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Communiqués de presse de la communauté baha'ie de France Contact Presse: Brenda Abrar - nous contacter |
Sommaire des communiqués de presse:
PRIX
UNESCO DE L'EDUCATION POUR LA PAIX (23 septembre 2002)
APPEL
AUX DIRIGEANTS RELIGIEUX DU MONDE (29 mai 2002)
ISRAËL:
UN JARDIN POUR LA PAIX (22 mai 2001)
SOMMET
HISTORIQUE POUR LA PAIX MONDIALE (25 août 2000)
SUR LES
TRACES DU BAB (9 juillet 2000)
PRIX UNESCO DE L'EDUCATION POUR LA PAIX (23 septembre
2002)
La plus grande école privée du monde, la "City montessori school", reçoit
le prix unesco de l'education pour la paix 2002
Le Directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, remettra lundi 23 septembre
le Prix UNESCO de l'éducation pour la paix aux fondateurs de la City Montessori
School (Inde), Jagdish et Bharti Gandhi, au siège de l'Organisation à 17h.
Créée en 1959 à Lucknow, dans l'Etat d'Uttar Pradesh, la City Montessori School
se distingue aujourd'hui par sa dimension - avec ses 25 000 élèves, de la maternelle
au supérieur, elle est la plus grande école privée du monde et figure à ce titre
dans le livre Guiness des records -, et par son excellence - les résultats des
élèves aux examens sont systématiquement meilleurs que les moyennes nationales
- et, surtout, par sa philosophie, basée sur les valeurs de tolérance et de
paix.
Inspirés par les principes de non violence du Mahatma Gandhi (avec qui
ils n'ont aucun lien de parenté) et les enseignements de la Foi baha'ie sur
l'éducation, l'unité religieuse et le service à l'humanité, Jagdish et Bharti
Gandhi ont développé leur école autour de quatre piliers fondamentaux : les
valeurs universelles, l'excellence, la compréhension globale et l'engagement
au service à la communauté.
L'objectif des fondateurs est d'aider les élèves à affronter le monde complexe
d'aujourd'hui en développant leur autonomie, leur sens des responsabilités et
l'ouverture aux autres religions et cultures. L'école se caractérise notamment
par la grande importance accordée à la recherche et à l'innovation pédagogique
ainsi qu'au rôle de la famille et des parents.
Parmi les anciens lauréats de ce Prix, figurent Mère Térésa, Rigoberta Menchu,
Les Mères de la Place de Mai, Paulo Freire et en 2001, le Centre Juif-Arabe
pour la Paix à Givat Haviva en Israël.
Au cours de la cérémonie sera projeté le film Promesses (réalisé par trois metteurs
en scène d'Israël, de Palestine et des Etats-Unis, 2001), un documentaire primé
dans de nombreux festivals, qui donne la parole à des enfants juifs et palestiniens.
Point presse organisé avec Jagdish et Bharti Gandhi 15 h 30 à 16 h 30 en
Salle V.
Pour tout autre contact: Brenda Abrar (email nous contacter). Téléphone : 06
14 81 73 98.
Accréditation des journalistes auprès du Bureau de l'information du public de
l'UNESCO.
APPEL AUX DIRIGEANTS RELIGIEUX DU MONDE (29 mai 2002)
Intolérance et fanatisme religieux : Les baha'is lancent un appel pressant
aux dirigeants religieux du monde
Paris, le 29 mai 2002 - Pour la première fois de son histoire, la
Maison de Justice*, conseil directeur mondial des baha'is, s'adresse aux dirigeants
religieux de la planète. Un message pressant qui les invite à réfléchir sur
leur rôle pour une paix durable et à lutter contre les préjugés religieux. En
France, les baha'is se mobilisent pour remettre ce message à chacun des représentants
des religions établies.
Le message commence par un constat : le XXe siècle a vu naître une conscience
planétaire. Il a aboli, dans les principes, les barrières entre les peuples
et les inégalités entre femmes et hommes. La conscience d'appartenir à une seule
et même famille, l'espèce humaine, grandit. Mais sans les religions. L'intolérance
religieuse persiste, multipliant les tensions et les conflits jusqu'au coeur
de nos cités modernes.
Pourtant c'est aussi aux religions, dont la " raison d'être est de servir la
cause de la fraternité et de la paix " qu'il appartient de résoudre la crise
morale contemporaine. Certes, elles ont " trop souvent donné crédit au fanatisme
", mais elles ont aussi su éveiller à travers l'histoire " la faculté d'aimer,
de pardonner, de créer, de supporter avec endurance, de dépasser les préjugés,
de se sacrifier pour le bien commun et de dompter les pulsions de l'instinct
animal. "
Cet appel s'accompagne d'une mise en garde contre les dérives de l'exercice
du pouvoir et contre la tendance à revendiquer le monopole de la vérité religieuse.
Or, rappelle la Maison de Justice, le dialogue inter-religieux, apparu il y
a 100 ans, n'est pas né de la résolution de conflits théologiques mais de la
conviction intime que toutes les religions, parce qu'issues de la même source,
ont une mission commune au service de l'humanité.
Laissera-t-on la conscience planétaire naissante se développer dans un vide
spirituel ? La Maison de Justice invite les autorités religieuses à s'engager,
au-delà du dialogue, dans une véritable collaboration inter-religieuse. Elle
les convie à examiner les implications de cette vérité : "Dieu est un et au-delà
de la diversité des expressions culturelles et des interprétations humaines,
la religion est une". C'est à ce prix, estime-t-elle, que les religions
parviendront à insuffler l'esprit d'unité nécessaire à l'abolition des préjugés
religieux et à la construction d'un monde meilleur.
Ce message de 9 pages, qui est remis simultanément aux autorités religieuses
de 182 pays du monde, sera relayé localement par les 4000 baha'is de France
dans les 529 localités où ils résident. Il est disponible à l'adresse Internet
suivante : www.frequence19.com
ISRAËL: UN JARDIN POUR LA PAIX (22 mai 2001)
Le 22 mai prochain, sur le Mont Carmel, montagne sacrée pour les juifs et les
chrétiens, 3500 pèlerins de 170 pays, dont la France, ainsi que 500 dignitaires,
participeront à l'inauguration d'un ensemble de jardins suspendus, de terrasses,
de fontaines et de cascades, épilogue d'un chantier qui aura duré plus d'un
siècle.
L'histoire de ces jardins commence au XIXe, alors que le Mont Carmel, le "Vignoble
de Dieu" dont parle la Bible, n'est plus qu'une montagne rocailleuse, résultat
d'une déforestation massive entreprise sous le règne ottoman. En 1868, un prince
persan, prisonnier, est transféré sur cette terre de Palestine. Baha'u'llah
a été chassé de son pays pour avoir proclamé une foi nouvelle: Dieu est un,
les religions sont une, l'humanité est une, et toutes les religions sont des
chapitres de sa révélation aux hommes.
Il y mourra en 1892, après avoir désigné l'endroit où s'élèverait le mausolée
abritant la dépouille de son précurseur, le Bab. Après sa disparition, les baha'is
? ceux qui croient en Baha'u'llah - transforment le Mont Carmel selon son voeu,
en un oasis de verdure.
Pour assurer la symétrie de ces terrasses, il aura fallu extraire de la montagne
des milliers de mètres cubes de roche. Aujourd'hui, les jardins s'étirent sur
un kilomètre et couvrent non moins de 200.000 m2, bordés de couloirs naturels
sauvages abritant la faune et la flore locales. Les édifices administratifs
du Centre mondial baha'i, bâtis en profondeur et éclairés par des puits de lumière
naturelle, se fondent dans la nature. L'ensemble offre un havre de paix au coeur
de la cité industrieuse de Haïfa.
A la tombée de la nuit, face à la montagne illuminée, un oratorio composé pour
l'occasion par le Norvégien Lasse Thoresen et interprété par le choeur de Cluj,
ouvrira la cérémonie. Elle sera suivie, le 23 mai au matin, par une procession,
de bas en haut de la montagne, des représentants des peuples du monde ? du Breton
au Quechua, du Zulu au Tamoul, Hutus et Tutsis, Serbes et Bosniaques - dans
leurs habits traditionnels, au son de musiques du monde.
Cette inauguration est pour les baha'is un témoignage de leur foi en l'homme
et de leur engagement envers la paix. Une audace sur cette terre sainte, à l'heure
où les enfants d'Abraham se déchirent encore ? A quelques kilomètres du fracas
des armes, sur ce coin de terre aride transformé en jardins, les baha'is croient
que la paix est possible, même quand rien ne le laisse présager.
La Foi baha'ie en quelques lignes: En 157 ans, la Foi baha'ie est passée d'un
mouvement religieux limité au Moyen Orient, au statut de religion mondiale indépendante,
géographiquement la plus répandue après le christianisme, avec plus de 5 millions
de fidèles issus de 235 pays et territoires et 2112 groupes ethniques."La terre
n'est qu'un seul pays, et tous les hommes en sont les citoyens" écrivait Baha'u'llah,
son fondateur, au XIXe siècle. La Communauté internationale baha'ie est une
organisation non gouvernementale (ONG) consultée par l'ONU. Elle oeuvre sur
le terrain pour la condition de la femme, l'éducation, la santé et le développement
durable, préalables indispensables à la paix.
Pour en savoir plus (photos...): www.bahaiworldnews.org/terraces
SOMMET HISTORIQUE POUR LA PAIX MONDIALE (25 août
2000)
Paris, le 25 août 2000 - Du 28 au 31août prochain, au siège de l'ONU à New York,
plus de de 1000 chefs spirituels et religieux sont attendus pour le Sommet du
Millénaire des Chefs religieux pour la Paix.
Toutes les régions du monde y seront représentées, y compris des zones de conflit
comme le Sierra leone, les Balkans, l'Indonésie, l'Ethiopie, les Phillipines,
le Rwanda et le Soudan; ainsi que l'ensemble des principaux courants religieux
de la planète: baha'i, bouddhiste, chrétien, confucianiste, hindouiste, islamique,
jaïniste, judaïque, shinto, sikh, tao et zoroastrien.
Les chefs religieux se pencheront sur la façon de promouvoir la tolérance religieuse
dans leurs communautés et d'atténuer les antipathies ancestrales et les clivages
anciens. Ils seront ensuite invités à prendre des mesures concrètes pour contribuer
au réglement des conflits régionaux et à la solution des problèmes mondiaux
de pauvreté et d'environnement.
Selon le Secrétaire général de l'ONU, M. Kofi Annan, "ce rassemblement d'éminents
chefs spirituels et religieux pour lancer ensemble un appel à la Paix, renforcera
sans aucun doute les perspectives du nouveau millénaire en matière de paix."
Un appel a été lancé à toutes les communautés religieuses dans le monde pour
que, le lundi 28 août, à l'ouverture du Sommet, elles prennent part à une Journée
de Prières pour la Paix "Nous demandons à tous, partout dans le monde, de se
réunir dans les temples, dans les églises, dans les entreprises, dans les rues,
ou dans les foyers, à n'importe quel moment de le journée, pour s'unir en prières
avec les chefs religieux réunis au Sommet, en faveur de la Paix." explique le
Secrétaire général du Sommet, M. Bawa Jain.
Les baha'is de France répondront lundi à cet appel, dans les 513 localités de
l'Hexagone où ils résident, et ils invitent tous ceux qui le souhaitent à se
joindre à eux.
SUR LES TRACES DU BAB (9 juillet 2000)
Il y a 150 ans, le fondateur de la religion babie fusillé en Perse: Les baha'is
se souviennent
Le 9 juillet 2000: le 9 juillet 1850, un jeune homme de 31 ans, surnommé le
Bab (la porte) meurt sous le feu d'un peloton d'exécution à Tabriz, en Iran.
Son crime ? Avoir prêché au nom de Dieu la liberté de conscience de chacun,
l'égalité des sexes et la justice sociale.
Sa révélation suscite aussitôt l'adhésion de nombreux Iraniens, mais aussi la
colère du clergé chiite : une persécution féroce s'abat sur les babis. Vingt
mille morts, qui n'empêchent pas le mouvement de s'étendre. Le message du Bab,
qui dénonce les abus de pouvoir, appelle à l'égalité à l'égard des femmes -
dont il proscrit le voile - et annonce la venue d'un messager divin universel,
scandalise les uns et séduit les autres.
En Occident, le drame babi sera décrit dans toute son horreur par les diplomates
étrangers en mission en Perse, notamment l'attaché militaire autrichien, von
Goumoëns:"...Accompagnez-moi auprès de ces infortunés qui, les yeux arrachés,
sont obligés de manger leurs propres oreilles coupées....dont on a entaillé
de chaque côté la poitrine et les épaules pour y insérer des mèches allumées...dont
on trempe les blessures dans de l'huile bouillante..."
En France, journalistes et écrivains s'émeuvent à leur tour du destin tragique
de ces Persans dont les idées correspondent de manière suprenante aux aspirations
des utopistes français. En particulier, l'histoire de Tahéreh: visage découvert
et cheveux au vent, cette jeune poétesse persane s'adresse aux foules pour répandres
les idées du Bab, avant d'être étranglée sur ordre du Shah.
Aujourd'hui, 150 ans après, les baha'is, héritiers des babis, se souviennent.
Leur religion, la foi baha'ie, née avec la déclaration du Bab en 1844 en Perse,
et toujours persécutée dans l'Iran actuel des ayatollahs, a gagné la planète
entière. Elle compte quelque 7 millions de fidèles dans 235 pays et territoires
dépendants. Sans clergé, elle s'organise sous la forme de conseils élus régulièrement
aux échelons local, national et international, et participe en qualité d'ONG
aux actions de développement durable de l'ONU.
Pour les baha'is, il n'y a qu'un seul Dieu, inaccessible, mais source d'inspiration;
les religions du monde sont toutes des chapitres de l'éternelle révélation de
Dieu aux hommes, et l'humanité une seule race vouée à apprendre à vivre en paix.
Dimanche 9 juillet 2000, les baha'is de France tiendront des commémorations
dans les 513 localités de l'Hexagone où ils résident.