Hippolyte
Dreyfus, apôtre d'Abdu'l-Baha
Premier
baha'i français
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1.7.
Ses traits de caractère Hippolyte
Dreyfus parlait peu du passé. Sa femme nous apprend son goût pour la marche,
l'alpinisme et l'équitation. Hippolyte
Dreyfus prenait ses décisions rapidement, mais avec beaucoup de mesure toutefois.
Elle nous le décrit comme humble, ne se mettant jamais en avant mais toujours
prêt à mener à bien les tâches qu'on aurait pu lui demander. Très optimiste,
Hippolyte Dreyfus faisait face aux situations avec une facilité et un courage
inflexible.
D'après le témoignage de sa femme, Hippolyte Dreyfus savait comprendre les
difficultés de la vie, et être ainsi proche des gens. Son coeur généreux lui
apporta une compréhension subtile de la nature humaine. Il possédait la rare
qualité de s'intéresser plus aux autres qu'à lui-même.
Photo J : .Hippolyte Dreyfus.
Avec une amie, Hippolyte Dreyfus fonda à Paris un centre d'assistance sociale
à domicile appelé la Société des Visiteurs.
A propos du caractère d'Hippolyte Dreyfus, sa belle-soeur américaine Nathalie
Clifford Barney le décrivait comme... :
Sa présence empêchait le court-circuit de nos nerfs trop tendus. Les scènes
ne mordaient pas sur lui, il était ordonné et indépendant. Il avait le goût
de la bonne chère. Un de ses mots de malade fut : Et dire que j'étais une
si bonne fourchette...
Il aimait les promenades à cheval à travers les bois de St Cloud ou de St
Cucupha. Il rendait le plus pire cheval docile, aimable même. C'était un
merveilleux nageur. Il inspirait confiance par sa franchise."
C'était une personne bien équilibrée et indépendante qui savait allier la
pensée à l'action. Il pouvait rester assis à son bureau de longues heures,
traduire et lire toute la journée jusque très tard dans la nuit. Parfois il
allait nager, monter à cheval seul ou entre amis.
Bien qu'il eut le don de la parole et du discours, il préférait enseigner
le message baha'i aux individus et aux petits groupes plutôt que de donner
de grandes conférences.
Ce qu'il faisait, il le faisait avec plaisir. Il ne se lamentait jamais et
il prenait la vie comme elle se présentait. A la fin de sa vie, dans la souffrance
due à sa maladie, il montra le simple courage que manifeste une âme mûre.
Il était prêt à mourir.