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Table des matières
I.
Le concept de l'égalité
II.
Le rôle de l'éducation dans le développement de la femme
III.
Application du principe d'égalité dans la vie familiale
IV.
La femme dans le monde
V.
Comment encourager le développement de la femme
Notes
de la Maison Universelle de Justice et de l'éditeur
Bibliographie
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I. LE CONCEPT DE L'EGALITE
Extraits des Ecrits de Bahà'u'llàh
1. Ô enfants des hommes ! Ignorez-vous pourquoi Nous vous avons tous
créés de la même poussière ? Afin que personne ne se place au-dessus d'un autre.
Gardez constamment présente en vos coeurs la manière dont vous fûtes créés. Puisque
Nous vous avons tous créés de la même substance, il vous appartient d'être semblables,
de ne former qu'une seule âme, de marcher d'un même pas, de manger pareillement
et d'habiter le même sol, afin que du tréfonds de votre être, par vos oeuvres
et vos actions, les signes de l'unité et l'essence du détachement puissent être
rendus manifestes. Tel est le conseil que je vous adresse. O assemblée de lumière,
tenez compte de ce conseil afin d'obtenir le fruit de sainteté de l'arbre de
gloire merveilleuse.
(" Paroles cachées " - M.E.B. édition 1977 - page 19.)
Les paroles cachées
2. Elevé, immensément élevé est celui qui a supprimé les différences
pour établir l'harmonie. Glorifié, infiniment glorifié est celui qui a mis fin
aux discordes et affirmé la solidarité et l'unité. Loué soit Dieu, la plume
du Très-Elevé a supprimé les distinctions parmi ses serviteurs et ses servantes
et, par ses faveurs constantes et sa miséricorde enveloppante, Il a conféré
un rang et une position similaire, de même niveau, pour chacun. Il a brisé l'échine
des vaines imaginations par l'épée de la parole, écarté les périls des affabulations
par la force persuasive de sa puissance.
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)
3. Ô ma servante ! Ma feuille ! Cet Opprimé a entendu ton appel et ce
qui a été murmuré par ta voix intérieure et extérieure pour louanger ton Seigneur.
Par la justice de Dieu ! Ce que possèdent les peuples, tous les trésors de la
terre, dont sont maîtres les rois et dirigeants, ne sont en rien comparables
à une ode à sa louange. Le Seigneur du royaume en témoigne en cette époque glorieuse.
Et au bruit des gémissements et des lamentations, nous répondons par une tablette
qui retentit entre ciel et terre. Cette tablette fait mention de toi en termes
d'immortalité, adressée à ton intention en récompense pour ta chaleureuse fidélité
à son service, à sa mémoire et à sa louange. Et Il fit que les paroles prononcées
par ta bouche soient une marque de sa confiance envers toi. Il est en vérité
le Bienfaiteur, le Très-Généreux.
Si tu prêtais sincèrement l'oreille à ce qui a été révélé à ton intention par
ma plume suprême, tu prendrais ton essor sur les ailes de l'empressement en
direction du ciel de l'amour du Seigneur de l'alliance, répétant en chacun des
jours de ta vie "Je te rends grâce, ô toi le Désir du monde ; sois loué, ô toi
le Bien-Aimé du peuple de compréhension. Puisse toute existence devenir une
offrande en ta faveur, et que ce qui est passé et sera à venir constituent une
rançon pour ta parole, ô toi le plus opprimé parmi les peuples d'inimitié, ô
toi dont l'étreinte est les rênes de tous ceux qui sont au ciel et sur la terre..."
En ce jour, la main de la grâce divine a chassé tout particularisme. Les serviteurs
et les servantes de Dieu sont semblables. Bénie est la femme qui a atteint ce
qui a été décrété par Dieu, animée comme une feuille d'arbre au gré des brises
de sa volonté. Grande est cette faveur et élevée cette situation. Les grâces
et les bénédictions y sont constantes et tangibles. Qui parviendrait jamais
à exprimer assez de gratitude pour ses bénédictions successives et ses continuelles
faveurs ?
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)
4. Par ma vie, les noms de celles qui se consacrent à Dieu sont enregistrés
par la plume du Très-Haut dans le livre pourpre. Elles surpassent déjà les hommes
au regard de Dieu. Nombreux sont les chevaliers et les héros qui, dans l'action,
furent privés du Véritable et n'ont pas su le reconnaître ; mais toi tu y es
parvenue, acquérant ainsi ta plénitude.
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)
5. Il est celui qui perçoit tout depuis l'horizon du ciel de la connaissance.
Ô ma servante, toi ma feuille ! En vérité, la plume du Très-Elevé a rendu témoignage
de ta reconnaissance à son égard, de ton amour pour Lui et de ton orientation
vers l'antique Messager, en ce jour où le monde le rejeta sauf les êtres choisis
par Dieu, le Très-Elevé.
Il convient que tu te sois ainsi parée de l'ornement de l'amour divin, rendue
capable de faire mention de Lui et de prononcer sa louange.
La grâce divine, dans sa totalité, se trouve sous la puissante emprise de Dieu,
glorifié soit-Il. Il confère sa grâce selon sa volonté. Combien d'hommes n'ont-ils
pas été considérés comme de célèbres élus, dépositaires des mystères célestes
! Et cependant lorsque la moindre épreuve vint à surgir, ils s'y opposèrent
au point qu'ils affligèrent et firent entrer le royaume céleste en lamentation.
Par les bénédictions du Seigneur, en sa grâce infinie, toi tu as eu accès au
secret caché et à ce trésor bien gardé. Au nom du Seigneur, préserve bien ce
rang élevé et mets-le à l'abri des convoitises des traîtres. Que la gloire qui
luit à l'horizon de mon royaume te soit dévolue ainsi qu'à chacune de celles
qui ont atteint les lumières du trône sublime.
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)
6. Nous supplions Dieu d'aider toutes les feuilles à atteindre la compréhension
de l'Arbre et de ne point s'écarter de l'océan de sa générosité. En ce jour,
aucune considération n'est accordée à la pauvreté ou à la richesse, à la noblesse
et la lignée, à la faiblesse ou à la puissance. Quiconque reconnaît le Bien-Aimé
sans pareil est possesseur de la véritable richesse et accède à un rang divin.
En ce jour, à la cour de la Vérité unique, la reine du monde et toutes ses semblables
ne valent pas plus qu'un grain de sénevé ; bien qu'elle puisse parler au nom
de Dieu, que chaque jour elle dépense une grande part de ses richesses terrestres
pour le développement de sa nation, elle reste cependant privée de la perception
du soleil de sa Manifestation, séparée du Véritable, à la recherche duquel elle
voulait s'engager.
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)
7. Du haut de l'horizon Il brille, ô ma servante ! A travers les âges
et les siècles, bien des hommes ont aspiré à la révélation divine et cependant,
lorsque son éclat se mit à luire à l'horizon du monde, tous, à part quelques-uns
d'entre eux, s'en détournèrent. Quiconque parmi les servantes a reconnu le Seigneur
de tous les noms est enregistrée dans le livre, tout comme les hommes, (1)
par la plume du Très-Haut. Offre ta louange au Bien-Aimé du monde pour avoir
été aidée à reconnaître le jour du printemps de ses signes et celui du Révélateur
de sa gloire. Ceci est une grâce, une grande faveur bénéfique. Préserve-la au
nom du Véritable.
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)
Extraits des écrits et paroles d"Abdu'l-Bahà
8. Depuis l'apparition de l'existence jusqu'au jour promis, les hommes
ont détenu, sous tous rapports, la supériorité sur les femmes. Il est écrit
dans le Qur'àn : "Les hommes ont la supériorité sur les femmes." Mais en cette
étonnante dispensation, les révélations suprêmes du Seigneur glorieux devinrent
la cause de réalisations tangibles parmi les femmes. Certaines se levèrent et
surpassèrent les hommes dans le domaine de la connaissance. Elles se levèrent
avec tant d'amour et de spiritualité, qu'elles devinrent, partout dans le monde,
propagatrices d'abondantes récompenses ; et par leur pureté, leur sainteté et
leurs dons de l'esprit, nombreuses furent celles qui atteignirent le rivage
de l'unité. Elles devinrent des flambeaux de direction pour les égarés dans
les ornières de la perdition, elles enflammèrent les découragés de ce bas-monde
par l'étincelle de l'amour du Seigneur. Ceci est la grâce spécifique de cet
âge étonnant, qui a donné la force au sexe le plus faible et concédé le pouvoir
masculin aux femmes.
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)
9. Ô servante de Dieu ! En cette merveilleuse dispensation en laquelle
la Beauté antique et la Lumière manifeste - puisse mon esprit être sacrifié
pour ses bien-aimés - se sont levées à l'horizon des anciennes espérances, les
femmes ont acquis certaines aptitudes masculines en renforçant leur persévérance
dans la cause de Dieu, révélant un héroïsme et une puissance égale à celle d'hommes
intrépides. Elles ont envahi l'arène de la connaissance mystique et brandi la
bannière aux sommets de la certitude. Toi aussi, tu dois fournir un grand effort
et faire preuve d'un courage suprême. Efforce-toi d'apprécier la douceur d'une
distinction céleste, car la douce senteur de l'amour divin persistera jusqu'à
la fin qui n'a pas de fin.
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)
10. Ô servante de Dieu ! Rends grâce au Seigneur car tu es la première
croyante parmi ta race (2) à s'être engagée à répandre
les brises et les parfums suaves et qui s'est levée pour éclairer les autres.
J'espère que par les grâces divines et les faveurs de la beauté d'Abhà ton expression
pourra être illuminée, ton caractère plaisant et sa fragrance diffusée, que
tes yeux puissent être pénétrants, ton oreille attentive, ta langue éloquente,
ton coeur rempli de suprêmes pensées heureuses, ton âme rafraîchie par les divines
senteurs, afin que tu puisses te lever parmi les tiens, les éclairer et veiller
personnellement à l'édification de la population. Bien que la pupille de l'oeil
soit noire, elle est la source de la lumière. Il en sera de même pour toi. C'est
le caractère qui doit briller et non l'apparence, aussi répète en toute certitude
et suprême confiance : "O Dieu ! Fais de moi une lumière rayonnante, un luminaire
radieux et une étoile brillante, afin que je puisse illuminer les coeurs par
les rayons éclatants du royaume d'Abhà !...
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)
11. La constitution d'une assemblée de femmes pour la promotion du savoir
est tout à fait acceptable, mais les discussions doivent être limitées à des
sujets traitant de l'éducation.
Ceci devrait être fait de telle manière que, jour après jour, les différences
disparaissent complètement et non pas, Dieu m'en préserve, que cela se termine
en discussion entre hommes et femmes. Quant au port du voile, rien ne devrait
être fait contrairement à la sagesse.
En tant qu'individus, les femmes, aujourd'hui, devraient suivre une ligne de
conduite qui sera la cause de la gloire éternelle de toutes les femmes, de telle
sorte qu'elles soient toutes éclairées. Et ceci est réalisé par des réunions
où l'on apprend la manière d'enseigner, où l'on récite des versets, où l'on
offre ses suppliques au royaume de Dieu et où l'on procède à l'éducation des
filles. Méditez sur la façon d'enseigner de Jinàb-i-Tàhirih. Elle était sereine
et pour cette raison, elle était resplendissante.
Afin qu'il soit rayonnant, le monde des femmes devrait être spirituel et non
politique. Les femmes d'autres nations sont toutes occupées par des sujets politiques.
A quoi cela sert-il, et quels en sont les fruits ? Autant que possible, vous
devriez vous occuper de sujets spirituels qui contribueront à l'exaltation de
la parole de Dieu et à la diffusion de ses parfums ! Votre comportement devrait
conduire à l'harmonie et à l'union de tous. (3)
Je m'efforce, avec l'appui et l'assistance de Bahà'u'llàh, d'améliorer le monde
des servantes, de telle sorte que tous seront étonnés. Ce progrès doit s'accomplir
dans une perspective de spiritualité, de vertus, de perfections humaines et
de connaissance divine. En Amérique, qui est le berceau de la libération de
la femme, celles-ci sont encore exclues des institutions politiques parce qu'elles
se chamaillent... Vous devez être calmes et sereines pour que le travail se
poursuive avec sagesse, sinon le chaos serait tel que vous abandonneriez tout
et que vous vous enfuiriez. "En une nuit, ce nouveau-né franchit le chemin qui
se parcourt en cent ans." En bref, vous devriez vous occuper maintenant de sujets
purement spirituels et ne pas vous quereller avec les hommes.
Avec tact, 'Abdu'l-Bahà prendra les mesures appropriées. Soyez-en sûres. A la
longue vous vous exclamerez : "Ceci était vraiment la suprême sagesse !" Je
vous en conjure, supprimez cette rivalité entre hommes et femmes...
Isolément, personne n'arrive à rien. 'Abdu'l-Bahà doit être très satisfait et
vous assistera.
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)
12. Sache, ô servante, sache qu'au regard de Bahà, il est tenu compte
des femmes aussi bien que des hommes, et que Dieu a créé toute l'humanité à
sa propre image et à sa ressemblance. C'est-à-dire que femmes et hommes sont,
les uns comme les autres, les révélateurs de ses noms et attributs et, au point
de vue spirituel, il n'y a aucune différence entre eux. Quiconque se rapproche
de Dieu sera le plus favorisé, que ce soit une femme ou un homme. Combien de
servantes ardentes et dévouées ont, dans l'ombre protectrice de Bahà, prouvé
leur supériorité et surpassé les hommes les plus réputés de la terre.
La Maison de Justice cependant, et cela conformément au texte explicite de la
loi de Dieu, est réservée aux hommes. (4) Ceci par la sagesse
du Seigneur Dieu, qui sera bientôt rendue aussi clairement manifeste que le
soleil à son zénith
(" Sélections des écrits d'Abdu'l-Bahà " - M.E.B. édition 1983 - page 79.)
Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha
13. Et parmi les enseignements de Bahà'u'llàh, il y a l'égalité de l'homme
et de la femme. L'humanité a deux ailes, la masculine et la féminine. Un oiseau
ne peut voler que si ses deux ailes sont également développées. Si une aile
restait affaiblie, le vol serait impossible. La réussite et la prospérité ne
seront atteintes que lorsque l'univers de la femme égalera celui de l'homme
dans l'acquisition de vertus et de perfections.
(" Sélections des écrits d'Abdu'l-Bahà " - M.E.B. édition 1983 - page )
Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha
14. Puisque ce siècle est celui de la lumière, il est évident que le
Soleil de Réalité, le Verbe, s'est révélé à toute l'humanité. L'une des potentialités
cachées du règne humain était l'aptitude ou la capacité de la femme. Par les
rayons éclatants de l'illumination divine, la capacité de la femme en cet âge
a été tellement éveillée et est devenue si manifeste que l'égalité de l'homme
et de la femme est un fait établi...
En ce jour, l'homme doit rechercher la réalité impartialement et sans préjugé,
afin d'arriver à la connaissance véritable et à de justes conclusions. Qu'est-ce
alors qui constitue l'inégalité entre l'homme et la femme ? Tous deux sont humains.
Chacun est le complément de l'autre quant au pouvoir et à la fonction. Tout
au plus il y a ceci : on a refusé à la femme les opportunités dont l'homme profite
depuis longtemps et spécialement le privilège de l'éducation...
La vérité c'est que toute l'espèce humaine est formée de et de serviteurs d'un
seul Dieu et que dans son appréciation, tous sont humains. "Homme" est un terme
générique qui s'applique à toute l'humanité. L'énoncé biblique "Faisons l'homme
à notre image et à notre ressemblance" ne veut pas dire que la femme n'était
pas créée. L' "image" et la "ressemblance" de Dieu s'appliquent tout autant
à elle. En persan et en arabe, il existe deux mots distincts pour traduire "homme"
; l'un signifie l'homme et la femme collectivement, l'autre distinguant l'homme
en tant que mâle, de la femme en tant que femelle. Le premier mot et son pronom
sont génériques et collectifs, l'autre est restreint au mâle. Il en est de même
en hébreu.
Accepter et observer une distinction que Dieu n'avait pas prévue dans la création,
c'est de l'ignorance et de la superstition...
J'ai l'espoir que la bannière de l'égalité sera levée sur les cinq continents,
là où elle n'est pas encore pleinement reconnue et établie. Dans ce monde éclairé
qu'est l'Occident, la femme a progressé à un point incommensurable au-delà de
la femme d'Orient. Et que l'on sache une fois de plus que jusqu'à ce que la
femme et l'homme soient reconnus égaux et réalisent l'unité, le progrès social
et politique, ici ou partout ailleurs, ne sera pas possible. Car le monde de
l'humanité consiste en deux parties ou deux membres ; l'une est la femme, l'autre
est l'homme. Jusqu'à ce que ces deux membres soient égaux en force, l'unité
de l'humanité ne peut être établie, et le bonheur et la félicité du genre humain
ne seront pas une réalité. S'il plaît à Dieu, il en sera ainsi.
(" The Promulgation of Universal Peace ", 1982 US. Edition, pp. 74-77.)
15. L'humanité se trouve aujourd'hui confrontée à des questions de la
plus haute importance, et qui sont particulières à ce siècle radieux... L'une
de ces questions a trait aux droits de la femme et à son égalité avec l'homme.
Dans le passé, on soutenait pour vrai que la femme et l'homme n'étaient pas
égaux ; on considérait la femme comme inférieure à l'homme, même au point de
vue de son anatomie et de sa création. Elle était spécifiquement regardée comme
inférieure en intelligence, et l'idée qu'elle n'était pas admissible dans l'arène
des affaires importantes prévalait universellement.
Dans certains pays, l'homme allait aussi loin que de croire et d'enseigner que
la femme appartenait à une sphère inférieure à celle de l'humain. Mais dans
ce siècle, qui est le siècle de la lumière et de la révélation des mystères,
Dieu prouve, à la satisfaction de l'humanité, que tout cela est erreur et ignorance
; pour mieux dire, il est bien établi que l'homme et la femme, en tant que parties
composites de l'humanité, sont co-égaux et qu'aucune différence d'appréciation
n'est admissible car tous sont humains. Les conditions des siècles passés étaient
dues au manque de possibilités pour la femme. On lui refusait le droit et le
privilège de l'éducation et on la laissait dans son état de non-développement.
Naturellement, ne le pouvant pas, elle n'a pas progressé. En réalité, Dieu a
créé tout le genre humain et, aux yeux de Dieu, il n'y a pas de distinction
entre masculin et féminin. Celui dont le coeur est pur est acceptable à sa vue,
que ce soit un homme ou une femme. Dieu ne demande pas "Es-tu femme ou es-tu
homme ?" Il juge les actions humaines ! Si elles sont acceptables au seuil du
Glorieux, l'homme et la femme seront également accrédités et récompensés.
(" The Promulgation of Universal Peace " ; 1982 US édition, p. 133.)
16. Le monde de l'humanité est composé de deux facteurs : masculin et
féminin. Chacun est le complément de l'autre. Par conséquent, si l'un est défectueux,
l'autre sera nécessairement incomplet et la perfection ne pourra être atteinte.
Le corps humain possède une main droite et une main gauche, fonctionnellement
égales en service et en gestion. Si l'une ou l'autre s'avère défectueuse, le
défaut s'étendra naturellement à l'autre en portant atteinte à la perfection
de l'ensemble ; car l'accomplissement n'est pas normal à moins que toutes deux
soient parfaites. Si nous disons qu'une main est déficiente, nous prouvons l'inaptitude
et l'incapacité de l'autre ; car avec une seule main il n'y a pas de plein accomplissement.
Tout comme l'accomplissement physique est complet avec deux mains, ainsi l'homme
et la femme, les deux facteurs du corps social, doivent être parfaits. Il n'est
pas naturel que l'un ou l'autre demeure non développé ; et jusqu'à ce que les
deux soient rendus parfaits, le bonheur du monde humain ne sera pas réalisé.
(" The Promulgation of Universal Peace ", 1982 US édition p. 134.)
17. Le statut de la femme dans les temps anciens était déplorable car
en Orient on croyait qu'il valait mieux que la femme ne sache ni lire ni écrire,
de façon qu'elle ne puisse être informée des événements du monde. L'on considérait
que la femme avait été créée pour élever les enfants et vaquer aux soins du
ménage. Si elle suivait des cours éducatifs, ceci était jugé contraire à la
chasteté ; ainsi, les femmes étaient prisonnières de la maison. Les maisons
n'avaient pas de fenêtres ouvrant sur le monde extérieur. Bahà'u'llàh détruisit
ces idées et proclama l'égalité de l'homme et de la femme. Il fit respecter
la femme en ordonnant que toutes les femmes soient éduquées, qu'il n'y ait aucune
différence entre l'éducation des deux sexes et que l'homme et la femme partagent
les mêmes droits. Pour Dieu, il n'existe aucune distinction de sexe. Celui dont
la pensée est pure, dont l'éducation est supérieure, dont les connaissances
scientifiques sont éminentes, dont les actes de philanthropie prévalent, que
ce soit un homme ou une femme, un Blanc ou une personne de couleur, celui-là
a droit au plein droit et à l'estime ; il n'y a aucune sorte de différenciation.
(" The Promulgation of Universal Peace ", 1982 US. Edition, p. 166.)
18. L'absence de progrès et de compétence chez la femme a été attribuable
à son manque d'éducation et d'opportunité. Si on lui avait accordé cette égalité,
il ne fait aucun doute qu'elle serait la contrepartie de l'homme en capacité
et en habileté. Le bonheur de l'humanité sera réalisé quand les femmes et les
hommes seront coordonnés et qu'ils progresseront en égalité, car chacun est
le complément et le compagnon de l'autre.
(" The Promulgation of Universal Peace ", 1982 US. Edition, p. 182.)
19. Il établit l'égalité de l'homme et de la femme. Ceci est particulier
aux enseignements de Bahà'u'llàh car toutes les autres religions ont placé l'homme
au-dessus de la femme.
(" The Promulgation of Universal Peace ", 1982 US. Edition, p. 455.)
20. Sur terre, les femmes ont les mêmes droits que les hommes. En matière
religieuse et dans la société, leur rôle est d'une primordiale. Aussi longtemps
qu'on empêchera les femmes de se réaliser selon leurs compétences, les hommes
resteront incapables d'atteindre à la grandeur qui pourrait être la leur.
(" Causeries d"Abdu'l-Bahà à Paris ", M.E.B. édition l97l, p. 178)
Les causeries d'Abdu'l-Baha à Paris
21. En ce monde, le sexe féminin est traité comme s'il était inférieur,
et des droits et privilèges égaux ne lui sont pas accordés. Cette situation
n'est pas due à la nature mais bien à l'éducation. Dans la divine création,
il n'existe pas de pareille différence. Aux yeux de Dieu, aucun sexe n'est supérieur
à l'autre. Dès lors, pourquoi l'un des sexes affirme-t-il l'infériorité de l'autre,
lui refusant droits et privilèges légitimes comme si cette interdiction émanait
de Dieu.
Si les femmes recevaient les mêmes avantages pédagogiques que les hommes, la
démonstration serait faite de leur égalité dans la capacité de s'instruire.
A certains égards, la femme est supérieure à l'homme. Elle est plus tendre,
plus réceptive, plus intuitive.
(" Causeries d'Abdu'l-Bahà à Paris ", M. E. B. édition 1971, p. 215.)
Les causeries d'Abdu'l-Baha à Paris
22. La justice divine exige que les droits des deux sexes soient également
respectés puisque l'un n'est pas supérieur à l'autre aux yeux de Dieu. La dignité
devant Dieu ne dépend pas du sexe mais de la pureté et de la luminosité du coeur.
Les vertus humaines appartiennent également à chacun.
(" Causeries d'Abdu'1-Bahà à Paris ", M.E.B. édition 1971, pp. 216-217.)
23. Dans cette révélation de Bahà'u'llàh, les femmes sont les égales
des hommes. Elles ne seront devancées en aucune circonstance. Leurs droits sont
égaux en importance à ceux des hommes. Elles entreront dans toutes les branches
administratives de la politique. (10)Dans tous les domaines,
elles atteindront les niveaux les plus élevés et prendront part à toutes les
affaires de ce monde. Soyez-en certaines. Ne regardez pas la situation présente
; dans un avenir proche, l'univers des femmes deviendra resplendissant et glorieux,
parce que sa Sainteté Bahà'u'llàh l'a voulu ainsi !
Au moment des élections, le droit de vote est un droit inaliénable des femmes,
et leur entrée dans tous les départements des activités humaines est un fait
incontestable et irréversible. Personne ne peut l'empêcher ni le retarder.
Il existe cependant des activités qui ne méritent pas que les femmes y participent.
Par exemple, alors que la communauté prend des mesures défensives vigoureuses
contre l'agression d'ennemis, les femmes sont exemptes d'engagements militaires.
Ainsi, il se pourrait qu'à un certain moment, des tribus belliqueuses et sauvages
attaquent le corps politique afin d'en massacrer les membres ; dans ces circonstances,
il est nécessaire de se défendre, mais c'est aux hommes qu'il incombe d'organiser
et d'exécuter les mesures défensives, et non aux femmes - parce que leur coeur
est tendre et qu'elles ne peuvent supporter le spectacle horrible du carnage,
même si c'était pour le bien de la défense. Les femmes sont exemptes de telles
entreprises.
En ce qui concerne la constitution de la Maison de Justice, Bahà'u'llàh s'adresse
aux hommes. Il dit : "O vous, hommes de la Maison de Justice !" Mais quand il
s'agira d'élire ses membres, le droit de vote des femmes est incontestable.
Lorsque les femmes atteindront le stade ultime du progrès, alors, suivant les
exigences du temps, du lieu et selon leurs grandes capacités, elles obtiendront
des privilèges extraordinaires. Ayez confiance en ces paroles. Sa Sainteté Bahà'u'llàh
a grandement renforcé la cause des femmes, et les droits et privilèges des femmes
sont l'un des grands principes d"Abdu'l-Bahà. Soyez-en certaines !
Avant longtemps, le jour viendra où les hommes diront en s'adressant aux femmes
: "Soyez bénies, soyez bénies. Vous êtes véritablement dignes de tous les dons.
En vérité, vous méritez de parer vos têtes de la couronne de gloire éternelle
car dans les sciences et les arts, en vertus et en perfections vous deviendrez
l'égale de l'homme, quant à la tendresse et à la miséricorde, vous lui êtes
supérieures."
(" Paris Talks ", 1961 UK. édition, pp. 182-184. Nouvelle traduction.)
Les causeries d'Abdu'l-Baha à Paris
24. La femme d'Orient a progressé. Autrefois en Inde, en Perse et dans
tout l'Orient, elle n'était pas considérée comme un être humain. Certaines tribus
arabes comptaient les femmes dans le cheptel. Dans leur langage, le mot "femme"
signifiait aussi "âne" et la richesse d'un homme se mesurait au nombre de bêtes
de somme qu'il possédait. La pire insulte qu'on pouvait jeter à la face d'un
homme était : "Toi, femme" !
Lorsque Bahà'u'llàh apparut, tout ceci changea. Il abolit l'idée de différences
entre les sexes en les proclamant égaux dans tous les domaines.
Autrefois, on considérait qu'il était plus sage que la femme ne sache ni lire
ni écrire et qu'elle ne s'occupe que de besognes fastidieuses. Elle était très
ignorante. Bahà'u'llàh déclare que l'éducation de la femme est plus importante
que celle de l'homme. Même si le père est très instruit, lorsque la mère est
ignorante, l'éducation de l'enfant laissera à désirer, parce que l'éducation
commence au sein maternel. Un nourrisson est comme une branche encore tendre
que le jardinier peut former à sa guise.
L'Orient a commencé a éduquer les femmes. Certaines, en Perse, ont été libérées
par cette cause dont la justesse et l'éloquence ne peuvent être réfutées par
ulamà. Plusieurs d'entre elles sont poètes. Elles sont vraiment courageuses.
J'espère un semblable progrès parmi les femmes d'Europe. Que chacune rayonne
telle une lampe, qu'elles clament la proclamation du royaume, qu'elle soient
vraiment les assistantes des hommes, qu'elles leur soient même supérieures,
qu'elles soient versées dans les sciences, pour que le monde entier témoigne
des droits absolument égaux de l'homme et de la femme. Ce serait une grande
joie pour moi de voir de telles femmes. Ceci est un travail utile. Par lui,
la femme entrera dans le royaume. Autrement, il n'y aura pas de résultats.
("'Abdu'l-Bahà on Divine Philosophy", 1917 édition pp. 81-83.)
25. Dans le passé, le monde a été gouverné par la force, et l'homme a
dominé la femme par le caractère plus violent et plus agressif de son corps
et de son esprit. Mais l'équilibre se rétablit déjà. La force perd de son importance
alors que la vivacité d'esprit, l'intuition et les qualités spirituelles d'amour
et de dévouement, essentiellement féminines, prennent l'ascendant.
Désormais, les temps nouveaux seront moins masculins et plus imprégnés d'idéaux
féminins, ou plus exactement, il arrivera un âge où les aspects masculins et
féminins de la civilisation seront plus équilibrés.
("Bahà'u'llàh et l'Ère nouvelle " - M.E.B. édition 1972, p. 190.)
Baha'u'llah et l'Ere nouvelle
Extraits de lettres écrites de la part du Gardien
26. Présentée dans le véritable esprit des enseignements bahà'ìs, la
situation de la femme ne manquera pas d'attirer l'attention, non seulement parce
que cette situation est absolument légale, mais parce que le rôle de la femme
est également spirituel et éducatif. Nos idéaux sont si élevés mais aussi tellement
réalisables que toute autre perspective ne pourrait supporter la comparaison.
(7 janvier 1931 à une Assemblée spirituelle nationale.)
27. A propos de votre question concernant les membres de la Maison Universelle
de Justice, il existe une tablette d"Abdu'l-Bahà dans laquelle celui-ci déclare
catégoriquement que cette fonction est réservée aux hommes, et que la sagesse
de cette décision sera pleinement révélée et appréciée dans le futur. Par contre,
les femmes ont pleinement le droit d'être membres des Maisons de justice locales
et nationales. Ce n'est donc qu'à la Maison Universelle de Justice qu'elles
ne peuvent être élues. Les bahà'ìs devraient accepter cette déclaration du Maître
dans un esprit de foi profonde et être convaincus que l'assistance divine et
la sagesse qui ont inspiré ces instructions seront progressivement dévoilées
aux yeux du monde.
(28 juillet 1936, à un croyant.)
28. En ce qui concerne les membres de la Maison Universelle de Justice,
'Abdu'l-Bahà déclare dans une tablette que ce rôle est réservé aux hommes et
que, plus tard, la sagesse de cette mesure sera rendue aussi évidente que le
soleil. De toute manière les croyants devraient savoir que l'exclusion des femmes
de la Maison Universelle de Justice n'a rien de surprenant puisque 'Abdu'l-Bahà
lui-même a explicitement déclaré que les sexes sont égaux excepté dans certains
cas. De cette inégalité dans les fonctions il ne faudrait, cependant, pas déduire
qu'un sexe est supérieur ou inférieur à l'autre ou qu'ils n'auraient pas les
mêmes droits.
(14 décembre 1940 à une Assemblée spirituelle nationale.)
Extraits de lettres écrites par la Maison Universelle
de Justice
29. Il ressort des écrits du Gardien que là où Bahà'u'llàh a édicté une
loi régissant le comportement de l'homme envers la femme, cette loi s'applique
également, mutatis mutandis, (12) à celui de la femme envers
l'homme à moins que le contexte de la loi ne rende cette réciprocité impossible.
Par exemple, le texte du Kitàb-i-Aqdas interdit à l'homme d'épouser la femme
de son père (c.à.d. sa belle-mère), et le Gardien a indiqué que, de la même
manière, il était interdit à une femme d'épouser son beau-père.
(28 avril 1974, à un croyant.)
30. En ce qui concerne vos questions ayant trait à l'égalité des hommes
et des femmes, 'Abdu'l-Bahà a souvent expliqué qu'il s'agit là d'un principe
fondamental de Bahà'u'llàh et que les lois de l'Aqdas devraient être étudiées
dans cet esprit. L'égalité des hommes et des femmes ne signifie pas similitude
de rôles. Dans certains domaines, les femmes surpassent les hommes, dans d'autres
ces derniers sont mieux adaptés que les femmes, alors que dans bien des cas
il n'y a pas de différence entre les sexes.
C'est dans la vie familiale que la différence des rôles apparaît le plus clairement.
La maternité a des implications très étendues qui sont reconnues dans la loi
bahà'ìe. Par exemple, lorsqu'il n'est pas possible d'éduquer tous les enfants
d'une famille, la préférence sera donnée aux filles parce qu'elles seront les
premières éducatrices de la génération suivante. Encore pour des raisons physiologiques,
les femmes bénéficient de certaines exemptions du jeûne qui ne sont pas applicables
aux hommes.
(24 juillet 1975, â un croyant.)
31. Le problème primordial à résoudre est de savoir comment le monde
actuel, ancré dans ses errements belliqueux, peut se transformer en un monde
ou règnent l'harmonie et la coopération. L'ordre dans le monde ne peut s'établir
que par la conscience inébranlable de l'unité du genre humain, une vérité spirituelle
confirmée par toutes les sciences humaines.
L'anthropologie, la physiologie, la psychologie ne reconnaissent qu'une espèce
humaine malgré ses variétés infinies. La reconnaissance de cette vérité exige
l'abandon de tous les préjugés de race, de classe, de couleur, de croyance,
de nation, de sexe, de degré de civilisation matérielle, bref, de tout ce qui
permet à certains de se croire supérieurs à d'autres.
L'acceptation de l'unité du genre humain est la condition fondamentale à la
réorganisation et à l'administration du monde en tant qu'un seul pays, la patrie
de l'humanité. L'acceptation universelle de ce principe spirituel est essentielle
si l'on veut essayer, avec succès, d'établir la paix mondiale.
(Octobre 1985.)
Lettres écrites de la part de la Maison Universelle
de Justice
32. Ainsi qu"Abdu'l-Bahà l'a souvent expliqué, l'égalité de l'homme et
de la femme dans la foi est un principe fondamental venant de Bahà'u'llàh et
la mention que celui-ci en fait dans "Men of Justice" du Kitab-i-Aqdas devrait
être lue à la lumière de ce principe.
(29 juin 1976, à un croyant.)
33. 'Abdu'l-Bahà affirme : "En cet âge divin, la générosité de Dieu a
enveloppé le monde des femmes. L'égalité de l'homme et de la femme, sauf pour
des cas négligeables, a été proclamée entièrement et catégoriquement. Les différences
ont été complètement supprimées." Que les hommes et les femmes soient, cependant,
dissemblables sous certains aspects est un fait naturel inéluctable. L'important
est qu'Il regarde ces inégalités comme négligeables.
(8 janvier 1981 à une Assemblée spirituelle nationale.)
34. Vous avez entièrement raison d'affirmer que l'homme et la femme ont
des qualités fondamentales et distinctes. Ainsi que vous le faites observer,
la solution apportée par les enseignements de Bahà'u'llàh n'est pas de transformer
l'homme en femme et vice versa. 'Abdu'l-Bahà nous a donné la clé du problème
en disant que les qualités et les fonctions de l'homme et de la femme étaient
complémentaires. Il éclaire encore ce point lorsqu'il affirme que "l'âge nouveau"
sera celui où les éléments masculins et féminins de la civilisation seront plus
justement équilibrés.
(22 avril 1981, à un croyant.)
35. Il peut être utile d'insister... que le principe bahà'ì de l'égalité
de l'homme et de la femme est clairement affirmé dans les enseignements et que
la différence de leurs fonctions dans certains domaines ne dément pas ce principe.
(23 août 1984, à un croyant.)
NOTES
Notes de la Maison Universelle de Justice
(1) D'après d'autres extraits, il est clair que la conception bahà'ìe de l'égalité
implique la complémentarité et non l'uniformité avec les hommes.
(2) Cette tablette fut adressée à une femme, Mme Pocahontas de Washington. Selon
Fàdil Màzandaràni, c'est une dame noire qui la reçut. ( Voir "Tàrikh-i-Zuhùru'l-Haq",
volume VIII, 2e partie, p. 1209 - (Tihràn : Bahà'ì Publishing Trust, 132 B.E.)
D'autres informations provenant des Archives de l'Assemblée spirituelle nationale
des Etats-Unis indiquent que Mr. Louis Gregory, dans une histoire de la communauté
bahà'ìe D.C. de Washington, cite le nom d'une bahà'ìe noire, Mme Pocahontas
Pope, qui est très probablement la même personne. Mrs. Pope connut la foi bahà'ìe
par Alma et Fanny Knobloch ainsi que par Joseph et Pauline Hannen. Il n'y a
pour l'instant aucune autre information concernant Mrs. Pope.
(3) Cet avis fut adressé aux femmes bahà'ìes d'Iran à cette époque. D'après
d'autres tablettes, il est clair que, en principe, les femmes sont encouragées
à prendre part à tous les aspects de la vie en société.
(4) D'après d'autres extraits, il est évident que la limitation pour les hommes
ne s'applique qu'à la Maison Universelle de Justice et non aux maisons de justice
locales et nationales.
(5) L'école Tàrbiyat, Tihràn, Perse.
(6) Ce passage apparaît dans la présente compilation, p. 41 dernier paragraphe.
(7) Qur'àn 49:13.
(8) Qur'àn 23:14.
(9) Qur'àn 55:2.
Notes de l'éditeur
(10) Par politique il faut entendre l'art de gérer les affaires humaines au
mieux des intérêts de la race humaine tout entière, et non, politique politicienne
ou partisane. Il faut cependant, suivant le contexte, envisager le rôle de la
femme en général, dans une société future.
(11) Maisons de justice locales qui remplaceront dans le futur les Assemblées
spirituelles locales.
(12) mutatis mutandis
BIBLIOGRAPHIE
Bahà'u'llàh : "Paroles cachées" - M.E.B. édition 1977.
Les paroles cachées
Bahà'u'llàh : "Tablets of Bahà'u'llàh revealed after the Kitàb-i-Aqdas" Haifa
: Bahà'ì World Center, 1978.
Les Tablettes de Baha'u'llah
'Abdu'l-Bahà : "Sélections des écrits d"Abdu'l-Bahà" - M.E.B. 1983.
Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha
'Abdu'l-Bahà : " The Promulgation of Universal Peace ", - Wilmette, Bahà'ì Publishing
Trust, 1982.
'Abdu'l-Bahà : "Causeries d"Abdu'l-Bahà à Paris". - M.E.B. édition 1971
Les causeries d'Abdu'l-Baha à Paris
'Abdu'l-Bahà : "Paris Talks", - 1961 U.K. édition, Bahà'ì Publishing Trust.
Les causeries d'Abdu'l-Baha à Paris
'Abdu'l-Bahà : "'Abdu'l-Bahà in London". - London Bahà'ì Publishing Trust, 1982.
Shoghi Effendi : "Messages to the Bahà'ì World, 1950-1957." Wilmette, Bahà'ì
Publishing Trust, 1980.
Shoghi Effendi : "Citadel of Faith" - Wilmette, Bahà'ì Publishing Trust, 1980.
"la Vie familiale" : Compilation de la Maison Universelle de Justice, M.E.B.
édition 1982.
Sommaire des compilations baha'ies
"l'Education bahà'ìe" : Compilation de la Maison Universelle de Justice - M.E.B.
édition 1983 et 1978.
Sommaire des compilations baha'ies
"'Abdu'l-Bahà on Divine Philosophy" - compiled by Isabel F. Chamberlain, Boston,
The Tudor Press, 1917.
Esslemont, John Ebenezer. "Bahà'u'llàh et l'Ere nouvelle" - M.E.B. édition 1982.
Baha'u'llah et l'Ere nouvelle
Maison d'Editions Bahà'ìes
205 rue du Trône
1050 Bruxelles
D 1986/1547/7