Médiathèque baha'ie

La révélation de Baha'u'llah

Volume 2
Andrinople 1863-68


Adib Taherzadeh


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Table des matières

Avant propos

1. BAHA’U’LLAH À CONSTANTINOPLE
Lawh-i-Hawdaj
Subhanika-Ya-Hu

2. MATHNAVIY-I-MUBARAK
Le détachement
Le voile de l’ego
Courage et sacrifice

3. L’EXIL À ANDRINOPLE

4. SURIY-I-ASHAB
L’état de la communauté babie
Le rang de Baha’u’llah
Le commandement d’éviter la sédition
Le commandement d’enseigner

5. L’EPITRE A AHMAD (EN ARABE)

6. LAWH-I-AHMAD (EN PERSAN)

7. LES FORCES DU MAL PRENNENT DE L’AMPLEUR
La Très-Grande-Séparation

8. LE PROMIS DU BAYAN: QUELQUES ÉPÎTRES
Lawh-i-Baha
Lawh-i-Ruh
Lawh-i-Laylatu’l-Quds

9. QUELQUES PREMIERS PÈLERINS
Haji Mirza Haydar-‘Ali
Mirza Muhammad-‘Aliy-i-Nahri
Mirza ‘Aliy-i-Sayyah

10. MARTYRS CÉLÈBRES
Aqa Najaf-‘Aliy-i-Zanjani
Siyyid Ashraf et Aba-Basir
Lawh-i-Ashraf

11. QUELQUES ÉPITRES REMARQUABLES
Suriy-i-Damm
Surihs du Hajj
L’Histoire du Rossignol et du Corbeau
Lawh-i-Nasir
Lawh-i-Khalil
Lawh-i-Siraj

12. ÉPREUVES DE FOI
La chute des étoiles
Suriy-i-‘Ibad
L’épreuve de l’or

13. LAWH-I-SALMAN

14. CONFRONTATION AVEC MIRZA YAHYA

15. SURIY-I-MULUK
Quelques thèmes importants de la Suriy-i-Muluk
La responsabilité des rois
Conseils généraux aux rois
Les conséquences du rejet
Aux chrétiens
Au Sultan de Turquie
Aux ministres du Sultan
Aux citoyens de Constantinople
Aux théologiens et aux philosophes
À l’ambassadeur de France
À l’ambassadeur de Perse
Vers un bannissement plus lointain
Interrogatoires à Constantinople
Persécution en Egypte et en Irak

16. APPEL À DEUX ROIS
Thèmes de la Lawh-i-Sulan
Persécution des babis
Le rang de Baha’u’llah
Le défi aux religieux
"L’épée de la sagesse et de l’éloquence"
Les souffrances de Baha’u’llah
L’histoire d’un martyr
La première épître de Baha’u’llah à Napoléon III

17. LE KITAB-I-BADI‘
Condamnation des briseurs de l’Alliance
Écrits du Bab concernant Celui-que-Dieu-rendra-manifeste
Khadijih-Bagum

18. SURIY-I-GHUSN

19. LE DÉPART DE BAHA’U’LLAH D’ANDRINOPLE
Suriy-i-Ra’is

ANNEXE I: La chute d’étoiles de 1866
ANNEXE II: Une visite de Martha L. Root à Andrinople
ANNEXE III: Haji Mirza Haydar-‘Ali d’Isfahan
BIBLIOGRAPHIE
REFERENCES

« A ces âmes brillantes, les pionniers et les enseignants baha’is de chaque pays qui ont donné d’eux-mêmes et sacrifié leur vie dans le sentier de Baha’u’llah. »


Notes et remerciements

Les extraits des écrits du Bab et de Baha’u’llah contenus dans ce livre sont principalement tirés des incomparables traductions de Shoghi Effendi, le Gardien de la foi baha’ie. Leurs sources ont fait l’objet d’une parution et sont mentionnées dans les références et la bibliographie.
Il y a de nombreuses autres citations tirées des manuscrits et des publications en persan. Je les ai traduites, à moins que cela ne soit indiqué autrement. La plupart des citations ont dû être rédigées avant d’être traduites. Les notes sur ces citations, cependant, sont pour la plupart de mon cru, et c’est indiqué là où il peut y avoir confusion. Les versets extraits du Coran sont numérotés d’après le texte en arabe (*), bien que cette numérotation puisse différer de celle donnée dans les traductions occidentales. Les noms persans et arabes sont translittérés d’après le système adopté pour les livres sur la foi baha’ie, mais les citations sont reproduites dans leur forme originale.
(*) Nota: pour la version française, les versets sont numérotés et le contenu reproduit suivant la traduction de D. Masson, publiée dans La Pléiade.

Les premiers disciples de Baha’u’llah cherchaient rarement à être photographiés. À l’occasion, des photographies de groupe ont été prises, à partir desquelles il a été possible d’obtenir les nombreuses photographies individuelles que j’ai incluses. À mon avis, leur intérêt historique dépasse de loin le fait que certaines d’entre elles soient dégradées et floues. On doit noter que le Tome I comprend des photographies d’un certain nombre de personnes qui figurent aussi dans le présent tome. Je dois énormément au Département audio-visuel du Centre mondial baha’i pour m’avoir procuré la plupart de ces clichés, ainsi qu’à l’Assemblée spirituelle nationale des baha’is d’Iran, à M. Habib Manavi et à M. Ebrahim Khalili, qui en donnèrent un chacun. La Médiathèque Radio Times Hulton a aimablement fourni la vue sur Andrinople. J’aimerais remercier M. Rouhullah Shakibai pour son excellente reproduction de la plupart des photographies imprimées dans ce livre. [nota: La présente publication étant provisoire, les photographies n’ont pas été reproduites]

Je souhaite saluer, avec mes plus sincères remerciements, la coopération de l’Assemblée spirituelle nationale des baha’is d’Iran, du Baha’i Publishing Trust, maison d’édition à Londres, et du Baha’i Publishing Trust, maison d’édition à Wilmette, Illinois, qui m’ont permis d’utiliser des citations tirées de leurs publications. [nota: les citations de la version française sont tirées des livres mentionnés en référence]

Je désire faire part de ma chaleureuse estime à Mme May Ballerio (née Hofman) pour ses compétences rédactionnelles et efforts inlassables afin de m’aider à accélérer la préparation des manuscrits, ainsi qu’à M. Mark Hofman qui a composé l’index [nota: L’index n’est pas reproduit dans cette version provisoire].

Mes remerciements vont à Mme Rosemary O’Mara pour la relecture et la frappe du manuscrit à partir de mes notes originales gribouillées, dont nombre était illisible et souvent difficile à déchiffrer ; au Dr. Margaret Magill, à Mme Frances Beard et à Mlle Eithna Early pour leur aide supplémentaire à la frappe. Je suis aussi reconnaissant à M. Rustom Sabit, à Mme Sammi Smith et à M. Paddy O’Mara pour leur lecture soigneuse des épreuves.

Et finalement, ce volume, qui a pris tant de temps à sortir, à cause du manque de temps de ma part, a été écrit durant mes heures de loisirs à la maison. Je suis redevable à mon épouse Lesley pour son soutien et ses encouragements constants.

Adib Taherzadeh


Avant propos

Ce deuxième tome de La Révélation de Baha’u’llah suit le même plan que le premier. Le but a été de décrire le contenu de quelques-uns des écrits de Baha’u’llah qu’il a révélés à Constantinople et à Andrinople. Cependant, afin de présenter le contexte de la révélation de ces écrits, il s’est avéré nécessaire de mentionner brièvement l’histoire de sa vie et de celle de ses compagnons au cours de son séjour de cinq ans dans ces deux villes.

Les épîtres de Baha’u’llah révélées à Andrinople possèdent un ton caractéristique, en ce sens qu’elles l’ont été peu après la proclamation publique de son rang. Dans ces épîtres, il décrit souvent le comportement félon de Mirza Yahya, l’archi-briseur de l’Alliance du Bab. Alors que le déversement de sa révélation touchait à son paroxysme, il proclame l’avènement du Jour de Dieu à l’ensemble de l’humanité et lance son appel aux souverains et dirigeants du monde.

Tandis que pour la plus grande part, l’auteur a simplement souligné les points principaux d’une épître, il est, dans certains cas, resté plus longtemps sur certains thèmes qui constituent les vérités spirituelles fondamentales de la foi de Baha’u’llah. Parfois, l’auteur a délibérément fait des incursions dans d’autres thèmes qui jettent plus de lumière sur le thème d’origine et dont on pense qu’ils peuvent être intéressants pour le lecteur. Il est conseillé de lire le premier tome avant celui-ci, afin de contribuer à donner plus de continuité et de profondeur.

L’étude des épîtres de Baha’u’llah ne ressemble pas à l’étude d’une oeuvre littéraire ordinaire, combien profonde puisse-t-elle être. Une épître est le dépôt de la Parole de Dieu, et afin de l’apprécier, on doit acquérir un coeur pur et se débarrasser du voile de la connaissance acquise. «Ô mes serviteurs», proclame ainsi Baha’u’llah aux peuples du monde, «ma sainte révélation, divinement décrétée, peut être comparée à un océan dans les profondeurs duquel sont cachées d’innombrables perles de grand prix et d’un éclat sans égal. C’est le devoir de tout chercheur que de faire tout son possible pour atteindre les rives de cet océan, et de s’efforcer d’y parvenir, afin de pouvoir, proportionnellement à l’ardeur de sa recherche et des efforts qu’il y a consacrés, prendre sa part de ces bienfaits décrétés à l’avance dans les Tablettes cachées et irrévocables de Dieu.»

En écrivant ce livre, l’auteur n’a pas pu faire plus qu’écrémer la surface de ce grand Océan.


ANNEXE I: La chute des étoiles de 1866 (n451)

La spectaculaire chute de météores aux premières heures du matin du 14 novembre 1866 a été observée dans toute l’Europe. Ce fut une événement extraordinaire qui suscita des commentaires de la part tant des astronomes professionnels que de l’homme de la rue. Les récits suivants ont été choisis parmi les nombreux rapports et lettres tirés des journaux contemporains.

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Le Times
Samedi, 17 novembre 1866

Le Révérend Robert Main, du Radcliffe Observer à Oxford, fait part du récit suivant sur le phénomène météorologique de la nuit de ce dernier mardi:

... Cette grande manifestation débuta à environ 13 heures (ou 1 heure du matin) et atteignit son paroxysme à environ 13 h 24, heure après laquelle elle commença à perdre en intensité. Cependant, l’on continua à veiller jusqu’à 18 heures, bien qu’après 15 heures, on ne vit plus aucun météore. En tout, on n’en observa pas moins de 3 000 au cours de la nuit, dont environ 2 000 qui tombèrent entre 13 heures et 14 heures ou entre 1 heure et 2 heures du matin. Quant à l’aspect général des météores, on remarqua que la majorité d’entre eux était d’une couleur blanchâtre ou jaunâtre. Certains, cependant, étaient d’une teinte rougeâtre ou orange, et l’on nota un météore bleuâtre. Les plus brillants laissaient en général une traînée derrière eux, qu’on devait voir pendant quelques secondes après la disparition du météore.

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Le Times
Jeudi, 15 novembre 1866

Monsieur,

La manifestation prévue d’étoiles filantes a été observée ici à une échelle magnifique pendant les premières heures de cette matinée, et, alors que le ciel a pu être en quelques endroits aussi clair qu’ici, les notes que j’ai prises peuvent peut-être présenter quelque intérêt pour quelques-uns de vos nombreux lecteurs.

Au cours de la demi-heure précédant minuit, on en observa environ 66.
De minuit à 12 h 30, on en observa environ 200.
De 12 h 30 à 12 h 50, on en observa environ 201.
De 12 h 50 à 12 h 58, on en observa environ 190.
De 12 h 58 à 1 h 02, on en observa environ 201 en 4 minutes.
De 1 h 02 à 1 h 05, on en observa environ 206 en 3 minutes.
De 1 h 05 à 1 h 10, on en observa environ 214 en 5 minutes.
De 1 h 10 à 1 h 11, on en observa environ 100 en 1 minute.
De 1 h 11 à 1 h 13, on en observa environ 206 en 2 minutes.

Les chutes devinrent à présent si incessantes qu’il fut impossible de les décompter assez rapidement...

Je reste, Monsieur, votre serviteur dévoué.
M., Cowes, Ile de Wight, le 14 novembre.

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Le Times
Jeudi, 15 novembre 1866

Monsieur,

Les observations suivantes des phénomènes de la nuit dernière ont été faites non loin de Corley, le point le plus élevé du Warwickshire, par un ami et moi-même (...) Les météores ont pris une direction d’Est en Ouest, à quelques très rares exceptions. On peut les diviser en trois groupes. Les étoiles filantes ordinaires constituaient le plus grand groupe, lequel était parsemé de quelques-unes très grosses qui laissaient une longue traînée de lumière bleue (et parfois verte) variant en largeur. Au moment de l’extinction, il n’y avait rien d’extraordinaire si ce n’est l’intense luminosité de la pointe. Un autre groupe se manifestait à des intervalles de quelques minutes et semblait être fait de boules de feu de couleur cuivre, qui ne laissaient aucune trace, ni ne variaient en brillance avant de s’évanouir. La série la plus remarquable était aussi plus rare. La trajectoire que ces étoiles prenaient était une courbe irrégulière, courte mais bien définie et elle restait visible deux ou trois minutes.

Certains des météores les plus gros semblaient éclater et ensuite réapparaître, laissant deux noeuds de lumière reliés par une ligne lumineuse.

Il serait impossible d’exagérer la magnificence des cieux entre 1 heure et 3 heures...

Vôtre,
W. W. Tyler, Coventry, le 14 novembre

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Le Times
Jeudi, 15 novembre 1866

Monsieur,

On a ici assisté à la chute prévue de météores au cours de la nuit dernière dans des circonstances atmosphériques très favorables (...) De minuit jusqu’à 1 heure du matin, heure de Greenwich, on nota mille cent vingt météores, ce nombre croissant progressivement. De 1 heure du matin à 1 heure 7 minutes 5 secondes, on n’en compta pas moins de cinq cent quatorze, et nous étions conscients d’en avoir raté un très grand nombre, à cause de leur rapide succession. À ce moment-ci, il y eut une augmentation plutôt soudaine jusqu’à un point où il fut impossible de les décompter, mais après cent vingt, un déclin se fit sentir. On estima que le paroxysme avait eu lieu vers 1 heure 10. À ce moment, l’aspect de l’ensemble des cieux était très beau, pour ne pas dire magnifique (...) tandis que les météores dans des coins opposés du ciel traversaient des arcs de plusieurs degrés, au voisinage du point de divergence, ils brillaient pendant quelques secondes sans mouvement perceptible. Quiconque peu familier avec la configuration du firmament dans cette direction, aurait pu les confondre momentanément avec des étoiles...

Je reste, Monsieur, votre dévoué serviteur.

J. R. Hind,
Observatoire de M. Bishop,
Twickenham, le 14 Novembre

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Le Times
Samedi, 17 novembre 1866

Monsieur,

La nuit dernière, le 14 novembre, j’ai assisté à une extraordinaire manifestation de chute d’étoiles, et alors que je pense avoir compris que cette nuit particulière de l’année est remarquable par l’apparition de ces météores, un court récit de leur survenue à cette occasion pourrait présenter quelque intérêt à votre lecteur.
Au cours des plusieurs semaines passées, le ciel dans cette partie de l’Espagne n’avait pas un nuage et par conséquent, la manifestation de la nuit dernière a été vue dans des circonstances qui n’arrivent que très rarement en Angleterre. Mon attention s’est d’abord portée sur la chute d’étoiles vers minuit, en observant des groupes de gens dans les rues étroites de Saragosse, parlant ensemble avec un certain degré d’excitation. «Mira Usted es como si fue en el tiempo del sito» (Regardez, on se croirait à l’époque du siège), voilà qui fut la réponse à ma question lorsque je demandai ce qui se passait.
En levant les yeux, on eut vraiment dit que la ville était pilonnée. Des pluies de météores semblaient en déverser sur place une vingtaine ou plus à chaque fois, explosant en différents points avec une flamme brillante, et laissant de longues traînées lumineuses derrière eux, dont certaines d’entre elles persistaient sous forme de rayures plusieurs instants après l’explosion du météore. Je me hâtais vers un lieu ouvert et je regrette beaucoup que ce que je vis n’échut pas à un observateur scientifique.
Les météores semblaient plus abondants vers le nord et le nord-ouest et je remarquais un courant particulier entre eux, non loin de la constellation de la Grande Ourse. La direction de leur trajectoire allait principalement de droite à gauche vers le bas à divers angles d’inclination. Mais en arrivant plus tard dans ma propre chambre, j’observai de la fenêtre, qui donnait une vue quelque peu différente, une succession de météores, lesquels semblaient tomber presque verticalement d’à peu près le même point dans le ciel.
Je pouvais remarquer qu’on voyait les traces lumineuses en cet endroit croiser à angles aigus celles projetées de droite à gauche. Mais je n’observais pas un seul exemple de traces croisant dans d’autres directions ou, en d’autres termes, de météores projetés du côté opposé. Il me parut évident que les étoiles étaient projetées en une ou plusieurs trajectoires fixes de chute. Celles qui tombaient dans une direction presque verticale semblaient être plus brillantes que les autres. Elles laissaient toutes une traînée ou une trace bien définie d’étincelles d’une couleur bleu pâle et finalement, elles explosaient dans une flamme d’un blanc ou d’un jaune brillant.
Dans certains cas, la flamme semblait nimbée d’une vive couleur vert émeraude et les autres montraient des teintes de rose ou de pourpre et bleu. On peut se faire une idée de leur nombre et de leur brillance en se fondant sur le fait que lorsque j’allais au lit, bien que le champ du ciel visible par ma fenêtre une fois couché fût mince, le firmament était continuellement traversé de météores et un miroir pendu au mur était à tout moment brillamment illuminé par le reflet des explosions en cours. Pendant le court laps de temps où j’ai observé les météores, des centaines en tombèrent et, alors qu’il n’y avait aucune diminution perceptible dans leur nombre, il ne fait aucun doute pour moi qu’au cours de la nuit, leur nombre a bien dû se compter par dizaines de milliers.

Je reste, Monsieur, votre dévoué serviteur.
J. C. ROBINSON, Saragosse, le 15 novembre


ANNEXE II: Une visite à Andrinople

* Extrait d’un article par Martha L. Root (r1)

... Nous savons qu’il [Baha’u’llah] est arrivé avec sa famille et ses amis le samedi 12 décembre 1863 et qu’il est resté jusqu’au mercredi 12 août 1868. À son arrivée, il était âgé de quarante-six ans et son fils, ‘Abbas Effendi, connu sous le nom de ‘Abdu’l-Baha, était un jeune homme de dix-neuf, tandis que sa fille, Bahiyyih Khanum, était une jeune fille de dix-sept ans. Combien fut différent leur périple de Constantinople, comparé au voyage dans le luxueux Oriental Express d’aujourd’hui, lorsque le train couvre rapidement cette distance en exactement six heures ! Leur voyage vers Andrinople, de toute évidence forcé et à la hâte, car ils n’y étaient pas préparés et étaient partis vêtus peu chaudement, prit douze jours et fut parsemé d’embûches, alors que le temps était sévèrement froid. Bahiyyih Khanum disait de longues années plus tard, qu’elle était d’une constitution robuste avant ces terribles voyages d’exil.

Leur premier logement à Andrinople se situait dans le caravansérail Khan-i-‘Arab, où ils restèrent trois nuits. Tout ce que l’on en savait, c’était que cela se trouvait non loin de la maison de ‘Izzat Aqa. Ensuite, ils vécurent pendant une semaine dans une maison du quartier Muradiyyih près du Takyiy-i-Mawlavi et par la suite, ils emménagèrent dans une maison d’hiver dans le voisinage. Deux fois, Baha’u’llah habita dans la maison d’Amru’llah Big, dont Aqa Rida a parlé dans son récit et qu’il a décrite comme ayant trois étages, située au nord de la Mosquée du Sultan Salim. Une autre maison dans laquelle il vécut, fut celle de Rida Big. Puis il revint à la résidence d’Amru’llah Big. Mais il passa les onze derniers mois de son séjour chez ‘Izzat Aqa. Nous savons aussi qu’il fréquentait quelques fois la Mosquée Muradiyyih et très souvent celle du Sultan Salim, où il rencontrait et parlait avec des penseurs...

Miss Marion E. Jack, une baha’ie peintre originaire du Canada, ainsi que l’auteur, journaliste et écrivain dans des magazines, venue des États-Unis, se rendirent à Andrinople le 17 octobre 1933, pour chercher des «traces de l’Intraçable Ami». Leur quête était de «rechercher, trouver et ne pas échouer» afin de donner une image d’Andrinople au monde baha’i (...) Miss Jack, par son pinceau et l’auteur par sa plume...

La belle route, éclairée par la lune, était bordée de chaque côté de grands arbres, peupliers, platanes et saules, rendus mystiques par leurs ombres, et alors que nous traversions le joli pont sur la Maritza, les lumières de la ville, par leur scintillement, souhaitaient la bienvenue en cette «Terre du Mystère»...

Andrinople, que les Turcs appellent Edirne, était une ville de deux cent mille âmes avant les guerres des Balkans et la guerre mondiale. De nos jours, elle n’en compte plus que quarante mille. Elle est située sur le trajet direct de l’Orient Express de Constantinople à Paris, et aussi sur la principale voie automobile qui part de l’Asie Centrale vers l’Europe de l’ouest. On se souvient aussi qu’en 1360, Andrinople fut faite capitale du grand Empire turc et qu’elle devint le centre d’où irradiait la lumière de l’islam vers un monde occidental. L’architecture des mosquées y est extraordinairement belle. Andrinople est aussi intéressante parce qu’elle est tellement turque, bien plus que ne l’est Constantinople, laquelle s’est considérablement occidentalisée...

Le premier matin, il plut. L’eau dégringolait en petits torrents le long des rues pavées. À notre fenêtre, nous vîmes les gens d’Andrinople essayer de traverser ces rus au courant agressif mais personne n’y parvenait sans plonger les pieds profondément dans les flaques. Cependant, après le déjeuner du midi, le ciel se dégagea soudainement, les ruisseaux disparurent, laissant les pavés blancs et propres. Le soleil apparut dans toute sa gloire, déversant sa chaleur avec générosité. Nous prîmes un cheval et une carriole conduite par un aimable Turc du nom de Mustafa.

Nous parcourûmes Government Street, le boulevard principal, pittoresque avec ses échappées sur les bazars et ses tapis de couleurs vives pendus à l’extérieur des boutiques. Mais le plus intéressant de tout, fut lorsque nous sommes passées devant quelques-unes des plus belles mosquées qu’on puisse trouver au monde. Nous roulâmes sur les pavés de quelques ruelles extrêmement étroites jusqu’à ce que nous arrivâmes à une rue plus ouverte qui menait au quartier Muradiyyih. Laissant Mustafa et la carriole au pied de la colline, nous avons emprunté la route abrupte et en chas d’aiguille bordée de petites échoppes et d’un moulin où un cheval tournait en rond pour mouvoir les meules servant à moudre les olives en huile. La Mosquée Muradiyyih couronnait la pente et, juste après notre arrivée, le muezzin sortit sur le parapet du fin et gracieux minaret et utilisant sa main comme porte-voix, il chanta l’appel à la prière.

Lorsque nous parvînmes à la mosquée historique, nous n’y entrâmes pas parce qu’un Haji et quelques autres étaient absorbés dans leurs dévotions quotidiennes. Nous marchâmes autour, regardant cette noble masse d’architecture splendide, mais surtout, scrutant l’horizon pour voir où Baha’u’llah avait pu vivre. Le quartier Muradiyyih, à l’époque de Baha’u’llah, était l’un des quartiers résidentiels d’été les plus en vogue d’Andrinople. Même le Sultan avait un palais d’été dans ce quartier. Sur la pente de cette montagne, l’air est des plus purs et des plus frais et ses fruits étaient renommés dans le monde entier. Le trajet vers la Bulgarie et l’Europe centrale et occidentale, ainsi que la route vers Constantinople, fait des méandres semblables à de larges rubans blancs dans les plaines qui s’étirent en contre-bas jusqu’à perte de vue.

Nous trouvâmes le Takyiy-i-Mawlavi, un immeuble destiné aux derviches au siècle dernier. Il se trouve juste en face de la mosquée et nous savions que les demeures de Baha’u’llah, au moins l’une d’entre elles, était à côté. Miss Jack prit son pinceau et son cahier d’esquisse pour dessiner ce Tahyiy-i-Mawlavi et la fontaine qui se trouve devant, où les femmes emportaient de lourds seaux d’eau pendus à des perches portées en travers des épaules. Quelle Eau de la vie les femmes de l’époque de Baha’u’llah auraient pu porter lorsqu’il était à ce puits !

J’entrai dans la mosquée, à présent presque déserte à l’exception de l’intendant, aimable et âgé, dont les yeux étaient emplis de sérénité. L’intérieur est beau, élancé et sublime, et la faïence bleue, de différents tons allant du délicat bleu-vert chinois de l’Orient au bleu de Sèvres profond de l’Occident, possède des teintes merveilleusement vives bien qu’elle soit désormais âgée de plus de cinq cents ans. Pas étonnant qu’un homme originaire de Pologne, célèbre dans la conception des céramiques, vienne de visiter pour étudier ces carreaux et que nombreux sont ceux qui viennent des États-Unis tout simplement pour voir ce travail de la faïence. C’est un Persan qui l’avait réalisée et que les Turcs avaient invité à venir décorer cette mosquée.

Des citations du saint Coran illuminent les murs. Toutes les couleurs sont douces et harmonieuses. On peut rarement voir des teintes anciennes aussi riches dans nos églises modernes. Mais c’était comme si je ne voyais pas les choses extérieures, si absorbée que j’étais dans la conscience que c’était là un endroit où il avait prié et où Dieu lui avait parlé, comme d’aussi loin dans le temps, il avait parlé à Moïse dans le Buisson Ardent ! J’étais impressionnée par le fait que dans tous ses exils, Baha’u’llah semblait avoir toujours vécu proche des mosquées, symboles du divin sur le plan terrestre. Au cours de ses heures de prières dans ces édifices matériels, Dieu lui a certainement révélé comment le monde mort devait être ramené à la vie. Quelles oeuvres merveilleuses Baha’u’llah a écrites à Andrinople ! Il y eut quatorze d’entre elles que nous connaissons, et parmi elles, il y eut les Epîtres aux Rois, les prières du jeûne, la première Epître à Napoléon III, ainsi que la grande Epître au Chah de Perse, traduites en langues occidentales.

À genoux, le front sur les tapis de cette mémorable mosquée, l’auteur sentit avec une palpitation d’émerveillement, combien Baha’u’llah était venu de loin pour rencontrer notre monde occidental ! Sur le plan extérieur, c’est d’Andrinople qu’il s’approcha le plus de notre Occident. Mais toutes ces pensées replongèrent dans l’inconscient alors qu’en sa vivante présence, on s’inclinait dans l’amour silencieux. Il était là dans cette mosquée ! Et celui qui écoute entendit de nouveau que ses Enseignements, le Logos, portent en eux le pouvoir qui fera de cette terre un paradis sublime. Ces moments passés là étaient absolus, destinés non pas à être décrits mais à être vécus !

Plus tard, lorsque l’auteur leva ses yeux de ses prières, elle jeta encore une fois un regard à la mosquée avant de se relever. Alors que ses yeux se posaient sur les versets tirés du Coran, inscrits sur les murs, elle songea aux paroles de ‘Abdu’l-Baha lorsqu’on lui demanda ce que nous autres aux États-Unis et au Canada, devions faire avec les épîtres qu’il avait révélées pour les États-Unis et le Canada et qu’il nous avait envoyées en 1919. Il nous répondit de les mettre dans le Mashriqu’l-Adhkar de Chicago, non pas dans les voûtes mais sur les murs. Notre nouveau temple baha’i d’Occident et probablement d’autres Mashriqu’l-Adhkar dans différentes parties du monde, deviendront plus tard célèbres comme la nouvelle grande architecture et le nouvel idéal d’édifices spirituels conçus au cours du vingtième siècle.
L’architecture baha’ie reflètera les caractéristiques essentielles de nos croyants baha’is - universalité, solidarité et raffinement spirituels, beauté, joie, sincérité et lumière. Plus qu’aucun autre édifice dans le monde, le nouveau Mashriqu’l-Adhkar de Chicago présente dans le béton, le bronze et le quartz, un reflet rayonnant de toutes ces qualités intérieures. Combien peu nous comprenons que nous-mêmes sommes aussi en train de construire pour les siècles à venir dans notre nouvelle architecture, et que le nom de notre Louis Bourgeois, qui conçut ce premier Mashriqu’l-Adhkar des Amériques, sera bien plus connu et loué dans cinq cents ans qu’il ne l’est de nos jours en Occident. Parfois, il est bon de voir les mosquées célèbres de Sinan et autres architectes mahométans qui vécurent à l’époque d’un précédent enseignant mondial. Cela éveille en nous une compréhension de l’âge spirituel formidable dans lequel nous vivons nous-mêmes.

Alors que les jours passaient, nous continuions de revenir si souvent dans ce quartier de Muradiyyih, que Mustafa, notre conducteur, disait aux voisins rassemblés autour de nous pour voir les dessins, que Muradiyyih devait être l’endroit d’Andrinople que nous aimions le plus. Par la suite, après presque deux semaines, nous trouvâmes les endroits où étaient situées les deux maisons où Baha’u’llah avait vécu. La manière dont nous avons trouvé tous ces endroits est aussi intéressant qu’un roman mais la place manque pour en faire la narration.

Un vieillard, Muhammad Hilmi Big, Turc bien racé, nous raconta qu’il avait été un voisin, qu’il n’y avait que la route à traverser entre la maison de son enfance et celle de Baha’u’llah. Il nous montra la vieille structure de sa maison. Il expliqua qu’il y avait eu deux «Bigs (n452) baha’is», l’un étant un grand Perse, qui vivait dans la maison adjacente au portail d’entrée de la Mosquée Muradiyyih et qui sortait rarement.
Mais l’autre, ‘Abbas Big, avait l’habitude d’aller partout et traitait les enfants avec beaucoup d’amitié. Mais le grand Big baha’i, aussi, se montrait bon envers les enfants. Il leur faisait donner du pilaf. Cet homme nous raconta aussi, et nous montra quelle maison immense avait été celle de Baha’u’llah. Elle possédait dix-huit pièces et un bain turc. On peut voir d’après l’endroit qu’elle avait été une bien grande maison. Elle a été démolie au cours de la guerre russe il y cinquante ans. Une maison bon marché avait été construite il y a de cela vingt-cinq ans sur la partie du lot le plus proche du portail d’entrée.
Mais cela aussi, dans sa plus grande part, avait été rasé dans la dernière guerre des Balkans. Muhammad Hilmi Big nous montra que juste au-delà du mur de la maison de Baha’u’llah, il y avait une bande de terrain à travers laquelle courait une source et qu’à cette époque, les baha’is possédait tout cet endroit qui s’étendait jusqu’à la rivière. Il y avait plusieurs constructions différentes, y compris des étables et un grand et long jardin. Il nous raconta que ces Persans avaient de magnifiques chevaux arabes et deux ânes. Il y avait une maison plutôt plus grande que les autres dans l’enceinte de ce jardin, située à l’angle inférieur des terres et plusieurs personnes nous dirent que Baha’u’llah avait aussi habité là pendant une courte période.
Cette maison surplombait le palais d’été du sultan qui était situé plus bas sur une pente opposée quoique toujours dans le quartier Muradiyyih. Désormais, il ne reste plus que l’endroit de la maison de Baha’u’llah, toutes ses maisons furent démolies au cours des guerres. Nous pensons que Baha’u’llah aurait pu habiter dans cette maison du bas la première semaine alors qu’elle se trouvait proche du Takyiy-i-Mawlavi, juste comme le relate un des premiers historiens. On pouvait y arriver en descendant du Takyiy-i-Mawlavi et de la Mosquée Muradiyyih, par un sentier abrupt et étroit, dont une partie est empierrée ; ou bien on pouvait approcher de la maison par le jardin.

Muhammad Hilmi Big nous raconta qu’il y avait plus de cinquante Persans à vivre dans cet endroit et que de nombreux visiteurs venaient. Ces derniers aussi étaient accueillis là. Cet homme génial expliqua que l’un des membres de la famille de Baha’u’llah donnait des cours de persan au chef des derviches Mevlevi Cherleri. (n453)

Notre aimable ami d’Andrinople, Muhammad Hilmi Bey, nous dit très doucement à la fin de notre visite que peut-être nous savions qu’ils étaient des exilés parce qu’ils avaient changé de religion. Mais il ajouta très sincèrement et avec un amour sorti droit du coeur: «Ils étaient très, très gentils, ils ne faisaient de mal à personne et ils se montraient bons envers tout le monde !»

Alors il nous dit au-revoir et avec un sourire interrogatif - avant qu’il commence, canne en main, à descendre à pied de la colline vers chez lui - cet homme, brave et sincère, qui avait vu trois guerres des Balkans et la guerre mondiale détruire Andrinople, nous dit: «Comment nous avez-vous trouvés, nous autres Turcs ? Vous avez vu, les gens de Turquie ne mangent pas les peuples des autres pays !». Cher frère turc, dont la maison d’enfance était tout à côté de celle de Baha’u’llah, si seulement nous pouvions vous exprimer combien nous vous avions trouvé adorable et combien avions découvert que les habitants d’Andrinople étaient gentils ! Et d’apprendre de vous et des autres que vos concitoyens ici s’étaient montrés bon envers Baha’u’llah, voilà qui nous fait chérir à jamais votre cité historique !

La maison dite Maison d’Amru’llah Big, fut la troisième résidence où vécut Baha’u’llah à Andrinople. Cet endroit fut le plus facile à trouver et à être attesté par le plus grand nombre d’habitants. Cette importante demeure était située juste à côté de l’entrée principale de la magnifique Mosquée du Sultan Salim (...) Aussi, un homme connu dans la vie publique, nous montra cet endroit. Il marcha avec nous pendant deux ou trois autres rues et nous fit remarquer les emplacements des maisons de Rida Big et ‘Izzat Aqa, ainsi que celui du caravansérail Khan-i-’Arab tout proche du terrain de ‘Izzat Aqa. Nous pouvions voir d’après les ruines que ces trois résidences étaient toutes de grandes demeures remarquables. Nous entendîmes que les trois hôtes étaient tous des hommes distingués d’Andrinople à cette époque.

À présent, ce terrain d’Amru’llah Big, constitué d’un seul tenant, que la maison recouvrait tout entier, n’est plus désormais qu’un champ de ruines. Le sol est recouvert de pierres écroulées, de chardons en fleur et de mauvaises herbes. Une partie du vieux mur est toujours debout, ainsi qu’une portion importante d’un ancien et énorme âtre, que les Turcs appelaient la «cuisine».

Nous entendîmes parler d’un vieillard, Mustafa Big, âgé de quatre-vingt-cinq ans, qui avait vu Baha’u’llah. Lorsque nous le rencontrâmes, il nous raconta qu’il avait été un voisin habitant près de la maison d’Amru’llah Big, qu’il avait apporté du yaourt à «Baha’i Big» (Baha’u’llah) et que ce dernier lui faisait toujours donner du pilaf pour emporter chez lui. Ses yeux brillèrent alors qu’il parlait de Baha’u’llah et il essaya de nous montrer combien il était noble. Cet homme, aimable et sincère, un Turc, se leva et essaya de nous faire comprendre comment «Baha’i Big» marchait avec tant de dignité et de puissance, et comment il s’inclinait devant les gens qui le saluaient. Il nous raconta que tout le monde saluait Baha’u’llah, que tout le monde l’aimait et le respectait.

Nous fûmes informées que Baha’u’llah avait une cuisine pour les pauvres.

Cet homme nous raconta aussi que Baha’u’llah possédait un grand vignoble. D’après sa description, nous pensons que ce devait être comme un jardin avec une treille au centre. Il nous dit que Baha’u’llah venait souvent là, y passant parfois la journée tout seul, quelquefois il y venait avec ses amis et ils montaient et descendaient en marchant. Lorsqu’il rentrait à la nuit avec son cortège, ce vieillard nous raconta que les vingt serviteurs (disciples) de ce Baha’u’llah se tenaient tous ensembles à l’extérieur de la maison pour Le saluer et qu’il les saluait toujours en retour avec beaucoup d’amour.

Nous emmenâmes ce bon ami avec nous et nous nous rendîmes sur l’emplacement du vignoble. Il mesura les distances et nous montra où était située le portail d’entrée. Le terrain devait couvrir une superficie d’environ trois pâtés de maison. Il est sis sur une élévation et l’endroit n’est qu’à environ sept minutes à pied de la Mosquée du Sultan Salim. Ce vignoble était situé entre la pente de la Mosquée Muradiyyih et la Mosquée du Sultan Salim. On peut y aller à pied facilement d’un endroit à l’autre. Mustafa Big nous dit: «Oh, combien de grappes avons-nous reçues de la main de Baha’i Big ! Il nous a toujours donné tant de grappes !» J’entendis que les grappes d’Andrinople étaient alors très célèbres. Plus tard, dans les guerres, les grappes de vigne furent toutes détruites. J’étais très impressionnée d’apprendre que dans tous les endroits où Baha’u’llah avait vécu dans ses exils, il avait un jardin.

Un jour où Miss Jack et moi-même sommes de nouveau allées sur l’emplacement vacant où s’était élevée la maison d’Amru’llah Big, Mustafa Big vint vers nous, canne en main, le pas ferme et décidé de celui qui sait et souhaite nous faire connaître toute l’histoire de cet endroit. Il nous montra que tel endroit était le quartier des femmes, un autre les appartements des hommes et il désigna l’énorme âtre à l’arrière où se faisait la cuisine. Cependant, il montra une maison à deux étages, dont la portion du milieu avait trois étages.
Il nous raconta que quelques disciples de Baha’u’llah avaient habité dans cette maison, que la plupart de la cuisine y était préparée. Il affirma qu’en général, la nourriture était faite et apportée à Baha’u’llah à la maison d’Amru’llah, bien que je l’ai bien compris dire que parfois la cuisine était entièrement faite dans l’âtre de la «cuisine» de la maison d’Amru’llah et ensuite emportée vers la maison verte où la plupart des amis persans prenaient leurs repas. Il nous raconta que cette vieille maison, de couleur verte à l’époque de Baha’u’llah, avait été rebâtie et peinte en rose. Il affirma très clairement que Baha’u’llah lui-même n’y avait jamais vécu. (Une jolie fillette turque sortit de la maison rose au moment où nous prenions une photographie et faisions un dessin. Elle questionna à propos du grand Homme dont les amis avaient mangé chez elle !)

Au moins avions-nous appris enfin que Baha’u’llah avait habité pendant longtemps dans la maison d’Amru’llah Big. Le vieillard nous raconta qu’il avait vécu à Andrinople pendant cinq ans. Nous savons que, lorsque le Prince de la Paix vivait et marchait dans Andrinople, il était un membre honoré de trois des grandes familles turques, qu’il vivait dans certaines des demeures splendides de ce qui fut autrefois une grande métropole, et qu’il était aimé et respecté par ceux qui le connaissaient. N’est-ce pas significatif que le seul homme à Andrinople à avoir dit: «J’ai vu Baha’u’llah !», nous raconte qu’il reçut du pilaf et des grappes et que Baha’u’llah aimait les pauvres et qu’il avait une cuisine pour eux !

Il me semble que c’est dans cette maison d’Amru’llah Big ou dans la maison voisine, que Subh-i-Azal empoisonna la nourriture de Baha’u’llah, car il y vivait dans la dernière époque de son séjour, et que par la suite, il quitta cette maison et alla vivre dans la maison de ‘Izzat Aqa pour les onze derniers mois de son séjour à Andrinople...

Il n’y a pas grand chose à dire sur les ruines des maisons de Rida Big et de ‘Izzat Aqa, sauf que l’on peut voir d’après les vieux murs de pierre, les bains et les âtres, combien ces maisons étaient extraordinairement vastes. Certainement que l’on aurait de ces maisons une vue glorieuse sur la Mosquée du Sultan Salim. On nous a dit que la maison de ‘Izzat Aqa possédait une grande bibliothèque «où étudiaient les baha’is», peut-être qu’ils voulaient dire que Baha’u’llah écrivait ou recevait les penseurs et les chercheurs. C’était la salle où se trouvait trois âtres (...) Le fait que Baha’u’llah vivait dans les maisons de ces trois grands citoyens d’Andrinople, prouve en soi qu’il était aimé et honoré dans leur milieu. Nous espérons que les autres qui viendront après nous, feront plus de découvertes à propos de ces deux maisons.

Concernant le caravansérail Khan-i-’Arab, nous l’avons cherché pendant près de trois semaines. En visitant les anciens caravansérails, nous avons vu quelles luxueuses hôtelleries ils avaient dû être à cette époque. Mais plus tard, on nous a affirmé que le caravansérail Khan-i-’Arab n’était pas l’un des plus en vogue, mais plutôt destiné aux classes arabes moyennes et pauvres. Probablement que Baha’u’llah et ses disciples y furent emmenés de Constantinople par les fonctionnaires turcs lorsqu’ils les conduisirent en Roumélie. Il a été dit qu’il y avait deux caravansérails Khan-i-’Arab. Ou bien quelques personnes dirent que l’un était appelé ‘Arab-i-Khan, ou tout simplement le «caravansérail arabe». Les avis divergeaient considérablement, mais les deux endroits abritent maintenant de larges écoles. Nous avons pris une photographie de celui dont on nous a affirmé être le caravansérail Khan-i-’Arab proche de la maison de ‘Izzat Aqa. Nous avons fait une esquisse de l’autre situé non loin de la Mosquée du Sultan Salim.

La Mosquée du Sultan Salim, où se rendait souvent Baha’u’llah, est considérée comme la plus belle mosquée de Turquie. Elle a été conçue par Sinan, le grand architecte turc. Certainement que ses larges cloîtres constituaient un endroit idéal pour s’asseoir et parler de questions divines, et son intérieur est un lieu débordant de beauté. On a demandé à Miss Jack et à moi-même d’écrire nos impressions sur cette mosquée pour qu’elles soient utilisées dans un livre turc, ce que nous avons fait.

... Je suis heureuse que nous ayons pu rencontrer l’homme qui avait vu ‘Abbas Big et bien connu la maison Muradiyyih, que la maison d’Amru’llah Big et le Vignoble nous aient été montrés par un homme qui avait été voisin de Baha’u’llah et L’avait vu.

[Note: les noms persans de cet article ont été translittérés d’après le système en vigueur dans ce livre.]


ANNEXE III: Haji Mirza Haydar-‘Ali d’Isfahan

Haji Mirza Haydar-‘Ali était un des remarquables disciples de Baha’u’llah et le premier parmi ses dévoués enseignants, à voyager considérablement dans toute la Perse. Il faut le considérer à jamais comme l’un des défenseurs les plus capables de l’Alliance de Baha’u’llah et champion de la Cause de Dieu pendant le ministère de ‘Abdu’l-Baha. Il aida à la protéger de l’assaut des briseurs de l’Alliance et rallia les croyants autour du Centre de l’Alliance.

Haji Mirza Haydar-‘Ali naquit dans une famille shaykhi à Isfahan. Il passa sa jeunesse à Kirman au service de Haji Mirza Karim Khan, (n454) l’archi-ennemi de la Foi du Bab. Mais bientôt, il découvrit que l’homme qu’il servait, était dénué de qualités spirituelles. Désillusionné, il revint dans sa ville natale d’Isfahan. Dans cette ville, quelques années après le martyre du Bab, il rencontra par hasard l’un des disciples du Bab qui le familiarisa avec la Foi. Par l’étude des écrits et surtout par la fermeté démontrée par les croyants face aux persécutions et au martyre, il reconnut la vérité de la toute récente foi de Dieu.

Peu après sa reconnaissance de la Foi, on présenta Haji Mirza Haydar-‘Ali à d’autres croyants, y compris Zaynu’l-Muqarrabin. (n455) Mais rencontrer les amis exigeait les plus grandes précautions, sinon quoi leur vie pouvait être mise en danger. Haji Mirza Haydar-‘Ali lui-même raconte la façon dont il sortait en plein coeur de la nuit pour se rendre à la maison de l’un des amis babis. Afin de s’assurer que personne ne le voyait quitter sa propre maison, il devait sortir en escaladant une fenêtre et revenir de la même manière. Chez son ami, ils avaient pour habitude de cacher leur lampe dans un trou à l’intérieur d’une pièce, puis tenir les écrits du Bab à côté du trou, lire les versets de Dieu et recevoir la nourriture spirituelle à travers eux.

Bientôt, la foi de Haji Mirza Haydar-‘Ali se confirma et il devint versé dans les écrits du Bab. Une chose qui par-dessus tout captiva son imagination et submergea son esprit, ce fut la bonne nouvelle de la venue de Celui-que-Dieu-rendra-manifeste. Le reconnaître à sa révélation et parvenir en sa présence, c’était là l’ardent désir de Haji Mirza Haydar-‘Ali et l’unique objet de sa vie. Grâce à la pureté de son coeur, il comprit aussi que Mirza Yahya, bien que désigné par le Bab, n’avait aucune des qualités spirituelles indispensables.

Haji Mirza Haydar-‘Ali fit le tour de la Perse, rendit visite aux croyants et leur parla de l’avènement de Celui-que-Dieu-rendra-manifeste. Au cours de ces visites, il souffrit de la persécution de la part des ennemis et parfois de l’opposition de ces amis qui avaient placé leur affection en Mirza Yahya.

Dès les premiers jours, Haji Mirza Haydar-‘Ali se sentit attiré par Baha’u’llah, surtout lorsqu’il lut le Kitab-i-Iqan. Alors, il acquit une vision nouvelle et fut encore plus conforté dans sa foi. Il considéra Baha’u’llah comme la source de la révélation divine et devint le champion de sa cause après sa déclaration. Il se rendit à Andrinople, parvint en sa présence et en conséquence, devint une nouvelle création et un géant spirituel de cet âge. Nous avons déjà mentionné certaines de ses expériences à Andrinople et à Constantinople.

Après avoir passé environ quatorze mois dans la capitale de l’Empire ottoman, où il servit la Foi comme canal de communication entre Baha’u’llah et les amis, il fut mandé par Baha’u’llah de partir pour l’Égypte pour enseigner sa cause. On lui conseilla tout particulièrement d’être très discret et prudent dans son travail d’enseignement et de ne pas susciter l’antagonisme des fanatiques. Dans une épître qui lui était destinée, Baha’u’llah avait prophétisé qu’il serait accablé d’épreuves et de persécutions. Il lui avait conseillé d’être reconnaissant et joyeux lorsque des souffrances lui seraient infligées dans le sentier de Dieu. Il l’avait exhorté à rester ferme et immuable dans sa cause, tel une montagne. Il l’avait assuré de la délivrance ultime et de la protection. Baha’u’llah avait aussi promis à Haji Mirza Haydar-‘Ali, à la fois en personne et par écrit, que ses yeux se poseraient encore sur la beauté de son Seigneur et qu’il atteindrait sa présence. Ces paroles prophétiques s’accomplirent. Haji Mirza Haydar-‘Ali passa par les afflictions les plus déchirantes pendant sa vie en Égypte et au Soudan, afflictions qui durèrent presque dix ans.

Il réussit à enseigner la Foi à un certain nombre de Persans résidant en Égypte, mais bientôt les nouvelles de ses activités se propagèrent au sein de cette communauté. Mirza Hasan Khan-i-Khu’i, consul général et ennemi pervers de la Cause, se fit passer pour un chercheur de vérité et il invita Haji Mirza Haydar-‘Ali chez lui. Après plusieurs réunions au cours desquelles Haji parla ouvertement de la Foi, le consul le fit arrêter avec deux autres amis et les incarcéra tous les trois dans l’enceinte du Consulat. On leur mit des fers aux pieds et des chaînes à leur cou. Plus tard, le nombre des prisonniers passa à sept, des Persans accusés d’être des disciples de la nouvelle Foi ainsi qu’un Égyptien qui était devenu non pas croyant, mais seulement ami avec Haji Mirza Haydar-‘Ali.

Au même moment, le consul parvint à susciter l’inquiétude des autorités égyptiennes en présentant les prisonniers comme des éléments subversifs qui enseignaient une nouvelle religion et travaillaient contre la sûreté de l’état. Il réussit à obtenir un ordre les condamnant à une période indéfinie d’emprisonnement au Soudan. Le récit de l’épreuve de ce voyage au Soudan et de leur incarcération dans ce pays est consigné en détail par Haji Mirza Haydar-‘Ali. C’est aussi l’un des épisodes les plus émouvants dans l’histoire de la Foi.

Les prisonniers, enchaînés et entravés, endurèrent de nombreuses difficultés dans le Consulat. Leur nourriture quotidienne consistait en une tranche de pain chacun et en une petite tasse d’eau. Le consul fit tout son possible pour les humilier aux yeux du public. Haji Mirza Haydar-‘Ali écrit:

«Pendant les quarante-cinq jours que nous avons passés dans la maison du consul, nous avons souffert l’enfer à cause de son personnel et de ses domestiques. Mais notre âme éprouvait une grande joie, au-delà de toute description.» (r1)

Finalement, ils furent remis aux autorités égyptiennes et placés dans une prison gouvernementale. Plus tard, on les transféra dans une autre prison, où ils furent liés ensemble avec une chaîne et détenus dans une cellule obscure. Dans cette cellule fermée à clé, la lumière ne pouvait entrer, pas plus qu’il n’y avait de lampe. L’extrémité de la chaîne sortait par un mur dans la porte et était tenue par un garde.

Haji Mirza Haydar-‘Ali décida que c’était là une occasion de se réjouir. Il apprit à ses compagnons à chanter la Lawh-i-Naqus. La voix des prisonniers la chantant fort et à l’unisson, résonnait à travers tout le bâtiment. Les gardes qui entendaient ces versets émouvants, furent attirés par eux et bientôt ils comprirent que ces prisonniers étaient des hommes de Dieu et non pas des criminels. Ils ouvrirent la cellule, enlevèrent les chaînes, leur donnèrent de la lumière et ne fermaient la porte à clé que lorsqu’un officier venait. Les prisonniers restèrent dans cette prison pendant environ cinquante jours au cours desquels leur corps se remit des effets de la malnutrition et leurs âmes étaient dans la joie la plus absolue. Haji écrit:

«Nous étions très heureux parce que nous étions libérés de ce monde et volontaires pour donner notre vie en son sentier.» (r2)

Cependant, on les transféra encore dans une autre prison, où ils eurent à faire face à l’épreuve la plus dure de leur vie. Un jour, les autorités appelèrent des forgerons et des charpentiers à la prison afin qu’ils enchaînent les prisonniers de façon permanente pour leur voyage vers le Soudan. Quatre de chacun des prisonniers eurent leur pied droit inséré dans un immense collier de fer et les quatre autres, le pied gauche pris de la même manière. Chaque collier avait une grosse boucle de fer qui y était attachée. Ensuite, on les lia par deux en joignant les deux boucles avec une lourde chaîne d’environ deux mètres de long. Haji Mirza Haydar-‘Ali écrit:

«Attacher les colliers de fer et les chaînes qui les reliaient, était une opération si douloureuse que nous ne pouvions nous maîtriser. On criait, hurlait et riait aussi. Les gardes, les officiers, les forgerons, les charpentiers et tous ceux qui étaient présents, pleuraient sur notre sort et condamnaient leur propre travail et leur métier parce que cela les obligeait à tourmenter les serviteurs de Dieu.» (r3)


Puis vint le tour des charpentiers. Ils durent fabriquer des entraves pour les mains des prisonniers. Une lourde pièce de bois d’environ un mètre de long et très épaisse, fut construite avec deux rainures dans lesquelles furent passées les mains droite et gauche de la même paire d’homme. Puis on cloua solidement une autre pièce de bois sur le dessus, ce qui refermait ainsi les rainures. Haji Mirza Haydar-‘Ali écrit:

«Les entraves provoquaient une plus grande douleur que la chaîne et le collier à nos pieds. Parce que nous aurions pu alléger le poids de nos pieds en levant la chaîne avec nos mains lorsque nous marchions. Mais les entraves avaient lié chaque paire de façon si inflexible que nos mouvements devinrent extrêmement restreints et difficiles. Placer les chaînes et les entraves prenait du temps. Cela commençait environ deux heures avant midi et s’achevait peu après le coucher du soleil.» (r4)

Immédiatement après, on déplaça les prisonniers vers un navire où on les logea dans un quartier fermé qui servait de soute.

Le consul persan avait décrit si méchamment les prisonniers aux autorités égyptiennes que le Gouvernement s’en était inquiété. Elles avaient été incitées à croire que ces hommes étaient les criminels les plus pervers, dont le but était de balayer la religion de l’Islam, d’assassiner le roi et de renverser le Gouvernement. Par conséquent, des ordres furent donnés pour que les prisonniers soient détenus enchaînés et gardés tout le temps. Le voyage, qui impliquait le bateau et la traversée du désert, parfois à pied et parfois à dos de chameau, dura environ cinq mois.

Jusqu’à ce que les prisonniers arrivèrent dans la prison de Khartoum où l’on enleva les chaînes et les entraves pour les remplacer par des chaînes plus petites, Haji Mirza Haydar-‘Ali et ses compagnons supportèrent le poids de ces horribles instruments de torture. Ils souffrirent l’agonie et la douleur au-delà de toute description. Lié par paire de cette effrayante manière, ils s’asseyaient, dormaient et étaient forcés de marcher pendant des kilomètres ensemble. Au cours de cette période, les rigueurs du voyage, l’agonie de l’enchaînement et de l’entrâvement, les effets de la famine, de la malnutrition et des mauvais traitements flagrants, la douleur de la compagnie des hommes les plus vils, criminels et assassins, et la force écrasante de nombreuses autres souffrances indicibles qui leur furent infligées, les réduisirent à une telle fragilité physique qu’à plusieurs reprises, ils en vinrent à se trouver sur le bord du gouffre de la mort.

Mais à cause des pouvoirs spirituels de Haji Mirza Haydar-‘Ali, les prisonniers étaient contents et heureux. Ce fut aussi grâce à l’influence de cette personnalité rayonnante, que les autorités furent charmées par son caractère et reconnurent sa grandeur.

Il arriva ainsi que, lors du périple des prisonniers au Soudan, Ja‘far Pasha, le gouverneur du Soudan, était en chemin pour Khartoum. Il rencontra Haji Mirza Haydar-‘Ali à Aswan et fut si frappé par sa spiritualité et sa grandeur, qu’il ordonna aux officiers d’accorder plus de considération envers les prisonniers. Haji Mirza Haydar-‘Ali écrit:

«Il [Ja‘far Pasha] nous assura qu’il veillerait à ce que nous ayons plus de confort, et il ordonna aux gardes de faire preuve d’autant de bonté que possible. Le Pacha nous quitta et nous sommes restés dans cet endroit pendant trois jours. Le jour où nous devions reprendre notre route, nous fûmes remis à de nouveaux soldats qui nous donnèrent des chameaux comme montures. Mais comme nous étions entravés ensemble, c’était difficile de monter (...) Ils placèrent à la fois les pieds et les mains liés de chaque paire sur la selle, une personne pendant d’un côté du chameau, l’autre de l’autre côté, et ils lièrent les corps suspendus au chameau avec l’aide de draps de coton. Rester dans cette position était extrêmement difficile.
On ne peut imaginer de torture plus atroce que celle-ci. Mais le fait était qu’il n’y avait aucune alternative. Ce voyage prit cinq ou six jours, durant lequel ils s’arrêtèrent cinq ou six fois. Ils nous détachèrent et nous aidèrent à descendre pour avoir quelque repos. Les gardes exprimèrent leur sympathie et s’excusèrent, en disant qu’ils avaient déjà escorté des voleurs et des assassins au Soudan, enchaînés de la même manière, mais ils devaient marcher. Dans notre cas, cependant, Ja‘far Pasha avait ordonné que nous montions et ils ne pouvaient imaginer meilleure façon (...) Bien que nous éprouvions une grande souffrance et la torture, néanmoins, comme nous nous voyions les uns les autres suspendus, nous avions l’habitude de rire à gorge déployée et nous réussîmes à atteindre le Nil vivants...» (r5)

Après tout cela, et encore de nombreuses autres expériences douloureuses, les prisonniers arrivèrent à Berber au Soudan et furent transférés dans une prison tellement surpeuplée de voleurs et d’assassins, qu’il était difficile de trouver une place où s’asseoir sans être attaqué par les détenus ou piqué par les scorpions. Pendant environ quarante-cinq jours, ils restèrent dans cette région jusqu’à ce qu’ils embarquèrent sur un voilier pour la dernière étape de leur voyage. Celle-ci ne dura pas moins de trente-six jours, au cours desquels ils endurèrent encore de nombreuses afflictions. Enfin, ils arrivèrent à Khartoum et furent placés dans une prison qui était encore plus surpeuplée que celle de Berber. Plus tard, sur les ordres de Ja‘far Pasha, mentionné plus haut, les autorités carcérales enlevèrent les épouvantables chaînes et entraves et les remplacèrent par une chaîne plus légère. On leur permit aussi de dormir dans une petite hutte faite de roseaux et de bois tout particulièrement bâtie pour eux.

Pendant environ neuf mois, les prisonniers restèrent dans la prison de Khartoum, mais bientôt les gens reconnurent les qualités célestes et les dons spirituels de Haji Mirza Haydar-‘Ali. Il écrivit une lettre au Shaykhu’l-Islam de Khartoum, lui proclama la mission du Bab et de Baha’u’llah, décrivit leurs souffrances, discourut sur la gloire et la majesté de Baha’u’llah, son caractère sublime et sa grandeur, exalta en termes enthousiastes les qualités de ‘Abdu’l-Baha, expliqua toutes les circonstances de sa propre incarcération et celles de ses compagnons et demanda l’intervention du Shaykhu’l-Islam afin de garantir la libération des prisonniers.
Le Shaykhu’l-Islam fit part de la lettre à Ja‘far Pasha qui fut bouleversé par cette histoire. Il se rendit à la prison et donna des ordres pour enlever les chaînes des prisonniers, leur faire parvenir de la farine de blé à la place du maïs ainsi que de la viande et autres nécessités auxquelles ils n’avaient pas droit. Il les autorisa à quitter la prison pendant le jour et à y revenir la nuit. Il demanda aussi aux autorités en Égypte d’alléger leurs restrictions et de permettre aux prisonniers de vivre librement à Khartoum. Deux des prisonniers trouvèrent du travail comme graveurs, un autre pratiqua la médecine, et le gouverneur demanda à Haji Mirza Haydar-‘Ali de devenir scribe.
Bientôt, nombre d’habitants de Khartoum furent au courant du caractère et des qualités merveilleuses de Haji Mirza Haydar-‘Ali. Certains même lui attribuèrent des miracles. De nombreux fonctionnaires s’attroupaient pour le voir le soir à la prison où il dépensait tout son salaire et où il les accueillait. La chambre de sa prison devint le centre d’attraction pour les érudits et les sages qui s’asseyaient à ses pieds et appréciaient sa compagnie.

Puis le mandat de Ja‘far Pasha toucha à sa fin et un nouveau gouverneur arriva. Ce fut durant le règne de ce dernier que les autorités égyptiennes acceptèrent la requête formulée par le précédent gouverneur de permettre aux prisonniers de quitter la prison et de vivre librement dans la ville. A ce moment-là, si grand était le prestige de Haji Mirza Haydar-‘Ali que le nouveau gouverneur se tournait vers lui pour des conseils et des éclaircissements lorsque des difficultés sérieuses sur des affaires personnelles touchaient sa carrière. Isma‘il Pasha était un autre gouverneur qui admirait Haji Mirza Haydar-‘Ali. Il le connaissait depuis ses premiers jours d’incarcération, et avait une plus grande estime de la sagesse et des dons spirituels de Haji qu’aucun de ses prédécesseurs n’en avait eue. Il allait souvent voir Haji pour un peu de compagnie et lui rendait visite chez lui.

Dès les premiers jours de son arrivée à Khartoum, Haji Mirza Haydar-‘Ali continua à écrire à Baha’u’llah. Pendant quelque temps, ignorant que Baha’u’llah avait été exilé à Acre à peu près au même moment qu’il avait été incarcéré en Égypte, Haji ne cessa d’envoyer ses lettres à Andrinople et celles-ci ne parvinrent jamais à Baha’u’llah. Cependant, peu après son arrivée à la prison d’Acre, Baha’u’llah établit le contact avec les croyants. Il envoya un messager spécial au Soudan afin de trouver Haji Mirza Haydar-‘Ali et les autres prisonniers pour les assurer de ses bontés et confirmations. Le messager était Haji Jasim-i-Baghdadi qui, déguisé en derviche, fit le voyage à pied vers Khartoum et réussit à contacter Haji alors que celui-ci était toujours prisonnier mais libre de ses mouvements. L’arrivée du messager spécial de Baha’u’llah apporta une joie et une assurance indescriptibles aux prisonniers en général et à Haji en particulier.
Pendant quarante jours, Haji entendit tout à propos du lieu de résidence de Baha’u’llah, de son emprisonnement et autres afflictions de la part de Haji Jasim. Plus tard, une épître de Baha’u’llah parvint à Haji Mirza Haydar-‘Ali et sur ce, il en fut encore plus réjoui que lors de sa rencontre avec le messager de Baha’u’llah.

Après cette première épître, environ quatre à cinq épîtres par an furent révélées pour les prisonniers et envoyées au Soudan. On s’organisa aussi pour que des copies des épîtres et divers écrits de Baha’u’llah leur soient expédiées d’Alexandrie, et quelques années plus tard, Baha’u’llah envoya un autre messager à la rencontre des croyants de Khartoum.

Au sujet de sa libération du Soudan, Haji Mirza Haydar-‘Ali écrit:

«Lorsque Baha’u’llah m’envoya loin de sa présence dans la terre de mystère [Andrinople], Il promit que je parviendrais de nouveau en sa présence. De même, dans ses épîtres sacrées et bénies, qui par sa bonté furent expédiées vers Constantinople, l’Égypte et le Soudan, il fit part clairement de la joyeuse nouvelle que j’atteindrais sa présence. Par conséquent, je fus assuré et confiant en ma libération.» (r6)

La libération de Haji Mirza Haydar-‘Ali du Soudan, était due aux recommandations et à l’influence du Général Gordon, connu sous le nom de Gordon Pasha, le gouverneur britannique du Soudan, qui succéda à Isma‘il Pasha. Lorsque Gordon Pasha arriva, Haji lui offrit un beau cadeau dont il avait supervisé la fabrication et y avait participé. C’était un grand miroir (d’environ deux mètres et demi par un mètre et demi) sur lequel une phrase de compliment en anglais était inscrite en or. Le cadeau plut tant au général qu’il lui donna ordre de fabriquer un miroir similaire pour sa soeur restée en Angleterre. Haji obéit et apporta le miroir à Gordon Pasha. Voici comment Haji décrit l’histoire:

«Il [Gordon Pasha] me remercia pour l’objet et dit: «C’est si beau que je ne peux payer suffisamment pour ce cadeau. Fixez vous-même le prix.» Je savais que c’était là l’occasion de dire quelque chose sur la liberté, alors je lui dis que je ne voulais rien d’autre sauf être libéré et autorisé à quitter le Soudan. Il dit: «Ecrivez une lettre [adressée au Khedive d’Égypte] et arguez que vous avez été incarcéré ici sans que votre affaire ait fait l’objet d’une enquête, que vous êtes loin d’être coupable du crime dont ils vous accusent, et que les questions en relation avec la conscience de chacun ne tombent pas sous la juridiction des rois. Elles concernent Dieu, le Roi des Rois. Puis implorez-le de vous libérer afin que vous puissiez retourner chez vous et être reconnaissant.» (r7)

Six des compagnons de Haji, y compris l’Égyptien, décidèrent de rester au Soudan. Seuls Haji Mirza Haydar-‘Ali et Mirza Husayn-i-Shirazi, (n456) firent cette demande. Le texte de la lettre fut télégraphié au Khedive. Gordon Pasha décrivit cet emprisonnement et cet exil comme illégaux et recommanda la libération des prisonniers. Bientôt des ordres arrivèrent pour leur remise en liberté, mais on ne les autorisa pas à entrer en Égypte.

Haji Mirza Haydar-‘Ali, accompagné de Mirza Husayn, entama son voyage pour Acre via La Mecque et Beyrouth. C’était en l’an 1877. À propos de leur départ de Khartoum, Haji écrit:

«Le jour de notre départ de Khartoum, les dignitaires et les autorités de la ville, ainsi qu’une grande foule, vinrent au bateau pour nous dire adieu. Les signes d’affection et de fidélité étaient manifestes sur tous les visages. Quelques musulmans et chrétiens nous escortèrent tout le long du chemin vers Berber. Ainsi, l’humilité et l’humiliation de notre entrée dans cette ville se changèrent en gloire et honneur (...) alors que Mirza Hasan Khan, le cruel consul, était rapidement puni par Dieu. Nous n’étions pas encore arrivés au Soudan que les Persans résidant en Égypte se plaignirent au Chah de ses actes de cruauté et d’injustice (...) Etrangement, des ordres furent donnés d’enquêter sur ces allégations. Ce qui eut pour conséquence de rendre public sa perversité et son caractère méchant. Il fut obligé de payer tout ce qu’il avait acquis par extorsion (...) et en même temps, il fut emmené, enchaîné et entravé, à Téhéran où il goûta le fruit de ses actions.» (r8)

Après toutes ces souffrances, le moment le plus gratifiant fut lorsque Haji Mirza Haydar-‘Ali se retrouva en présence de son Seigneur à Acre. L’extase et le contentement qu’il manifesta en ces mémorables occasions lorsqu’il s’assit en présence de Baha’u’llah, sont indescriptibles. Nous espérons faire part de certaines de ses réminiscences dans de futurs volumes. Après un séjour d’environ trois mois à Acre, il partit sur l’ordre de Baha’u’llah pour la Perse via l’Irak. En conséquence de s’être retrouvé en présence de Baha’u’llah, il était devenu comme une flamme embrasée par son amour, qu’il irradiait aux amis comme aux ennemis. Pendant plusieurs années, il traversa la Perse de long en large, renforçant les croyants dans leur foi et leur communiquant une mesure de la gloire de la Cause et de la majesté de son Auteur. Puis il revint à Acre une fois encore et se chauffa au soleil de la présence de Baha’u’llah. Durant ce deuxième pèlerinage à Acre, comme dans les précédents, Haji était si épris de la gloire de Baha’u’llah qu’il était absolument inconscient de son propre moi et on eut dit qu’il vivait dans le royaume de l’esprit, oublieux du monde et de tous ceux qui l’habitaient. Cependant, ce pèlerinage fut court et ne dura que deux mois. Baha’u’llah l’envoya encore en Perse, où il continua, avec une loyauté et un zèle résolus, à fortifier la foi des croyants et à enseigner la Cause à ceux qui étaient prêts à l’embrasser.

Un trait remarquable de la vie de Haji Mirza Haydar-‘Ali, était sa conscience du rang de ‘Abdu’l-Baha. Dès son premier contact avec lui à Andrinople, il comprit que ‘Abdu’l-Baha était doté par Baha’u’llah de pouvoirs surnaturels et d’attributs divins hors de la portée de l’humanité.
Après le décès de Baha’u’llah, et d’après les dispositions de son Testament, Haji, comme la grande majorité des croyants, suivit ‘Abdu’l-Baha. Il se tourna vers ‘Abdu’l-Baha avec un dévouement et un effacement de soi identique à celui qu’il avait témoigné envers Baha’u’llah. On peut considérer son amour passionné pour le Centre de l’alliance, et sa dévotion pour lui, comme les traits distinctifs de sa vie après l’ascension de Baha’u’llah, des qualités par lesquelles il jeta un grand éclat sur l’une des périodes les plus turbulentes de l’âge héroïque de la Foi.
On peut considérer la longue liste de ses services à l’alliance de Baha’u’llah, couvrant presque la totalité de la période du ministère de ‘Abdu’l-Baha, comme le fruit et la gloire d’une vie toute entière consacrée à la cause de Dieu. Relater les histoires de ses nombreuses activités durant cette période dépasse le but de ce livre. Il suffit de dire qu’il a défendu l’Alliance avec une telle foi et une telle vigueur, que dans ses confrontations avec les briseurs de l’Alliance et particulièrement leurs meneurs comme Jamal-i-Burujirdi et Siyyid Mihdiy-i-Dahaji, qui se levèrent pour diviser la Foi, il démontra, avec des ressources typiques, l’ascendant de la cause de Dieu et l’invincibilité de l’Alliance.
Il expliqua les plans pervers des briseurs de l’Alliance, mit le doigt sur leur folie, les avertit des conséquences de leurs actions et les pressa de sauver leur âme de l’extinction ultime en se tournant vers le Centre de l’alliance. Il aida et inspira aussi des milliers de croyants dans toute la Perse et les pays voisins à rester fermes dans l’Alliance lorsque la Foi de Baha’u’llah fut plongée dans une crise sévère qui rappelait la rébellion de Mirza Yahya.

Le couronnement glorieux de sa vie, après avoir atteint à la présence de Baha’u’llah, fut l’inestimable privilège de passer ses dernières années en Terre sainte, sous le soin affectueux du Maître qu’il servit avec la dévotion et l’amour les plus absolus. Pendant de nombreuses années, il fut un compagnon de confiance de ‘Abdu’l-Baha et un véritable conseiller pour les pèlerins et les croyants résidant sur place. Il mourut à Haïfa à un âge avancé en décembre 1920 et il est enterré sur le Mont Carmel.


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LISTE DES RÉFÉRENCES

Tous les détails concernant les oeuvres et les auteurs sont donnés dans la bibliographie. Lorsque ces ouvrages sont traduits en français, les références des publications françaises sont également données.

* CHAPITRE 1: Baha'u'llAh à Constantinople
1. Michée, VII, 12.
2. Amos, IV, 13.
3. Baha'u'llah , Ma'idiy-i-Asamani, Vol. VII, p. 192.
4, Baha'u'llah , Epitre au Fils du loup, pp. 158-159.
5. Browne, (ed). A Traveller's Narrative, p. 92.
6. Baha'u'llah , Ma'idiy-i-Asamani, Vol. IV, p. 369.
7. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section LXVI.
8. Inédit.
9. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjau's-Sudur, pp. 70-71.
10. ibid., pp. 69-71.
11. Haji Muhammad-Tahir-i-Malmiri, mémoires inédites.
12. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjau's-Sudur, p.161.
13. A Traveller's Narrative, pp. XXXIX-XL.
14. Cité par Baha'u'llah dans le Kitab-i-Badi', p.176.
15. Baha'u'llah, Majmu'iy-i-Alvah, pp. 272-4.
16. Coran, XXIX, 23.
17. ibid., XVIII, 110.
18. ibid., II, 46.
19. ibid., XIII, 2.
20. Apocalypse, XXII, 3-4.
21. ibid., XXI, 3-4.
22. Isaïe, XXXV, 2.
23. ibid., XXXV, 4.
24. ibid., XL, 5.
25. ibid., LX, 2.
26. Baha'u'llah, Le livre de la certitude, p. 47-48.
27. Cité dans The Baha'i World, Vol. XIV, p. 632.
28. Coran, XXVIII, 5.
29. Matthieu, V, 4.
30, Coran, XI, 27.
31. Haji Muhammad-Tahir-i-Malmiri, mémoires inédites.
32. Cité par Fadil-i-Mazindarani dans Asraru'l-Athar, vol. III, p.242.
33. Baha'u'llah, Le livre de la certitude, p. 48.
34. Cité par Fadil-i-Mazindarani dans Asraru'l-Athar, vol. III, p.243.
35. Tiré d'une tablette inédite.
36. Baha'u'llah , Ma'idiy-i-Asamani, Vol. IV, pp. 31-32.
37. Mirza Abu'l-Fadil, Kitabu'l-Fara'id, pp. 220-1.

* CHAPITRE 2: Mathnaviy-i-Mubarak
1. Baha'u'llah, Iqtidarat, pp. 90-91.
2. Baha'u'llah, Les Paroles Cachées, no. 11 arabe.
3. ibid., no. 11 persan.
4. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. VII, p. 200.
5. Baha'u'llah, Iqtidarat, p. 272.
6. Baha'u'llah, La Proclamation de Baha'u'llah, p. 92.
7. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. VIII, p. 29.
8. ibid., Vol. IV, p. 26.
9. Baha'u'llah, Les Paroles Cachées, no. 4 arabe.
10. Baha'u'llah, Prayers and Meditations, CLXXXI.
11. Cité dans Synopsis et Codification du Kitab-i-Aqdas, in Kitab-i-Aqdas, §4, p. 22.
12. Mirza 'Azizullah-i-Misbah, Divan-i-Misbah, p. 337.
13. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section XCVI.
14. Baha'u'llah, Majmu'iy-i-Alvah, pp.173-174.
15. Cité dans The Chosen Highway, p.165.
16. Cité par Shoghi Effendi sans L'ordre mondial de Baha'u'llah, p. 131.
17. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjau's-Sudur, pp. 189-90.
18. Baha'u'llah, Epître au fils du Loup, p. 85.
19. Mirza 'Azizullah-i-Misbah, Divan-i-Misbah, p. 365.
20. ibid., p. 343.
21. Cité par Dr. Habib Mu'ayyad, Habib, Vol. II, p. 310.
22. De History of the Martyrs of Yazd, écrite par le père de l'auteur, Haji Muhammad-Tahir-i-Malmiri ; cett e version est éditée et traduite par Habib Taherzadeh.
23. Inédit, à ne pas confondre avec History of the Martyrs of Yazd du même auteur.
24. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjau's-Sudur, pp. 168-9.
25. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. I, p. 68.
26. Cité dans La chronique de Nabil, p. 132.

* CHAPITRE 3: L'exil à Andrinople
1. Baha'u'llah, Appel du Seigneur des armées, p. 149.
2. Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 151-152.
3. 'Abdu'l-Baha, Memorials of the Faithful, p. 149.
4. Cité par Muhammad-'Ali-i-Faizi, Hadrat-i-Baha'u'llah, p.196.
5. Cité pae Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 152.
6. ibid.
7. ibid., p. 152.
8. Cité par Fadil-i-Mazindarani, Asraru'l-Athar, Vol. I, p. 77.

* CHAPITRE 4: SUriy-i-Ashab
1. Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 143.
2. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjau's-Sudur, p. 23 et ss.
3. ibid.
4. ibid., p. 51.
5. Skaykh Kazim-i-Samandar, Tarikh-i-Samandar, p. 228.
6. Cité par Shoghi Effendi, L'ordre mondial de Baha'u'llah, pp. 98-99 et 104-105.
7. ibid., pp. 108-109.
8. Mirza 'Azizullah-i-Misbah, Divan-i-Misbah, p. 345.
9. ibid.
10. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section XCIX.
11. ibid., section XXIX.
12. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. IV, p. 155.
13. Baha'u'llah, Iqtidarat, p. 85.
14. Baha'u'llah, Les Paroles Cachées, no. 1 arabe.
15. De Suriy-i-Ashab, traduit par Shoghi Effendi dans L'ordre mondial de Baha'u'llah, p. 104.
16. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section XCVIII.
17. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. IV, p. 18.
18. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section XLIII.
19. ibid., section V.
20. Shoghi Effendi, L'ordre mondial de Baha'u'llah, p. 188 à 193, extraits.
21. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. IV, p. 47.
22. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section CXXVIII.
23. Baha'u'llah , cité par Shoghi Effendi, L'avènement de la justice divine, p. 106.
24. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section CXXVIII.
25. Baha'u'llah, Appel du Seigneur des armées, p. 60.
26. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. IV, pp. 123-4.
27. Baha'u'llah, Les Paroles Cachées, no. 31 arabe.
28. Baha'u'llah, Epître au fils du Loup, p. 32.
29. ibid., p. 156.
30. Baha'u'llah, The Baha'i Revelation, p. 138.
31. Baha'u'llah, Les Paroles Cachées, nos. 46 et 47 arabe.
32. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. I, p. 69.
33. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section CLXIII.
34. Cité par Fadil-i-Marindarani dans Asraru'l-Athar, Vol. IV, p. 19.
35. Haji Muhammad-Tahir-i-Malmiri, mémoires inédites.
36. ibid.
37. ibid.
38. ibid.

* CHAPITRE 5: Épître à Ahmad (en Arabe)
1. Haji Muhammad-Tahir-i-Malmiri, History of the Martyrs of Yazd, inédit.
2. Rapport de la communauté baha'ie de 'Ishqabat, cité par Ishraq Khavari dan Muhadirat, p. 653 et ss.
3. ibid.
4. History of the Martyrs of Yazd, inédit.
5. Récit cité dans Muhadirat, p. 653 et ss.
6. History of the Martyrs of Yazd, inédit.
7. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjau's-Sudur, p. 254.
8. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section CXLII.
9. Baha'u'llah, Iqtidrarat, pp. 294-5.
10. Baha'u'llah, "Epître à Ahmad" , dans Livre de prières, p. 205.
11. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section LII.
12. Coran, II, 23.
13. Baha'u'llah, "Epître à Ahmad", in Livre de prières, p. 207.
14. Coran, VII, 34.
15. Baha'u'llah, Epître à Ahmad , dans Livre de prières, pp. 207-8..
16. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. IV, p. 365.
17. Baha'u'llah, cité par Fadil-i-Mazindarani dans Amr Va Khald, Vol. III, p. 87.
18. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section CLII.
19. Baha'u'llah, "Epître à Ahmad", in Livre de prières, p. 207.
20. Cité par Muhammad-'Aliy-i-Faizi, 'Aliy-i-Darakhshan, p. 191.

* CHAPITRE 6: Épître à Ahmad (en Persan)
1. Baha'u'llah, cité par Fadil-i-Mazindarani, Asraru'l-Athar, Vol. V, p. 106.
2. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section CLIII.
3. ibid., section CLII.
4. NabiA'zam, "Panj Kanz", inédit. Il ne faut pas prendre les paroles de Baha'u'llah citées ici comme elles ont été exactement prononcées.
5. Baha'u'llah, cité par Shoghi Effendi dans Avènement de la justice divine, p. 45.
6. NabiA'zam, "Panj Kanz".
7. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section CLIII.
8. Une partie de cette tablette a été traduite par Shoghi Effendi et publiée dans Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, sections LXXIII, LXXXIII et CXXIV.
9. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section LXXXIII.
10. ibid.
11. Baha'u'llah, Épître au fils du Loup, p. 162.
12. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section CLIII.
13. ibid.
14. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. IV, p. 370.
15. Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 394-95.
16. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section CLII.
17. ibid., section CLIII.

* CHAPITRE 7: Montée en puissance des forces du mal
1. Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 157-8.
2. Cité par Baha'u'llah dans le Livre de la certitude, p. 24.
3. Cité par Ni'matu'llah-i-Bayda'i, Tadhkiray-i-Shu'aray-i-Qarn-i-Avval-i-Baha'i, Vol. II, p. 186.
4. Cité par Ishraq Khavari, Rahiq-i-Makhtum, Vol. II, p. 1201 et ss.
5. ibid.
6. Cité par Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 159.
7. ibid.
8. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjatus-Sudur, p. 76.
9. Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. p. 159.
10. ibid., p. 130.
11. Husayn-i-Ashchi, mémoires inédites.

* CHAPITRE 8: Le Promis du Bayan: quelques Épîtres
1. Nabil-i-Az'am, La chronique de Nabil, p. 264-65.
2. ibid., p. 266.
3. ibid., p. 259.
4. ibid., p. 267.
5. Shaykh Kazim-i-Samandar, Tarikh-i-Samandar, pp. 362-6.
6. Cité par Shoghi Effendi dans L'avènement de la justice divine, p. 105.
7. Le Bab, cité par Baha'u'llah dans Ma'idiy-i-Asamani, Vol. VII, p. 213.
8. Le Bab, Natijatu'l-Bayan, p. 12.
9. Jean, XII, 49.
10. Matthieu, XVI, 27.
11. Baha'u'llah, La Proclamation de Baha'u'llah, p. 90-91.
12. ibid., p. 29.
13. Baha'u'llah, Prayers and Meditation, CLXXXIII.
14. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. VII, pp. 142-3.
15. Baha'u'llah, Kitab-i-Aqdas, K1, p. 21.
16. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section CXLVII.
17. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. IV, p. 352.
18. Mirza 'Azizu'llah-i-Misbah, Divan-i-Misbah, p. 366.
19. 'Abdu'l-Baha, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. IX, p. 128.
20. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section CXXVIII.
21. ibid., section CXXXVI.

* CHAPITRE 9: Quelques premiers pèlerins
1. Coran, CXII.
2. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjatus-Sudur, p. 72 et ss.
3. ibid. p. 80 et ss.
4. Nabil-i-A'zam, La chronique de Nabil, p. 197-8.
5. The Baha'i World, vol. VIII, pp. 261-2.
6. ibid.
7. Nabil-i-A'zam, La chronique de Nabil, p. 406-408.
8. Baha'u'llah, cité par Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 177.
9. Nabil-i-A'zam, cité par Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 130-131.
10. Baha'u'llah, Les Paroles Cachées, n° 59 en arabe.
11. ibid., n° 27 en persan.
12. ibid., n° 26 en persan.
13. ibid., n° 11 en persan.
14. ibid., n° 42 en arabe.
15. ibid., n° 7 en arabe.

* CHAPITRE 10: Martyrs célèbres
1.'Abdu'l-Baha, cité par Fadil-i-Mazindarani dans Asraru'l-Athar, Vol. V, p. 219.
2. Baha'u'llah, Épître au fils du Loup, p. 84.
3. Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 169.
4. Nabil-i-A'zam, La chronique de Nabil, p. 523.
5. ibid.
6. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section LXIX.
7. Baha'u'llah, Épître au fils du Loup, pp. 84-85.
8. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section LII.
9. Baha'u'llah, Le livre de la certitude, pp. 93-94.
10 - Baha'u'llah, Les Paroles Cachées, n° 5 en arabe.
11 - Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section I.

* CHAPITRE 11: Quelques Épîtres remarquables
1. 'Abdu'l-Baha, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. II, p. 35.
2. Baha'u'llah, Les Paroles Cachées, no. 57 en persan.
3. 'Abdu'l-Baha, cité dans The Covenant of Baha'u'llah, p. 144.
4. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section XXXIX.
5. Baha'u'llah, Athar-i-Qalam-i-A'la, Vol. IV, pp. 368-72.
6. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section CXXXI.
7. ibid., section XLVI.
8. ibid., section LX.
9. Baha'u'llah, Épître au fils du Loup, p. 81.
10. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section LXXV.
11. ibid., section LIII ;
12. Coran, XLI: 53.
13. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section XIV.
14. Le Bab, cité dans Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 29.
15. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section XLIII.
16. Baha'u'llah, cité dans Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 162.
17. Cité de Nabil-i-'Azam, La chronique de Nabil, pp.60-62.
18. ibid., pp. 442-443.
19. ibid., pp. 443-444.
20. Cité par Muhammad 'Aliy-i-Faizi, L'aliy-i-Darakhshan, p. 458.
21. Matthieu, XVII, 20.
22. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. IV, pp. 175-6.
23. ibid., p. 65.
24. Cité dans Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 232.
25. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. VIII, p. 40.
26. Cité dans Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 239.
27. Baha'u'llah, Kitab-i-Aqdas, K173.
28. Ustad Muhammad 'Aliy-i-Salmani, mémoires inédites, cité par Ishraq Khavari, Rahiq-i-Makhtum, Vol. I, pp. 311-16.
29. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section XCVII.
30. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. I, p. 41.
31. Baha'u'llah, cité dans Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 162.

* CHAPITRE 12: Épreuves de foi
1. Baha'u'llah, Épître au fils du Loup, pp. 151-153.
2. Baha'u'llah, cité par Shoghi Effendi dans Voici le jour promis, p. 94.
3. ibid.
4. ibid., p. 65.
5. Haji Muhammad-Tahir-i-Mamiri, Histoire inédite de la Foi dans la province de Yazd.
6. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjatus-Sudur, p. 74 et ss.
7. ibid., pp. 75-6.
8. Baha'u'llah, Les Paroles Cachées, no. 55 arabe.
9. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. II, p. 86.
10. Baha'u'llah, Les Paroles Cachées, no. 51 persan.
11. 'Abdu'l-Baha, cité par Mirza Mahmud-i-Zarqani, Kitab-i-iBadayi'u'l-Athar, Vol. I, p. 185.
12. Baha'u'llah, Les Paroles Cachées, nos. 80 et 82 persan.
13. Baha'u'llah, "Words of Wisdom", The Baha'i Revelation, p. 138.

* CHAPITRE 13: Lawh-i-Salman
1. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjatus-Sudur, p. 346.
2. Baha'u'llah, d'après un recueil manuscrit de tablettes.
3. Baha'u'llah, Florilège d'écrits de Baha'u'llah, section LXXXI.
4. Baha'u'llah, cité par Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 234.

* CHAPITRE 14: Confrontation avec Mirza Yahya
1. Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 160-161.
2. Ma'idiy-i-Asamani, Vol. VII, p. 240.
3. ibid., p. 241.
4. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjatus-Sudur, pp. 77-9.
5. II Thessaloniens, 2: 3, 4, 8 ; cité par Shoghi Effendi dans une lettre adressée à Isfandiyar-i-Majzub, le 17 novembre 1935.
6. Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, pp. 161-2.

* CHAPITRE 15: Suriy-i-Muluk
1. Baha'u'llah, L'appel du Seigneur des armées, p. 141.
2. Cité par Lady Blomfield, The Chosen Highway, p. 123.
3. Baha'u'llah, Kitab-i-Aqdas, § 78 et 82.
4. Baha'u'llah, L'appel du Seigneur des armées, pp. 141-142.
5. ibid., p. 142.
6. ibid., pp. 147-8.
7. ibid., p. 145.
8. ibid., pp. 143-4.
9. ibid., p. 144.
10. Baha'u'llah, cité par Shoghi Effendi, Voici le Jour promis, p.1.
11. ibid., p. 108-9.
12. ibid. p. 109.
13. Baha'u'llah, L'appel du Seigneur des armées, p. 148.
14. ibid., p. 145.
15. ibid., p. 160.
16. ibid., pp. 160-1.
17. ibid., p. 160.
18. ibid., pp. 161-3 et 167.
19. ibid., pp. 149-150.
20. ibid., p. 153.
21. ibid., pp. 153-155.
22. ibid., pp. 153 et 158.
23. ibid., p. 168.
24. ibid., p. 169.
25. ibid., pp. 170-1.
26. ibid., pp. 172-3.
27. ibid., p. 175.
28. ibid., pp. 176-7.
29. D'une source inédite.
30. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjatus-Sudur, p. 164.

* CHAPITRE 16: Appel à deux rois
1. Le Bab, cité par Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 21.
2. Baha'u'llah, cité par Shoghi Effendi, Voici le Jour promis, p. 62-63.
3. Baha'u'llah, Appel du Seigneur des armées, p. 76.
4. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjatus-Sudur, pp. 21-23.
5. Cité par 'Azizu'llah Sulaymani, Masabih-i-Hidayat, Vol. I, pp. 436-43.
6. Baha'u'llah, Appel du Seigneur des armées, p. 75.
7. 'Abdu'l-Baha, Les Leçons de St Jean d'Acre, pp. 91,92.
8. Baha'u'llah, cité par Fadil-i-Mazindarani dans Asraru'l-Athar, Vol. II, pp. 17-18.
9. Baha'u'llah, Appel du Seigneur des armées, p. 76.
10. ibid., p. 87.
11. Baha'u'llah, Épître au fils du Loup, pp. 17-18.
12. Baha'u'llah, cité par Shoghi Effendi, "La dispensation de Baha'u'llah" dans l'Ordre mondial de Baha'u'llah, p. 114.
13. Baha'u'llah, Appel du Seigneur des armées, pp. 100-101.
14. Baha'u'llah, cité par Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 177.
15. Baha'u'llah, Épître au fils du Loup, pp. 19-20.
16. Haji Muhammad-Tahir-i-Malmiri, Histoire des martyrs de Yazd. p. 95 et ss.
17. Ibid., p. 110.
18. Haji Muhammad-Tahir-i-Malmiri, Histoire inédite de la Foi dans la province de Yazd.
19. Shoghi Effendi, Voici le jour promis, p. 46.
20. Ibid., p. 46.

* CHAPITRE 17: Le Kitab-i-Badi'
1. 'Abdu'l-Baha, Memorials of the Faithful, pp. 24-5.
2. Le Bab, cité par Baha'u'llah, Epître au fils du Loup, pp. 179-180.
3. ibid., p. 185.
4. ibid.
5. ibid., p. 162.
6. ibid., p. 184.
7. Le Bab, cité par Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 29.
8. ibid., p. 28
9. Le Bab, cité par Baha'u'llah, dans le Kitab-i-Badi', et aussi dans L'Epître au fils du Loup, p. 198.
10. ibid., p. 178.
11. ibid., p. 177.
12. ibid., pp. 178-179.
13. ibid., pp. 176-177.
14. ibid., p. 183.
15. La chronique de Nabil, p. 179.
16. Cité par Muhammad-'Ali Faizi, Khanidan-i-Afnan, pp. 169-170.
17. ibid., p. 161 et ss.
18. ibid., p. 165-6.

* CHAPITRE 18: Suriy-i-Ghusn
1. Baha'u'llah, cité par Shoghi Effendi, "La dispensation de Baha'u'llah" dans l'Ordre mondial de Baha'u'llah, p. 126.
2. ibid.
3. Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 230.
4. Baha'u'llah, cité par Shoghi Effendi, "La dispensation de Baha'u'llah" dans l'Ordre mondial de Baha'u'llah, p. 124.
5. ibid., pp.129-130.
6. ibid., pp. 122-123.
7. ibid., p. 125.

* CHAPITRE 19: Le départ de Baha'u'llah d'Andrinople
1. Cité par Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 178.
2. Baha'u'llah, Epître au fils du Loup, pp. 77-78.
3. Shaykh Kazim-i-Samandar, Tarikh-i-Samandar, p. 199.
4. ibid., p. 269.
5. Baha'u'llah, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. IV, p. 173.
6. Baha'u'llah, Iqtidarat, p. 225
7. 'Abdu'l-Baha, Ma'idiy-i-Asamani, Vol. II, p. 1.
8. Cité par Muhammad-'Ali-i-Faizi, Haddrat-i-Baha'u'llah, pp. 195-6.
9. Cité par Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p.170.
10. Husayn-i-Ashchi, mémoires inédites.
11. Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 171-173.
12. Shaykh Kazim-i-Samandar, Tarikh-i-Samandar, pp. 222-3.
13. Cité par Fadil-i-Mazindarani dans Asraru'l-Athar, Vol. I, p. 131.
14. Baha'u'llah, L'appel du Seigneur des Armées, p. 108.
15. ibid., p. 110.
16. ibid., p. 110.
17. ibid., p. 113.
18. ibid., pp. 112-113.
19. Citation du Coran par Baha'u'llah dans Le livre de la certitude, page 34
20. Baha'u'llah, Florilège d'Écrits de Baha'u'llah, section XVI.
21. Shoghi Effendi, Voici le Jour promis, (version de la médiathèque Religare, France). Dans une autre traduction voir édition 1960 ASN de France, pp. 13-14 ; 15 ; 109

* CHAPITRE II: Une visite à Andrinople par Martha L. Root
1. Martha Root, extraits d'un article dans The Baha'i World, Vol. V, p. 581.

* CHAPITRE III: Haji Mirza Haydar-'Ali d'Isfahan
1. Haji Mirza Haydar-'Ali, Bihjatus-Sudur, p.105.
2. ibid., p. 110
3. ibid., p. 111
4. ibid., p. 112
5. ibid., p.114
6. ibid., p.147.
7. ibid., pp. 147-8.
8. ibid., pp. 148-9.


NOTES

(1) Dans la TOB, la traduction est la suivante: Ce jour-là, on viendra vers toi, depuis Assour jusqu'à l'Égypte, depuis l'Égypte jusqu'au Fleuve, d'une mer à l'autre, d'une montagne à l'autre. (NDT)

(2) Baha’u’llah utilisait son sceau portant l’inscription «Husayn-‘Ali» à des fins officielles.

(3) Parmi elles se trouvaient les épouses de ses frères, y compris Mirza Yahia.

(4) Y compris ses compagnons.

(5) Voir vol. I, p. 145, note de bas de page.

(6) Voir vol. I, p. 10.

(7) Voir aussi vol. I, pages 70-71.

(8) Voir Annexe III, aussi vol. I.

(9) Baha’u’llah.

(10) Mirza Yahya.

(11) Voir La Révélation de Baha’u’llah, vol. I, pages 115-116.

(12) Baha’u’llah.

(13) Baha’u’llah.

(14) L’assemblée des âmes saintes dans l’autre monde.

(15) Une grande coiffe de feutre portée par Baha’u’llah.

(16) Littéralement «Jardin de Paradis», le nom d’un jardin en dehors d’Acre, que Baha’u’llah avait l’habitude de visiter. À ne pas confondre avec le Jardin de Ridvan situé hors de Bagdad.

(17) Le père de l’auteur, voir La Révélation de Baha’u’llah, vol. I.

(18) Littéralement, «le serviteur de Dieu», un nom par lequel Baha’u’llah désignait Mirza Aqa Jan, son secrétaire.

(19) Un manteau que portent les Orientaux.

(20) Haji Muhammad-Tahir a écrit en détail l’histoire de cet ‘aba, et comment, sur la route de son retour chez lui, toutes ses affaires personnelles lui furent dérobées. La seule chose qu’il put retrouver fut cet ‘aba et deux enveloppes. Il portait son ‘aba, fin tissu de soie, sur sa chemise et frissonna dans le froid hivernal, se souvenant des paroles de Baha’u’llah que ce vêtement serait le seul qu’il porterait lors de son retour en Perse, et comprenant combien Baha’u’llah avait souffert du froid régnant à Sulaymaniyyih.

(21) Les passages cités de Baha’u’llah dans ce récit ne doivent pas être considérés comme comportant ses paroles exactes. Mais elles transmettent bien la substance de ce qu’il disait.

(22) Mirza Musa, le frère fidèle de Baha’u’llah.

(23) À cette époque, les maisons étaient composées de deux sections: la partie intérieure strictement destinée à servir d’appartement privé ; la partie extérieure était réservée aux visiteurs ou aux invités. Les réunions se tenaient dans la partie extérieure.

(24) Titres désignant des fonctionnaires turcs de haut rang.

(25) ‘Abdu’l-Baha.

(26) Baha’u’llah (A.T.).

(27) Cette expression est un symbole de la connaissance de Dieu qui «connaît toutes les choses et n’est connu d’aucune».

(28) Voir La Révélation de Baha’u’llah, vol. I, pages 92-93, p. 96.

(29) Il existe un nombre incalculable de prophéties dans l’islam, le judaïsme et le christianisme qui indiquent 1844 comme date de cet événement, l’année de la déclaration du Bab.

(30) La Déclaration du Bab eut lieu le soir du 5 Jamadiyu’l-Avval 1260 A.H. (le 22 mai 1844). Mais comme c’est le cas actuellement en Orient, l’anniversaire de cette fête est célébré d’après le calendrier lunaire.

(31) Il s’agit du même Muhammad-‘Aliy-i-Isfahani dont il est fait allusion dans le vol. I, p. 147. Voir aussi p. 177 ci-après.

(32) À ne pas confondre avec la prière en congrégation, interdite par Baha’u’llah, à l’exception de la Prière pour les défunts. Les épîtres en langue originale sont chantées par une personne. À l’occasion, lorsqu’il y a un refrain dans une épître, il est habituel pour les autres de se joindre au refrain s’il convient de le faire.

(33) Baha’u’llah.

(34) Voir vol. I, p. 153, note de bas de page.

(35) Un ordre soufi très puissant à cette époque.

(36) Les soufis de divers ordres en Perse étaient systématiquement désignés comme derviches.

(37) Voir La Chronique de Nabil.

(38) Voir La Révélation de Baha’u’llah, vol. I, p. 53.

(39) L’établissement de la foi baha’ie en Occident a été remarquable. Pour plus d’information, se rapporter à Dieu passe près de nous ainsi qu’aux volumes de The Baha’i World.

(40) Voir vol. I, pages 24-5.

(41) Voir vol. I, p. 41.

(42) Comme il est impossible de connaître Dieu dans son essence, l’homme parvient à la connaissance de Dieu lorsqu’il reconnaît sa Manifestation. Voir vol. I, pp. 92-93.

(43) Le culte de Dieu ne se fait pas uniquement par la prière et la dévotion. Baha’u’llah a décrété que le travail exécuté avec un esprit de service à l’humanité peut aussi être considéré comme acte d’adoration.

(44) Voir pages 117-118.

(45) «Azal» (Eternité) est l’un des attributs de Dieu. C’était un titre conféré à Mirza Yahya que l’on surnommait Subh-i-Azal (Matin d’Eternité).

(46) Baha’u’llah.

(47) Voir vol. I, pages 91-95.

(48) Littéralement, «un homme érudit de grande distinction» ; une appellation sous laquelle Nabil-i-Akbar était souvent connu.

(49) Il y aura plus d’information sur lui dans le vol. III de cette série.

(50) Son nom signifie «le père du savoir». (A.T.).

(51) Le lieu de naissance de Mirza Abu’l-Fadl et où vivait sa famille. (A.T.).

(52) Ce récit de Harlan F. Ober a été donné à l’auteur par la Main de la cause de Dieu, M. John Robarts.

(53) À ne pas confondre avec l’ «Histoire des Martyrs de Yazd», du même auteur.

(54) Haji Muhammad-Tahir-i-Malmiri.

(55) Une auberge orientale avec une grande cour intérieure.

(56) Pendant longtemps, les Persans désignèrent les baha’is sous le nom de babis. Même de nos jours, certains les confondent encore.

(57) Le Grand vizir du sultan. Voir p. 195.

(58) Le plus haut dignitaire religieux de la communauté musulmane.

(59) Voir pages 2-3.

(60) Voir vol. I, pages 104-106.

(61) ibid. pages 145-147.

(62) Voir chapitre 14.

(63) Le point d’adoration, la direction vers laquelle les fidèles se tournent au moment des dévotions et des prières. Pour les disciples de Muhammad, c’est la Kaaba à La Mecque. Pour les baha’is, c’était la Personne de Baha’u’llah de son vivant, et depuis son ascension, c’est le Tombeau de Baha’u’llah à l’extérieur d’Acre.

(64) Littéralement, «Ô Toi la Gloire du Très Glorieux», une invocation, le Plus-Grand-Nom de Dieu.

(65) Par exemple, se reporter à l’Épître au fils du Loup, pages 83.

(66) En quittant Bagdad, il avait acquis un passeport sous le nom de Mirza ‘Ali, un nouveau nom d’emprunt. Pendant son séjour à Andrinople et plus tard à Chypre, les autorités le connaissaient sous ce nom-là.

(67) Voir vol I, pages 145-147 pour plus d’informations sur lui.

(68) Voir vol. I, pages 61-63.

(69) L’un des infidèles qui devint un adepte de Mirza Yahya. Voir chapitre 6.

(70) Mirza Yahya (A.T.)

(71) La majorité des musulmans chiites croyaient que le Qa’im promis était vivant, mais caché de la vue des hommes. C’était le cas de Mirza Yahya, qui avait l’habitude de vivre déguisé et dont personne ne connaissait les allées et venues.

(72) Baha’u’llah (A.T.)

(73) Voir vol. I, p. 16.

(74) Baha’u’llah (A.T.)

(75) Baha’u’llah (A.T.)

(76) Siyyid Muhammad-i-Isfahani (A.T.)

(77) Celui écrit par Jalali’d-Din-i-Rumi.

(78) Baha’u’llah (A.T.)

(79) Un frère de la deuxième femme du Bab et un disciple de Mirza Yahya.

(80) Jinab-i-Munib (A.T.)

(81) Baha’u’llah.

(82) Il devint un remarquable croyant et l’un des Apôtres de Baha’u’llah. Nous reviendrons à lui plus en détail dans les prochains volumes.

(83) Littéralement, la «route». Les musulmans croient que le Jour du Jugement, un pont très long sera jeté et seuls ceux qui pourront le traverser, seront sauvés. Ce pont, d’après la tradition, est plus acéré qu’une épée, plus chaud que le feu et plus fin qu’un cheveu. Tout ceci signifie que lorsque la Manifestation suprême de Dieu apparaîtra, les êtres humains seront sévèrement éprouvés et seuls ceux qui réussiront ces épreuves, reconnaîtront sa gloire. (A.T.)

(84) Après la mort de Muhammad, les Imams devinrent les gouverneurs spirituels de la Foi de l’islam et explicitèrent ses enseignements. Le dernier Imam mourut dans l’année 260 de l’Hégire. D’après une croyance baha’ie, un verset du Coran prévoyait que le Qa’im promis apparaîtrait mille ans après cette date, c’est-à-dire en 1260 de l’Hégire (1844). «Il gouverne la Cause [de Dieu] du ciel vers la terre ; après, il retournera à Lui pendant un jour, dont la longueur sera de mille de vos années.» Coran, XXXII, 5.

(85) 1852-1853, l’année de la naissance de la Révélation de Baha’u’llah dans le Siyah-Chal de Téhéran. Voir vol. I, chapitre 1.

(86) Les coups de trompette qui résonnent sont prophétisés dans l’Islam comme l’un des signes du Jour du Jugement. La prophétie est interprétée comme l’avènement des Manifestations du Bab et de Baha’u’llah.

(87) Les disciples du Bab.

(88) Voir p. 19.

(89) La signification et la puissance de la Parole de Dieu sont expliquées plus complètement dans le volume I.

(90) Bien que le Bab ait affirmé qu’il était la «Porte» ouverte sur une révélation plus grande que la sienne, néanmoins l’opinion générale comprit le titre du Bab comme indiquant qu’il était l’intermédiaire entre le Qa’im et le peuple. En fait, certains de ses disciples perdirent leur foi ou bien furent ébranlés lorsqu’ils l’entendirent se proclamer le Qa’im lui-même. Se reporter par exemple à l’histoire de ‘Azim, dans La Chronique de Nabil, p. 298.

(91) Voir aussi vol. I, pages 142-143.

(92) Voir pages 118-119.

(93) Pour une étude complète de ce sujet, voir les écrits de Shoghi Effendi, en particulier L’ordre mondial de Baha’u’llah et Voici le Jour promis.

(94) Cet écrit date de 1936. En date d’avril 1977, il y a des institutions baha’ies dans au moins 330 pays, îles et territoires dépendants.

(95) Un jeune martyr célèbre de la Foi, dont le sacrifice exemplaire sera relaté plus en détail dans le prochain volume.

(96) Pour un récit de sa vie, voir vol. I, pages 47-50.

(97) Docteur en droit coranique qui a l’autorité pour exercer une initiative indépendante en matière d’application des lois de l’islam.

(98) Un gros bourg situé à une quarantaine de kilomètres de Yazd, bien connu pour ses baha’is et ses martyrs baha’is (A.T.).

(99) L’un des fameux martyrs de Manshad. Baha’u’llah a dit une fois, en présence de Haji Muhammad-Tahir, qu’il aimait Manshad à cause de Rada’r-Ruh. Voir vol. I, et p.258 ci-après.

(100) Deux villes saintes de l’islam chiite où les religieux recevaient le rang de mujtahid (A.T.).

(101) Le chef religieux de la communauté musulmane qui dirige la prière à la mosquée.

(102) Théologiens érudits.

(103) Le principal mujtahid de Yazd, qui était l’un des plus grands ennemis de la Foi. Il condamna à mort de nombreux croyants qui furent martyrisés dans cette région (A.T.).

(104) Un village situé à mi-chemin entre Yazd et Manshad (A.T.).

(105) Baha’u’llah avait ordonné que Haji Muhammad-Tahir ne pouvait pas se permettre de tomber entre des mains ennemies, afin qu’il puisse vivre pour enseigner la Foi (A.T.).

(106) Il existe une importante communauté zoroastrienne à Yazd. En ce temps-là, à part quelques relations d’affaires et de commerce, ils n’avaient presqu’aucun rapport culturel ni religieux avec la communauté musulmane. Aujourd’hui, un grand nombre de baha’is de Perse sont issus d’une famille zoroastrienne. Le premier zoroastrien à croire en Baha’u’llah s’appelait Kay-Khusraw-i-Khudadad, bien que Suhrab-i-Pur-Kavus de Kashan reconnut la vérité de la foi babie pendant le ministère du Bab.

(107) Il faut remarquer que Mulla Bahram avait auparavant rencontré d’autres baha’is qui l’avaient informé de la Foi (A.T.).

(108) Ce piquet était destiné à lier la chaîne au sol lorsque les prisonniers s’arrêtaient pour du repos ou bien pour dormir la nuit.

(109) Voir chapitre 7.

(110) Ce voyageur avait dû être lui-même babi.

(111) La distance entre Kashan et Mashhad (Meshed) est d’environ 800 kilomètres.

(112) À cette époque, les croyants faisaient très attention à faire connaître leur Foi à un public soigneusement choisi. Ils enseignaient la Foi uniquement à ceux qui étaient véritablement sincères.

(113) Un des disciples remarquables du Bab et de Baha’u’llah. Pour en savoir plus sur lui, se reporter aux ouvrages suivants: La Chronique de Nabil, Memorials of the Faithful et La Révélation de Baha’u’llah, vol. I.

(114) À cette époque, deux cent toumans représentaient une somme considérable.

(115) En réalité, le Bab passa trois nuits à Kashan. Certains historiens ont affirmé que l’une des raisons pour laquelle Haji Mirza Jani donna de l’argent aux fonctionnaires pour qu’il puisse recevoir le Bab chez lui, était qu’ils étaient tous deux des marchands et que Haji Mirza Jani était soucieux de mettre ses comptes en ordre avec lui.

(116) La plupart des vieilles maisons du centre de la Perse possédaient une grosse colonne de ventilation qui ressemblait à une grande tour. L’été, l’air chaud s’élève à l’intérieur de cette tour et provoque un assèchement naturel qui favorise le rafraîchissement de la maison. C’étaient les tours de ventilation qui étonnèrent Marco Polo lorsqu’il voyagea dans cette partie du monde.

(117) Une ville sainte où les adeptes de l’islam chiite vont en pèlerinage. Comme Bagdad, en ce temps-là, était le centre des babis, les gens devenaient soupçonneux à l’égard d’une personne qui se rendait à Bagdad et ils étaient souvent enclins à l’accuser d’être babi.

(118) La dissimulation de la foi est une forme de reniement du bout des lèvres qui avait été pratiquée par les musulmans chiites pendant des siècles. On considérait qu’elle se justifiait en période de danger. Les babis y ont eu souvent recours. Cependant, la dissimulation de la foi va à l’encontre des enseignements de Baha’u’llah.

(119) Ce ne sont pas là les paroles exactes de Baha’u’llah. Cependant, elles expriment bien le sens de ce qu’il a voulu dire (A.T.).

(120) Voir vol. I, pages 55-56.

(121) Ce ne sont pas là les paroles exactes de Baha’u’llah. Cependant, elles expriment bien le sens de ce qu’il a voulu dire (A.T.).

(122) Ce ne sont pas là les paroles exactes de Baha’u’llah. Cependant, elles expriment bien le sens de ce qu’il a voulu dire (A.T.).

(123) Baha’u’llah (A.T.).

(124) Baha’u’llah a attribué de nouveaux noms à certains villages et villes de la Province de Khurasan: Furugh (Brillance) pour Dugh-Abad ; Madinatu’r-Ridvan (Cité du Paradis) pour Nishapur ; Madinatu’l-Khadra (la Cité verdoyante) pour Sabzivar ; Faran (Paran) pour Tun ; et Jadhba (Extase) pour Tabas. Les écrivains baha’is utilisent ces nouvelles dénominations dans leurs oeuvres.

(125) Un survivant du combat de Shaykh Tabarsi, qui devint un ardent disciple de Baha’u’llah.

(126) Afin de protéger les Écrits sacrés ainsi que leur vie, les premiers croyants conservaient souvent les Écrits dans des conteneurs cachés dans les murs ou sous le plancher.

(127) Peu après être devenu babi, Ahmad perdit son unique fils. Il laissait un jeune garçon prénommé Jamal, le petit-fils d’Ahmad. Plus tard, Ahmad prit Jamal sous son aile et Jamal resta un baha’i ferme toute sa vie.

(128) Un croyant tout particulièrement connu à Shiraz.

(129) Mirza Muhammad-Baqir-i-Afnan.

(130) Ce ne sont pas là les paroles exactes de Baha’u’llah. Ce sont les souvenirs issus de la mémoire de Haji Mirza Haydar-‘Ali, car personne n’aurait été capable de prendre des notes en présence de Baha’u’llah et en de nombreux cas, cela aurait été considéré comme irrespectueux dans une atmosphère de sacré, sauf lorsqu’il révélait les tablettes et que ses secrétaires les couchaient sur le papier.

(131) Voir chapitre 6.

(132) Pour plus de détails sur leurs vies, voir pp 125 et ss et p. 130 respectivement.

(133) Voir chapitre 10.

(134) Qui ne doit pas être confondue avec la Maison universelle de justice, l’institution internationale suprême de la Foi .

(135) Baha’u’llah.

(136) Muhammad.

(137) Baha’u’llah.

(138) Voir vol. I, p. 36.

(139) Voir chapitre 6.

(140) La première personne à croire en le Bab. Pour plus d’information, se reporter à La Chronique de Nabil.

(141) Voir La Chronique de Nabil.

(142) Ces paroles attribuées à Baha’u’llah ne sont pas nécessairement les termes qu’il a exactement employés. Ce sont les souvenirs de Aba Badi‘, mais ils transmettent bien le sens de ce qu’il a dit.

(143) Ces Epîtres feront l’objet d’une discussion dans le volume III.

(144) Voir l’Epître au Fils du Loup, Introduction.

(145) Voir vol. I, pages 116-7.

(146) C’était un poète au talent remarquable, un homme de lettres d’une grande éloquence, qui à cause de son rang et de sa personnalité pouvait continuer d’exercer son rôle public et en même temps fréquenter les baha’is. Il se rendit en présence de ‘Abdu’l-Baha en Terre sainte. Il a écrit de nombreux poèmes émouvants à la gloire de Baha’u’llah et de ‘Abdu’l-Baha.

(147) Une maison historique, qui fut autrefois le centre de grandes activités pour les babis de Mashhad. Voir La Chronique de Nabil.

(148) Un titre conféré par Baha’u’llah à Badi‘.

(149) Chez les musulmans chiites, il est rituel d’offrir un bol d’eau à quiconque est mis à mort. C’est parce que l’Imam Husayn était assoiffé au moment de son martyre. Il avait demandé de l’eau mais l’ennemi le lui avait refusé.

(150) Le «Point d’Adoration» pour les musulmans, La Mecque, vers lequel ils se tournent pour prier.

(151) Voir pages 195-196.

(152) Voir La Chronique de Nabil.

(153) Ces passages sont inclus dans Florilège d’écrits de Baha’u’llah, sections CLII et CLIII.

(154) Deux vers du poème Saqi-Az-Ghayb-i-Baqa, révélé par Baha’u’llah au Kurdistan et cité dans La Chronique de Nabil, pp. 132-133.

(155) Baha’u’llah.

(156) Coran, LXXVI, 9.

(157) Les dix-huit premiers disciples du Bab.

(158) L’âme de l’homme.

(159) Voir vol. I, p. 130.

(160) Pour plus d’informations, se reporter à La Chronique de Nabil.

(161) Celui que Dieu rendra manifeste (A.T.).

(162) La Manifestation de Dieu.

(163) Voir vol. I, chapitre 15.

(164) Au temps de Baha’u’llah, il était nécessaire pour la plupart des gens au Moyen-Orient de se rendre aux bains publics car il n’y avait pas de salles de bains chez eux. Les bains publics, qui étaient réservés aux hommes certains jours de la semaine et aux femmes à d’autres, étaient pour la plupart du style connu comme «bains turcs». Les gens s’y rendaient souvent une fois par semaine et y restaient de longues heures pour se laver et se détendre dans une atmosphère chaude et vaporeuse. En même temps, le fait que ces gens se rassemblaient en un seul endroit, constituait une activité sociale où ils échangeaient des nouvelles et discutaient de tout et de rien. Souvent, des amis se rendaient ensemble aux bains afin de pouvoir passer quelques heures les uns avec les autres. Les bains publics fournissaient à leurs clients des préposés qui les lavaient et procuraient d’autres services tels que l’application de henné sur les cheveux ou le rasage. Les personnalités importantes avaient souvent leurs propres préposés aux bains.

(165) Qui ne doit pas être confondu avec le fameux Shaykh Salman.

(166) D’après la coutume, un barbier pouvait aussi faire office de préposé aux bains.

(167) Il devint un briseur de l’alliance et fut depuis surnommé «Kharatin» (le ver de terre).

(168) Mirza Yahya.

(169) La connotation de ces paroles en persan suggérait que Baha’u’llah était l’humble serviteur de Mirza Yahya.

(170) Le destinataire de la Lawh-i-Ahmad (en persan).

(171) ‘Abdu’l-Baha (A.T.).

(172) Dans cette pièce, les croyants se réunissaient souvent, parlaient entre eux et buvaient leur thé (A.T.).

(173) En persan, traiter quelqu’un de chien est encore plus insultant qu’en anglais ou en français (A.T.).

(174) Pour un bref récit de sa vie, voir Memorials of the Faithful, ainsi que La Révélation de Baha’u’llah, vol. I, p. 147, et ci-après, pages 156-157.

(175) Voir P. 90-91.

(176) En dépit du contenu de ces lettres, Baha’u’llah conseilla au messager de mettre à exécution les instructions de Mirza Yahya et de les livrer.

(177) Renvoie à lui-même et aux autres disciples de Baha’u’llah.

(178) ‘Aziz Pasha, le vice-gouverneur d’Andrinople.

(179) Cette épître s’adresse en réalité à ‘Ali Pasha, le Grand Vizir.

(180) Voir chapitre 13 et aussi vol. I, pages 61-62.

(181) Un foyer mobile fait de fonte dans lequel on brûle du charbon.

(182) Voir La Chronique de Nabil.

(183) Coran 9: 32.

(184) Aqa Muhammad-Hadi a servi Tahirih de bien d’autres façons. Par exemple, il faisait partie de ceux qui l’accompagnèrent à Badasht et là, il agit comme garde à l’entrée du jardin qui avait été assigné à Tahirih par Baha’u’llah. Pour plus de détails sur la conférence de Badasht, voir La Chronique de Nabil.

(185) L’un des Apôtres de Baha’u’llah. Plus de détails sur sa vie seront donnés dans le vol. III.

(186) Aqa Muhammad-Hadiy-i-Farhadi, le mari de Khatun Jan (A.T.).

(187) Il n’était pas babi mais c’était un ami fidèle d’Aqa Hadi et son confident. C’était un marchand du bazar qui comprit la nature secrète de la mission et accepta de la mener à bien en dépit des dangers encourus (A.T.).

(188) En français dans le texte (N.d.T.).

(189) Dans les faubourgs de Téhéran (A.T.).

(190) Il est possible que ce fût le village de Quch-Hisar, propriété de Baha’u’llah (A.T.).

(191) En ce temps-là, l’argent n’était disponible que sous forme de pièces et il n’y avait aucun établissement bancaire. Les gens avaient l’habitude de transporter les pièces dans des sacs. Les gens riches devaient souvent transporter à cheval leurs sacs d’argent. Dans tous ses voyages pour la promotion de la cause de Dieu en Perse, Baha’u’llah était accompagné des amis et de serviteurs et c’était lui qui procurait les moyens financiers et recevait ses invités (A.T.).

(192) Le fondateur de la secte shaykhie de l’islam. Voir La chronique de Nabil.

(193) La scène de nombreuses batailles entre trois cent treize babis, défenseurs héroïques de la forteresse, et les forces armées. Les babis étaient obligés de combattre durant ces batailles, ce qui résulta en la défaite d’une puissante armée. Plus tard, la plupart de ses défenseurs furent martyrisés. Pour plus d’information, voir La chronique de Nabil.

(194) Littéralement, «l’aurore de la mention de Dieu», une Maison baha’ie d’adoration.

(195) Nous pouvons apprécier cette affirmation si nous méditons sur l’humiliation du rang du roi, si un roi devait introduire ses visiteurs en personne. Outre le fait que Baha’u’llah était la Manifestation suprême de Dieu, et que ses bien-aimés et ses disciples étaient toujours prêts à le servir avec la plus grande dévotion, les coutumes du temps exigeaient qu’un notable devait avoir plusieurs serviteurs dans sa maisonnée. Il était inconcevable qu’une personne de haut rang prenne part au fonctionnement effectif de sa maison.

(196) Les dix-huit premiers disciples du Bab.

(197) Baha’u’llah.

(198) Voir vol. I, pages 36-37.

(199) Baha’u’llah.

(200) Alors qu’il était détenu dans les baraquements de Acre, une nuit, Baha’u’llah révéla une certaine épître et il indiqua que cette nuit était la "Laylatu’l-Quds" (Sainte Nuit). Mais la Lawh-i-Laylatu’l-Quds révélée à Andrinople ne doit pas être confondue avec cette épître postérieure.

(201) ‘Abdu’l-Baha (A.T.).

(202) L’une des expressions désignant Baha’u’llah (A.T.).

(203) Haji Mirza Haydar-’Ali est en train de dire que ‘Abdu’l-Baha est un reflet de Baha’u’llah, qu’il y a une énorme différence entre les deux, et le reflet n’est pas la même chose que la réalité de celui qui est reflété (A.T.).

(204) Le Prophète Muhammad (A.T.).

(205) Andrinople (A.T.).

(206) Le plus jeune demi-frère de Baha’u’llah et qui lui était fidèle ; voir vol. I, pages 10-11 (A.T.).

(207) Voir pages 156-157. (A.T.).

(208) ‘Abdu’l-Baha (A.T.).

(209) Baha’u’llah (A.T.).

(210) Voir vol. I, p. 149, note de bas de page (A.T.).

(211) Connu sous le nom de Mirza Husayn-i-Khurtumi de Shiraz, il accompagna Haji Mirza Haydar-’Ali en Egypte. Tous deux furent emmenés captifs, avec cinq autres personnes, et envoyés au Soudan. Cet homme deviendra plus tard un briseur de l’Alliance.

(212) L’une des caractéristiques essentielles de la vie, et qui donnait beaucoup de plaisir, en particulier lors de réunions, c’était le fait de servir du thé. Non seulement la qualité était importante, mais aussi la préparation exigeait un grand soin et beaucoup de compétence. Le thé était servi dans de petits verres. Afin de profiter de son arôme, on ne devait rien y ajouter à l’exception de sucre en morceau qui était cassé à partir de cônes de sucre. Il y avait ceux qui étaient des experts en préparation du thé. À Andrinople, c’était Aqa Muhammad-Baqir-i-Qahvih-chi qui préparait le thé pour Baha’u’llah et ses compagnons (A.T.).

(213) Baha’u’llah (A.T.).

(214) Pour un bref récit de sa vie riche en événements, voir l’Annexe III et au vol. I, pages 17-18.

(215) En ce qui concerne la secte shaykhie et son chef Siyyid Kazim, voir La Chronique de Nabil.

(216) Peu après sa déclaration, le Bab ordonna à ses disciples de répandre la nouvelle mais de ne pas divulguer son identité jusqu’à une date ultérieure, où elle serait annoncée.

(217) Voir La Chronique de Nabil.

(218) Mirza Hasan, surnommé le «Roi des Martyrs» par Baha’u’llah (A.T.).

(219) Mirza Husayn, surnommé le «Bien-Aimé des Martyrs». Un récit plus en détail de leur vie sera donné dans les prochains volumes (A.T.).

(220) Allusion au mariage de Munirih Khanum avec ‘Abdu’l-Baha.

(221) Voir La Chronique de Nabil pour les détails.

(222) Voir vol. I, p. 10.

(223) Baha’u’llah avait quatre oncles paternels. Parmi ceux auxquels il enseigna la foi du Bab à Nur, se trouvaient ces oncles. Deux d’entre eux rejetèrent la Cause de Dieu et s’élevèrent activement contre elle. Il s’agissait de Shaykh ‘Azizu’llah et Safi Quli Big. Les deux autres, Mulla Zaynu’l-’Abidin et Karbila’i Zaman, devinrent de fervents croyants. Le premier accompagna Baha’u’llah à la forteresse de Shaykh Tabarsi, et lorsque Baha’u’llah reçut la bastonnade à Amul, il se jeta à ses pieds et il fut battu si fort qu’il s’évanouit. Pour les détails de l’incident d’Amul, voir La Chronique de Nabil.

(224) Voir vol. I, p. 29.

(225) Epître au Fils du Loup, p. 197.

(226) Voir La Chronique de Nabil.

(227) Le dixième jour de Muharram, l’anniversaire du martyre de l’Imam Husayn, qui tombait cette année-là le 26 novembre 1849.

(228) Voir pages 156-157.

(229) Dans l’islam chi’ite, on croit qu’après l’avènement du Qa’im (le Promis de l’islam), l’Imam Husayn reviendra. Husayn-’Ali Husayn ‘Ali était le nom de Baha’u’llah. Ce fut lors de l’été 1851 que Baha’u’llah rencontra Shaykh Hasan à Karbila et lui confia le secret de son rang. Voir vol. I, pages 107-108. A partir de ce moment-là, avant que Baha’u’llah ne fût emprisonné dans le Siyah-Chal, Shaykh Hasan reconnut tout à fait le rang de Baha’u’llah, comme étant "Celui-que-Dieu-rendra-manifeste".

(230) Interrogé à Constantinople, Sayyah déclara avoir passé trois mois à Andrinople.

(231) Voir vol. I, pages 16-17.

(232) Voir vol. I, pages 97-98.

(233) La valeur numérique du mot «Nabil» est égale à celle de «’Akka».

(234) À cette époque, les gens qui n’étaient pas éduqués, donnaient souvent une petite somme d’argent à un homme lettré qui écrivait des lettres pour eux. Les exigences essentielles à l’écriture d’une bonne lettre consistaient en une bonne composition et une belle calligraphie.

(235) Un récit de la vie de Mirza Abu’l-Fadl figurera dans le prochain volume.

(236) Voir La Chronique de Nabil.

(237) Littéralement, "O Toi mon Seigneur, le Très-Glorieux", une invocation (A.T.).

(238) A ne pas confondre avec Aqa Mirza Ashraf-i-Abadi’i qui fut martyrisé à Isfahan, et au sujet duquel Baha’u’llah a écrit ces mots dans l’Épître au Fils du Loup, pp. 82-3: «Avant eux, un nommé Kazim (...) et après eux, le très honoré Ashraf, burent tous à la coupe du martyre...»

(239) Pour plus de détails sur le soulèvement de Zanjan, voir La Chronique de Nabil.

(240) Varqa était un poète distingué et l’un des Apôtres de Baha’u’llah. Nous reparlerons de lui dans les prochains volumes. Varqa épousa la fille de Haji Iman. Les enfants de Varqa, cependant, étaient d’un mariage différent.

(241) Section LII.

(242) ‘Abdu’l-Baha désigna à son tour Shoghi Effendi comme le Gardien de la Foi et lui conféra le même droit exclusif d’interprétation.

(243) Voir vol. I, pages 70-74, 120-121.

(244) Voir vol. I, pages 109-110.

(245) Dans la littérature persane et arabe, le hibou est un symbole du destin funeste et de la ruine.

(246) Cette histoire du rossignol et du corbeau fait clairement allusion à Baha’u’llah et à Mirza Yahya respectivement. Dans le but de protéger Baha’u’llah des agressions d’un ennemi implacable, le Bab désigna Mirza Yahya comme chef de la communauté babie afin qu’il puisse détourner l’attention publique de la personne de Baha’u’llah. En même temps, le Bab fournissait un moyen par lequel Baha’u’llah pouvait diriger discrètement les affaires de la communauté babie jusqu’à ce que son rang soit révélé aux yeux des hommes ; (voir A Traveller’s Narrative, p. 62 ; p. 247 ci-après et vol. I, pages 31-32). Pendant quelque temps, Baha’u’llah avait l’habitude de dicter diverses directives à Mirza Yahya qui les relayait fidèlement à la communauté en son propre nom. L’infidélité de celui-ci envers Baha’u’llah débuta lorsqu’il tomba sous l’influence du fameux Siyyid Muhammad-i-Isfahani en Irak.

(247) Il s’agit d’un aimé fidèle de Baha’u’llah, qui l’a véritablement reconnu.

(248) C’est une allusion aux disciples de Mirza Yahya qui furent expulsés de la communauté.

(249) Sections LIII et LXXV.

(250) Pour plus de détails, voir La Chronique de Nabil.

(251) Pour les détails, voir La Chronique de Nabil.

(252) Voir La Chronique de Nabil.

(253) L’un des Apôtres de Baha’u’llah. Nous reparlerons de lui plus amplement dans le vol. III.

(254) Mirza Musa (Aqay-i-Kalim) et Mulla ‘Abdu’l-Karim-i-Qazvini.

(255) Voir vol. I, pages 142-143.

(256) Voir vol. I, pages 142-143.

(257) Voir Vol. I, page 112.

(258) Pour plus de détails sur le processus de la Révélation, la puissance de la Parole et la grandeur des Ecritures Sacrées, se référer au vol. I, chapitre 3.

(259) Voir La Chronique de Nabil et vol. I, Annexe III.

(260) Dieu est le plus grand.

(261) Voir Vol. I et page 49 ci-avant.

(262) Baha’u’llah a interdit à ses disciples de suivre cette pratique courante parmi les babis. Bien que Baha’u’llah ait conseillé à ses disciples à ne pas recourir à la force face aux persécutions, cela ne veut pas pour autant dire qu’ils doivent rester les bras croisés et ne pas se défendre lorsqu’ils sont attaqués personnellement. Pour plus de détails, voir le vol. I, pages 142-143.

(263) Voir vol. I, p. 77.

(264) Kazimiyyah, près de Bagdad.

(265) Littéralement «Ami». Abraham est aussi désigné ainsi dans l’islam.

(266) Il devint plus tard l’archi-ennemi de ‘Abdu’l-Baha et l’archi-briseur de l’alliance de Baha’u’llah.

(267) Baha’u’llah fit tout particulièrement venir ces deux frères de Perse. Ils se retrouvèrent en sa présence et reconnurent leur folie et leur manque de discernement.

(268) Voir p 59.

(269) Certains extraits de ses épîtres sont traduits et inclus dans Florilège d’écrits de Baha’u’llah, sections XXXIII, XXXVIII, LXXVII, CXXVII.

(270) Pour plus de détails sur la vie et la rébellion de Muhammad-’Ali, se reporter à Dieu passe près de nous et La Révélation de Baha’u’llah, vol. I.

(271) De temps à autre, Baha’u’llah demandait à ‘Abdu’l-Baha d’écrire à propos de certains sujets.

(272) Voir vol. I, p. 128.

(273) De petites parties de cette épître ont été traduites en anglais par Shoghi Effendi et incluses dans Florilège d’écrits de Baha’u’llah, sections L et XCVII.

(274) Voir chapitre 13.

(275) Baha’u’llah enseigne que le paradis et l’enfer ne sont pas des lieux mais des conditions. La proximité de Dieu est un état d’existence au paradis, tandis que l’enfer est l’éloignement de Dieu.

(276) Voir pages 55-56.

(277) Voir p 22.

(278) Voir pages 74-75pour un récit de sa vie.

(279) Les prêtres musulmans portaient des turbans ; plus grand était le turban, plus important était le prêtre. Jamal, au cours de sa vie de baha’i, n’abandonna jamais son turban et son accoutrement de prêtre.

(280) Les musulmans manifestaient un grand respect envers les prêtres qui avaient l’habitude de montrer leurs mains au public pour que celui-ci les baise. Baha’u’llah a interdit le baisemain.

(281) Mirza Mihdi, le plus jeune frère de ‘Abdu’l-Baha qui mourut plus tard à Acre. Baha’u’llah a considéré sa mort comme son propre sacrifice. Nous reviendrons ultérieurement à ce fils illustre dans le prochain volume.

(282) Les fonctions des Mains de la cause, telles que définies dans le Testament de ‘Abdu’l-Baha, concernent principalement la protection et la propagation de la Foi. Celles qui vivent actuellement furent désignées par le Gardien, Shoghi Effendi.

(283) Voir vol. I, p. 38.

(284) La Maison universelle de justice fut pour la première fois élue par les assemblées spirituelles nationales du monde le 21 avril 1963, cent ans après la déclaration de Baha’u’llah.

(285) Voir Annexe I.

(286) Voir Matthieu 24:29.

(287) Pour une discussion plus complète de ce sujet, voir Voici le jour promis.

(288) À part la Maison universelle de justice, l’institution suprême de la Foi, Baha’u’llah a décrété la création de maisons de justice locales dans chaque ville ou village. Ces institutions fonctionnent de nos jours sous leur forme embryonnaire, les assemblées spirituelles locales.

(289) Voir pages 56-57.

(290) Comme l’éclairage public n’existait pas en ce temps-là, les gens portaient des lanternes la nuit. Les notables faisaient porter une lanterne devant eux par un serviteur.

(291) Voir vol. I et p 123 ci-avant.

(292) ‘Abdu’l-Baha.

(293) Cette maison de Bagdad est connue sous le nom de "Plus Grande Demeure". Voir vol. I, pages 109-110.

(294) L’assemblée des âmes saintes dans le royaume de Dieu.

(295) Cette épître est aussi connue par son premier verset comme la Qad-Ihtaraqa’l-Mukhlisun. Elle est devenue célèbre parmi les croyants occidentaux sous le nom de la Tablette du Feu. Nous en reparlerons dans le prochain volume.

(296) Baha’u’llah (A.T.).

(297) Il n’était pas inhabituel pour les croyants qui se trouvaient en présence de Baha’u’llah, de ne pas répondre à ses questions. Tout d’abord, ils étaient tellement transportés qu’ils ne pouvaient prononcer un mot. Ensuite, parler était considéré par de nombreuses personnes comme étant contraire à l’esprit d’absolu effacement de soi en sa présence.

(298) Cela représentait en ce temps-là une très grosse somme d’argent (A.T.).

(299) Le Mandataire de Baha’u’llah. Pour plus de détails, voir vol. III.

(300) Voir vol. I, page 41.

(301) Il est important de remarquer que tandis que les enseignements baha’is maintiennent que la société humaine devrait comporter de nombreux niveaux, ils prônent l’abolition des extrêmes de richesse et de pauvreté.

(302) Il est important de clarifier la question de la pauvreté et de la richesse. Les enseignements de Baha’u’llah prônent l’abolition des extrêmes de richesse et de pauvreté dans la société humaine.

(303) Dans la liste de oeuvres les plus connues de Baha’u’llah préparée par Shoghi Effendi, dans des volumes de The Baha’i World, cette épître est décrite comme la Lawh-i-Salman I. Elle est principalement écrite en persan et Shoghi Effendi en a traduit certaines parties qui sont incluses dans Florilège d’écrits de Baha’u’llah, sections XXI, CXLVIII, CLIV.

(304) Voir pages 125-126.

(305) Voir vol. I, pages 61-63.

(306) Jalali’d-Din-i-Rumi, l’auteur du Mathnavi.

(307) Il existe de nombreuses épîtres concernant la vie après la mort. Certaines d’entre elles figureront dans les prochains volumes.

(308) Voir vol. I, chapitre 3.

(309) Pour un récit plus en détail de ces événements, voir vol. I, pages 68-69.

(310) Pour une discussion plus complète à ce sujet, voir vol. I, pages 69-72 et pages 120-1.

(311) Voir p. 194.

(312) Partie de l’Épître de la Mubahilih, adressée à Mulla Sadiq-i-Khurasani. Voir vol. I et Memorials of the Faithful (A.T.).

(313) ‘Abdu’l-Baha (N. d. T.).

(314) L’affirmation de Haji Mirza Haydar-’Ali selon laquelle la foule s’était rassemblée dans les rues pour voir Baha’u’llah se rendre à la mosquée, n’a pas besoin d’être considérée comme contraire à l’affirmation de Shoghi Effendi selon laquelle Baha’u’llah alla la mosquée dès qu’il fut informé de l’organisation de la confrontation. Nous devons garder à l’esprit que depuis quelque temps Siyyid Muhammad avait dit à quelques musulmans que Mirza Yahya était prêt pour une mubahilih.

(315) Jalali’d-Din-i-Rumi.

(316) Le chef de l’institution ecclésiastique musulmane de la ville.

(317) Théologiens et savants religieux.

(318) Lorsqu’une personnalité marchait, on considérait comme discourtois que ses subordonnés marchent devant ou à ses côtés, sauf de nuit lorsque quelqu’un portait une lampe devant elle. Afin de montrer son humilité, on marchait toujours quelques pas en retrait. C’est de cette manière que, par exemple, les croyants orientaux se conduisaient lorsqu’ils marchaient avec Baha’u’llah, ‘Abdu’l-Baha ou Shoghi Effendi.

(319) Baha’u’llah.

(320) Ce ne sont pas là les paroles exactes de Baha’u’llah, mais elles transmettent bien ce qu’il a voulu dire.

(321) Mirza Yahya (A.T.).

(322) ‘Abdu’l-Baha (N. d. T.).

(323) Shoghi Effendi, le Gardien de la Foi, a traduit des parties de cette épître en anglais. On les trouve principalement dans Florilège d’écrits de Baha’u’llah, sections LXV, LXVI, CXIII, CXIV, CXVI, CXVIII et Voici le Jour promis, pages 19-23. Le texte intégral de cette épître a été publié dans L’appel du Seigneur des armées, (Bruxelles, M.E.B. 2004.)

(324) Voir vol. I, chapitre 16.

(325) Ce ne sont pas là les paroles exactes de Baha’u’llah, mais elles transmettent bien le sens de ce qu’il a dit (A.T.).

(326) Les noms de ces dirigeants sont respectivement: Khusraw Parviz (Chosroes II), Adjamih Abjur, Heraclius, Maqawqis, al-Harith Ibn Abi-Shimr, et Hawdhah Ibn ‘Ali.

(327) Baha’u’llah. (A.T.).

(328) La voix de Dieu parlant à Baha’u’llah.

(329) Florilège d’écrits de Baha’u’llah, section CXIV. Le texte intégral a été traduit et publié par le Centre mondial. La traduction française est parue sous le titre L’appel du Seigneur des armées.

(330) Voir chapitre 3..

(331) Meshed.

(332) Pour plus de détails, voir vol. I, pages 77-78.

(333) Irak (A.T.)

(334) À ne pas confondre avec Mirza Aqa Jan, le secrétaire de Baha’u’llah.

(335) Voir p. 27.

(336) Voir vol. I, page 17.

(337) Voir plus haut pp. 99-102.

(338) Voir vol. I, p.109.

(339) Voir p. 195.

(340) Voir p. 194 pour connaître le sort de ces sept prisonniers.

(341) Voir annexe III.

(342) Identique à Shaykh ‘Abdu’l-Husayn-i-Tihrani. Voir vol. I, pages 778 passim. Il est intéressant de noter qu’un petit-fils du Shaykh embrassa la Foi de Baha’u’llah et devint l’un de ses enseignants actifs.

(343) Comme il n’y avait pas d’eau courante dans les maisons, il y avait des hommes dont le métier était de porter des outres emplies d’eau pour l’usage domestique et parfois le jardinage.

(344) Un récit plus détaillé de leur vie figurera dans un futur volume.

(345) Pour un bref récit de sa vie, voir vol. I, pages 25-26.

(346) Voir Memorials of the Faithful pour un bref récit de sa vie (A.T.).

(347) A l’époque du Bab, les croyants se défendaient contre leurs ennemis. Ce qui eut pour conséquence de nombreux combats sanglants dans lesquels les babis triomphèrent de leurs adversaires. Baha’u’llah a enjoint à ses disciples de ne pas recourir à la force lorsqu’ils étaient attaqués dans le sentier de Dieu. Pour une discussion plus en détails sur cette question, voir vol. I, pages 142-143, et ci-avant, p. 123.

(348) La traduction intégrale est publiée dans l’Appel du Seigneur des armées.

(349) Pour plus de détails sur Nabil-i-Akbar, voir vol. I, pages 50-52.

(350) Nabil-i-Akbar, dans les premiers temps, avait la maîtrise des thèmes de la philosophie divine et de la métaphysique. Ce fut plus tard dans sa vie qu’il se rendit en Irak, devint un mujtahid reconnu et acquis une grande renommée.

(351) Voir Dieu passe près de nous.

(352) C’est le clergé qui avait introduit cette coutume. Ils enseignaient que si un musulman touchait un babi, il serait impur.

(353) Voir p. 35, note de bas de page. (A.T.).

(354) Le Bab.

(355) Voir vol. I, p. 107.

(356) Au temps de Baha’u’llah, l’un des premiers livres que les enfants apprenaient à lire était le Coran, suivi par d’autres livres sur la religion islamique et la poésie.

(357) Les détails sont bien connus dans l’histoire de l’islam.

(358) Un célèbre religieux, auteur d’une série de livres connus sous le nom de Biharu’l-Anvar, contenant des traditions de l’islam et d’autres récits. Les chiites tiennent, avec affection, cette série de livres pour une encyclopédie de la connaissance religieuse chiite.

(359) Dieu accorde à ses Manifestations le pouvoir de ses Paroles. Ceux qui rencontrèrent Baha’u’llah, ont témoigné que lorsqu’il parlait, c’était comme si un océan avait jailli. Ses paroles étaient à la fois tendres et puissantes.

(360) Selon la croyance baha’ie, l’histoire biblique d’Adam est allégorique et il fut la première Manifestation de Dieu de l’histoire écrite (voir Les Leçons de Saint-Jean-d’Acre par ‘Abdu’l-Baha).

(361) Voir pages 7-8.

(362) Voir vol. I, pages 99-100.

(363) Pour plus de détails, se reporter à La Chronique de Nabil.

(364) Voir Qur’an ii.219, iv.43 et v.93-94.

(365) Voir La Chronique de Nabil.

(366) Allusion à ces compagnons à qui Baha’u’llah conseilla de s’inscrire comme sujets du gouvernement ottoman.

(367) À Yazd, les maisons ont des toits plats facilement accessibles par un escalier intérieur (A.T.).

(368) Fils du célèbre Haji Muhammad-Taqi, le Vakilu’d-Dawlih, un cousin du Bab (A.T.).

(369) Littéralement, «l’Aurore de la mention de Dieu», une maison baha’ie d’adoration. Bien qu’il n’y eût pas de «maisons d’adoration» à Yazd, les croyants se réunissaient dans la maison d’une personne, et désignait cette maison comme Mashriqu’l-Adhkar. Baha’u’llah a tout particulièrement indiqué les mérites d’assister au service avant l’aube ; les prières dites à ce moment-là, ont une puissance particulière.

(370) Le soulèvement de Yazd, bien qu’il ne durât que quelques jours, vit le martyre de beaucoup de gens. Chaque famille baha’ie fut enveloppée de sa violence et personne ne se sentait en sécurité (A.T.).

(371) En ce temps-là, les hommes violents portaient comme arme une grosse chaîne en acier. Quelques coups de chaîne provoquaient souvent des blessures graves (A.T.).

(372) Les femmes de cette époque, ne s’impliquaient habituellement pas dans les affaires publiques. Elles menaient une vie de réclusion et en public, elles portaient le chadur [tchador], large morceau de tissu qui recouvre la tête et tous les autres vêtements jusque pratiquement au sol. Les lois de la religion interdisaient à un homme qui n’était pas marié à une femme ou n’était pas un parent proche, de voir son visage, et combien encore plus choquant était-il de la toucher. Le fait que la femme de Haji Mirza, qui portait son tchador, se soit frayé un chemin à travers une foule d’hommes, montre bien le caractère extrême de son désespoir et sa détresse (A.T.).

(373) Le dignitaire religieux de la ville qui mène les hommes lors de la prière à la mosquée. Il était habituel d’amener quiconque accusé d’être baha’i en présence d’un mujtahid, devant qui on lui demandait de renier sa foi s’il voulait être libéré. Les muhtahids condamnaient à mort ceux qui refusaient d’adjurer. Mais assez souvent lors de ce soulèvement à Yazd, les agresseurs tuaient leurs victimes sans même passer par cette procédure (A.T.).

(374) Cet acte était censé humilier encore plus la femme de Haji Mirza, car on considérait comme fort peu chaste le fait qu’une femme montrât en public ses cheveux (A.T.).

(375) Lors de cet incident, Rubabih fit preuve d’un grand courage en allant aider la victime. Normalement, en de telles circonstances, aucune personne n’osait porter assistance à un baha’i, car on l’aurait alors accusée d’en être une. Dans ce cas, il semble que Rubabih, étant elle-même une paria de par sa condition de prostituée, ne craignait pas les représailles de la part du public (A.T.).

(376) Le Prince Mahmud Mirza, le Jalalu’d-Dawlih, un fils du Prince Mas‘ud Mirza, le Zillu’s-Sultan. Il tenta d’arrêter le massacre des baha’is mais n’y parvint pas. Pendant trois jours, il perdit le contrôle de la situation et pendant cette période, nombreux furent ceux qui perdirent la vie. Quelques années plus tard, il se trouvait à Londres au moment où ‘Abdu’l-Baha se rendait dans cette ville. Il alla spécialement trouver ‘Abdu’l-Baha, se jeta à ses pieds et demanda pardon (A.T.).

(377) Lors du massacre de Yazd en 1903, ce fut principalement des femmes baha’ies qui servirent de porteuses de nouvelles et de messagères. Il n’était pas facile pour le public de reconnaître leur identité car elles portaient des voiles (A.T.).

(378) C’était aller contre le principe de chasteté si les hommes pénétraient dans une maison sans se faire plus amplement annoncer, afin de permettre aux femmes de se retirer dans les appartements privés ou de revêtir leurs voiles. Mais les femmes pouvaient entrer librement (A.T.).

(379) Une mosquée à Yazd (A.T.).

(380) C’était l’un des croyants emmenés en garde-à-vue sur ordre de l’Imam-Jum’ih. Ces hommes étaient présents lorsque Haji Mirza arriva et ils le virent mourir (A.T.).

(381) La famille Afnan de Yazd avait construit un cimetière privé non loin du Château. Il fut plus tard proposé pour être utilisé comme lieu d’inhumation baha’i. Baha’u’llah l’avait nommé le Buq‘atu’l-Khadra (L’endroit verdoyant). Plusieurs des Afnans, des martyrs baha’is et des baha’is éminents y sont enterrés. Ce cimetière n’est plus utilisé (A.T.).

(382) Les citernes publiques, avec des tours de rafraîchissement construites dans chaque quartier de la ville, servaient à fournir de l’eau potable au public. Les gens remplissaient des cruches d’eau à la citerne et les ramenaient chez eux (A.T.).

(383) L’officier en chef d’un quartier.

(384) Dans de nombreuses villes, en particulier à Yazd, les ennemis de la Foi se rassemblaient souvent à l’extérieur des maisons des croyants où ils hurlaient des grossièretés et maudissaient les noms des Fondateurs de la Foi. Ces éclats de fanatisme et de sauvagerie toutes ces années, et en particulier au cours du massacre de 1903, semaient la terreur dans le coeur des habitants de ces maisons. (A.T.).

(385) Une place importante de Yazd avec une mosquée et un minaret célèbres. En ce temps-là, c’était un centre de festivités religieuses.

(386) Voir p. 170, note de bas de page.

(387) Voir vol. I, chapitre 10.

(388) Voir vol. I, p. 146.

(389) Acre (A.T.).

(390) Voir vol. I, pages 23-25.

(391) Voir L’Epître au Fils du Loup, pages 190-191.

(392) Cette Épître fut révélée en 1869 à Acre.

(393) Le Bab avait accordé le titre de «Miroir» à plusieurs de ses disciples.

(394) Celui-que-Dieu-rendra-manifeste (A.T.).

(395) Celui-que-Dieu-rendra-manifeste (A.T.).

(396) Voir vol. I, chapitre 18: "Celui que Dieu rendra manifeste".

(397) Voir vol. I, pages 142-143.

(398) Voir vol. I, p. 128.

(399) Pour un bref récit de sa vie distinguée, voir vol. I, pages 83-84.

(400) Un disciple dévoué de Baha’u’llah qui pendant quelque temps fut le conservateur de la Maison du Bab à Shiraz.

(401) La valeur numérique des lettres B, H, A, qui constituent le mot Baha, est respectivement de 2, 5 et 1. Baha’u’llah a signé certaines épîtres de cette manière.

(402) Dans certaines de ses épîtres, Baha’u’llah a appelé Khadijih Bagum la Feuille exaltée.

(403) Les descendants des oncles maternels du Bab, des deux frères et de la soeur de l’épouse du Bab, sont connus sous le nom de Afnan (Les Rameaux).

(404) Aqa Mirza Aqa était l’un des membres éminents de la famille Afnan. Il contribua à encourager Haji Siyyid Muhammad, l’oncle du Bab, à se rendre à Bagdad et à aller en présence de Baha’u’llah. Il a rendu des services remarquables à la Foi. Baha’u’llah lui a accordé, ainsi qu’à ses descendants, la conservation de la Maison du Bab à Shiraz. Nous reparlerons de lui dans les prochains volumes (A.T.).

(405) Munirih Khanum devint l’épouse de ‘Abdu’l-Baha. Voir pages 97-99.

(406) L’une des trois soeurs était une demi-soeur qui épousa Haji Mirza Siyyid ‘Ali, l’oncle du Bab qui fut martyrisé à Téhéran (A.T.).

(407) En ce temps-là, c’était la coutume que les mères, les soeurs ou les proches parentes d’un homme qui souhaitait se marier, fassent la proposition de mariage aux parents d’une jeune fille. Une fois que l’accord était conclu, la jeune fille était informée et plus tard mariée (A.T.).

(408) Les fiançailles étaient une affaire de famille. Il n’était pas convenable pour un homme fiancé à une femme de la fréquenter avant le mariage. En tout cas, il n’était même pas permis qu’il voit le visage de sa fiancée jusqu’après le mariage. Bien sûr, un couple qui était proche parent se serait vu auparavant (A.T.).

(409) Le premier croyant de la révélation babie (A.T.).

(410) Pour plus de détails, voir La Chronique de Nabil (A.T.).

(411) Les membres féminins de la famille de Baha’u’llah ; ici, une allusion à une fille de Baha’u’llah (A.T.).

(412) Ils devinrent tous deux des briseurs de l’Alliance pendant le ministère de ‘Abdu’l-Baha. Mais les voeux de l’épouse du Bab furent exaucés par le mariage de Mirza Hadiy-i-Afnan avec Diya’iyyih Khanum, une fille de ‘Abdu’l-Baha. C’étaient les parents de Shoghi Effendi.

(413) Sachant qu’il n’avait aucune chance d’assurer ce mariage par lui-même, et sachant aussi combien l’épouse du Bab désirait parvenir en présence de Baha’u’llah, Haji Siyyid ‘Ali promit qu’il l’accompagnerait à Acre si elle arrangeait pour lui ce mariage. Mais il ne tint pas sa promesse.

(414) Le premier des disciples du Bab.

(415) Voir La Chronique de Nabil.

(416) Une partie de cette épître est traduite en anglais et citée dans L’ordre mondial de Baha’u’llah, p. 126. Voir aussi The Revelation of Baha’u’llah, vol. I, p. 73.

(417) ‘Abdu’l-Baha.

(418) Voir pp. 6-7.

(419) Voir vol. I, Annexe IV.

(420) Voir p. 27.

(421) Un bref récit de sa vie figurera dans un futur volume.

(422) Shoghi Effendi a brièvement relaté cet épisode dans Dieu passe près de nous, pages 263-264.

(423) Il semble que les exilés furent informés de leur destination ultime telle que stipulée dans l’édit royal, une fois seulement arrivés à Gallipoli.

(424) Voir vol. I, pages 147-148, et Memorials of the Faithful.

(425) Voir pages 80-81.

(426) Ce récit est rédigé par le présent auteur.

(427) Voir vol. I, pages 147-148.

(428) À plusieurs reprises avant cet événement, les membres de la communauté avaient été emmenés aux quartiers généraux du Gouvernement et recensés.

(429) Il faut noter que Husayn-i-Ashchi était un tout jeune homme à cette époque, et qui pendant quelques années avait bénéficié d’une vie protégée dans la maison de Baha’u’llah, à l’abri des persécutions.

(430) On désigne sous le nom de Kashi ou Kashani une personne originaire de Kashan. Les Persans se moquent souvent des Kashis, en prétendant qu’ils sont pusillanimes et timorés. Ces allégations sont bien entendu pure invention.

(431) Ce ne sont pas là les paroles exactes de Baha’u’llah mais elles transmettent bien le sens de ce qu’Il a dit.

(432) Voir pp. 156-157.

(433) Nous avons brièvement fait allusion à cet incident dans le vol. I, pages 53-54. Il faut noter que le chirurgien qui s’occupa de lui, découvrit que l’artère carotide n’avait pas été tranchée.

(434) Il avait été martyrisé en Perse, voir pages 29-30.

(435) Haji Ja‘far et son frère purent se rendre à Acre peu après le départ de Baha’u’llah pour cette cité. Voir Memorials of the Faithful.

(436) Voir chapitre 14.

(437) Voir vol. I, p. 105 (À.T.).

(438) Voir vol. I, pages 147-148 (À.T.).

(439) À ne pas confondre avec la Lawh-i-Ra’is, écrite en persan, révélée à Acre et adressée aussi à ‘Ali Pasha.

(440) Voir p. 65.

(441) Voir p. 52.

(442) Voir La chronique de Nabil.

(443) Prince Kamran Mirza, un fils de Nasiri’d-Din Shah. Il fut gouverneur de Téhéran pendant quelques années.

(444) C’était aux environs de 1297/1298 de l’Hégire (1880-1881).

(445) Ces prophéties, ainsi que d’autres, que Baha’u’llah prononça à Acre, prédisant la chute du sultan ‘Abdu’l-‘Aziz, de ‘Ali Pasha et de Fu’ad Pasha, se réalisèrent de manière remarquable. Les troupes russes occupèrent Andrinople, la Serbie, le Monténégro et la Roumanie et annoncèrent leur indépendance. Chypre et l’Egypte furent occupées. La Roumélie orientale fut cédée à la Bulgarie qui devint un état autonome. En bref, l’Empire ottoman fut démembré. Nous reviendrons plus en détails sur ces événements dans un futur volume.

(446) Voir vol. I, pages 55-56.

(447) Pour une discussion plus approfondie de ce thème, voir vol. I, pages 134-135.

(448) Les Orients éternels (les Manifestations). Voir Livre de la Certitude, p. 34.

(449) Le thème de l’âme et de son immortalité sont expliqués par Baha’u’llah et ‘Abdu’l-Baha dans de nombreuses épîtres. Elles feront l’objet d’une discussion dans le prochain volume.

(450) Voici venu le Jour promis.

(451) Sur le sens de ce titre, voir page 129.

(452) «Big» est un titre turc signifiant personne de haut rang, un seigneur. (A.T.)

(453) Les derviches ne tenaient plus leur service depuis longtemps dans ces immeubles au Takyiy-i-Mawlavi, mais un homme, ancien derviche, nous raconta que Baha’u’llah avait vécu dans cette maison du bas et plus tard dans celle du haut du côté du portail d’entrée. Il nous a dit que les baha’is avaient utilisé la cuisine, la salle à manger et la salle de bain du Takyiy-i-Mawlavi et il nous montra ces pièces. Probablement qu’ils le firent durant ces premiers jours jusqu’à ce qu’ils puissent s’installer. Les derviches d’alors formaient un grand groupe prospère, ils possédaient quatre immeubles à droite de la mosquée. Quelques-unes des photographies des premières rencontres montrent qu’ils portaient tous la grande coiffe appelée taj.

(454) Voir volume I, Annexe IV.

(455) Voir volume I, pages 16-17.

(456) Connu sous le nom de Khartumi. Baha’u’llah lui avait aussi promis qu’il parviendrait en sa présence. On doit remarquer que les actes de Mirza Husayn à Khartoum et plus tard en Inde, étaient indignes d’un véritable baha’i. Après le décès de Baha’u’llah, il devint un briseur de l’Alliance.

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