La femme


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II. Le rôle de l'éducation dans le développement de la femme

Extraits des Ecrits de Bahà'u'llàh

36. C'est le devoir impérieux des parents d'élever leurs enfants de manière à ce qu'ils soient inébranlables dans la foi... car toute action louable naît de la lumière de la foi. Si ce don suprême venait à manquer chez l'enfant, il n'aurait aucune notion du bien et du mal.
(l'Éducation bahà'ìe - M.E.B. édition 1983 - p. 5.) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


Extraits des écrits et des paroles d''Abdu'l-Bahà

37. Dieu soit loué, les croyantes ont organisé des réunions où elles apprendront la manière d'enseigner la foi, où elles répandront les douces saveurs des enseignements et établiront des plans pour l'éducation des enfants.

...Toutes celles qui sont présentes devraient s'intéresser à tous les moyens d'éduquer les filles par l'enseignement des différentes branches du savoir, de la bonne conduite, de la manière correcte de vivre en gardant bon caractère, en restant chastes, constantes, persévérantes, fortes, déterminées et fermes quant au but poursuivi. De plus, en apprenant à tenir un ménage, à éduquer les enfants en tenant particulièrement compte de ce qui est nécessaire aux filles, celles-ci, élevées derrière les remparts de toutes les perfections, apprendront à leurs enfants depuis la plus tendre enfance, à avoir bon caractère et à bien se conduire.

Qu'elles apprennent également tout ce qui peut entretenir la santé du corps et la bonne condition physique ainsi que la manière de préserver leurs enfants de la maladie.
("Sélections des écrits d "Abdu'l-Bahà" M.E.B. édition 1983, pp. 122-123.)
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38. Employez-vous à guider les femmes de ce pays, instruisez les jeunes filles et les enfants afin que les mères puissent éduquer leurs bébés dès les premiers jours, les former complètement, leur inculquer un bon caractère et une excellente moralité, les guider vers toutes les vertus humaines, afin d'éviter tout comportement qui serait blâmable, et les élever dans l'esprit de l'éducation bahà'ìe.

Ainsi ces tendres enfants seront nourris de la connaissance de Dieu et de son amour. Ainsi ils grandiront et s'épanouiront et connaîtront la droiture, la dignité humaine, la détermination et la force de lutter et de souffrir. Ainsi ils apprendront la persévérance en toutes choses, la volonté de progresser, d'acquérir la largesse d'esprit, la noblesse des sentiments, la chasteté et la pureté dans la vie. Ainsi ils pourront mener à bien tout ce qu'ils entreprendront.

Que les mères considèrent que tout ce qui a trait à l'éducation des enfants est de première importance. Qu'elles déploient tous leurs efforts dans ce sens, car lorsque le rameau est tendre et vert, il poussera dans la direction que vous lui aurez imposée. C'est pourquoi, il incombe aux mères d'élever leurs petits enfants comme le jardinier cultive ses jeunes plantes. Qu'elles s'efforcent jour et nuit d'affermir chez leurs enfants la foi et la certitude, la crainte de Dieu et l'amour de l'Aimé des mondes, ainsi que toutes les nobles qualités et traits de caractère.

Lorsqu'une mère est contente de son enfant, qu'elle le félicite et l'encourage, mais à la moindre manifestation de mauvais caractère qu'elle lui prodigue ses conseils et le corrige. Qu'elle use d'arguments basés sur la raison, éventuellement d'un léger châtiment verbal. Il n'est, cependant, pas permis de frapper un enfant ni de l'avilir car son caractère serait totalement altéré s'il devait subir des injures ou des coups.
("Sélections des écrits d "Abdu'l-Bahà", M.E.B. édition 1983, pp. 123-124.)
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39. Il incombe aux parents d'inculquer une bonne conduite à leurs enfants et de les pousser à l'étude, de telle façon que plus un seul enfant, garçon ou fille, ne reste illettré.
("Sélections des écrits d"Abdu'l-Bahà", ME.B. édition 1983, p. 126.)
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40. Une joie suprême pour 'Abdu'l-Bahà est d'observer que nombreuses sont les feuilles, parmi les servantes de la Beauté bénie, qui ont été éduquées et qui représentent l'essence du détachement et sont bien au courant des mystères du monde de l'existence ; que dans leur glorification et leur louange du plus grand Nom, leur cri s'élève au point d'attirer et de transporter de joie les hôtes des temples du royaume et qu'elles récitent en prose ou en vers leurs prières et chantent mélodieusement les versets divins. Je chéris l'espoir que tu deviendras l'une d'entre elles, semant des perles, prête à tout moment à chanter sa louange pour entreprendre des oeuvres célestes à la gloire de ses attributs.
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)


41. Ô estimée servante ! Tu m'as écrit à propos de l'école des filles. Ce qui a été écrit précédemment demeure toujours vrai. Il ne saurait y avoir aucun changement, à moins que les filles ne soient éduquées dans des écoles et des centres d'enseignements, à moins qu'elles ne soient instruites dans les sciences et d'autres branches de la connaissance, à moins qu'elles n'acquièrent diverses aptitudes artistiques également indispensables et ne soient instruites divinement. Car le jour viendra où ces filles deviendront mères. Les mères sont les premières éducatrices des enfants, celles qui leur inculquent les vertus. Ce sont elles qui encouragent les enfants à acquérir perfections et bonnes manières, les mettant en garde contre les imperfections, les encourageant à faire preuve de résolution, de décision, de fermeté et d'endurance dans les épreuves, pour qu'ils s'avancent dans la voie du progrès. En conséquence, en ce qui concerne les filles, l'éducation est nécessaire. C'est un projet très important et il devrait être organisé et administré sous l'égide de l'Assemblée spirituelle.
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)


42. Il appartient aux filles de cette ère grandiose d'être totalement versées dans les multiples branches de la connaissance, des sciences, des arts et de toutes les merveilles de cette époque exceptionnelle, afin qu'à leur tour elles puissent éduquer leurs enfants et les enseigner dès leur naissance, dans la voie de la perfection.
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)


43. De plus, l'éducation de la femme est plus nécessaire et plus importante que celle de l'homme, car la femme est l'éducatrice de l'enfant dès sa tendre enfance. Si elle est elle-même déficiente et imparfaite, l'enfant sera nécessairement diminué, l'imperfection de la femme implique donc une condition d'imperfection pour tout le genre humain, car c'est la mère qui élève, nourrit et guide la croissance de l'enfant. Ce n'est pas la fonction du père. Si l'éducateur est incompétent, l'éduqué sera également frustré. Cela est évident et incontestable. L'étudiant peut-il être brillant et accompli si le professeur est illettré et ignorant ? Les mères sont les premières éducatrices du genre humain ; si elles sont imparfaites, tant pis pour la condition et l'avenir de la race.

Certains ont objecté que la femme n'est pas égale à l'homme en capacité et qu'elle est déficiente de par sa création. C'est là pure imagination. La différence de capacité entre l'homme et la femme est entièrement une question de possibilités et d'éducation. Jusqu'à maintenant, on a refusé à la femme le droit et le privilège d'un égal développement. Si une opportunité égale lui est accordée, il ne fait aucun doute qu'elle sera l'égale de l'homme. L'Histoire en fournit l'évidence. Dans les temps passés, des femmes renommées se sont levées dans les affaires des nations et ont dépassé les hommes par leurs accomplissements.

En bref, le but de ceci est, que si la femme est parfaitement éduquée et si on lui accorde ses droits, elle acquerra la capacité de merveilleux accomplissements et prouvera qu'elle est l'égale de l'homme. Elle est collègue de l'homme, son complément et sa compagne. Tous deux sont doués de potentialités intellectuelles et incarnent les vertus de l'humanité. Ils sont partenaires et co-égaux dans toutes les fonctions et les pouvoirs humains. Présentement, dans les sphères d'activités humaines, la femme ne manifeste pas ses prérogatives innées à cause du manque d'éducation et d'opportunités. Mais il n'y a pas de doute que l'éducation établira son égalité avec l'homme.
("The Promulgation of Universal Peace", 1982 US édition, pp. 133-137.)


44. En proclamant l'unité de l'humanité, il enseigna que l'homme et la femme sont égaux au regard de Dieu et qu'aucune distinction ne doit être faite entre eux. La seule différence entre eux actuellement est due au manque d'éducation et de formation. Si l'on donne à la femme une chance égale d'éducation, cette différence et cette sous-estimation disparaîtront...

Il promulgua l'adoption du même cours éducatif pour l'homme et la femme. Les filles et les fils doivent suivre le même curriculum d'études et promouvoir par là l'unité des sexes. Quand tout le genre humain recevra la même chance d'éducation et quand l'égalité de l'homme et de la femme sera réalisée, les fondements de la guerre seront complètement détruits.
("The Promulgation of Universal Peace", 1982 US édition, pp. 174-175.)


45. Pourquoi une femme devrait-elle demeurer mentalement non développée ? La science est digne déloges, qu'elle soit pratiquée par l'intellect d'un homme ou par celui d'une femme. Aussi, peu à peu, la femme a progressé, donnant des preuves croissantes d'une capacité égale à celle de l'homme, que ce soit dans la recherche scientifique, l'aptitude politique ou toute autre sphère d'activité humaine. La conclusion évidente est que la femme a été distancée par le manque d'éducation et de facilités intellectuelles. Si on lui accordait les mêmes possibilités d'éducation et d'études, elle développerait les mêmes capacités et aptitudes.
("The Promulgation of Universal Peace", 1982 US. Edition, pp. 280-281.)


46. Bahà'u'llàh a annoncé que, puisque l'ignorance et le manque d'éducation sont des murs de séparation entre les hommes, tous doivent recevoir formation et instruction. Par cette précaution, il sera remédié au manque de compréhension mutuelle et l'unité du genre humain en sera promue et propagée. L'éducation universelle est une loi universelle. Il incombe donc à tout père de famille d'enseigner et d'instruire ses enfants selon ses possibilités. S'il est incapable de les éduquer, le corps politique, formé des représentants du peuple, doit pourvoir aux moyens de leur éducation.

La distinction de sexe qui existe dans le monde humain est due au manque d'éducation de la femme, à qui l'on a refusé des opportunités égales de développement et de progrès. L'égalité des sexes sera établie en proportion des chances accrues accordées à la femme en cet âge ; car l'homme et la femme sont également dépositaires des pouvoirs et des dons de Dieu, le Créateur. Dans son dessein consommé, Dieu n'a pas ordonné de distinction entre eux.
("The Promulgation of Universal Peace", 1982 US. Edition p. 300)


47. L'enseignement est obligatoire pour chaque enfant... Outre cette instruction largement répandue, il faut lui enseigner une profession, un art ou un métier qui permettra à chaque membre de la communauté de subvenir à ses propres besoins. Le travail effectué dans l'esprit de service est la forme la plus élevée de l'adoration.
("Divine Philosophy", 1917 édition, p. 78.)


48. Prêtez une attention particulière à l'enseignement des filles, car le potentiel de cet âge étonnant sera rendu manifeste en raison même des progrès du monde féminin. C'est pourquoi il faut observer combien, dans tous les pays, le monde de la femme marche de l'avant et ceci est dû à l'impact de la très grande Manifestation ainsi qu'au pouvoir des enseignements divins.
("l'Education bahà'ìe" - M.E.B. édition 1983 - p. 29) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


49. Ô servante du Très-Haut ! Nos coeurs ont été réjouis par ta lettre concernant une école de filles. (5) Loué soit Dieu ! Il existe maintenant une école de ce genre à Tihràn où les jeunes filles peuvent, par sa générosité, recevoir une éducation et acquérir une connaissance solide des réalisations de l'humanité. Les femmes marcheront de pair avec les hommes dans tous les domaines.
("l'Education bahà'ìe" - M.E.B. édition 1983 - p. 38) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


50. Jusqu'à présent, en Perse, les moyens de faire progresser les femmes étaient inexistants. Mais maintenant, grâce à Dieu, depuis les premières lueurs de l'aube du salut, elles avancent jour après jour. Il est à espérer qu'elles soient les premières en vertus, en connaissances, en proximité de la cour du Dieu tout-puissant. Qu'elles soient les premières dans la foi et la certitude, et que la femme d'Orient fasse envie à celle d'Occident.
("1'Education bahà'ìe" - M.E.B. édition 1978 - p. 38) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


Extrait d'une lettre écrite par la Maison Universelle de Justice

51. La cause de l'éducation universelle, qui a déjà enrôlé à son service une armée de gens dévoués, de toutes croyances et de toutes nations, mérite que tous les gouvernements du monde lui apportent le plus grand soutien. Car l'ignorance est la raison majeure du déclin des peuples et de la perpétuation des préjugés. Aucune nation ne peut réussir si l'éducation n'est pas accordée à tous ses citoyens. Le manque de ressources limite les possibilités de nombreux pays de pouvoir répondre à cette nécessité et leur impose un certain ordre de priorités. Les instances dirigeantes concernées feraient bien de donner la priorité à l'éducation des femmes et des filles car c'est grâce à des mères instruites et éduquées que les bienfaits du savoir se répandront le plus efficacement et le plus rapidement dans toute la société. Compte tenu des besoins de cette époque, il faudrait également que l'enseignement du concept de citoyenneté mondiale fasse partie de l'éducation courante de chaque enfant.
(Octobre 1985.)


Extraits de lettres écrites de la part de la Maison Universelle de Justice

52. Un élément important dans la réalisation d'une telle égalité est la prescription de Bahà'u'llàh selon laquelle garçons et filles doivent suivre le même programme à l'école.
(28 décembre 1980 à une Assemblée spirituelle nationale.)


53. La Maison de Justice considère que la nécessité de guider et d'éduquer les femmes dans leurs principales responsabilités de mères est une excellente occasion d'organiser des activités féminines. Vos efforts devraient se concentrer sur l'aide à leur apporter dans leurs fonctions d'éducatrices de la nouvelle génération. Il faudrait également encourager les femmes à attirer leur mari, ainsi que les hommes de leur famille vers la foi, afin que la communauté bahà'ìe soit représentative de la société dont elle fait partie. Graduellement, l'esprit d'unité et de solidarité, énoncé dans nos enseignements, se reflétera dans la vie des familles bahà'ìes.
(29 février 1984, à une Assemblée spirituelle nationale.)


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