprises. Shoghi Effendi
b) LES QUESTIONS DE STATUT PERSONNEL
* Âge de maturité
Quant à l'âge de quinze ans fixé par Baha'u'llah: il se rapporte seulement aux
fonctions et obligations purement spirituelles, et n'a aucun rapport avec le degré
de capacité administrative, qui est une chose totalement différente, et est, pour
le moment, fixé à 21 ans. Shoghi Effendi, 15/05/1940 (LofG n°515)
* Obligation de travailler
En référence au commandement de Baha'u'llah concernant l'engagement des croyants
à une sorte de profession: les enseignements sont très expressifs à ce sujet,
particulièrement la déclaration à cet effet dans l'Aqdas, qui expose clairement
que les personnes oisives manquant du désir de travailler, ne peuvent pas avoir
leur place dans le nouvel Ordre Mondial. Comme corollaire de ce principe, Baha'u'llah
énonce que la mendicité doit être non seulement découragée, mais complètement
effacée de la société. Ceux qui ont la charge de l'organisation de la société
ont le devoir de donner à chaque individu l'occasion d'acquérir le talent nécessaire
dans une profession, et aussi le moyen de l'utiliser pour gagner sa vie. Chaque
individu, si handicapé ou limité soit-il, a l'obligation de s'engager dans un
travail ou une profession car, selon Baha'u'llah, le travail, spécialement quand
il est accompli dans un esprit de service, est une forme d'adoration. Non seulement
il a un but utilitaire, mais il a une valeur en lui-même, parce qu'il nous entraîne
plus près de Dieu et nous permet de mieux saisir son dessein pour nous en ce monde.
Par conséquent, il est évident qu'un héritage de richesse ne peut exempter quelqu'un
du travail journalier.
(Shoghi Effendi, 22/03/1937 - LofG n°2106)
Quant à la question de la retraite pour ceux qui ont atteint un certain âge, c'est
une affaire sur laquelle la Maison Universelle de Justice devra légiférer, car
il n'y a aucune stipulation à ce sujet dans l'Aqdas.
(Shoghi Effendi, 22/03/1937 - LofG n°2114)
* Mariage
"Mariez-vous, ô peuple, afin que naisse de votre union un être qui fera mention
de Moi.""
Baha'u'llah
* Nature du mariage baha'i
En référence à votre question concernant la nature et le caractère du mariage
baha'i, comme vous venez de le déclarer, un tel mariage est conditionné par l'approbation
complète des quatre parents. Votre exposé sur le fait que le principe de l'unité
du genre humain, empêche tout vrai baha'i de considérer la race elle-même comme
barrière de l'union, est complètement en accord avec les enseignements de la Foi
à ce sujet. Car Baha'u'llah et 'Abdu'l- Baha n'ont jamais désapprouvé ni découragé
l'idée du mariage entre les races. Les enseignements baha'is, de par leur nature
même, surpassent en vérité toutes les limitations imposées par la race et, en
tant que tels ne doivent jamais être identifiés avec aucune école de la philosophie
raciale.
* Consentement des parents en vue du mariage
En ce qui concerne la question: "est-il nécessaire d'obtenir le consentement des
parents d'un participant non baha'i à un mariage contracté avec un baha'i?" Comme
Baha'u'llah a révélé que le consentement des parents des deux parties est nécessaire
pour l'unité et éviter les frictions, et que l'Aqdas ne spécifie aucune exception
à cette règle, le Gardien a le sentiment qu'en toutes circonstances le consentement
des parents des deux parties est exigé. La cérémonie elle-même doit être très
simple.
Quant au sujet du consentement des parents à un mariage baha'i, comme l'obligation
qui s'y attache est vitale, il est du devoir des Assemblées, avant de donner leur
sanction, de s'assurer que le consentement obtenu a été donné librement par les
parents eux mêmes.
(Lettre écrite de la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire)
* Cérémonie du mariage baha'i
Dans le temps présent, le mariage baha'i ne doit pas être pressé dans n'importe
quelle sorte de moule uniforme. Ce qui est absolument essentiel, c'est ce que
Baha'u'llah a stipulé dans l'Aqdas; s'il plaît aux amis ils peuvent ajouter des
écrits choisis, mais ce que l'on nomme la Tablette du Mariage révélée par 'Abdu'l-
Baha n'est pas une partie nécessaire de tous les mariages baha'is. Dans le "Baha'i
World" il y a une prière pour le mariage incorporée dans le texte arabe ou persan:
Il suggère que Marzieh Gail la traduise et elle pourrait être remise aux amis
afin qu'ils puissent l'utiliser s'ils le désirent.
* Usage de pierres de bagues, plaques commémoratives
et de pierres funéraires
Au sujet de l'usage des plaques commémoratives et des pierres tombales, le Gardien
laisse cette affaire, dans le temps présent, complètement à la volonté des croyants
et n'a aucune objection à ce que votre Assemblée en facilite l'achat par les amis.
Quand le Kitab -i- Aqdas sera publié, les instructions nécessaires seront données
à ce sujet.
* Service funèbre baha'i
En ce qui concerne le service funèbre baha'i; il est extrêmement simple, car il
consiste seulement en prière en groupe qui doit être lue avant l'enterrement!
Cette prière sera disponible pour les amis quand l'Aqdas sera traduit et publié.
En attendant, votre Assemblée Spirituelle Nationale devrait prendre garde à ce
que quelque procédé ou rituel commun à ce sujet ne soit adopté ou imposé aux amis.
Le danger en cela est, comme dans d'autres cas concernant l'adoration baha'ie,
qu'un système déterminé de rites et de pratiques rigides soit développé parmi
les croyants. La simplicité absolue et la flexibilité doivent être observées,
et une sélection des écrits sacrés baha'is servirait à cet effet dans le temps
présent, pourvu que cette sélection ne soit pas rigoureusement et uniformément
adoptée pour toutes les occasions semblables.
(Lettre écrite, de la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire, 10/01/1936 (LofG
n°658))
* Crémation
Il a le sentiment qu'en considérant ce qu' 'Abdu'l- Baha a dit contre la crémation,
les croyants doivent être exhortés à faire acte de foi et à prendre les dispositions
nécessaires contre la crémation de leur dépouille. Baha'u'llah a établi une loi
dans l'Aqdas sur la forme d'enterrement baha'i; elle est si belle, si convenable
et si pleine de dignité, que nul croyant ne devrait s'en priver.
En ce qui concerne la rubrique "In memoriam" du "Baha'i News", bien que le suicide
soit fortement condamné dans les enseignements, le fait qu'une personne ait mis
fin à ses jours ne signifie pas qu'elle a cessé d'être baha'ie; c'est pourquoi
son nom devra figurer sous cette rubrique du "Baha'i News" au même titre que celui
des autres croyants.
(Shoghi Effendi)
B) RELATIONS AVEC LES AUTRES BAHA'IS
* Notre obligation la plus vitale
Dans leurs relations comme compagnons croyants, ils ne doivent pas se contenter
d'un simple échange de formalités froides et vides qui sont souvent l'apanage
des banquets, réceptions, assemblées consultatives et salles de lectures. Ils
doivent plutôt en tant que participants aux bienfaits spirituels que leur consent
Baha'u'llah, se lever, et avec l'aide et le conseil de leurs représentants locaux
et nationaux, compléter ces fonctions officielles par des occasions que seules
des relations sociales intimes et étroites peuvent fournir de manière adéquate.
Chez eux, aux heures de repos et de loisir, dans leurs contacts journaliers d'affaires
et de transactions, dans les associations de leurs enfants, qu'ils soient en classe
ou en récréation, ou dans leurs clubs, bref, en toutes circonstances possibles
aussi insignifiantes qu'elles puisent paraître la communauté des adeptes de Baha'u'llah
devrait se satisfaire de ce que, aux yeux du monde et sous le regard de leur Maître
vigilant, ils sont les vivants témoins des vérités qu'il chérissait si tendrement
et soutint sans relâche jusqu'aux derniers instants de sa vie. Si nous nous relâchons
dans notre intention, si notre foi est hésitante, si nous négligeons les occasions
variées qui nous sont accordées de temps en temps par un Maître très sage et très
clément, non seulement nous manquons à notre obligation la plus vitale et la plus
évidente, mais encore nous retardons insensiblement le flot des énergies vivifiantes
qui seules peuvent assurer la vigueur et la rapidité du développement de la Foi
combattante de Dieu.
(Shoghi Effendi)
* Les liens spirituels sont bien plus profonds
Si profonds que soient les liens familiaux, nous devons toujours nous rappeler
que les liens spirituels sont bien plus profonds; ils sont éternels et survivent
à la mort, tandis que le lien physique, s'il n'est pas soutenu par l'engagement
spirituel, est restreint à cette vie. Vous devez faire tout votre possible, par
la prière et par l'exemple, pour ouvrir les yeux de votre famille à la Foi baha'ie,
mais ne soyez pas affligé de leurs actions. Tournez-vous vers vos frères et soeurs
baha'is qui vivent avec vous dans la lumière du Royaume.
(Shoghi Effendi)
En réalité, les croyants n'ont pas encore complètement appris à offrir leurs soutiens
et leurs consolations les uns aux autres en temps de besoin. La Cause de Dieu
est douce de pouvoirs extraordinaires, et la raison pour laquelle les croyants
ne profitent pas davantage de ces pouvoirs, est qu'ils n'ont pas appris à tirer
le maximum de ces puissantes forces d'amour, de résistance et d'harmonie engendrées
par la Foi.
(Shoghi Effendi)
* Usage de "Allah'u'Abha"
L'emploi de "Allah'u'Abha" en Orient est, en général, réservé aux salutations.
Il n'est pas dit à la fin des prières, et le Gardien estime que moins cette formule
est employée en public par les baha'is de l'Occident (devant les étrangers) mieux
cela vaudra, car cela donne de nous une impression particulière, et nous fait
considérer comme une étrange secte orientale.
(Lettre écrite, de la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire)
* Dates baha'ies
Il est souhaitable d'utiliser à la fois la date baha'ie selon le calendrier baha'i
et la date grégorienne habituelle. Actuellement, les amis sont libres de faire
comme il leur plaît.
* La Fête des dix-neuf jours
"Cette fête fut établie par sa Sainteté le Bab, pour être célébrée une fois tous
les dix-neuf jours. Pareillement, La Perfection Bénie l'a recommandée, encouragée
et réitérée. Pour cela, elle est d'une extrême importance. Vous devez, sans nul
doute, accorder la plus grande attention à son établissement et l'élever en importance
au plus haut degré, de manière qu'elle puisse devenir continuelle et constante.
Les croyants en Dieu doivent se rassembler et s'associer avec amour, joie et douceur
extrêmes. Ils doivent se conduire (dans ces fêtes) avec la plus grande dignité
et considération, chanter les versets, glorifications et louanges du Seigneur,
et parler de façon éloquente. Le propriétaire de la maison doit servir personnellement
les bien-aimés. Il doit chercher le confort de tous et avec la plus grande humilité,
manifester de l'amitié à chaque personne. Si la fête est arrangée de cette manière,
ce souper sera "la Sainte Cène", car le résultat est le même et l'effet est le
même.
('Abdu'l-Baha)
* Consultation entre l'Assemblée Nationale et les croyants
Shoghi Effendi croit fermement que la consultation doit être maintenue entre l'Assemblée
Spirituelle Nationale et le corps entier des croyants, et qu'une telle consultation,
tant que la Convention n'est pas en session, peut être mieux maintenue par l'intermédiaire
des Assemblées Spirituelles Locales, dont l'une des fonctions essentielles est
d'agir comme intermédiaires entre les communautés locales et leurs représentants
nationaux. Le principal but de la Fête des 19 jours est de permettre à chaque
croyant d'offrir leurs suggestions à l'Assemblée Spirituelle Locale, celle-ci
les soumettant, à son tour, à l'Assemblée Spirituelle Nationale. L'Assemblée locale
est, cependant, l'intermédiaire approprié au travers duquel les communautés baha'ies
locales peuvent communiquer avec le corps des représentants nationaux.
(Lettre écrite, de la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire)
* Comités de la jeunesse baha'ie
La question des jeunes baha'is qui ont la permission de servir dans les comités
autres que les comités de jeunesse a été soulevée récemment dans de nombreuses
lettres, et en considérant ceci, il estimait que les jeunes baha'is de moins de
vingt et un ans ne devraient pas être privés du privilège de travailler dans ces
comités. Bien qu'ils ne puissent être membres votants des communautés baha'ies
(ou participer au vote électoral jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge requis et
ne puissent être élus aux Assemblées), il n'y a pas de raison pour qu'ils ne servent
pas la Cause dans des Comités variés, puisque tous les comités nationaux ou locaux,
sont subordonnés aux Assemblées et que leurs membres ne sont pas élus, mais nommés
par les Assemblées. Nous avons beaucoup de jeunes croyants dévoués et de talent
qui peuvent être de grands soutiens de la Cause quoiqu'ils n'aient pas encore
l'âge légal. .
* Le droit de vote
Je crois devoir réaffirmer l'importance vitale et la nécessité du droit de vote
- une responsabilité sacrée dont aucun croyant adulte reconnu ne devrait être
privé, à moins qu'il ne soit membre d'une communauté qui n'a pas encore été en
mesure d'établir une Assemblée locale. Ce droit distinct que possède le croyant,
cependant, n'implique pas une obligation de voter, si lui-même sent que les circonstances
dans lesquelles il vit ne justifient pas ou ne lui permettent pas d'exercer ce
droit avec intelligence et connaissance. Ceci est une affaire que l'on doit laisser
à la discrétion du croyant, afin qu'il décide lui-même en son âme et conscience.
(Shoghi Effendi)
* Obligation de servir
Je désire rappeler aux croyants la nécessité d'accepter sans réserve n'importe
quel titre ou tâche qui peuvent leur être assignés par les délégués et l'Assemblée
Nationale. Je désapprouve tous les refus de candidature.
(Shoghi Effendi)
* Les Assemblées, non les individus, constituent la fondation
Quant au principe selon lequel la Cause ne doit pas être centralisée autour d'une
seule personnalité baha'ie, le Gardien désire rendre ceci évident, qu'il n'a jamais
été question que des enseignants bien qualifiés ne reçoivent pas de leurs Assemblées
locales des encouragements et des facilitées pour s'adresser au public. Ce que
le Gardien voulait dire, c'est que la personnalité et la popularité d'un tel conférencier
ne devraient pas être autorisées à éclipser l'autorité ou à amoindrir l'influence
du corps des représentants élus de chaque communauté locale. Un tel individu devrait
non seulement chercher l'approbation, l'avis et l'assistance du corps représentant
la Cause dans sa localité, mais il devrait s'efforcer d'attribuer tout crédit
obtenu à la sagesse et à la capacité collectives de l'Assemblée sous la juridiction
de laquelle il rend ses services. Les Assemblées non les individus, constituent
la fondation sur laquelle est édifiée l'administration. Tout le reste doit être
subordonné et servir à faire avancer au mieux les intérêts de ces gardiens et
promoteurs élus des Lois de Baha'u'llah.
(Lettre écrite, de la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire)
* Pas de croyant au-dessus de la juridiction de l'Assemblée
Quant à la question spécifique que vous avez soulevée au sujet du point de vue
prévalant parmi quelques croyants selon lequel certains croyants ont "un rang
spirituel" qui les exempte de toute action des corps administratifs baha'is; Le
Gardien désire que je déclare d'une façon bien définie qu'un tel rang n'a été
conféré à aucun croyant, pouvant le placer au dehors et au-dessus de la juridiction
d'une Assemblée. Une telle attitude comme vous venez de l'énoncer, est contraire
à l'esprit et au but mêmes de l'ordre administratif.
(Lettre écrite, de la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire)
* Les intérêts généraux ont la priorité
Quant aux sacrifices matériels pour la prospérité de la Cause, il desire que vous
compreniez que les intérêts généraux de la Cause priment sur les intérêts des
individus. Par exemple, les contributions à la prospérité des individus passent
après les contributions aux Fonds national et local.
* Épreuve de la Foi
Chacun des croyants, sans crainte des incertitudes, des périls et de la rigueur
financière qui affligent la nation, doivent se lever et assurer, suivant ses propres
possibilités ce flot continuel et abondant de fonds vers le trésor national, dont
doit dépendre principalement la réalisation du Plan.
Nous devons être comme la fontaine ou la source qui se vide continuellement jusqu'à
se tarir et qui est continuellement alimentée par un flux invisible. Donner continuellement
pour le bien de ses semblables, sans crainte de la pauvreté et confiant dans l'infaillible
générosité de la Source de toute richesse et de tout bien - tel est le secret
d'une vie de droiture.
(Shoghi Effendi)
* Consultation sur les difficultés personnelles
Dans toutes affaires semblables à celle que vous mentionnez dans votre lettre,
Shoghi Effendi désire que les amis fassent confiance à leurs Assemblées, et discutent
avec elles de leurs difficultés. Étant sur place, elles peuvent mieux juger le
problème et prendre en considération tous ses différents aspects. Nous devons
toujours faire confiance aux Assemblées et demander leur avis. Nos dettes, cependant,
doivent être considérées comme sacrées et précéder toutes affaires (c'est-à-dire
que le paiement des dettes vient avant les contributions à la Cause) car notre
vie économique est fondée sur ce principe.
(Lettre écrite, de la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire)
* Association avec les Orientaux
Selon les instructions réitérées, et les avertissements explicites du Maître,
l'attitude des amis envers les Orientaux doit être empreinte de grande circonspection.
Chaque croyant ne quittera pas sa communauté sans une lettre de créance, et les
Persans qui prétendent être baha'i mais ne disposent pas des documents en faisant
foi ne doivent pas être acceptés avant que l'Assemblée Spirituelle Nationale de
Perse ait clarifié leur statut. Ils peuvent naturellement, assister à des réunions
publiques, mais il ne faut pas leur permettre de venir aux fêtes de dix-neuf jours;
les amis peuvent s'associer avec eux, mais ils doivent prendre de grandes précautions
et se souvenir que beaucoup d'Orientaux qui méprisaient la Foi ou qui lui étaient
même activement opposés quand ils vivaient en Orient, trouvent convenable de passer
pour des croyants ou amis de la Foi dans un pays d'occident où ils sont des étrangers.
Je désire réitérer l'avertissement qu'aucun Persan, étudiant ou autre, ne doit
être admis dans la communauté en aucune circonstance, à moins qu'il ne soit muni
d'une carte de créance valable. Faire des exceptions ou arrangements serait nuisibles
aux intérêts vitaux de la Foi, en ce moment critique. Le précaution et la vigilance
les plus extrêmes sont impératives.
* Avertissement au sujet des Orientaux
En ce qui concerne votre question: quelles races doivent être considérées comme
"Orientales" en relation avec les avertissements d' 'Abdu'l- Baha?; sans aucun
doute pensait-il premièrement aux races du Proche-Orient d'origine islamique,
qui ont tout lieu de considérer la Foi, soit avec mépris en tant que simple hérésie,
ou comme secte de l'Islam, soit avec haine en tant que menace potentielle à la
suprématie de leur religion. Ce sont également, ces races du Proche-Orient, particulièrement
les Persans, qui ont été avec persistance les plus exposés à la propagande, aux
mauvais exemples de briseurs d'Alliance, anciens et nouveaux, et c'est dans leurs
rangs que ceux-ci ont surgi. Ces circonstances, associées au fait que, comme ses
Précurseurs prophétiques, Baha'u'llah est apparu parmi le peuple qui avait le
plus besoin d'éclaircissement - et qui était moralement à son déclin le plus bas
- sont des raisons pour lesquelles, non seulement 'Abdu'l- Baha et les siens (Le
Gardien) ont répété leurs avertissements concernant les Orientaux, et aussi pour
la conduite si souvent démontrée, malheureusement, par les mêmes Orientaux et
qui justifie amplement notre attitude de grande précaution et prudence quant à
leur accueil parmi nous et quant à la sincérité de leurs déclarations. Selon Shoghi
Effendi, les Musulmans de l'Inde doivent aussi être inclus dans cette catégorie,
à cause de leur race et de leur religion.
* Éviter totalement tous les briseurs d'Alliance
A maintes reprises, Baha'u'llah et le Maître nous ont énergiquement demandé d'éviter
complètement tous les briseurs d'Alliance, car ils sont affligés d'une maladie
que nous pouvons tenter de définir comme une maladie spirituelle contagieuse.
Ils nous ont dit cependant de prier pour eux. Ces âmes ne sont pas perdues à jamais.
Dans le Livre d'Aqdas, Baha'u'llah dit que Dieu pardonnera à Mirza Yahya s'il
se repent. Il s'ensuit donc que Dieu pardonnera à toute âme si elle se repent.
La plupart d'entre elles, malheureusement, ne veulent pas se repentir. Si les
chefs peuvent être pardonnés, il va sans dire que leurs adeptes aussi peuvent
être pardonnés...
Cette question n'a rien à voir avec l'unité de la Cause; si quelqu'un extirpe
un cancer de son corps pour préserver sa santé et sa
vie même, personne ne suggérerait que, pour l'amour de l'"unité", il doive le
réintroduire dans son organisme sain! Au contraire, ce qui était autrefois une
partie de lui a si radicalement changé qu'il est devenu un poison. Shoghi Effendi
C) RELATIONS AVEC LES NON-BAHA'I ET LE MONDE ENTIER
* Démonstration en acte et en parole
Comme les affaires matérielles vont de mal en pis dans le monde, la confiance,
l'optimisme, l'amour et l'espoir des croyants, par la force du contraste, brilleront
comme un phare toujours plus lumineux, guidant le peuple vers le chemin de la
Vérité, la voie préparée par Dieu, qui seul peut les guider vers la promesse de
l'avenir.
L'héroïsme est vraiment demandé aux croyants en ces jours. L'abnégation, le courage,
l'espoir indomptable et la confiance sont les caractéristiques qui doivent être
démontrées, car ces attributs mêmes fixeront l'attention du public et le conduiront
à s'enquérir de ce qui, dans un monde sans espoir, chaotique et embarrassé, rend
ces peuples si assurés, si pleins de confiance et de dévotion. De plus en plus,
avec le temps les caractéristiques des baha'is seront ce qui captera l'attention
de leurs concitoyens. Ils doivent montrer leur éloignement des haines et des récriminations
qui déchirent les coeurs de l'humanité, et ils doivent démontrer, par leurs actes
et leurs paroles, leur croyance profonde dans la future unification pacifique
de la race humaine entière.
(Shoghi Effendi)
* Notre unique but et notre seule considération
Que ce soit par une affirmation ouverte et hardie des vérités fondamentales de
la Foi, ou par l'adoption d'une méthode d'enseignement moins directe et plus prudente,
que ce soit par la diffusion de notre littérature ou par l'exemple de notre conduite,
notre seul but et notre unique considération doivent être d'aider tout le genre
humain à la reconnaissance ultérieure de l'indispensable, unique et suprême position
de la Révélation baha'ie. Quelle que soit la méthode qu'il adopte, et si indirecte
que soit la voie qu'il choisit de poursuivre, chaque vrai croyant doit considérer
cette reconnaissance comme le but suprême de son effort. Tandis qu'il travaille
avec conscience vers la réalisation de ce but, il devrait, en soutenant toutes
les branches d'activités administratives de son Assemblée nationale ou locale,
chercher et obtenir une information complète sur le caractère et le degré du progrès
mondial de la Cause, et tenter de contribuer à fortifier l'esprit de solidarité
parmi les parties constituantes du monde baha'i.
(Shoghi Effendi)
* Travail baha'i et service envers l'humanité
Bien que votre désir de participer activement aux dangers et aux misères affligeant
aujourd'hui tant de millions de gens soit naturel et soit une noble impulsion,
à son avis il n'y a aucune comparaison entre la valeur du travail baha'i et toute
autre forme de service en vers l'humanité.
Si les baha'is pouvaient évaluer leur travail correctement, ils verraient que
les autres formes de secours sont de caractère superficiel soulageant tant bien
que mal les souffrances et les maux des hommes pour quelque temps, tandis que
le travail qu'ils font eux mêmes consiste à jeter les bases d'un nouvel ordre
spirituel dans le monde, fondé sur la Parole de Dieu, opérant d'après les Lois
qu'Il a établies pour cette époque. Personne ne peut faire ce travail excepté
ceux qui ont pleinement réalisé la signification du Message de Baha'u'llah, alors
que pratiquement toute personne courageuse et sincère peut se livrer à une activité
d'assistance.
Les croyants construisent un refuge pour le genre humain, c'est leur tâche suprême
et sacrée, et ils devraient consacrer un moment chaque fois qu'ils le peuvent,
à cette tâche.
(Shoghi Effendi)
* Concernant l'enseignement individuel
En ce qui concerne l'enseignement individuel, Shoghi Effendi voudrait exhorter
chaque baha'i qui ressent la nécessité d'exercer son droit d'enseigner la Cause
à titre officieux, à garder un contact étroit avec l'Assemblée Spirituelle Locale
de la localité où il travaille. Tandis que l'Assemblée Spirituelle Locale se réserve
le droit de contrôler de telles activités de la part de baha'is à titre individuel,
elle doit faire tout son possible pour encourager de tels enseignants et mettre
à leur disposition toutes les facilités dont ils auraient besoin dans de pareilles
circonstances. Si des divergences sont soulevées, l'Assemblée Spirituelle Nationale
devrait évidemment intervenir et apporter les accommodements qui s'imposent.
(Shoghi Effendi)
* Liberté individuelle d'exprimer ses propres opinions
Au sujet de l'exposé de nos propres pensées et éclaircissements concernant les
enseignements: Shoghi Effendi croit que la liberté individuelle ne doit pas être
restreinte dans l'expression de ses propres idées, tant que l'individu fait apparaître
clairement que cesidées sont les siennes. En fait, ces éclaircissements sont souvent
utiles et contribuent à une meilleure compréhension des enseignements. Dieu a
donné à l'homme un pouvoir rationnel qui doit être utilisé et non détruit.
Cela, cependant ne signifie pas que l'autorité absolue ne réside plus dans les
Paroles révélées. Nous devons essayer de nous approcher de l'autorité et montrer
que nous lui sommes fidèles en citant des extraits des oeuvres de Baha'u'llah pour
faire ressortir nos arguments. Écarter l'autorité des Paroles révélées est hérétique
et supprimer complètement l'interprétation individuelle de ces Paroles est également
mauvais. Nous devons essayer de trouver un juste milieu entre ces deux extrêmes.
* Porter une grande attention à la présentation du message
Dans leur présentation du message de Baha'u'llah, ils ne doivent ni hésiter ni
se troubler. Ils ne doivent être ni méprisants envers le pauvre, ni timorés face
au puissant. Dans l'exposé de ses vérités, ils ne doivent ni trop insister sur
les vérités qu'ils soutiennent, ni les minimiser - que leur interlocuteur appartienne
à la royauté ou qu'il soit un prince de l'Église, un politicien, un commerçant
ou un homme de la rue. A tous, grands et petits, riches et pauvres, ils doivent,
les mains ouvertes, d'un coeur radieux, d'une langue éloquente, avec une infinie
patience, une loyauté inflexible, une grande sagesse, un courage indomptable,
tendre la Coupe du Salut, en un temps si critique, aux âmes en détresse, aux affamés,
aux multitudes éperdues et terrorisées, au Nord, à l'Ouest, au Sud, et au coeur
du continent cruellement éprouvé. Shoghi Effendi
* Un canal pour l'esprit de Dieu
Peut-être que la raison pour laquelle vous n'avez pas tellement accompli dans
le domaine de l'enseignement est la vue que vous avez de vos faiblesses et de
votre incapacité à propager le Message. Baha'u'llah et le Maître ('Abdu'l- Baha)
nous ont tous deux exhortés à plusieurs reprises à négliger nos propres handicaps
et à nous soumettre en pleine confiance à Dieu. Il viendra à notre aide si seulement
nous nous levons et devenons un canal pour la grâce de Dieu.
Pensez-vous que ce sont les enseignants qui convertissent et changent le coeur
humain? Non sûrement pas. Ils ne sont que des âmes pures qui font les premiers
pas et laissent ensuite à l'esprit de Baha'u'llah le soin de les faire avancer
et de les utiliser. Si l'un d'entre eux pense seulement une seconde ou considère
ses réalisations dues à sa propre capacité, son travail est fini et sa chute commence.
Ceci est la raison pour laquelle tant d'âmes compétentes, après de merveilleux
services se sont soudainement trouvées complètement impuissantes, et peut-être
écartées par l'esprit de la Cause, comme des âmes inutiles. Le critère est la
mesure dans laquelle nous sommes prêts à voir la volonté de Dieu agir à travers
nous.
* Contacts avez les mouvements sociaux - Association
et affiliation
Il est sûrement très nécessaire que les amis demeurent en contact avec les mouvements
sociaux modernes, mais leur but principal doit être d'attirer plus de monde à
l'esprit et aux enseignements de la Cause. Ils doivent apprendre par les expériences
d'autrui et ne pas se permettre de s'échapper par la tangente pour être finalement
absorbés dans les autres mouvements, jusqu'à en oublier la Cause de Dieu.
Pleinement conscients des déclarations réitérées d' 'Abdu'l- Baha suivant lesquelles
l'universalité vient de Dieu, les baha'is de chaque pays sont prêts, pour ne pas
dire désireux, à s'associer en actes et en paroles à toute association humaine
dont ils considèrent, après une recherche minutieuse, qu'elle s'avère libre de
toutes nuances partisanes ou politiques et complètement vouée aux intérêts de
l'humanité toute entière. Dans leur collaboration avec de telles associations,
ils apporteraient toute l'assistance morale et matérielle qu'ils pourront, après
avoir apporté leur part de soutien aux institutions qui affectent directement
les intérêts de la Cause. Ils doivent toujours se souvenir, pourtant, du but prédominant
d'une telle collaboration, c'est-à-dire la reconnaissance dans le temps par, ceux
avec qui ils sont associés, et de la suprême nécessité de la Révélation baha'ie
en ce jour.
Nous devons accueillir et saisir toutes les occasions qui se présentent, si modestes
qu'elles soient pour donner une plus vaste publicité à la Cause, démontrer sa
globalité et son attitude libérale, son indépendance et sa pureté, sans nous engager,
en paroles ou en actes, dans des programmes ou des partis politiques qui ne sont
pas en conformité absolue avec les principes de la Foi.
(Lettre écrite, de la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire)
* Langue internationale
Pour ce qui est du problème d'une langue internationale et de sa relation avec
la Foi: nous, baha'is, sommes très désireux de voir une langue auxiliaire universelle
adoptée le plus rapidement possible; nous ne sommes les protagonistes d'aucune
langue pour remplir celte fonction. Si les gouvernements du monde s'entendent
sur une langue existante ou une langue nouvellement construite, pour être utilisée
sur le plan international, nous la soutiendrons de tout notre coeur, car nous désirons
voir cette étape vers l'unification de la race humaine franchie le plus vite possible.
L'espéranto a été largement utilisé, plus que les autres langues similaires, le
monde, et les baha'is ont été encouragés par le Maître ('Abdu'l- Baha) et par
le Gardien à l'apprendre et à traduire la littérature baha'ie dans cette langue.
Nous ne pouvons pas être sûrs qu'il sera choisi comme la langue de l'avenir; mais,
comme c'est celle qui s'est le plus largement répandue à l'Est comme à l'Ouest,
le nous devons certainement continuer à coopérer avec ses membres, apprendre à
la parler, et traduire la littérature baha'ie en espéranto.
* Pas un système économique
Il n'y a pratiquement pas d'enseignements techniques sur l'économie dans la Foi,
tels la banque, le système des prix et autres. La Cause n'est pas un système économique,
et ses fondateurs ne peuvent être considérés comme des techniciens de l'économie.
La contribution de la Foi à ce sujet est essentiellement indirecte, car elle consiste
en l'application de principes spirituels au système économique en vigueur de nos
jours. Baha'u'llah nous a donné quelques principes de base qui devraient guider
les futurs économistes baha'is dans l'établissement des institutions qui adapteront
les relations économiques du monde.
* Application des enseignements économiques
Au sujet de votre désir de réorganiser votre commerce selon les principes baha'is,
Shoghi Effendi apprécie vivement l'esprit qui vous a permis de faire une telle
suggestion. Mais il croit, cependant, que le temps n'est pas encore venu pour
les croyants de faire un tel changement fondamental dans la structure économique
de notre société, quelque limité que soit le champ d'une telle expérience. Les
enseignements économiques de la Cause, quoique bien connus dans leurs contours
essentiels, ne sont pas encore suffisamment élaborés et systématisés pour permettre
à quiconque de faire une application exacte et complète de ces enseignements à
une échelle restreinte.
(Lettre écrite, de la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire)
* Arrangements commerciaux
Je pense que seules les marchandises qui appartiennent aux croyants, - qu'elles
soient fabriquées par des baha'is ou des non- baha'is -, peuvent être vendues
au profit de n'importe quelle institution, en maintenant ainsi le principe général
suivant lequel les non-croyants ne peuvent contribuer, directement ou indirectement,
au soutien des institutions de caractère strictement baha'i. Quant à la façon
de disposer de biens baha'is pour de tels buts, et la voie par laquelle la vente
peut s'effectuer, je ne pense pas qu'il faille imposer de règlements rigides.
Les baha'is sont libres de faire appel à des particuliers ou à des Assemblées
Spirituelles pour agir en tant qu'intermédiaires dans de telles transactions.
Nous devrions d'une part éviter la confusion et d'autre part maintenir l'efficacité
et ne pas imposer de restrictions inutiles pouvant entraver l'initiative et l'entreprise
individuelles.
* Règlement des différends civils
Le Gardien désire insister sur l'importance d'éviter l'appel en justice en cas
de différends entre croyants, même dans des questions non- baha'ies. C'est la
fonction de l'Assemblée d'essayer de régler à l'amiable de tels différends, pour
deux raisons: premièrement sauvegarder le renom et le prestige de la Cause, deuxièmement
acquérir l'expérience nécessaire à l'extension de ses fonctions dans l'avenir
.
(Shoghi Effendi)
* Appartenance à d'autres organisations religieuses
L'affiliation formelle et la qualité de membre auprès d'organisations dont les
programmes ou les systèmes ne sont pas totalement conciliables avec les Enseignements,
est évidemment hors de question. Le fait de s'adresser simplement à de telles
réunions en une ou deux occasions, sur un sujet en harmonie avec l'esprit des
enseignements, ne constitue pas l'acceptation de l'ensemble du programme par le
conférencier baha'i.
* Le caractère non politique de la Foi
Le Gardien.... estime de son devoir de déclarer que l'attitude prise par le Maître
(à savoir que les citoyens américains sont obligés par devoir de voter lors d'élections
publiques) implique certaines réserves.
Il laisse par conséquent à la conscience individuelle le soin de veiller à ce
qu'en suivant les instructions du Maître, aucun vote baha'i pour un officier,
et aucune participation baha'ie aux affaires de la République, n'impliquera l'acceptation,
par la personne concernée d'un programme ou d'une politique qui contrevient à
tel ou tel principe vital, d'ordre spirituel ou social, de la Foi ...
... Je pense qu'il m'incombe d'éclaircir l'affirmation ci-dessus, écrite de ma
part, en déclarant qu'aucun vote ou engagement, par un baha'i ne devrait nécessairement
constituer l'acceptation, par le votant de l'ensemble du programme d'un parti
politique quel qu'il soit. Aucun baha'i ne peut être considéré comme Républicain
ou Démocrate, en tant que tel. Il est, pardessus tout, le soutien des principes
énoncés par Baha'u'llah avec lesquels, j'en suis fermement convaincu, aucun programme
de parti politique n'est en totale harmonie...
Le Maître n'a sûrement jamais désiré que les amis utilisent leur influence pour
la réalisation et la promotion de politiques contraires aux principes de la Foi.
Les amis peuvent voter, s'ils le peuvent, sans s'identifier eux-mêmes à l'un ou
l'autre parti. Entrer dans l'arène des partis politiques est certainement nuisible
aux meilleurs intérêts de la Foi, et endommagera la Cause. Il reste aux individus
à utiliser leur droit de vote de manière à se tenir à l'écart des partis politiques
et à toujours se rappeler qu'ils votent pour les mérites de l'individu au lieu
de considérer son appartenance à tel ou tel parti. La question doit être complètement
claire pour les individus qui un resteront libres d'exercer leur opinion et leur
jugement. Mais si une certaine personne entre dans un parti politique et oeuvre
à établir la prédominance d'un parti sur un autre continuant à le faire malgré
les appels et les avertissements de l'Assemblée, alors l'Assemblée aura le droit
de lui refuser le droit de vote dans les élections baha'ies.
Il peut très bien comprendre qu'après tant d'années d'isolement du reste du monde
baha'i, ce fut une surprise pour certains de vous d'apprendre que nous, en tant
que baha'is, ne devront avoir aucune affiliation avec les églises ou les partis
politiques. Mais il a la certitude que, si vous méditez sur cette affaire, vous
en comprendrez la sagesse. En tant que baha'is nous ne devons jamais passer pour
des hypocrites ou pour des gens peu sincères dans leurs attestations; et c'est
pour cela que nous ne pouvons souscrire et à la Foi baha'ie et au dogme ordinaire
d'une église. Les églises attendent la venue de Jésus-Christ; nous croyons qu'II
est revenu dans la gloire du Père.
Les églises enseignent des doctrines variées dans des croyances variées - que
nous, baha'is, n'acceptons pas, - comme la résurrection corporelle, la confession
ou, dans quelques croyances, la dénégation de l'Immaculée Conception. En d'autres
termes, il n'existe aujourd'hui aucune église chrétienne dont nous baha'is, pouvons
vraiment dire que nous acceptons pleinement les dogmes. Par conséquent, rester
membre de l'église n'est pas convenable pour nous, car nous le faisons sous un
faux prétexte. Nous devons donc nous retirer de nos églises mais continuer à fréquenter,
si nous le voulons les membres de l'église et ses ministres. Notre croyance au
Christ, en tant que baha'is, est si ferme, si inébranlable et si élevée dans sa
nature, que 1'on trouve très peu de chrétiens, de nos jours, qui l'aiment et le
révèrent avec autant de Foi. C'est seulement des dogmes et des croyances des églises
que nous nous dissocions, et non de l'esprit du Christianisme.
(Lettre écrite, de la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire)
Les mêmes raisons motivent notre retrait de tous les mouvements politiques, bien
que certains de leurs idéaux soient proches des nôtres. Nous, baha'is, sommes
un à travers le monde; nous cherchons à établir un Nouvel Ordre Mondial, d'origine
divine. Comment pouvons-nous réaliser cela si chaque baha'i est membre d'un parti
politique différent - certains d'entre eux diamétralement opposés aux autres?
Où est alors notre unité? Nous serions divisés, à cause de la politique, contre
nous-mêmes, et ceci est contraire à notre but.
Si évidemment nous laissons un baha'i libre de choisir un parti politique en Autriche
et d'y adhérer, quels que soient les buts de ce parti politique, un autre baha'i
au Japon ou en Amérique, ou en Inde, a le droit de faire la même chose, et il
se peut qu'il appartienne à un parti politique complètement opposé en principe
à celui auquel appartient le baha'i d'Autriche. Où serait alors l'unité de la
Foi? Ces deux frères spirituels travailleront l'un contre l'autre à cause de leurs
affiliations politiques (comme l'ont fait les chrétiens de l'Europe dans tant
de guerres fratricides). Pour un baha'i, la meilleure manière de servir son pays
et le monde est de travailler à l'établissement de l'Ordre Mondial de Baha'u'llah,
qui unira graduellement tous les hommes et fera disparaître les systèmes politiques
et les croyances religieuses, sources de division.
(Lettre écrite, la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire)
* Références aux figures politiques
Le Gardien me demande d'attirer l'attention des amis, à travers vous, pour qu'ils
soient très prudents dans leurs adresses publiques et ne mentionnent aucune figure
politique - pour prendre parti ou pour l'accuser. Ceci est la première chose à
prendre en considération. Autrement ils engageraient les amis dans des affaires
politiques, ce qui est infiniment dangereux pour la Cause.
(Lettre écrite, de la part de Shoghi Effendi, par son secrétaire)
* Articles sur des sujets controversés
Touchant la publication des articles et des brochures relatives aux problèmes
politiques controversés d'aujourd'hui, je désire rappeler à mes chers et aimés
collaborateurs qu'au stade présent, alors que la Cause en est encore à ses débuts,
tout rapport ou analyse détaillée faits par les amis sur les principaux sujets
de discussion générale pourraient souvent être mal interprétés dans certains milieux
et donner naissance à des malentendus et à des soupçons réagissant défavorablement
sur la Cause. Ils tendraient à créer une conception erronée de l'objet réel, de
la véritable mission, et du caractère fondamental de la Foi baha'ie.
Tandis que nous essayons de soutenir loyalement et d'expliquer consciencieusement
nos principes sociaux et moraux dans toute leur essence et leur pureté humaine,
dans toute leur portée sur les diverses phases de développement de la société,
nous devrions nous assurer qu'aucune référence directe ou critique particulière,
dans notre exposé des fondements de la Foi, ne tendrait à s'opposer à aucune institution
existante, et n'aiderait à identifier un mouvement purement spirituel avec les
plaintes et les disputes de sectes, de fractions et de nations en conflit.
Nous devrions nous efforcer dans toutes nos expressions, d'allier la discrétion
et la noble retenue du sage à la franchise et à la loyauté passionnée de l'ardent
avocat d'une Foi inspiratrice. Alors que nous refusons de prononcer la parole
qui aliénerait et rendrait inutilement étranger l'individu, le gouvernement ou
le peuple, nous devrions, sans crainte et sans hésitation, soutenir et affirmer
dans leur intégralité, ces vérités dont nous croyons que le savoir est vital et
le besoin urgent pour le bien et l'amélioration du genre humain.
* Révision des articles sur la cause
Dans le "Baha'i News" de février, page 3, il est dit que les articles sur la Cause
paraissant dans des revues et "écrits par des croyants en tant que points de vue
personnels sur les enseignements..." n'ont pas besoin d'être révisés officiellement.
Il croit que cela n'est pas sage compte tenu des instructions du Maître, stipulant
que les articles sur la Cause ne doivent pas être publiés par des baha'is, à titre
individuel, sans la pleine approbation d'un corps responsable.
Le Gardien dit que les Assemblées locales peuvent approuver de pareils articles;
il n'est pas nécessaire de les soumettre à un comité national.
Trop souvent, des personnes peuvent être entraînées par leur enthousiasme à exprimer
quelque choses au détriment de la Foi. Par conséquent, elles doivent proposer
leurs articles soit à leur Assemblée Spirituelle locale soit au Comité National
de révision.
* Périodiques baha`is
En ce qui concerne la publication de périodiques baha'is, il ne fait aucun doute
que chaque baha'i est libre d'inaugurer et de diriger son propre magazine, à condition
que rien ne soit publié qui, aux yeux de l'Assemblée Nationale, puisse un tant
soit peu nuire à l'intérêt suprême de la Cause. Dans ces limites, et seulement
ces limites, l'initiative privée ne devrait être en aucune manière découragée
et, en réalité, elle est digne d'éloge. C'est à l'Assemblée Nationale, cependant,
d'exercer son jugement afin de déterminer dans quelle mesure les ressources à
sa disposition lui permettent d'aider financièrement les entreprises individuelles
des amis. Si la réponse des amis et des Assemblées aux appels lancés de la part
du fonds national est prompte, soutenue et généreuse, l'Assemblée Nationale, j'en
suis certain, justifiera sa sympathie, sa bonne volonté et sa sincère coopération
avec toutes les entreprises individuelles baha'ies.
* Distinction entre Tablettes et conversations
Shoghi Effendi a établi un principe suivant lequel les baha'is ne doivent pas
attacher trop d'importance aux causeries rapportées comme émanant du Maître, si
ces causeries n'ont pas obtenu son approbation sous une forme ou une autre.
Baha'u'llah a dit assez clairement que seules les matières qui ont été révélées
sous forme de Tablettes ont un pouvoir sur les amis. Les paroles rapportées par
autrui peuvent avoir un certain intérêt, mais elles ne peuvent, en aucune manière,
avoir d'autorité. Cet enseignement de base de Baha'u'llah était destiné à préserver
la Foi de la même corruption que l'Islam, qui attribue une autorité obligatoire
à toutes les paroles rapportées de Muhammad.
* 'Abdu'l- Baha à Londres
En ce qui concerne 'Abdu'l- Baha à Londres - Rien ne peut être considéré comme
de l'histoire sainte tant que nous n'avons pas un texte original. Un compte-rendu
sténographique, en persan, de ses paroles serait, bien entendu, plus digne de
confiance qu'un rapport en anglais car il n'a pas toujours été interprété avec
exactitude. Cependant, un tel livre est de valeur, et a certainement sa place
dans notre littérature.
(Shoghi Effendi)
* Histoires à propos d' 'Abdu'l- Baha
Il voudrait aussi vous inviter instamment à ne pas attacher d'importance aux histoires
racontées à propos d' 'Abdu'l- Baha ou à celles qui lui sont attribuées par les
amis. Celles-ci doivent être considérées à la même lumière que les notes et les
impressions des visiteurs pèlerins. Il n'est pas besoin de les supprimer, mais
il ne faut pas non plus les mettre en relief ou les reconnaître officiellement.
* Baha'u'llah et l'Ère nouvelle
Cependant, son livre de "Baha'u'llah et l'Ère nouvelle" - un monument de son intention
pure - inspirera, seul, les générations futures à marcher sur le sentier de la
Vérité et du service avec fermeté et sans ostentation, comme a marché son auteur
bien-aimé. Il servit jusqu'à son dernier jour, avec une foi exemplaire et un dévouement
sans bornes, la Cause qu'il aimait tant. Sa foi tenace, sa haute intégrité, son
dévouement, son zèle et ses travaux assidus sont les traits d'un caractère dont
les nobles qualités vivront et vivront à jamais après lui. Pour moi, personnellement,
il fut le plus ardent des amis, un conseiller de confiance, un collaborateur infatigable,
un aimable compagnon.
* Musique baha'ie
En tant qu'art, la musique, est un développement culturel naturel, et le Gardien
ne croit pas qu'il faille cultiver la "musique baha'ie" plus que nous n'essayons
de développer une école baha'ie de peinture ou de littérature. Les croyants sont
libres de peindre, écrire et composer, et leur talent les guide. Si de la musique
est écrite, qui incorpore les écrits sacrés, les amis sont libres de l'utiliser,
mais il ne faut jamais considérer comme une nécessité d'avoir de telles musiques
dans les réunions baha'ies. Plus les amis se tiennent éloignés de formes fixes,
meilleur c'est, car ils doivent réaliser que la Cause est absolument universelle,
et ce qui pourrait sembler un bel accompagnement à leur mode de célébration d'une
Fête, etc...pourrait bien être des sons désagréables aux oreilles du peuple d'un
autre pays, et vice versa. Tant qu'ils ont de la musique pour le plaisir qu'elle
procure, c'est bien, mais ils ne doivent pas la considérer comme de la musique
"baha'ie".
D) LE GROUPE
* Un groupe baha'i
A la suite d'un croyant isolé, n'importe quel nombre de baha'is confirmés inférieur
à neuf personnes doit être considéré automatiquement comme constituant un groupe
baha'i. Il n'y a pas de règle nécessaire, cependant, en ce qui concerne ce sujet.