Le Covenant
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5.1.
Elucidations de la Maison Universelle de Justice: (La lettre suivante traitant des questions concernant
la Maison Universelle de Justice a été adressée a une
Assemblée spirituelle nationale et a été rendue disponible
pour l'édification des baha'is a travers le monde )
Nous sommes heureux que vous ayez attiré notre
attention sur les questions qui rendent quelques croyants perplexes. Il vaut
bien mieux que ces questions soient posées librement et ouvertement,
plutôt que de les laisser refoulées comme un poids sur le coeur
des amis dévoués. Une fois certains principes essentiels de
la Révélation de Baha'u'llah acquis, de telles incertitudes
sont aisément dissipées. Cela ne veut pas dire pour autant que
la cause de Dieu ne contienne pas de mystères. Il y a bien entendu
des mystères, mais leur nature ne va pas jusqu'à ébranler
quelqu'un dans sa foi, une fois que les principes essentiels de la Cause et
les faits indiscutables d'une situation sont clairement compris.
Les questions posées par les divers croyants
font l'objet de trois catégories. La première catégorie
se concentre sur les interrogations suivantes : pourquoi des démarches
ont-elles été entreprises pour élire la Maison Universelle
de Justice, en sachant à l'avance qu'il n'y aurait pas de Gardien ?
Le moment était-il venu pour une telle action ? Le Conseil International
Baha'i n'aurait-il pas pu poursuivre le travail ?
Au moment du décès de notre bien-aimé
Shoghi Effendi, il était évident, de par les circonstances et
les conditions explicites des textes sacrés, qu'il lui avait été
impossible de désigner un successeur selon les dispositions du testament
d"Abdu'l-Baha. Cette situation, créée par le décès
du Gardien sans qu'il puisse Après le décès de Shoghi Effendi,
l'administration internationale de la Foi a été conduite par
les Mains Tout au commencement de leur administration de la cause
de Dieu, les Mains ont réalisé, parce qu'elles n'avaient aucune
certitude de conduite divine, comme elle est assurée sans contredit
au Gardien et à la Maison Universelle de Justice, que la voie la plus
sûre à prendre était de suivre avec une fermeté
absolue les instructions et les principes de Shoghi Effendi. L'entière
histoire de la religion ne contient aucun précé- Le Gardien avait donné au monde baha'i des plans
détaillés et explicites pour la période allant jusqu'au
Ridvan 1963, soit la fin de la croisade décennale. A partir de cette
date, une nouvelle direction divine était essentielle, ou la Foi en
aurait souffert. C'est la deuxième raison pressante pour laquelle l'élection
de la Maison Universelle de Justice fut convoquée. Le choix de l'heure
fut de plus confirmé par des allusions faites par Shoghi Effendi dans
ses lettres à la croisade décennale qui devait être suivie
par d'autres plans sous la direction de la Maison Universelle de Justice.
Une de ces allusions est le passage suivant tiré d'une lettre adressée
à l'Assemblée spintuelle nationale des Iles Bntanniques en date
du 25 février 1951, au sujet de son plan biennal qui a été
immédiatement suivi par la croisade décennale (1953-1963) :
"C'est du succès de cette entreprise, sans précédent
dans sa portée, unique en son caractère et immense en son potentiel
spirituel, que doit dépendre plus tard, pendant I'Age de formation
de la Foi, la préparation d'entreprises embrassant dans leur portée
toutes les Assemblées nationales en fonction à travers le monde
baha'i, entreprises constituant en elles-mêmes un prélude au
lancement de projets mondiaux destinés à être amorcés,
dans les époques futures de ce même Age, par la Maison Universelle
de Justice et qui symboliseront l'unité de ces Assemblées nationales,
tout en coordonnant et unifiant leurs activités."
Après avoir été responsables de
la cause de Dieu pendant six ans, les Mains, avec une foi absolue dans les
écrits sacrés, invitèrent les croyants à élire
la Maison Universelle de Justice et allèrent même jusqu'à
Les extraits suivants, tirés d'une Tablette
d"Abdu'l-Baha, définissent clairement et énergiquement les principes
avec lesquels les amis ont été déjà familiarisés
par le testament du Maître et les différentes let- "...car 'Abdu'l-Baha est dans une tempête de
dangers et il abhorre infiniment les différends. Louange soit à
Dieu, il n'y a pas de raison d'avoir des différends."
"Le Bab, l'Exalté, est l'aube de la Vénté,
la splendeur de Celui dont la lumière brille dans toutes les régions.
Il est aussi l'annonciateur de la Plus Grande Lumière, le Luminaire
d'Abha. La Beauté Bénie est Celui qui a été promis
dans les livres sacrés du passé, la révélation
de la source lumineuse qui brilla au Mont Sinaï, dont le feu brûle
au milieu du Buisson ardent. Nous sommes tous des serviteurs sur leur Seuil
et nous nous tenons tous, tels de modestes gardes, à leur Porte."
"Je désire préciser qu'avant l'expiration
de mille année (270)
nul n'a le droit de prononcer une seule parole ou même de prétendre
au rang du gardiennat (271).
Le Livre Trés Saint est le Livre vers lequel tous les peuples se tourneront,
et les Lois de Dieu y ont été révéIées.
Les lois qui n'y sont pas mention- nées devraient être soumises
à la décision de la Maison Universelle de Justice. Il n'y aurait
aucune raison pour des différends... Prenez garde, prenez garde de
peur que quelqu'un d'entre vous ne crée un schisme ou fomente la sédition.
S'il devait y avoir des différends, la Maison Suprême de Justice
devrait immédia- tement résoudre les problèmes. N'importe
quelle décision prise à la majonté sera la vérité
réelle, car la Maison est sous la protection et la conduite infaillible
et elle est l'objet des soins du seul vrai Seigneur. Il la protégera
de l'erreur et l'assistera sous l'aile de sa sainteté et de son infaillibilité.
Celui qui s'y opposera est écarté et subira en fin de compte
la défaite."
"La Maison suprême de Justice devrait être
élue selon le système qui est en vigueur pour l'election des
parlements d'Europe (272).
Et lorsque les pays seront dirigés, les Maisons de Justice des différents
pays éliront la Maison suprême de Justice."
"A n'importe quelle époque les bien-aimés
de Dieu de chaque pays désigneront leurs délégués,
et ceux-ci à leur tour éliront leurs représentants et
ces représentants éliront un corps, ce corps sera considéré
comme la Maison suprême de Justice."
"L'établissement de cette Maison ne dépend
pas de la conversion de toutes les nations du monde. Par exemple, si les conditions
étaient favorables et si cela ne causait pas de perturbations, les
amis de Perse éliraient leurs représentants et ceux d'Amérique
feraient de même, ainsi que ceux de l'Inde ou d'autres régions,
et ces représentants éliraient la Maison de Justice. Cette Maison
de Justice serait la Maison suprême de Justice. Voilà tout."
Les amis devraient réaliser que rien n'indique,
dans les Textes, que l'élection de la Maison Universelle de Justice
ne peut être décidée que par le Gardien. Au contraire.
'Abdu'l-Baha envisagea même d'organiser cette élection pendant
qu'il était encore en vie. A une époque décrite par le
Gardien comme "les moments les plus sombres de sa vie (duMaître),
sous le régime de 'Abdu'l-Hamid, alors qu'il s'attendait à être
déporté vers les régions les plus inhospitalières
de l'Afrique du Nord", et que même sa vie était en danger,
'Abdu'l-Baha écrivit à Haji Mirza Taqi Afnan (273)
le cousin du Bab et maître-d'oeuvre principal au temple de 'Ishqabad
alors en construction, lui ordonnant de préparer l'élection
de la Maison Universelle de Justice si les menaces proférées
contre le Maître devaient être mises à exécution.
La deuxième partie du testament se rapporte aussi à une telle
situation et devrait être étudiée par les amis.
La deuxième catégorie contrariant quelques-uns
des amis a rapport à la question de l'infaillibilité de la Maison
Universelle de Justice et à sa capacité à fonctionner
sans la présence du Gardien. On a eu surtout de la peine à comprendre
le passage suivant écrit par le bien-aimé Gardien : "Séparé
de l'institution du Gardien de la Cause, l'Ordre mondial de Baha'ullah serait
mutilé et pour toujours privé de ce principe héréditaire,
qui, d'après les écrits d "Abdu'l-Baha a été invariablement
soutenu par la Loi de Dieu. Toutes les dispensations divines, constate-t-il
dans une Tablette adressée à un adepte de la Foi en Perse, ont
accordé au fils aîné des prérogatives extraordinaires.
La condition même de prophéte lui a été reconnue
par droit de naissance (274).
Sans l'institution du Gardien de la Cause, l'intégrité de la
Foi serait mise en péril, la stabilité de tout l'édifice
serait gravement menacée. Son prestige souffrirait, les moyens nécessaires
au long maintien ininterrompu d'un même système durant une série
de générations manqueraient totalement, et la direction indispensable
à la définition de la compétence de l'action législative
de ses représentants élus se perdrait".(La Dispensation de
Baha'u'llah, p.67 OMB pp.137-138)
Que les amis qui désirent comprendre clairement
ce passage à l'heure actuelle, le considèrent à la lumière
des nombreux autres textes qui sont consacrés à ce sujet, par
exemple les passages suivants tirés de lettres de Shoghi Effendi :
"Ils ont aussi, en termes sans équivoque et énergiques, désigné
ces deux institutions jumelles, la Maison de Justice et le gardiennat, en
qualité de successeurs destinés à appliquer les principes,
à promulguer les lois, à protéger les institutions, à
adapter loyalement et intelligemment la Foi aux exigences d'une société
progressive et à accomplir l'héritage incorruptible que les
fondateurs de la Foi ont légué au monde." ( Lettre datée
du 21 mars 1930, The World Order of Baha'u'llah, p.20 OMB p. 16 )
"Chaque croyant doit aussi clairement saisir que l'institution
du gardiennat n'abroge aucunement ni même n'enlève les pouvoirs
donnés à la Maison Universelle de Justice par Baha'u'llah dans
le Kitab-i-Aqdas, pouvoirs qui furent à plusieurs reprises solennellement
confirmés par 'Abdu'l-Baha dans son testament. Elle ( l'institution
du gardiennat ) ne constitue pas du tout une contradiction du testament et
des écrits de Baha'u'llah ; elle n'annule pas non plus une quelconque
de ses instructions révélées. Elle augmente le prestige
de cette assemblée exaltée, stabilise sa position suprême,
sauvegarde son unité, assure la continuité de ses travaux, sans
prétendre de la moindre manière empiéter sur l'inviolabilité
de sa sphère de juridiction clairement définie. Nous nous trouvons
vraiment trop près d'un document si monumental pour prétendre
avoir compris pour nous-mêmes toutes ses implications, ou pour nous
permettre de saisir les nombreux mystères qu'il contient sans aucun
doute." "Cette suite de déclarations prouve de façon
claire et indubitable que le Gardien de la Cause a été érigé
l'interprète de la Parole sacrée et que la Maison Universelle
de Justice a été investie du pouvoir de légiférer
sur les cas non expressément révélés dans les
préceptes. L'interprétation du Gardien agissant dans sa propre
sphère de compétences, a une autorité aussi indiscutable
que les édits de la Maison Universelle de Justice, dont le droit et
les prérogatives exclusifs sont de prononcer l'ultime jugement sur
des lois et des ordonnances qui n'ont pas fait l'objet des révélations
de Baha'u'llah. Aucune de ces deux institutions ne peut, ni ne voudra jamais
empiéter sur le domaine sacré et prescrit de l'autre. Elles
ne chercheront pas non plus à amoindrir l'autorité spécifique
et certaine dont chacune a été divinement investie." ( La
Dispensation de Baha'u'llah, p.69 OMB p.139 )
"Chacune exerce, dans les limites qui lui sont imposées,
ses pouvoirs, son autonté, ses droits et préroga- tives. Ceux-ci
ne sont nullement contradictoires et ne portent aucunement atteinte à
l'importance propre de ces deux institutions." ( La Dispensation de Baha'u'llah,
p.67 OMB p. 137 )
Avant tout, que le coeur des amis soit rassuré
par ces paroles de Baha'u'llah : "La Main d'omnipotence a établi sa
Révélation sur une fondation inattaquable et durable. Les orages
des luttes humaines ne réus- siront pas à détruire sa
base, ni les théones fantaisistes des hommes à déténorer
sa structure." Et de même ces paroles d"Abdu'l-Baha : "En vérité,
Dieu fait ce qu'il lui plaît ; rien ne peut annuler son alliance, rien
ne peut obstruer sa faveur ni s'opposer à sa cause ! Il fait par sa
volonté ce qu'il lui plaît et sa puissance est au-dessus de toute
chose !" ( Tablettes d''Abdu'l-Baha vol. III, p. 598 )
Chaque ami devrait comprendre qu'avant de légiférer
sur un cas, la Maison Universeile de Justice étudie attentivement et
complètement à la fois les écrits sacrés et les
oeuvres de Shoghi Effendi à ce sujet. Les interprétations écrites
du bien-aimé Gardien s'étendent à une grande quantité
de sujets et elles doivent être observées exactement comme le
Texte. Il y a une grande différence entre les interprétations
du Gardien et les tclaircissements de la Maison Universelle de Justice dans
l'exercice de sa fonction délibératrice "au sujet de tous les
problèmes qui ont été la cause de différends,
des questions restées obscures et autres sujets qui ne sont pas expressément
enregistrés dans le Livre". Le Gardien révèle ce que
les Ecrits signifient ; son interprétation est un énoncé
de la vérité qui ne peut être changé. La Maison
Universelle de Justice selon le Gardien, "a reçu le droit exclusif
de légiférer sur des questions qui n'ont pas été
expres- sément révélées dans les écrits
baha'is". Ses déclarations, qui sont sujettes à modification
ou abrogation par la Maison de Justice elle-même, servent à compléter
et à appliquer la Loi de Dieu. Bien qu'elle n'ait pas été
investie de la fonction interprétative, la Maison Universelle de Justice
est à même de faire tout ce qui est nécessaire pour établir
l'Ordre mondial de Baha'u'llah sur cette Terre. L'unité de doctrine
est maintenue par l'existence des textes authentiques des Ecrits. et par les
volumineuses interprétations d"Abdu'l-Baha et de Shoghi Effendi, ainsi
que par la prohibition absolue décrétée contre quiconque
avance des interprétations "d'autorité" ou "inspirées"
ou qui usurpe la fonction du Gardien. L'unité de l'Administration est
assurée par l'autorité de la Maison Univer- selle de Justice.
Telle est, selon Shoghi Effendi, l'immuabilité de sa parole révélée.
Telle est la souplesse qui caractérise les fonctions des ministres
qu'il a nommés. L'immuabilité préserve l'identité
de sa Foi et protège I'intégrité de sa loi. La souplesse
permet, comme un organisme vivant, de croître et de s'adapter aux conditions
d'une société qui se transforme constamment." Chaque croyant sincère, s'il désire approfondir
sa compréhension de la cause de Baha'u'llah, devrait savoir combiner
une foi profonde dans l'efficacité infaillible du message et de l'alliance
de Baha'u'llah avec l'humilité de reconnaître que personne, en
cette génération, ne saurait prétendre avoir saisi la
grandeur de sa Cause ni avoir compris les nombreux mystères et le potentiel
qu'elle contient. Les paroles suivantes de Shoghi Effendi rendent témoignage
d'un tel fait : "Combien vaste est la révélation de Baha'u'llah
! Combien grande est la magnitude de ses bénédictions, répandues
sur l'humanité en ce jour. Et pourtant. combien pauvre, combien inadéquate
est notre conception de leur signification et de leur gloire ! Cette génération
est trop proche d'une Révélation si colossale pour estimer pleinement
les possibilités infinies de sa Foi, le caractère sans précédent
de sa cause, et les dispensations mystérieuses de sa Providence."
"Notre bien-aimé Maître nous appelle dans
son testament, non seulement à accepter sans réserve le nouvel
Ordre mondial de Baha'u'llah, mais aussi à dévoiler ses mérites
au monde entier. Il serait prématuré et présomptueux
d'essayer d'estimer toute sa valeur et de saisir son exacte signification
déjà maintenant. Nous devons faire confiance à l'avenir
et à la direction de la Maison Universelle de Justice divine, dans
le but d'obtenir une compréhension plus claire et plus complète
de ce qu'il nous réserve et de ce qu'il implique." ( Lettre
du 23 février 1924, Baha'i Administration, p.62 )
"Quant à I'ordre et à l'administration
des affaires spirituelles des amis, ce qui est très important maintenant
est la consolidation des Assemblées Spirituelles dans chaque centre,
parce que c'est sur ces fondations fortifiées et inébranlables
que la Maison suprême de Justice divine sera édifiée et
fermement établie dans les jours à venir. Lorsque ce très
grand édifice sera construit sur ces fondements immuables, le dessein
de Dieu, sa sagesse, ses vérités éternelles, les mystères
et les réalités du Royaume, que la Révélation
mystique de Baha'u'llah a déposés au sein du testament d"Abdu'l-Baha
seront graduellement révélés et rendus manifestes.
( Lettre en persan, du 19 décembre 1922 )
"De telles déclarations démontrent que
l'entière signification du testament d"Abdu'l-Baha, de même qu'une
compréhension des implications de l'Ordre mondial inauguré par
ce remarquable document ne peuvent être révélés
que graduellement aux yeux des hommes et après que la Maison Universelle
de Justice eut été établie. Les amis sont appelés
à faire confiance à l'heure actuelle à la Maison Universelle
de Justice et à attendre sa direction qui, lorsque les circonstances
le demanderont, fera des déclarations qui résoudront les questions
obscures et jetteront une nouvelle lumière sur elle. Avec nos salutations affectueuses, la Maison Universelle
de Justice.
267. "Wellspring of Guidance",
pp. 44-56. (Traduction provisoire). ñ
Lettre du 9 mars 1965 (267)
désigner son successeur, présentait un
point obscur qui ne faisait pas I'objet d'une disposition dans le texte sacré
explicite, et elle devait être soumise à la Maison Universelle
de Justice. Les amis devraient claire- ment comprendre qu'avant l'élection
de la Maison Universelle de Justice, ne régnait pas I'idée qu'il
n'y aurait pas de Gardien. Il n'aurait pas pu y avoir une telle idée
préconçue, quelles que puissent être les opinions individuelles
de quelques croyants. Ni les Mains de la cause de Dieu, ni le Conseil International
Baha'i, ni aucun corps existant alors n'auraient pu prendre une décision
au sujet de cette question très importante. Seule la Maison Universelle
de Justice avait l'autonté de se prononcer sur ce sujet. C'était
une des raisons urgentes pour laquelle la Maison Universelle de Justice devait
être élue le plus rapidement possible.
de la cause de Dieu avec l'accord complet et la loyauté
des Assemblées Spirituelles Nationales et du corps
des croyants. Cela est en accord avec la nomination
des Mains par le Gardien en qualité "d'administra- teurs principaux
de la communauté mondiale embryonnaire de Baha'u'llah." (268)
dent où les chefs religieux, soudainement privés
de leur guide divinement inspiré, ont fait preuve à un tel degré
d'une stricte discipline personnelle, d'une loyauté absolue et d'un
complet sacrifice personnel. La dette de gratitude que l'humanité doit
à cette poignée d'âmes durement éprouvées,
fidèles et héroïques ne peut être estimée
que par les générations et les âges à venir.
demander qu'on ne vote pas pour elles (269).
Le seul et triste cas d'une personne succombant aux attraits du pouvoir est
celui de Charles Mason Remey qui tenta pitoyablement d'usurper le gardiennat.
tres de Shoghi Effendi ; ces passages expliquent l'élection
de la Maison Universelle de Justice. Cette Tablette a été envoyée
en Perse par le bien-aimé Gardien lui-même, dans les premières
années de son ministère, pour qu'elle soit distribuée
aux croyants.
( Tablettes en persan et en arabe d"Abdu'l-Baha,
vol.III, pp. 499-501 )
( Lettre datée du 27 février 1929,The
World Order of Baha'u'llah, p.8 OMB p. 6 )
( Cité in The World Order of Raha'u'llah,
p. 109 OMB p. 104 )
( Lettre du 21 mars 1930, reproduite dans The World
Order of Baha'u'llah OMB p. 20 )
( Lettre datée du 21 mars 1930, The World
Order of Baha'u'llah p. 24 OMB p. 21 )
La troisième catégorie de questions posées
par les amis se réfère au détail du fonctionnement de
la Maison Universelle de Justice en l'absence du Gardien, particulièrement
à la question de l'expulsion de membres de la Maison de Justice. De
telles questions seront tirées au clair dans la constitution de la
Maison Universelle de Justice, dont l'élaboration est un but du Plan
de Neuf Ans. Entre temps, nous informons les amis que n'importe quel membre
qui commettrait "un péché nuisant au bien commun" peut être
expulsé de la Maison de Justice par un vote majoritaire de la Maison
elle-même. Si un membre quelconque, que Dieu l'en protège, devait
s'avérer être coupable de briser l'Alliance, ce cas serait examiné
par les Mains de la cause de Dieu et le briseur de l'Alliance serait exclu
à la suite de la décision des Mains de la cause de Dieu résidant
en Terre sainte, décision qui serait sujette à ratification
de la Maison Universelle de Justice, comme pour le cas de n'importe quel croyant.
La décision des Mains, dans un tel cas, serait annoncée au monde
baha'i par la Maison Universelle de Justice. Nous sommes certains que, lorsque
vous aurez partagé le contenu de cette lettre avec les amis et lorsqu'ils
auront leur attention attirée sur les citations des Ecrits et des oeuvres
du Gardien, leurs doutes et leurs inquiétudes seront dissipés,
qu'ils seront à même de consacrer tous leurs efforts à
la promulgation du message de Baha'u'llah en plaçant avec sincénté
leur confiance dans la puissance de son alliance qui surmonte toute épreuve
qu'une providence impénétrable peut faire pleuvoir sur elle,
et qu'ils démontreront ainsi que ce message est capable de sauver un
monde en travail et de hisser la bannière du Royaume de Dieu sur Terre.
NOTES
268. Chief Stewards of
the embryonic Commonwealth of Baha'u'llah. ñ
269. Cette demande fut
approuvée à posteriori par la Maison Universelle de Justice.
ñ
270. La durée minimale
de la Dispensation baha'ie. ñ
271. C'cst une référence
à la notion de gardiennat (valiyu'llah) chez certains musulmans ; à
ne pas confondre avec la signification baha'ie de ce mot. ñ
272. Cf le testament d''Abdu'l-Baha
: élection à bulletin secret. ñ
273. Voir note 160 p. 58.
ñ
274. 'Abdu'l-Baha fait allusion
aux patriarches et aux prophètes de l'ancien Testament et aussi aux Imams
des chi'ites. ñ