Hippolyte
Dreyfus, apôtre d'Abdu'l-Baha
Premier
baha'i français
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1.12.
Hippolyte Dreyfus et Abdu'l-Baha
En 1911 , Hippolyte Dreyfus rencontra Abdu'l-Baha à Marseille quand le Maître
atteint l'Europe pour la première fois. Il eut le privilège de le mener jusqu'à
Thonon Les Bains, au bord du lac Léman en Haute-Savoie, où les baha'is des différents
coins d'Europe vinrent le retrouver.
Photo O : Hippolyte Dreyfus et sa femme Laura derrière Abdu'l-Baha, assis
à la droite du futur Gardien Shoghi Effendi.
Photo O: Gros plan sur Hippolyte Dreyfus, sa femme Laura, Abdu'l-Baha et
Shoghi Effendi jeune homme.
Abdu'l-Baha se reposa sur Hippolyte Dreyfus pendant son séjour en France et
son voyage aller-retour en Angleterre. Il le sollicita non seulement pour traduire
en français une allocution donnée dans l'église Pasteur Wagner à Paris, ainsi
que de nombreuses autres conférences, mais également pour traduire du persan
en anglais les propos tenus aux congrégations de quelques églises à Londres.
Le Maître aimait parler avec cet homme français raffiné, habile dans l'art de
la répartie. Il n'y avait pas de contraintes entre eux.
Abdu'l-Baha s'est exprimé en ces termes à propos de Hippolyte Dreyfus et de
sa femme :
"Mr Dreyfus et Mme Barney sont en réalité occupés à servir. Je demande pour
eux les confirmations du royaume d'Abha, pour que chacun de leur souffle leur
fasse remporter de nouveaux succès dans leur service : en établissant des assemblées
de sainteté à Paris, en rendant les âmes spirituelles et en stimulant les coeurs."
"A Paris, notre cher compagnon, Mr Dreyfus a l'ardent désir que cette cité devienne
un paradis. Tel est aussi mon désir, et je n'ai donc pas de repos le jour ou
la nuit."
"Quand à Dreyfus, il est en vérité un oiseau parmi les oiseaux du Paradis. Bientôt
vont paraître de lui des mélodies telles que les âmes s'en trouveront stupéfaites
et Dieu le rendra bientôt propagateur des brises dans ces régions là" (lettre
d'Abdu'l-Baha du 26 octobre 1903)