Le pardon est une notion centrale de la théologie baha'ie (1),
notion qui est opposée à celle du châtiment. Toutes deux présupposent une conduite
déviante de l'homme: sur le plan théologique (dans le rapport de l'être humain
à Dieu) un manquement à la loi divine, sur le plan horizontal (dans la relation
des êtres humains entre eux ou dans la relation de l'individu avec la société),
l'offense envers d'autres êtres, voire un délit. La notion de pardon est de ce
fait indissociable de celles de péché et de faute.
I. Partie 1
1. Le point de départ d'une théologie du pardon est l'image de l'homme
selon Baha'u'llah. L'anthropologie baha'ie voit dans l'homme "un signe de Dieu"
(2), "dont aucun esprit (...) ne peut espérer sonder le mystère"
(3):
"L'homme est mon mystère et Je suis son mystère" (4).
De tous les êtres crées, "l'homme est le plus proche de la nature de Dieu" (5).
"Crée riche" (6), il est "la plus digne et la plus parfaite des créatures" (7).
Il est crée à l'image de Dieu (8) dont il est le vicaire (9) et appelé à oeuvrer
"à l'établissement et à l'amélioration croissante de la civilisation" (10). L'homme
n'est pas un animal hautement développé. Il occupe un rang ontologique plus élevé
et à toujours été, sur le plan entéléchique, un être humain.
Il est la finalité de la création tout entière, la "somme de toute la création"
(11) et son point culminant ontologique (12). Élu pour être le maître du monde
de la matière (13), il est doué d'une âme immortelle et de raison (an-nafs al-natiqa).
L'homme, à qui "Dieu a donné la liberté" (14), "est à même de faire le bien ou
le mal" (15).
Dans les limites de ses déterminants génétiques et sociaux, l'homme a la liberté
de décider du projet de sa vie et de suivre les impératifs de l'éthique. C'est
pourquoi il est responsable de ses actes.
2. Destiné à se développer, l'homme est infiniment perfectible. Cependant
il ne pourra jamais dépasser le rang ontologique de sa condition d'être humain:
Le sens de son existence, le but de sa création est de "connaître" et d' "adorer"
Dieu (17). Il doit se revêtir "du manteau de la sainteté", se "parer de l'ornement
des oeuvres saintes et bonnes" (18), porter des fruits sur terre, sanctifier son
coeur (19), se libérer "des chaînes de ce monde" (20), se hâter d'avancer "dans
la voie de la sainteté" (21) qui mène à la "cite céleste" (22) et devenir un "emblème"
des "noms et attributs" de Dieu (23).
Toutefois, l'homme est perdu dans son ambivalence: il est "à même de faire le
bien ou le mal" (24), il est "ou divin ou satanique", capable "de la plus grande
perfection" comme de la plus grande défectuosité (25). Par la grâce de Dieu, il
peut s'élever "au-dessus des anges" (26), mais il peut aussi tomber dans des abîmes
d'avilissement, "profondeurs que les plus infimes des créatures n'ont jamais atteintes"
(27), et devenir "plus bas que la poussière" (28).
La vision de l'homme selon Baha'u'llah est donc loin être naïve comme l'était
le message de l'Aufklarung selon lequel "l'homme est bon". Il a été "crée noble"
(29), et non "charpenté avec du bois tordu" (30) comme le voyait Kant; il n'est
pas mauvais de nature, foncièrement perverti, comme l'enseigne la théologie pessimiste
de l'Eglise; mais il n'est pas non plus programmé pour le bien de telle sorte
que sa bonté naturelle doive nécessairement apparaître, comme le croyait Rousseau,
pour peu que son environnement social soit favorable.
Appelé à la perfection et à la sainteté (31), l'homme est en chemin. mais il n'atteint
jamais le but, il ne peut s'en approcher que de manière asymptotique. Restant
toujours en deçà de ses possibilités concrètes de faire le bien et de s'abstenir
du mal, il commet des fautes et il est un pécheur. Dans la longue prière rituelle
quotidienne, le croyant reconnaît sa peccabilité (32). Le coeur humain est "enclin
au mal" (33).
Tous les hommes sont des pécheurs (34), hormis ceux que Dieu préserve du péché
(35), c'est-à-dire les saints. Cette culpabilité existentielle de l'homme, exprimée
dans le verset du Qur'an "car l'homme a été crée faible" (36), n'est cependant
pas considéré comme un "péché originel". La doctrine élaborée par saint Augustin
à partir du mythe de la chute, et selon laquelle la chute d'Adam aurait entraîné
l'obligation pour le monde de vivre dans le péché, est expressément rejetée dans
les Ecrits baha'is (37).
3. Le péché est la "désobéissance" (38), la rébellion
(39) contre le commandement de Dieu. Mais il signifie d'autre
part que l'homme manque le but qui lui a été assigne. Dieu étant au-dessus des
actes humains ("Vos mauvaises actions ne peuvent jamais Nous nuire ni vos bonnes
oeuvres Nous profiter" (40)), le péché est en définitive toujours
dirigé contre son auteur lui-même:
"Celui qui commet un péché le commet à son détriment" (41).
La conséquence du péché est la perte de la grâce divine. Une des vérités sur lesquelles
les Ecrits de Baha'u'llah insiste expressément est que les oeuvres de l'homme
ne restent pas sans conséquences, et que l'homme doit en répondre devant Dieu.
Il lui sera demandé des comptes à l'heure de sa mort:
"Fais ton examen de conscience chaque jour avant être appelé, car la mort fondra
sur toi sans prévenir et tu seras invité a rendre compte de tes actes" (42).
Et il est dit:
"Pour chaque acte accompli, il y aura une récompense évaluée par Dieu" (43).
C'est pourquoi la crainte de Dieu est l'attitude fondamentale qui préserve l'homme
du péché, des actes mauvais et du crime. Elle est "l'essence de la sagesse" (44),
elle "pousse l'homme à s'en tenir fermement à ce qui est bien" (45) et l'empêche
de "commettre des actes vils et méprisables" (46).
L'homme qui est tombé dans le péché peut avoir part au pardon divin, s'il regrette
sa conduite, c'est-à-dire s'il opère un revirement intérieur, demande pardon à
Dieu et retourne vers lui:
"Aie pitié de nous et permets-nous de retourner à toi" (47).
Le repentir va au-delà de la prise de bonnes résolutions pour l'avenir. Il représente
une retraite intérieure, un changement profond, une "tnetanoia". Il est la condition
préalable au pardon divin, pardon dans lequel Dieu reste souverain: ce pardon
n'est pas un droit
- et il n'existe pas non plus d'instance impersonnelle qui puisse s'interposer
entre Dieu et l'homme et délivrer l'absolution. Baha'u'llah a interdit la confession
(49), car aucun pouvoir juridique n'a accès au domaine de la conscience (forum
internum)(tm). II a révélé de nombreuses prières, au moyen desquelles le pécheur
repenti peut demander pardon a Dieu.
4. Dieu, qui est un "mystère impénétrable" (50) dont
l'être restera éternellement inaccessible à l'homme (51),
ne peut être appréhendé par lui que par ses attributs. L'un de ses attributs les
plus élevés est la miséricorde. II est, comme il est dit dans le préambule des
sourates du Qur'an (52), "le clément, le miséricordieux":
Dieu est, "de ceux qui font preuve de miséricorde, (...) en vérité le plus miséricordieux"
(54). Cette miséricorde, "qui surpasse toutes choses créées" (55), apporte le
pardon généreux des péchés pour celui qui croit et qui marche sur le "sentier
droit" (56), et pour celui qui, ayant failli, retrouve le bon chemin:
"Ceux qui croient et qui pratiquent les bonnes oeuvres obtiendront le pardon et
une récompense magnifique" (57)
La grâce et la miséricorde de Dieu, qui excèdent sa justice (58), sont des leitmotive
qui reviennent fréquemment dans les Ecrits de Baha'u'llah (59).
5. L'homme a été choisi pour être le miroir des qualités divines (60).
II doit devenir un "miroir poli, réfléchissant le Soleil de Vérité et manifestant
les attributs de Dieu" (61). C'est pourquoi il doit aussi
refléter la miséricorde de Dieu et son clément pardon. De même que Dieu pardonne
au pécheur repenti, l'homme doit pardonner généreusement à son prochain. II doit
se taire quant aux péchés des autres (62), pardonner aux pécheurs
et ne "pas mépriser les méchants, car nul ne sait qui sera jugé bon" (63):
"Sages sont les justes qui au lieu de railler les pécheurs, tiennent leurs fautes
cachées" (64)
6. La révélation de Baha'u'llah indique le direction à suivre pour atteindre
le salut individuel de l'âme, pour délivrer l'homme de son attachement à ce monde
(66), du péché et de la faute:
"Ô mon ami, le coeur est le siège des mystères éternels, n'en fais pas le lieu
des pensées fugitives; ne gâche pas le trésor de ta précieuse vie en participant
à ce monde fugace. Tu viens du monde de sainteté - n'attache pas ton coeur à la
terre; tu es un familier de la cour de proximité - ne prends pas pour patrie la
poussière" (67).
Mais cette délivrance a également une dimension politique: la société, l'Etat
et le Droit sont également subordonnés à la volonté divine de salut. C'est pourquoi
les Ecrits, et en particulier le Kitab-i-Aqdas (à l'instar de la Thora ou du Qur'an)
renferment une multitude de principes théologiques et de normes explicites concernant
la société, l'Etat et l'ordre public, ainsi que des normes fondamentales pour
une société future, parmi lesquelles figure une série de prescriptions de droit
pénal.
7. La doctrine baha'ie a une vue positive de l'Etat. Baha'u'llah légitime
le pouvoir temporel et la justice pénale de l'Etat. Les dirigeants du monde apparaissent
comme des "manifestations du pouvoir, de la grandeur et de la majesté de Dieu"
(68). Toute autorité émane de Dieu (69).
Baha'u'llah s'adresse en ces termes à ceux qui détiennent le pouvoir:
"Dieu a remis entre vos mains les rennes du gouvernement du peuple pour que vous
le gouverniez avec équité" (70).
La mission qui leur est confiée est de "mettre en vigueur ses lois et ses décrets"
(71), de sauvegarder "les droits des opprimes" et de punir "les artisans d'injustice"
(72). S'ils échouent dans cette tache, ils en sont responsables devant Dieu (73).
8. Dans l'éthique individuelle, les valeurs les plus élevées, celles qui
doivent déterminer tout acte, sont l'amour et la miséricorde. Pour le pouvoir
temporel cependant, c'est la justice qui est la valeur cardinale, comme cela était
déjà le cas dans la tradition juive, chrétienne (74) et islamique.
Selon la doctrine de Baha'u'llah, la justice est soutenue par les "deux piliers"
sur lesquels est dresse "le dais de l'ordre mondial", à savoir ceux "de la récompense
et de la punition" (75). Il s'agit la d'un principe d'une
vaste portée, qui sous-tend l'ordre du monde aussi bien transcendant qu'immanent.
C'est la justice (institia distributive !) qui exige qu'un crime soit puni. II
y a punition parce qu'un crime a été commis (punilur quiapeccalum est). Le but
primaire de la punition est la sanction de l'injustice commise, l'expiation de
l'acte par son auteur (76).
Le caractère talionique (77) de la loi pénale apparaît dans le fait que la peine
encourue en cas d'homicide volontaire (al-qatl) ou d'incendie volontaire soit
la peine de mort, une autre peine possible étant l'emprisonnement a vie (78).
La punition, dont le principe directeur est la justice, a un rang absolu et non
pas un rang relatif déterminé exclusivement par des considérations d'ordre utilitaire.
Que le droit pénal soit ancré dans le principe métaphysique de la justice n'exclut
pas (contrairement à ce que pensaient Kant et Hegel) que les peines appliquées
revêtent un caractère utilitaire: la peine sert également à assurer la sécurité
et la protection de la société (79) qui a "le droit de se protéger et de se préserver"
(80). La peine a de plus un caractère dissuasif pour la collectivité (81). On
peut également discerner dans les Ecrits de Baha'u'llah la notion de réinsertion
sociale en tant que but de la punition (82).
9. Le principe du châtiment qui domine le droit pénal bahà'i est en contradiction
flagrante avec l'idée de pardon. Mais ce principe trouve lui aussi ses racines
dans un des attributs les plus élevés de Dieu, la justice (83).
Dieu est aussi un Dieu de justice, qui se met en colère (84),
chatie (85) et punit:
"Terrible, en vérité, est le Dieu qui châtie" (86).
II est "le plus terrible des vengeurs" (87), "Celui qui calcule" (88), qui "est
prompt dans ses comptes" (89). En Dieu se trouvent réunis en une unité paradoxale
la miséricorde et la justice, le pardon et le châtiment. Ce n'est pas ici l'endroit
d'expliciter le rang prééminent de la justice (al 'adlu wa'l-insqf). Baha'u'llah
la qualifie de "la plus fondamentale des vertus" (90), "ce que j'aime par-dessus
tout" (91), "l'essence de tout ce que Nous avons révélé pour toi" (92).
La justice est le signe de l'ère messianique (93) qui commence avec l'avènement
de Baha'u'llah. Baha'u'llah promet "le règne de la justice (...) parmi les enfants
des hommes", règne dont l'éclat de la lumière "inondera la terre entière" (94).
10. Dans le monde des humains, cette opposition entre les deux valeurs
les plus élevées de l'éthique trouve sa résolution dans le fait que la miséricorde,
l'amour et le pardon régissent le monde des personnes, les relations de l'être
humain, tandis que le monde de l'ordre établi est soumis à l'impératif de la justice
(95). Les commandements du Sermon sur la Montagne ne constituent
pas des directives d'action politique (96), mais une éthique
individuelle radicalisée.
Le Sermon sur la Montagne ne permet pas de gouverner, et Martin Luther avait eu
raison de le constater.
De plus, il convient de bien saisir que le châtiment n'est pas un acte de vengeance,
et qu'il ne précède pas de sentiments sous-jacents de haine ou d'agression, contrairement
à ce que prétendent parfois certains représentants des sciences humaines. De même
que la justice sans amour du prochain mène à la cruauté (97), de même l'amour
qui ne satisfait pas aux exigences de la justice devient "la mère de la désintégration"
(98).
Fonder le droit pénal, au nom d'une humanité mal comprise, sur l'amour indulgent
et la pitié, et réduire les notions de châtiment et d'expiation à des émanations
d'une attitude d'inhumanité, finirait par aboutir au délabrement de l'ordre social
(99). Dans sa loi pénale, Baha'u'llah prévient les hommes entre de telles tendances,
qui se développent dans certaines sociétés occidentales:
"Prenez garde que la compassion ne vous rende négligents dans l'application des
lois de la religion de Dieu; faites ce qui vous a été commandé par Celui qui est
compatissant et miséricordieux" (100)
C'est là une mise en garde contre l'orgueil de l'homme, qui croit être plus miséricordieux
que Dieu le miséricordieux. Ce qui signifie que l'individu a le devoir moral de
pardonner au pécheur, mais que l'Etat n'en a pas le droit:
"Si quelqu'un commet un crime envers vous, vous n'avez pas le droit de le punir.
Mais la loi se doit de le punir afin d'éviter la reddition du même crime par d'autres,
car la souffrance de l'individu est de peu d'importance à coté du bien public
en général" (101).
11. Nous ne pouvons pas développer ici les implications pénales de la révélation
de Baha'u'llah ni les perspectives qu'elle ouvre. Le droit pénal étant ancré dans
le principe de la justice, il retrouve de nouveau une dimension métaphysique:
le châtiment qui sanctionne le crime et l'expiation de celui qui l'a commis produisent
leurs effets au-delà de la vie terrestre. C'est pourquoi il est dit dans le Qur'an:
Pour le condamné, la peine peut ainsi revêtir un sens qui ne lui apparaît pas
dans une punition à la finalité purement utilitaire.
12. Signalons pour conclure que l'impunité du crime, en particulier dans
le cas où il y a violation des droits de l'homme, représente une atteinte à l'idée
de justice. En outre, une telle impunité va profondément à l'encontre de la mission
de sauvegarder l'ordre qui a été confiée par Dieu aux autorités temporelles, mission
qui consiste à protéger les droits des hommes, et à punir les crimes (103).
Baha'u'llah lance un appel aux gouvernants de la planète:
"Ô assemblée de dirigeants! Prêtez l'oreille à ce qu'a fait entendre la Source
de grandeur: 'En vérité, il n'y a pas d'autre Dieu que moi, le Seigneur de la
parole, l'Omniscient.' Des mains de la justice, pansez les êtres brisés, et du
sceptre des commandements de votre Seigneur, l'Ordonnateur, le Très-Sage, écrasez
l'oppresseur qui prospère" (104).
Pour saint Augustin, père de l'Eglise, un Etat qui ne remplit pas cette mission
divine et qui ne fait pas triompher la justice, n'est rien d'autre qu'une bande
de brigands organisée: "Remota itaque iustitia quid sunt regna nisi magna latrocinia?"
(105)
NOTES
1. Voir aussi Udo Schaefer, "Crime and Punishment: Baha'i Perspectives for a Future
Criminal Law", in: Law and International Order. Proceedings of the first European
Baha'i Conference on Law and International Order, De Poort/The Netherlands 8-11
June 1995, London: Baha'i Publishing Trust 1996. Ainsi que U. Schaefer, N Towfigh,
U Gollmer, Making the Crooked Straight. A Contribution to Baha'i Apologetics,
pp 398-403. Une monographie sur l'éthique baha'ie est en préparation, elle sera
publiée par La maison d'édition George Ronald. Oxford
2. Extraits des Ecrits de Baha'u'llah (=Extraits) 82:16
3. Extraits 82:1,6;93:6
4. Kitab-i-Iqan, Le Livre de la certitude, p.49
5. Causeries d''Abdu'l-Baha à Paris (=Causeries) 5:12 (p.23)
6. Les Paroles Cachées, arabe 11,13.
7. Kitab-i-Iqan, p50.
8. Gn 1:26
9. Khalifa (Qur'an 2:28)
10. Extraits 109:2
11. Causeries 29:19, 15:2
12. Extraits 27 :2, 73 ; Les Tablettes de Baha'u'llah (=Tablettes) 17 :131 ; Causeries
15 :2 ;29 :19
13. Causeries 34 :10 ; 39 :24
14. Causeries 9 :13 ;11 :3
15. Causeries 18 :3. En ce qui concerne le libre arbitre, voir U. Schaefer, Die
Freiheit und ihre Schranken, pp19-25
16. Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 62 :2. Note de la traductrice : une traduction
plus approprié de cette phrase serait "saint Pierre ne peut pas devenir le Messie".
Le verbe employé dans le texte anglais est en effet "become"
37. Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 29 :8-9 ; 30 :1-12 (=p.126,128 sqq.)
38. Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 19 :3 (p.97).
39. Epistle of the son of the Wolf 7 (p.6).
40. Kitab-i-Aqdas 59.
41. Qur'an 4 :111
42. Les Paroles cachées, arabe 31
43. Tablettes 12 :24 (p. 199).
44. Tablettes 10:3 (p. 163); voir aussi Ps 111:10; Pr 9:10: "initium sapientiae
est timor domini" ("le commencement de la sagesse, c'est la crainte de l'Eternel").
45. Tablettes 8 :53 (p. 130).
46. Tablettes 7:32 (p. 98); voir aussi 6:18; 8:39; 8:43.
69. Epistle to the Son of the Wolf 143 et 145. ou il est fait explicitement référence
a Matthieu 22:21, a l'Epître aux Romains 13:1, et au Qur'an 4:59.
89. Qur'an 2:202; 3:199; 5:4; 13:41, entre autres: Sélections des Ecrits du Bab.
p. 159.
90. Extraits 100:6.
91. Les Paroles cachées, arabe 2.
92. Tablettes 10:23 (p. 165).
93. "La justice sera la ceinture de ses flancs" (Ex \ 1:5). "L'oeuvre de la justice
sera la paix" (ibid., 32 :17). "La justice et la paix s'embrassent" (Ps 85:11).
"Les habitants du monde apprennent la justice" (Es 26:9).
94. Tablettes 11:6 (p. 171 sqq. = Extraits 112).
95. Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 78:9.
96. Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 78:6,9.
97. Thomas d'Aquin, Super Evangelium Matthaei 5,2.
98. Thomas d'Aquin, ibid..
99. Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 78:6.7.
100. Kitab-i-Aqdas 45; voir aussi Qur'an 24:2: "Que la compassion ne vous entrave
pas dans l'accomplissement de ce précepte de Dieu. si vous croyez en Dieu et au
jour dernier."
101. Causeries 47:4 (p. 136).
102. Qur'an 2:179.
103. Extraits 116:3: Tablettes 6:34 (p. 72).
104. Kitab-i-Aqdas 88.
105. De civitate Dei. lib. IV. cap. IV.
BIBLIOGRAPHIE
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- Les Sept Vallées Et les Quatre Vallées. Maison d'Editions Baha'ies. Bruxelles.
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Schaefer, Udo:
- Die Freiheit und ihre Schranken. Zum Begriff der Freiheit in Baha'u'llahs Kitab-i-Aqdas,
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Schaefer, Udo, Nicola Towfigh, Ulrich Gollmer
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(publication de l'Association d'Etudes Baha'ies d'Europe francophone; ISBN
2-940067-06-6; traduit de l'allemand par Hélene Guyot-Sander)