LE BEYAN ARABE
Le livre sacré du babisme de Séyyèd Ali Mohammed, dit le Bâb

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Le Beyan arabe

Au nom de Dieu, l'inaccessible, le très saint.

En vérité ! Moi, je suis Dieu ! Il n'y a pas de Dieu, si ce n'est Moi. Tout ce qui est autre que Moi est ma créature.

Toi, dis (1) O mes créatures, adorez moi, moi seul ! En vérité je t'ai créé, je t'ai nourri, je t'ai gardé, j'ai répondu à tes questions, je t'ai élu comme Prophète, et je t'ai créé le spectacle de mon être même, afin que tu récites mes versets de ma part et que tu invites toutes mes créatures à ma religion. C'est cette religion la route droite et certaine.
(1) [nota : Dieu s'adresse au Bâb et lui ordonne : Dis aux hommes]

J'ai créé toutes choses pour toi, et je t'ai fixé, de ma part, souverain sur tous les mondes j'ai permis à quiconque entrera dans ma religion de m'unifier, et j'ai rapproché mon unification de ta mention (1), puis de la mention de ceux que tu as fixés comme les lettres du vivant (2) avec ma permission.
(1) [nota : En vertu de la formule La élahé ell Allah, Séyyèd Ali Mohammed Mezher Nafs Oullah.]
(2) [nota : Vé énna hourouf el héï Aoulià oullah]

Ce qui est descendu dans le Béyân, vient de moi et forme les préceptes de ma religion, car, par l'entremise du Béyân, mes esclaves purs entrent dans le Paradis.

En vérité ! Le soleil est un de mes signes. Et tous mes esclaves croyants doivent à chaque manifestation témoigner, comme ils témoignent au lever du soleil (3).
(3) [nota : De même que tous, quand le soleil se lève sont certains de son lever et en témoignent, de même doivent-ils se convaincre et témoigner du lever du soleil de la vérité.]

En vérité, je t'ai créé de toi-même (4) et j'ai créé toutes les autres choses par ta parole à cause de l'Ordre et de la Volonté que j'ai fait manifester de moi.
(4) [nota : Dieu ici parle toujours au Bâb. Ce titre qu'il lui donne, je t'ai créé de toi-même, indique nettement que le Bâb est le reflet de la Primitive Volonté que Dieu créa d'elle-même, celle-ci créant par la suite, .à l'aide de sa parole, les autres contingences.]

En vérité ! Nous sommes puissant sur toutes choses. Et je t'ai fixé le premier et le dernier, l'apparent et le caché, car nous sommes Puissant sur tous les ordres.

Personne aujourd'hui n'a été élu comme Prophète, si ce n'est toi, aucun livre n'est descendu aujourd'hui si ce n'est sur toi. Par la suite personne ne sera élu sur la religion de Dieu (1) si ce n'est toi, aucun livre ne descendra si ce n'est sur toi. C'est là le destin fixé par Dieu qui embrasse complètement et est puissant sur toutes choses, l'aimé de toutes choses.
(1) [nota : Ce paragraphe offre deux sens : le premier, l'apparent est net et précis, le second, le sens intime est celui-ci : «Aujourd'hui tu es, toi, tous les Prophètes qui ont été manifestés jusqu'à ce jour, tu es Adam et tu es Noé, tu es Moïse et tu es Jésus, tu es Mohammed et tu es Ali. Et il en sera de même dans l'éternité future : ce sera toi qui seras manifesté sous les traits de celui que Dieu doit manifester, toi encore après, toi toujours après, après. Il est évident que Dieu s'adresse ici au Bâb en tant que reflet de la Volonté Primitive.]

En vérité ! Le Béyân est notre témoignage sur toutes les créatures, et tout ce qu'il y a sur la terre est impuissant à apporter des versets semblables aux siens. Il en est de même pour tous mes versets tant d'avant que d'après.

C'est donc comme si tu étais aujourd'hui notre Houdjèt Nateqé (Témoin parlant).

Nous faisons entrer qui nous voulons dans le Paradis de notre sublime sainteté, et c'est là (1) le début du renouvellement de la création dans chaque manifestation. C'est là un ordre et une volonté de notre part (2). Et nous sommes Celui qui ordonne sur toutes choses.
(1) [nota : Cette création de versets.]
(2) [nota : Qu'il en soit ainsi.]

Nous ne créons une religion que pour la manifestation suivante : c'est là notre façon d'agir, notre ordonnancement des choses. En vérité ! nous sommes vainqueurs de toutes choses.

En vérité ! Nous avons fixé les portes de cette religion au nombre de Trois cent soixante et un ; comme le nombre des jours de l’année.

En face de chaque jour nous avons fixé une porte afin que toutes choses entrent dans le Paradis sublime et afin que dans chaque unité soit une mention d'une lettre des premières lettres.

Toutes choses (1) appartiennent à Dieu, et ce Dieu est le Seigneur des cieux et de la terre, le Seigneur de toutes choses, de ce qui est perceptible et de ce qui ne l'est pas, le Seigneur de tous les mondes.
(1) [nota : Koull Chéï - c'est-à-dire toutes les contingences, toutes les années, tout ce qui existe a existé ou existera. Mais Koull Chéï veut dire le Béyân lui-même souvent appelé par le Bâb le Kétab Koull Chéï (à cause de ces 361 portes).]



1. BAYAN ARABE - UNITE I

* En vérité ! nous, nous avons rendu obligatoire dans la première porte, pour tous les hommes, ce dont Dieu a témoigné pour lui même. Que les hommes disent donc . «Il n’y a pas de Dieu, si ce n'est le Dieu Unique, le Maître de toutes choses : tout ce qui est autre que lui est sa créature, et tous l'adorent.

En vérité, le Maître des sept lettres (1) est la Porte de Dieu pour tous les hommes qui sont dans les visibilités des cieux, de la terre et de ce qui est entre. Que tous les hommes soient guidés par l'entremise des versets de Dieu qui viennent de lui (2).» (Suite de l'Unité 1ère de la 2e à la 19e porte.)
(1) [nota : Séyyèd Ali Mohammed.]
(2) [nota : Séyyèd Ali Mohammed.]

Après cette première porte, chaque porte contient la mention du nom d'un de nos lieutenants, c'est-à-dire la mention de l'une des lettres du Vivant, après que ceux-là sont revenus à la vie de ce monde. Ceux-là sont, l'un Mohammed, le Prophète de Dieu, puis ceux (3) qui sont de la part de Dieu les témoins (les imams) sur les créatures, puis les portes directrices. Et ceux-là ont été créés dans un autre monde (4), parce que Dieu, dans le Qoran, a promis leur retour.
(3) [nota : Il ressort clairement de ce passage que Mohammed est revenu à la vie de ce monde, non en sortant de son tombeau ou son corps matériel s'est désagrégé, non que son âme se réincarne dans un autre corps, mais il se rencontre que dans le monde des vivants, se trouve un personnage qui représente exactement la personnalité morale du Prophète arabe. Ce personnage mis en face du soleil de la Vérité, dont il a été autrefois, en tant que matière, le miroir, continue la mission qui lui avait été dévolue alors et devient le premier croyant de la nouvelle manifestation.]
(4) [nota : Dans un autre monde que celui dans lequel ils avaient été créés d'abord : c'est-à-dire dans le monde du Béyân alors qu'ils avaient déjà été créés dans celui du Qoran.]

Chacun de ceux-là est mentionné dans une porte jusqu'à ce que soit manifestée la première Unité (du Livre).
La mention qui en est faite est une bienveillance de ma part. En vérité, nous sommes le Bienveillant.

C'est là la première Unité de cette Unité multipliée et cette Unité primitive est citée dans le mois de Béha (autrement dit dans la première Unité) (1).
(1) [nota : Le mois se compose de dix-neuf jours et forme ainsi une Unité.]

En vérité! nous avons créé cette créature par l'entremise de la Primitive Unité (2) et nous faisons, en vérité, revenir toutes les créatures, par l'entremise de cette Volonté Primitive vers cette Unité (3) et ce retour des créatures est une promesse à laquelle il nous est obligatoire d'être fidèle. En vérité, nous, sur toutes choses nous sommes puissant.
(2) [nota : Soit l'Unité sans nombre, soit l'Unité numérale; la phrase est vraie dans un cas comme dans l'autre. C'est la Volonté Primitive.]
(3) [nota : Nous avons créé le monde par la parole de la Primitive Volonté dont Mahommed était le spectacle, nous la faisons revenir vers la Volonté Primitive en la personne de Mohammed lui-même qu'on nomme Seyyèd Ali-Mohammed et qui actuellement réfléchit la Primitive Volonté comme la réfléchissait jadis Mohammed.]

En vérité! moi j'ai compté tous les nombres dans cette Unité vraie (1), car après cette Unité on ne peut compter aucune Unité.
(1) [nota : Unité non multipliée.]

Avant que cette Unité vraie (2) se joigne à l'Unité, les lettres de l'Unité ne peuvent être parfaites dans le premier degré : les coeurs de toutes les lettres de l'Unité sont prêts devant nous (3) et en eux l'on ne peut voir que l'Unité.
(2) [nota : Pour bien faire comprendre le sens de ce passage il faudrait traduire Unité Vraie par «le Verbe».]
(3) [nota : Leurs coeurs sont notre arche (siège).]

C’est ainsi que Dieu ordonne ouvertement le degré de chaque chose clans son livre. Il se peut alors que les hommes remercient dans les jours de leur Seigneur.

Le résumé (1), le principe de cette Unité est que Dieu très haut était et est de toute éternité. A chaque époque Dieu très haut a fixé et fixe un témoignage et un livre pour la créature.
(1) [nota : Ici le texte est persan.]

Dans l'année 1270 de l'élection du Prophète, il a fixé comme livre le Béyân, comme témoin le maître des sept lettres. Les portes de la religion, il les a fixées au nombre de dix-neuf.

Il a ordonné dans la première Unité, l'unité d'essence, d'attributs, d'actes et d'adoration.

Et celui qui montre la route de cette porte, il l'a fixé celui que Dieu doit manifester et ses lettres du vivant, ceux qui sont les premiers qui se sont hâtés dans l'Unité et qui démontrent Dieu (2) ?
(2) [nota : C'est-à-dire ceux-là même qui sont les premiers à croire au men, après avoir été les premiers a croire au Bâb.]

Et cette Unité (de celui que Dieu doit manifester) est exactement l'Unité du Qoran qui se manifestera dans le Béyân ; et ces lettres de l'Unité sont le Premier et le dernier l'apparent et le caché. Le témoignage «d'après» est exactement le témoignage «d'auparavant» qui est le Qoran. C'est ainsi que durant 1270 ans les paroles ont progressé avec leurs propres esprits, et, dans chaque manifestation, l'ordre de l'autre monde (1) vient relativement à la manifestation précédente.
(1) [nota : De l'autre monde, c'est-à-dire la fin.]

Ainsi, dans cette manifestation dans le rang de tékbir (2) il ne s'est pas manifesté de nom plus haut que celui de Hakim Akher (3) qui est le maître de sept lettres (4). Durant huit mois celui qui est le miroir de Dieu était établi sur son siège, et à cause de la violence du feu de l'amour divin personne ne trouva la puissance de s'approcher de ce soleil de vérité : aussi le soleil de l'Unité resta-t-il dans la solitude.
(2) [nota : Action de dire Allahou Ekber.]
(3) [nota : Le dernier qui donne les ordres.]
(4) [nota : Et le but de la manifestation d'auparavant.]

Quiconque lit ce verset : «Je témoigne qu'il n’y a pas de Dieu sinon lui : c'est pour lui les noms excellents : et ceux qui sont dans les cieux, sur la terre et entre le ciel et la terre le louangent et le glorifient. Il n’y a pas de Dieu sinon lui, celui qui embrasse toutes choses, celui qui subsiste par lui-même».

«O mon Dieu, envoie ta miséricorde sur le maître des sept lettres, puis sur les lettres du vivant avec grandeur et bienveillance» donne sa foi à la première Unité.



2. BAYAN ARABE - UNITE II

Au nom de Dieu l'inaccessible, le très Saint.
Oh les lettres Rà et Bâ (1) ! témoignez certes qu'il n'y a pas de Dieu, si ce n'est ce Dieu unique. En vérité, j'ai fait descendre moi cet ordre dans la première porte de la seconde unité. Connais la puissance de ton Seigneur dans les versets, puis contemple la puissance de Dieu en toutes choses et l'impuissance de tous à produire des versets comme ceux qui sont descendus dans le Béyân : c'est par l'entremise de ce Béyân qu'est affermie cette religion que toi tu veux (2).
(1) [nota : Ra, ba = (son écriture arabe voulant dire Dieu) ce qui veut dire 202, or Ali Mohammed représente le même nombre. Dans le Qoran XXXIX. 69. Et la terre brillera de la lumière de son Seigneur (= 202). Le commentaire rapporte un hadis qui commente ce verset et qui dit : «Le Seigneur de la terre est l'imam de la terre (Rèbb et Arz, imam el Arz) et l'imam est le Qaêm, ce hadis étant relatif à la manifestation du Mehdi.]
(2) [nota : Et qui est la religion de Dieu.]

* La seconde porte dit que personne ne peut embrasser la science du Béyân si ce n'est toi, soit dans l'autre monde soit dans celui-ci. Car ceux qui sont témoins de ce que moi j'ai voulu dans le Béyân, ce sont ceux-là qui sont noyés dans le bienfait de Dieu (1).
(1) [nota : Toi et tes croyants.]

* Le résumé de la troisième porte est que je n'ai permis à personne de commenter le Béyân, si ce n'est en conformité avec le commentaire que j'en donne. Dis que tout le bien retourne à moi (2) et tout le non bien retourne aux lettres de négation.
(2) [nota : C'est-à-dire que chaque nom bon, son commentaire c'est moi.]

C'est là la science certaine du Béyân, si vous savez vous autres.

Puis le bien sera mentionné jusqu'au dernier degré dans ceux qui craignent Dieu (3) et le non bien aboutit aux plus (4) viles des paroles de négation. Donc, certes, lisez, vous, le premier verset du Béyân, si vous en avez le pouvoir.
(3) [nota : Le commentaire descend jusqu'à eux.]
(4) [nota : Le texte porte aux moins viles.]

Tous les versets du Béyân sont comme celui-là, si vous le savez. Et tous ces versets (1) sont le nom Aqdés de Dieu, à son retour si vous le voyez. Et ce nom Aqdès est celui que Dieu doit manifester : quand Dieu voudra, vous le verrez et vous en serez convaincus.
(1) [nota : Manifestations.]

* Le résumé de la quatrième porte est que nous n'avons exagéré, ni dans un sens ni dans l'autre, dans le livre, l'ordre d'aucune chose : il se peut que vous donniez votre foi à celui que Dieu doit manifester.

* Le résumé de la cinquième porte est que Dieu n'a fait descendre aucune parole si ce n'est que pour cette parole il n'y ait un esprit : il se peut que vous, à cause de l'éloignement de Dieu vous soyez contristés, et que vous vous réjouissiez de la proximité de Dieu.

Quand vous lisez le nom d'une des lettres de négation, fuyez son néant. Ceci est une chose qui a de l'utilité pour votre situation auprès de Dieu, si vous le comprenez.

Chaque fois que vous prononcez le nom d'assentiment témoignez de beaucoup d'amour et d'amitié pour lui. Ceci est une chose qui vous servira dans votre situation vis-à-vis de Dieu, si vous le pouvez faire (1).
(1) [nota : Témoigner de l'amour à l'assentiment.]

C'est là et non ailleurs que notre éloignement de la parole de négation vous procure une jouissance plus grande, si vous voulez vous rapprocher de Dieu.

Toutes les lettres retournent à ces deux paroles (2) si vous avez des yeux perspicaces.
(2) [nota : Négation assentiment.]

Ne prononcez pas la parole La élahé ellallah si vous ne connaissez pas l'arbre de l’assentiment (3). C'est là le traité que Dieu a pris de vous. Et c'est là le Paradis de Dieu pour ceux qui sont proches.
(3) [nota : Le spectacle de la manifestation, ainsi qu'il est dit à la première porte de la première unité.]

* Le résumé de la sixième porte est que : ce que nous avons fait descendre de mention bonne dans le Béyân, retourne à celui que nous manifesterons au jour du jugement avec nos versets se peut que vous lui veniez en aide.

Toutes les mentions autres que bonnes retournent à celui qui ne se prosterne pas devant lui et ne lui donne pas sa foi. Et certes vous, prosternez vous devant lui et donnez-lui votre foi. Et, de cette même façon nous avons fait descendre notre Qoran d’auparavant (1). Mais vous, vous étiez dans l'ignorance de mon but à moi, Dieu.
(1) [nota : Chaque mention bonne y concerne le Qaem, chaque mauvaise le premier qui ne croira pas à Lui.]

C'est le soleil de la vérité (2) celui que huit unités ont passé de son élection et vous à son nom vous unifiez Dieu et vous l'adoriez : et de son secret, c'est-à-dire de sa manifestation, après qu'elle a eu lieu, vous êtes restés dans l'ignorance. C'est là la mesure de l'action de guider dans le Béyân : si vous, vous croyez au Béyân; c'est là la mesure de l'action de guider jusqu'au moment où se lèvera le soleil de la vérité. C'est Lui, celui que Dieu doit manifester. Certes! certes! vous devez lui donner votre foi, et si vous lui donnez votre foi, vous subsisterez éternellement dans le Paradis. Sinon vous serez anéantis.
(2) [nota : Le but du Qoran.]

* Le résumé de la septième porte est que : le jour du jugement est du début du lever du soleil de la Vérité jusqu'au moment où il se couche. Et le degré de ce jour est meilleur dans le livre de Dieu que toute la nuit (1) si vous le comprenez (2).
(1) [nota : Qui s'écoule depuis le moment de son coucher jusqu'à la manifestation suivante.]
(2) [nota : DU moment où Jésus annonça sa mission jusqu'au moment où il monta aux cieux ce fut le jugement dernier de Moïse; du jour où Mohammed se déclara Prophète, ce fut le jour du jugement de Jésus et ce jusqu'à la mort du Prophète.]

Dieu n'a rien créé que pour le jour du jugement, car tous les hommes bénéficieront de la vue de Dieu (3), et tous agiront suivant son contentement. Dans le jour du jugement, cette question (la vue de Dieu), ils la comprendront d'une façon manifeste. Donc certes, certes, attendez la manifestation du jour du jugement : et nous, comme vous, nous l'attendons. Certes, certes, agissez pour Dieu; en vérité! il est bien près que le jour du jugement arrive à son midi (4) et vous encore vous n'aviez pas compris ce jour. Et celui dont la vue est la vue de mon essence, ne soyez pas contents, vous, pour lui, de ce dont vous ne seriez pas contents pour vous mêmes. Pensez à la dernière lettre (5) et puis connaissez votre limite.
(3) [nota : Ne pas oublier que la vue de Dieu est la vue du Prophète de Dieu, Voir Unité III Porte 7]
(4) [nota : Le jugement de Mohammed a eu lieu au moment où j'ai crié ma mission. Bientôt je serai arrivé à moitié de ma tâche, le jour du jugement sera a son apogée, à son midi, et bientôt je mourrai, et bientôt ce sera la nuit.]
(5) [nota : Au Qaém, vers lequel vous vous tourniez et que vous considériez comme grand. Ou au Molla qui n'arrive jusqu'au soleil de la manifestation qu'à travers des degrés multipliés et que vous respectez cependant.]

* Le résumé de la huitième porte est ceci : j'ai rendu obligatoire la mort pour toutes les créatures au moment de ma manifestation, C'est à dire qu'elles doivent mourir à l'amour d'autre que moi et donner leur foi à moi; car cette donation de foi à moi est une chose qui est utile à votre état et nous fait sortir du feu vers la lumière. C'est là l'horizon Sublime (1) si vous comprenez.
(1) [nota : Le plus haut degré du Paradis.]

C'est là mourir en état de vie, si vous comprenez ce que c'est que la mort et ce que c'est que la vie.

* Le résumé de la neuvième porte : La lettre «Sin» est le tombeau de tous les fidèles du Point de vérité (1) dans le jour du jugement, et c'est de ce tombeau qu'ils sont tous ressuscités. Dis : en vérité ce jour du jugement est vrai, il n'y a pas de doute en lui.
(1) [nota : Mohammed est le B de la formule Bism illah er Rahman er Rahim, à l'époque où cette formule était en usage, c'est-à-dire à l'époque de Mohammed. Le temps s'étant écoulé une nouvelle manifestation surgit, c'est celle du Bâb. Bien certainement l'homme Mohammed - et je dis homme Mohammed pour le distinguer de Mohammed, reflet de la Primitive Volonté, - je l'enferme volontairement dans son rang matériel, dans ce que le Bâb appelle le rang d'adoration. Voir Unité IV, porte 1. L'homme Mohammed donc, a le mieux compris sa révélation. Celle-ci n'avait qu'un but, la reconnaissance du Prophète suivant; donc, dès que le Bâb parait, Mohammed croit en lui et devient le «s'«de la nouvelle formule Bi'sm Illah el Amna' el Aqdès, tous ceux qui ont bien compris son enseignement le suivent, et ressuscitent par conséquent dans le Béyân.]

Cette lettre «Sin», à cause de l'ordre du point de vérité ressuscite (1). C'est là l'ordre certain de Dieu qui embrasse toutes choses et qui subsiste par lui-même.
(1) [nota : Le Point disant : «Celui-ci est le premier croyant» la lettre «Sin» ressuscite. Voyez la 2ème porte de l'Unité III.]

* Le résumé de la dixième porte : dans le tombeau sera interrogé l'esclave au sujet du spectacle de la manifestation ainsi que dans la manifestation du Qoran ont été interrogés tous les esclaves (2).
(2) [nota : Au sujet de Mohammed.]

Et cela sera, si vous répondez en vérité. Cette question est la parole de l'ange de la part de Dieu, si vous êtes convaincus des versets de Dieu. Ces versets de Dieu sont exactement ceux de Celui que Dieu doit manifester.

L'ordre de la neuvième porte est comme celui de la dixième.

* La onzième porte de la deuxième unité est celle-ci : la résurrection est vraie, comme est vrai le tombeau. Dieu fait ressusciter qui il veut, du milieu des vivants de ses créatures. Il le fait ressusciter par l'ordre que fait entendre le spectacle de lui-même (3).
(3) [nota : Le Bâb.]

De même, vous vous serez ressuscités au jour du jugeaient par l'ordre que donnera Celui que Dieu doit manifester.

* La douzième porte est que : le Syrat (chemin) est vrai, et vous tous vous traversez ce syrat. Ce syrat est l'ordre (1) de Celui que Dieu doit manifester, si vous, au jour de sa manifestation vous agissez conformément à ses ordres.
(1) [nota : La religion.]

Dis aux hommes: Vous tous auparavant vous attendez le jour de ma manifestation : puis, quand je me suis manifesté, avec ce témoignage sur lequel s'appuie la religion de tous (c'est à dire) les versets de Dieu, alors tous sont restés sans traverser le Syrat (2). Voilà le degré des hommes vis-à-vis de la vérité, si vous comprenez.
(2) [nota : Ils n'ont pas cru.]

* Le résumé de la treizième porte est ceci que la balance est vraie et cette balance est celui que Dieu doit manifester.

La vérité ne se sépare jamais de celui que Dieu doit manifester : il en est d'elle et de lui comme de l'ombre du soleil qui suit toujours le soleil. Vous aujourd'hui par le Béyân et par les témoins du Béyân vous serez mis dans la balance (3).
(3) [nota : Si vous y avez cru, si vous aimez ces témoins, vous êtes croyants, sinon non]

* La quatorzième porte est ceci que le compte est vrai comme la balance. Et, par l'entremise de ce qui est descendu dans le Béyân, tous les hommes et toutes les choses seront comptés. O mes esclaves! craignez Dieu, craignez de lui désobéir!

* La quinzième porte est que le livre est vrai. Ce livre est la parole de Dieu qui coule de ma langue : si vous êtes convaincus de la vérité.

* La seizième porte : Le Paradis est vrai. Le Paradis, c'est aimer Dieu et le contentement de Dieu. Ce paradis est vrai et n'a rien qui l'égale. En vérité, nous, toujours nous subsistons dans ce Paradis.

Tout ce qui m'est attribué (1) dans ce paradis est exactement comme ces choses qui sont attribuées à celui que Dieu doit manifester. Est-ce que vous n'entrerez pas dans ce Paradis.
(1) [nota : Tout ce qui m'appartient, tout ce qui est en relations avec moi.]

Le feu, avant qu'arrive le temps où il se doit changer en lumière, c'est le feu de l'amour de Dieu, et ce feu est Celui que Dieu doit manifester lui-même avant qu'il se fasse connaître aux hommes, si vous vous entrez dans le feu de l'amour de Dieu.

Car celui que Dieu doit manifester est la vérité, et il n'y a pour lui ni semblable ni égal. Si vous, vous entrez dans son feu, alors vous saisirez le bien.

* La dix-septième porte est la mention du feu. Le feu est vrai, et c'est le premier qui ne croit pas à Celui que Dieu doit manifester. Moi je n'aime pas mentionner celui qui ne donnera pas sa foi à Celui que Dieu doit manifester, car c'est quelqu'un qui n'a pas non plus donné sa foi à la manifestation antérieure. Tout ce qui est en relation avec lui appartient au feu (1).
(1) [nota : La tradition Bâbie veut que ce personnage qui représente le premier qui n'a pas cru soit Hadji Mirza Aghaci. Je sais bien qu'ensuite les Béhahis ont dit qu'il s'agissait en réalité de Soubh-i-Ezel, mais je ne puis ici admettre cette hypothèse.]

O mes esclaves, craignez Dieu !

* La dix-huitième porte : L'heure est vraie. Ce que Dieu a commenté (dans le Béyân) vous, soyez convaincus que c'est la vérité.

* La dix-neuvième porte est que ces versets que Dieu a fait descendre dans le Béyân sont un jardin plein de magnificence, et ce jardin est un cadeau pour Celui que Dieu doit manifester (2).
(2) [nota : De même que le Qoran est un cadeau pour le Bâb, car il a préparé les hommes à sa venue, comme le Béyân prépare les hommes à la venue de celui que Dieu doit manifester.]

Il se peut que vous donniez votre foi à ces versets.



3. BAYAN ARABE - UNITE III

* Au nom de Dieu, l'inaccessible, le Très Saint.

En vérité ! moi je suis Dieu 1 Il n'y a pas de dieu sinon moi! ce qui est autre que moi est ma créature.

Si elles se laissent guider par mon action de guider alors elles deviennent comme des miroirs dans lesquels on peut contempler le soleil de ta face. Ce sont celles-là, mes créatures. Dis : ô mes créatures, craignez de me désobéir.

La première porte : Et il faut que vous en soyez convaincus, et c'est ceci : Tout ce qui est dans le monde est ma propriété, et ce qui, dans ce monde est ma propriété, je ne le possède pas (1). Dis : O mes créatures, au moment de ma manifestation, donnez-moi ce qui m'appartient.
(1) [nota : Les hommes ne m'en font pas la remise.]

* La deuxième porte : Tout ce que je dis est la vérité, et je crée par ma parole ce que je veux. Si je prononce (le mot) «Vérité» la vérité est créée, et si je dis «contraire à la vérité» je crée le «contraire de la vérité».

Cette parole est celle que prononce le spectacle de ma manifestation : chaque négation, chaque assentiment sont créés (1), par sa parole (2). Dis : ô mes esclaves, craignez de me désobéir.
(1) [nota : En essence]
(2) [nota : Tu les rends évidents.]

* La troisième porte de la troisième unité : Quand moi je te manifesterai une seconde fois dans le jour du jugement (3), alors tous les préceptes, tous les ordres précédents seront abrogés, au moment où moi je donnerai la permission qu'il en soit ainsi. En vérité, nous sommes le Patient.
(3) [nota : C'est au jour du jugement, donc au jour où se manifestera Celui que Dieu doit manifester que seront abrogées toutes les lois antérieures, sur la simple énonciation de Celui que Dieu doit manifester qui n'est autre que toi en vertu de principes émis plus haut (voir page 2 note 3).]

* La quatrième porte. Tout ce qui descend sur toi dans ta dernière manifestation est plus grand que les versets que nous avons fait descendre sur toi à ta première manifestation. Donc, sois de ceux qui remercient. En vérité ! la prééminence du livre que nous avons fait descendre sur toi, sur le livre que nous avons fait descendre auparavant est comme la prééminence du Qoran sur l'Evangile. Elle est égale à la supériorité de Mohammed sur Jésus. Dis : ô mes esclaves, attendez-moi dans ma manifestation dernière (1).
(1) [nota : C'est en vertu du même principe que Dieu fait passer les spectacles de la Primitive Volonté des miracles matériels (baguette de Moïse, souffle de Jésus) aux miracles immatériels. Voyez le traité des sept Preuves et la traduction des Sahifé Adliyé mise en tête de ce volume.]

* La cinquième porte : les tombeaux de l'Unité primitive (du Qoran, l'honneur qui s'attache à eux leur) est retiré, quand tu le permets au moment de ma manifestation. De même, c'est par ma parole que fut confirmé cet honneur d'auparavant. O mes esclaves, tournez vous tous vers moi (2).
(2) [nota : Quand je me manifeste en toi, à chaque manifestation, si tu le veux, tu peux faire ressusciter cette unité primitive. Il ne s'agit pas ici des tombeaux matériels, mais du sens intime du mot tombeau, que nous avons vu plus haut, ce qui veut dire ces dix-neuf, si tu le veux, tu les fais ressusciter des vivants de ton siècle ; si tu le veux tu peux les laisser dans l'état où ils sont, c'est-à-dire ne pas les ressusciter. C'est, en effet, par ma parole que s'éleva leur rang (des apôtres de l'Evangile) dans les lettres du vivant de Mahommed. O mes esclaves, revenez vers moi.]

* Tout ce qui est autre que Dieu est la créature de Dieu : rien n'est intermédiaire entre ce créateur et cette créature. Dis : en vérité ! moi je suis la Vérité ! Ce qui est autre que moi a été créé par moi : à cause de moi, ô mes esclaves, comprenez, saisissez ma manifestation dans mon autre vie (1).
(1) [nota : Ma manifestation ultérieure.]

* La septième porte : Jamais personne ne me voit. Ce que moi j'ai fait descendre dans les livres révélés, que moi je serais vu, mon but était ta vue à toi (qui es mon spectacle) dans ton autre vie (2) et dans celle-ci.
(2) [nota : Manifestation antérieure.]

Dis : «cette vue du spectacle de la manifestation est le plus grand des Paradis, si vous le comprenez.»

Dis : «Vous ne regardez aucune chose à cause de mon amour sans que vous compreniez en elle mon contentement. O mes esclaves amoureux de moi, regardez celui que je manifesterai en vérité !)

* Le résumé de la huitième porte est que nous avons créé toutes choses dans le Béyân, et vous, regardez le Béyân (et alors vous comprendrez tout).

* Le résumé de la neuvième porte : tout le Béyân est descendu sous dix-neuf heikels (1). Vous donc lisez ce verset (2) :
(1) [nota : Figures, formes, figures talismaniques.]
(2) [nota : Dans lequel se trouvent ces dix-neuf noms.]
«Dieu témoigne qu'il n’y a pas de Dieu sinon Lui, qui est celui qui donne sa miséricorde à tous les hommes, le Seigneur du trône sublime. Dieu ! et il n’y a pas d'aimé si ce n’est Lui; qui est Celui qui est le gardien par excellence, celui qui subsiste par lui-même. Ce Dieu est tel qu'il n’y a pas de créateur si ce n'est Lui, qui est le Roi, le Soultan, le vainqueur, le manifeste, l'Unique, l'inaccessible. Pour lui sont les noms bons, exaltent sa hauteur ceux qui sont dans les cieux, sur la terre et entre eux. Dis : Dieu est libre des allusions que vous faites de lui : ce Dieu est tel qu'il n’y a pas d'adoré si ce n'est Lui qui, en vérité, est savant, subsistant, Puissant. C'est pour Lui que sont les noms bons. Se prosternent devant lui ceux qui sont dans les cieux, sur la terre et entre les cieux et la terre. Il est le bien aimé, l'adoré.»

* Le résumé de la dixième porte : tout ce qui se trouve dans ce verset (ci-dessus) est dans celui-ci. Et si vous n'êtes pas en état de joie, taisez-vous (1). Mais réfléchissez dans vos coeurs sur le sens de ce verset (2):
«Dieu témoigne qu'il n’y a pas de dieu si ce n'est Lui. C'est pour lui le monde de la création et de l'ordre. Il fait vivre et il fait mourir, il fait mourir, puis il fait vivre : et lui est le Vivant qui ne meurt pas. Dans la main de sa puissance se trouvent toutes choses. Il crée ce qu'il veut sur son ordre. En vérité, il est puissant sur chaque chose.»
(1) [nota : Ne le dites pas.]
(2) [nota : Du début du livre, c'est-à-dire dans le Bism illah el Amnâ el Aqdès.]

* Le résumé de la onzième porte est que ce qui est descendu dans ce verset est dans le premier verset .

Et vous autres, lettres de l'Unité de ce verset (1), regardez.
(1) [nota : Ce Bism illah est composé de dix-neuf lettres et contient par suite toutes les lettres de l'Unité.]

* Le résumé de la douzième porte est que : ce qui est dans ce Bism Illah est dans le point, que vous devez reconnaître comme la première lettre (de l'Unité) : c'est lui le rang de celui que Dieu doit manifester : et ses lettres du vivant sont auprès de lui comme des miroirs en face du soleil. Sachez qu'il en est de même pour tous les noms et tous les attributs (2).
(2) [nota : Le point est toujours identique à lui-même, tous les noms, tous les attributs, tous les spectacles, toutes les créatures sont comme des miroirs.]

C'est là la vérité essentielle du Béyân, que le soleil de la vérité se mentionne lui-même sur l'ordre de Dieu, avec ces termes qu'il faut que vous lisiez. «En vérité! moi je suis Dieu ! Il n’y a pas de Dieu si ce n'est moi! Je suis l'apparent et le sultan.»

Dis : «Ce qui est autre que moi est ma créature, et toutes doivent m'adorer.»

Dis : «C'est Dieu qui est mon Seigneur, et vous, ô créatures, ne donnez personne pour compagnon à Dieu, et ne mentionnez aucune chose avec Dieu, votre Seigneur.»

* Le résumé de la treizième porte : Vous n'interrogez ni dans la manifestation nouvelle (1), ni dans celle de l'autre vie (2) si ce n'est en conformité avec le livre de Dieu. Que chacun de vous agisse conformément à son rang, il se peut que vous, vous deveniez policés.
(1) [nota : Actuelle.]
(2) [nota : Ultérieure.]

* Le résumé de la quatorzième porte : Il faut que vous gardiez, vous, tout ce qui est descendu dans le Béyân comme une chose très précieuse (3) qui soit ornée dans des feuilles d'un très grand prix.
(3) [nota : Le texte dit - héikél.]

N'écrivez pas le Béyân d'une façon qui ne soit pas digne de son rang (et quand vous l'avez bien écrit et bien orné) reliez-le dans la meilleure des reliures.

Si quelqu'un possède un Béyân qui ne soit pas dans ces conditions (4) ses actes sont vains. Donc, ne soyez pas, vous autres, de ceux qui rendent vains leurs actes.
(4) [nota : C'est-à-dire que l'écriture n'en soit pas bonne, que le papier n'en soit pas de la meilleure qualité, que la reliure n'en soit pas parfaite.]

* Le résumé de la quinzième porte :

Si vous, vous donnez votre foi à celui que nous manifesterons, au jour du jugement, alors certes, dans tous les mondes vous m'avez donné votre foi à moi et à mes versets. Si vous ne croyez pas à Lui, vous n'avez cru à aucune des manifestations (antérieures). Demandez à Dieu son pardon, et revenez vers Dieu.

* Le résumé de la seizième porte : N'agis pas toi, si ce n'est en conformité avec les versets que j'ai fait descendre sur toi et n'ordonne aux hommes que conformément à mes ordres. Dis : en vérité ce Béyân et mon ordre sont comme le soleil. Vous devez faire de vous-mêmes et de vos actes des miroirs, afin de ne plus voir dans ces miroirs que ce soleil que vous aimez, quand, en vérité, vous vous mettez en face de ce soleil.

* Le résumé de la dix-septième porte : N’écrivez pas, certes, certes, mes versets et mes oeuvres si ce n'est avec la meilleure écriture qu'il vous soit possible : si auprès de quelqu'un se trouve un Béyân dont l'écriture ne soit pas la plus belle des écritures, ses oeuvres deviennent vaines : si ce n'est les enfants quand ils commencent leurs études.

* Le résumé de la dix-huitième porte : Quiconque veut rédiger des paroles pour Dieu dans le contentement de Dieu, dis : d'abord qu'il en écrive pour lui-même un exemplaire de la meilleure des écritures, puis, qu'il donne le texte original à quiconque il veut. C'est la balance de Dieu.

* Le résumé de la dix-neuvième porte : O mes esclaves, dépensez dans mon royaume, dans mes oeuvres autant que vous le pouvez faire. Et si vous, vous trouvez quelqu'un (un scribe) dont l'écriture soit si belle que le prix de cette écriture soit toute la terre et les choses qu'elle renferme, prenez le afin qu'il écrive mon nom, qui est le gardien par excellence, celui qui subsiste par lui-même. Toutes ces choses qui vous sont ordonnées, que vous écriviez mes oeuvres avec la plus belle des écritures, cela n'est que pour que vous fassiez le bien aux esprits de ces lettres (1) : c'est là le fruit de vos actes, et certes réunissez-nous entre ces deux actes bons et remerciez moi (2).
(1) [nota : Aux croyants qui sont à l'ombre de ces lettres]
(2) [nota : C'est-à-dire écrivez bien ce Béyân et aimez les lettres du Vivant]



4. BAYAN ARABE - UNITE IV

* Au nom de Dieu, l'inaccessible, le très Saint.

En vérité ! moi je suis Dieu ! Il n'y a pas de Dieu si ce n'est moi. Je suis la plus grande de toutes les choses.

En vérité, je t'ai créé et j'ai fixé pour toi deux degrés.

Le premier de ces deux degrés est ce degré ci qui est mon degré à moi qui suis Dieu. Et dans ce degré on ne peut rien voir en toi d'autre que moi.

C'est pourquoi tu dis de ma part : «Moi je suis Dieu ! il n’y a pas de Dieu si ce n'est moi le Seigneur des mondes».

Par le second degré tu me glorifies, tu me louanges, tu m'unifies, tu m'adores, tu es de ceux qui se prosternent. Ceci est la première porte de la quatrième Unité.

* Le résumé de la seconde porte est ceci que tu dises : «Ce qui se rapporte à moi se rapporte à Dieu qui est mon Dieu; ce qui ne se rapporte pas à moi ne se rapporte jamais à Dieu. Et il en est de même dans toutes les qualités.»

* La troisième porte : Je ne suis adoré, moi par aucune chose comme tu m'adores, toi, par le béda (1). Et c'est exactement ton béda dans ton autre vie et dans ton commencement, quand toi tu remuais dans le ventre de ta mère. Si ton état n'avait pas été ainsi tu n'eusses pas été convaincu de mon béda. Et toi, tu es unique : je n'ai créé personne d'autre de ton rang, personne d'égal à toi, ni de semblable, ni de voisin ni d'analogue. C'est ainsi que je dis moi, ce que je veux. En vérité, moi je suis puissant et savant.
(1) [nota : Voir Béyân persan.]

* Le résumé de la quatrième porte : En vérité! j'ai créé moi la vérité de chaque chose dans la forme humaine; et j'ai fixé chaque maître de forme (homme) un esclave pur pour Celui que nous manifesterons au jour du jugement. Dis à ces hommes : En vérité, moi je suis plus digne de vous (2) que vous-mêmes de vous. O mes esclaves! toujours regardez votre maître.
(2) [nota : De vous posséder, d'être vous-mêmes.]

* Le résumé de la cinquième porte : Toutes les femmes sont des esclaves pour moi si elles m'adorent. Dis : «O femmes, ô esclaves, toutes doivent regarder (3) celui que nous manifesterons. C'est lui l'unique, que nuit et jour vous réclamez (à Dieu).»
(3) [nota : Se tourner vers, obéir à.]

* La sixième porte : Moi je ne serai pas interrogé sur ce que je fais, mais tous les hommes seront interrogés au sujet de mon Unité et de la foi en celui que nous manifesterons. Et j'ai fixé moi, Celui que je dois manifester dans la suite le spectacle de ce verset.

Dis aux hommes : Si vous, vous lui faites des observations et que vous l'interrogiez sur ce qu'il dit comment donc pourrez vous être croyants en lui. En vérité! lui, certes, certes, vous interrogera sur toutes choses. Et vous, certes, certes, répondez-lui en vérité !

* La septième porte : Vous tous vous êtes créés de moi nouvellement pour toi, et vous tous, à cause de toi vous retournez vers moi.

* La huitième porte : Toutes les créatures sont créées et nourries par l'intermédiaire de tes versets et des oeuvres qui descendent de toi. Puis ceux-là meurent et sont vivants.

* La neuvième porte : Quiconque en ce bas monde est le spectacle de ma puissance (est roi) dis-lui de dire ce verset :

«O mon Dieu ! fixe moi le plus vainqueur des vainqueurs!» Et toi, (ô roi) écris ton nom et toutes tes actions pour le jour du jugement où moi je reviendrai. Ecris-les de la plus belle écriture qui se puisse concevoir.
«Toi (ô roi) il faut que tu réfléchisses sérieusement au jour de la manifestation de Celui que Dieu doit manifester, et que tu trouves ainsi le moyen qu'au jour de la manifestation la vérité ne soit pas contristée. En vérité, nous nous avons aussi ordonné cela à tous les croyants.

* La dixième porte - N'apprenez que ce qui est descendu dans le Béyân, ou bien les livres qui ont été écrits et rédigés dans le Béyân, et dans la science des lettres, ou encore ceux qui traitent des conséquences des principes du Béyân.

Dis aux hommes : ô mes esclaves, ornez vous des qualités divines, et les sciences qui n'ont aucune utilité, ne les acquerrez pas. Délivrez-vous de ce faix : ces sciences d'apparence et sans fruit, ne vous en surchargez pas.

* Le résumé de la onzième porte est que vous ne devez certes pas outrepasser les limites du Béyân : Si vous les outrepassez, si vous agissez contrairement aux préceptes du Béyân, vous serez contristés.

Ne soyez pas les instruments de votre malheur, car ne pas être contristé est l'un des plus grands ordres du Béyân,

Le fruit de cet ordre est qu'il se peut que vous ne contristiez pas celui que Dieu doit manifester.

Si quelqu'un outrepasse les ordres du Béyân, jamais il ne se verra appliquer la sentence de foi. Dis aux hommes : ô maîtres d'intelligence, soyez aidés par mon aide et mes préceptes (1).
(1) [nota : Croyez-y]

* Le résumé de la douzième porte : Toutes les coupoles qui sont élevées sur la surface de la terre, abrogez-les : et tous les ornements d'or qui y sont, usez-en dans les tombeaux des lettres de l'Unité.

* Le résumé de la treizième porte : Ornez les coupoles des lettres de l'Unité autant que vous le pouvez.

* Le résumé de la quatorzième porte : «O mes esclaves ! si vous vous réfugiez en ces coupoles de l'Unité, il faut que vous soyez en sécurité contre les hommes. Et ceux-là, dès lors, n'ont plus de pouvoir sur vous.

Le fruit de cet ordre est que vous accordiez le refuge, au jour du jugement, à celui qui est suscité comme prophète. Qu'il n'en soit pas alors comme il en est aujourd'hui, où vous accordez la protection aux autres hommes et vous faites, contre l'arbre de la vérité de ces actes qui sont prêts à faire fendre le ciel et la terre, si ceux-ci entendaient ce que vous avez fait contre moi. Pourquoi donc ne comprenez vous pas ?

* Le résumé de la quinzième porte : N'interdisez certes à personne de se réfugier en Dieu ou en ses lettres du vivant, quand Dieu se manifeste à la fin de cette manifestation-ci (1). Et avant cette manifestation dernière dans cette manifestation-ci s'exerce le même ordre.
(1) [nota : C'est-à-dire la manifestation de Celui que Dieu doit manifester.]

Si quelqu'un se réfugie en quelqu'un, et que celui en qui on s'est réfugié est tué dans la route de celui qui s'est réfugié en lui, cet acte d'être tué vaut mieux que de renvoyer celui qui vient ainsi réclamer refuge (2). O mes esclaves ! certes ! certes ! Donnez refuge à ceux qui sont tyrannisés.
(2) [nota : Autrement dit Défendez au péril de votre propre vie celui qui a réclamé votre protection.]

* Le résumé de la seizième porte : «O mes esclaves, voyagez (3) vers ma maison. Et ma maison est exactement celle de Celui que Dieu doit manifester, et la maison de Celui que Dieu doit manifester est exactement ma maison (4).
(3) [nota : Allez en pèlerinage.]
(4) [nota : Ne vous y trompez pas. Ma maison vous la connaissez tous, et vous savez où elle est ; venez donc la visiter, mais, n’oubliez pas que quand Celui que Dieu duit manifester sera manifesté, alors c'est la maison qu'il habite qui devient nia maison et doit être le but de votre pèlerinage.]

Les environs immédiats de la maison de Dieu n'en faites pas l'objet de contrats de vente ou d'achat. Autant que vous le pourrez, bâtissez richement la maison de Dieu.

* Le résumé de la dix-septième porte : Les environs de la mosquée appartiennent à Dieu : Ne les vendez pas!

Que chacun de vous, autant que cela lui est possible, donne son bien aux environs de la maison de Dieu.

Dans la maison de Dieu ne causez pas de choses étrangères et ne vous occupez pas d'affaires de négoce (1).
(1) [nota : L'anecdote que je raconte page 191 de mon Séyyèd Ali Mohammed dit le Bâb est l'illustration de ce principe.]

La mosquée el Haram est le lieu où est né Celui que Dieu doit manifester, et c'est là même que moi je suis né.

C'est là le lieu de la naissance de Mohammed. C'est là qu'il faut prier (1).
(1) [nota : Cette Mosquée change donc de place; il faut comprendre l'esprit de la loi, non la lettre.]

Et vous, ne voyagez pas vers ma maison, où vers les dix-huit autres sanctuaires sans que vous en ayez la pleine possibilité, c'est-à-dire que vous soyez en tel état que rien ne puisse venir vous contrister durant le voyage.

Si quelqu'un a la possibilité de voyager vers moi, au lieu d'aller à ma maison, il doit, certes ! le faire.

Cet ordre est pour que, au moment de la manifestation de Celui que Dieu doit manifester (2), vous voyagiez vers lui et que vous soyez honorés de le servir dans sa maison, en vue de contentement de notre Dieu : il faut que vous vous fassiez humble devant lui, il faut que vous vous prosterniez devant lui.
(2) [nota : Tout le Béyân est fait pour Celui que Dieu doit manifester; si je vous ordonne de faire le pèlerinage de ma maison et de ne le faire que si vous ne devez pas souffrir en route c'est pour que vous vous efforciez de rendre en votre pays les voyages commodes et faciles, de telle sorte que ce ne soit plus une gêne pour vous de courir vers Celui que Dieu doit manifester, quand il sera manifesté.]

* Le résumé de la dix-huitième porte : «si vous êtes partis pour le pèlerinage de ma maison, il faut que vous donniez aux dix-neuf gardiens qui sont assis sur des sièges, quatre miscals d'or; si ceux-là agissent vis-à-vis de vous avec la plus suprême aménité, avec l'urbanité la plus parfaite.

Nous pardonnons à celui qui n'a pas le pouvoir de donner ces quatre miscals ainsi qu'à l'esclave captif, au serviteur, à celui qui y est venu aux frais d'un tiers (1), ou bien à celui qui a été, dans la route, dépouillé de ses biens. Nous leur faisons remise de ces quatre miscals, car il se peut qu'ils remercient Dieu.
(1) [nota : Comme un enfant qui est venu avec son père.]

Cet ordre est pour que vous connaissiez le Dieu de la maison, et que vous entriez par la porte de la maison. Ce Dieu de la maison est celui-là même qui vous enseigne la science intime de l'intime et la science apparente de l'apparence. C'est ceci ma manifestation première (2) qui a lieu dans ma manifestation dernière.
O mes esclaves ! connaissez moi !
(2) [nota : Celle de Mohammed.]

Le fruit de cet ordre est que vous fassiez le pèlerinage vers celui que nous manifesterons, s'il se manifeste, et que vous fassiez aussi le pèlerinage de sa maison. Et vous, si vous allez en pèlerinage vers sa maison, comment n'iriez-vous pas en pèlerinage vers lui-même. Ainsi qu'aujourd'hui tous les hommes font le pèlerinage vers ma maison (La Mecque) et ceux là (1) sont dans l'ignorance de Celui qui l'a fixée comme étant la maison de Dieu.
(1) [nota : Ceux qui font ce pèlerinage.]

* Le résumé de la dix-neuvième porte : afin que les femmes ne soient pas contristées, que les hommes ne les empêchent pas d'aller visiter la maison de Dieu. S'il y a des difficultés pénibles (à prévoir en route) le voyage ne leur est pas permis, si ce n'est pour les femmes qui habitent dans la ville où se trouve la maison.

Donc les femmes qui habitent là, si elles veulent aller en pèlerinage, qu'elles y aillent de nuit, et, sur ces sièges sur lesquels sont assises dix-neuf personnes des serviteurs, qu'elles s'assoient auprès de ces sièges et qu'elles mentionnent leur Dieu, ce Dieu qui les a créées, puis qu'elles retournent à leurs maisons.

Si c'est sur le désir et avec la permission de leur mari et de leurs enfants qu'elles vont en pèlerinage à la maison de Dieu, cela vaut mieux pour elles.


Si le désir de ceux-là (du mari et des enfants) est contraire, elles ne doivent pas aller à la maison de Dieu, car cela les contristerait. Car vous, ô femmes, vous avez été créées pour vos maris et pour vos enfants. Ne prenez pas la décision d'accomplir un voyage qui deviendra pour vous une cause de tourments. Certes! certes! remerciez Dieu, car Dieu vous a remis le pèlerinage de sa maison. Et Dieu est le savant et le sage.

O spectacles de l'Unité (1) dans l'S et le B (2), ne demandez de personne ces quatre miscals d'or, car chacun connaît son devoir, et vous, en face de Dieu qui nous a faits gardiens de sa maison, prosternez-vous.
Faites du bien à celui qui entre dans ma maison, il se peut alors que vous agissiez conformément à mon contentement.
(1) [nota : O vous qui êtes les gardiens du sanctuaire.]
(2) [nota : J'avoue ne pas comprendre ce que le Bâb veut dire ici.]



5. BAYAN ARABE - UNITE V

* Au nom de Dieu, l'inaccessible, le très Saint.

En vérité! je suis Dieu ! Il n'y a pas de dieu sinon moi, j'ai fait descendre cet ordre dans la première porte de l'Unité V : il faut que vous bâtissiez une mosquée très élevée, à l'endroit où je suis né, aussi grande que vous la pourrez construire.

* Le résumé de la deuxième porte est que avec ma permission bâtissez les mosquées des lettres du Vivant (à leur lieu de naissance) et dans ces mosquées allumez des lumières autant que vous le voudrez.

* Le résumé de la troisième porte : l'année, nous l'avons fixée à dix-neuf mois, il se peut que vous, vous arrangiez toutes choses dans l'ordre de l'Unité.

* Le résumé de la quatrième porte : Vous mêmes, nommez-vous de mes noms. Nous qui sommes Dieu, nous t'avons fixé toi le point de Vérité, notre lumière.

Dis aux hommes «O mes créatures, tournez «vous vers moi et que votre but soit toujours moi.»

Dieu a permis que vous vous nommiez des noms de Mohammed, Ali, Fatemah, Hassan, Hossein, et Mehdi et Hadi.

Et moi, pour chaque lettre de ton nom, j'ai fixé un nom.

«Dis : «Tous ont été créés pour moi et reviennent vers moi, et moi, j'ai été créé pour mon Dieu ! Il n’y a pas de dieu sinon le Dieu Unique : c'est Lui le Sultan du monde, c'est lui l'aimé des inondes, le Roi des mondes, le but des mondes, l'adoré des mondes, celui qui est recherché par les mondes, c'est lui votre Dieu, votre Seigneur, votre maître, votre Roi, votre Sultan, votre possesseur, celui que tous les mondes glorifient.»

* Il faut donc, que vous preniez, ô croyants, tous les biens de ceux qui ne sont pas entrés dans le Béyân : puis, si par la suite, ils croient, rendez leur leurs biens, à moins que vous ne soyez dans un pays où vous n'avez pas la puissance d'en agir ainsi.

* Le résumé de la sixième porte : Si une ville est conquise par la religion du Béyân, il faut que les choses qui sont sans semblables soient enlevées et gardées pour celui que Dieu doit manifester; il faut les garder si elles ne sont pas sujettes à s'abîmer :
ou bien il faut les donner à quelqu'un qui puisse faire le commerce avec le prix de cette chose. Le droit qu'il peut retirer de ce commerce, Dieu a fixé que sur mille il prenne cent (1).
(1) [nota : il profite ainsi du négoce qu'il fait et ce gain de cent pour mille est licite si au jour où apparaît celui que Dieu doit manifester il le reconnaît et lui remet le capital. Mais s'il tarde à accomplir ce devoir, alors c'est un voleur qui vole Dieu! Quant au surplus des intérêts il en faut disposer ainsi que le dit le Bâb.]

Et ceci est une bienveillance de notre part vis-à-vis de ce négociant. Et le fruit de tout cela il faut le garder pour celui que nous manifesterons en vérité. Le compte de tous est dans notre main.

De la somme restante, il faut prendre cinq parties et les donner aux lettres du vivant de celui que Dieu doit manifester : il faut que cela soit remis à la garde des fidèles sur la fidélité desquels on puisse compter.

Six parties doivent être prélevées pour les témoins du Béyân et ce qui reste, il faut le dépenser pour la propagation de la foi au Béyân.

Il faut en donner aussi à ceux qui n'ont rien.

Puis il faut que le sultan du Béyân prenne possession des biens restants comme il le voudra : il faut qu'il donne à chacun de ses soldats ce à quoi il a droit. Puis, s'il reste encore de l'argent celui-ci doit être dépensé dans l'entretien et l'ornementation des dix-neuf coupoles.

S'il en reste encore, qu'on le partage entre tous les croyants.

Cette façon d'agir qui est ici mentionnée est plus proche du contentement de Dieu dans son livre.

Si l'un des croyants est dans un pays très lointain, il doit cependant recevoir sa part. Et ceci est à cause de la bienveillance de Dieu car c'est Dieu le Bienveillant!

* Le résumé de la septième porte : Ceux qui ont donné tout récemment leur foi (les nouveaux convertis) sont purifiés (par ce fait même qu'ils ont donné leur foi) ainsi que ce qui leur appartient (1).
(1) [nota : Ici est le premier exemple de la négation de l'impureté légale.]

Les biens que les croyants enlèvent aux non croyants deviennent purs quand les croyants en deviennent possesseurs.

Et ceci est à cause de la bienveillance de Dieu à ton égard, [toi qui es le point du Béyân] si tu veux en tirer de l'Utilité dans ton autre manifestation : et c'est aussi un bienfait pour tous les gens du monde (1).
(1) [nota : Le sens peut être différent suivant la lecture de ce mot en Arabe. Dans ce second cas cela voudrait dire: «C'est un bienfait de Dieu que Dieu t'a fixé comme une mer au jour de ta manifestation dernière, que par la foi en toi tous deviennent purs. Et ceci est un bienfait et pour toi et pour les autres hommes.]

Quand quelque chose devient la possession d'un croyant au Béyân cette chose devient pure immédiatement. O mes esclaves remerciez-moi. Toute chose bonne en tous pays, achetez-la, il se peut ainsi que vous deveniez possesseurs de bonnes choses (utiles).

* Le résumé de la huitième porte est que chaque jour, certes, certes, vous devez lire le Béyân : il se peut que de cette mer (2) vous retiriez les joyaux.
(2) [nota : De cette mer qu'est le Béyân.]

Ne lisez pas, chaque jour moins de dix-neuf versets. Si vous ne savez pas lire, dites ce verset - «O mon Dieu! toi qui es mon Seigneur, je ne te donne, moi, rien comme associé, à toi qui es mon Seigneur».

Si au jour de mon retour (1), vous, vous n'occasionnez de tourments à personne, alors vous êtes des fidèles sincères; cette loyauté ne te servira de rien si tu entends le bruit de ma manifestation et que tu restes chez toi.
(1) [nota : C'est-à-dire au jour de la manifestation de celui que Dieu doit manifester.]

* Le résumé de la neuvième porte : Chaque jour mentionne-moi trois cent soixante et une fois, c'est-à-dire, mentionne chaque jour mon nom. Et si chaque jour ma pensée pénètre dans ton coeur, alors tu es de ceux qui sont toujours dans la pensée de Dieu.

* Le résumé de la dixième porte : En vérité, moi je t'ai donné les «hayaqils (2)» et les «cercles». Et je t'ai accordé la faveur à cause de cet ordre.
(2) [nota : Voir à ce sujet le Béyân persan.]

Dis : tout le Béyân vous le devez écrire dans ces hayaqils et dans ces cercles, de façon à ce que vous puissiez le lire facilement.

* Le résumé de la onzième porte : Vous, faites le tekbir (3) à l'occasion de la naissance, cinq fois, début; puis, après chaque tekbir dites dix-neuf fois :
(3) [nota : Dites ; «Allahou Ekber».]

«Nous, nous sommes croyants à Dieu; nous, nous sommes convaincus de Dieu; nous, nous avons été créés par Dieu; nous tous nous retournons à Dieu; nous tous nous sommes contents de Dieu.»

Quand vous voulez prier pour un mort dîtes six tekbirs. Après chacun, dites dix-neuf fois «Nous tous nous sommes des adorateurs de Dieu». Puis après que vous avez fait le premier tekbir dites : «Nous nous prosternons devant Dieu ; nous tous, nous sommes prêts à l'adoration de Dieu, nous, nous agissons toujours en vue de Dieu; nous, nous sommes des esclaves purs pour Dieu; nous tous, nous sommes ceux qui disent les louanges de Dieu.»

Vos morts, enterrez-les dans le cristal, ou bien dans des pierres taillées et polies. Il se peut que cela devienne une paix pour votre coeur. Mettez une bague à la main droite des morts et que sur cette bague soit gravé ce verset ci dessous : il se peut qu'ainsi les morts n'aient pas peur dans leurs tombeaux.

Sur les bagues des hommes ce verset doit être écrit :
«C'est pour Dieu ce qui est dans les cieux et sur la terre, et ce qui est entre. Et Dieu est le très savant, le très puissant, le très élevé.»

Sur les bagues des femmes, il faut écrire ce verset descendu dans le livre de Dieu : «C'est pour Dieu la possession des cieux et de la terre et de ce qui est entre. Et Dieu est le savant, le puissant, l'élevé.»

* Le résumé de la douzième porte : Ensevelissez avec vos morts un peu de la terre du premier croyant et du dernier.

* Le résumé de la treizième porte : O vous! écrivez un testament adressé à celui que nous manifesterons. Ce testament est quelque chose que vous écrivez à Dieu, si vous êtes convaincus.

* Le résumé de la quatorzième porte : Vous purifie le nom de Dieu quand vous le prononcez soixante-six fois en disant «Allahou At'her» (le plus pur). Ensuite si vous prononcez le nom du Point (1) et ces versets qui sont descendus de lui, et les paroles qu'il a prononcées.
(1) [nota : Le nom du Point purifie.]

Mais ceux-ci ne purifient qu'à la condition que vous ayez donné votre foi au Point.

L'une des choses qui purifient c'est d'entrer dans la religion de Dieu.

Une autre est le changement d'état dans la vérité d'une chose.

D'autres enfin sont le feu, l'air, l'eau, la terre. Une autre, le soleil, quand il dessèche l'endroit impur. O mes esclaves, remerciez-moi (1).
(1) [nota : C'est une façon précise de détruire l'impureté légale, tous mes esclaves ont la permission d'acheter et de vendre, quand ils sont convaincus que les deux parties sont contentes du marché qu'elles font .]

* Le résumé de la quinzième porte : la semence (humaine) est pure, car vous, vous êtes créés de cette semence même. Cependant, nettoyez vos corps des traces de cette semence : il se peut que vous jouissiez alors de la propreté.

* Le résumé de la seizième porte . Toute chose qui n'a pas de semblable appartient à celui que Dieu doit manifester, quelle que chose que ce soit, et ce jusqu'au nombre de l'Unité. O mes esclaves, cette chose, faites-la parvenir à celui que Dieu doit manifester. Quand le soleil de la vérité s'est couché, vous, de ma part à moi qui suis le soleil de la vérité, possédez ces choses, puis, au jour de ma manifestation ultérieure rendez-les moi.

* Le résumé de la dix-septième porte : chaque jour dites quatre vingt dix neuf fois «Allahou A'azem» ; craignez de pécher envers moi et de me désobéir.

* Le résumé de la dix huitième porte :

Il est aussi permis au négociant de prendre l'intérêt de la valeur des marchandises qu'il vend à terme.

Il est permis à tous les marchands de négocier à termes fixes qu'on décide pour le paiement ou pour la livraison : alors le prix de ces marchandises augmente ou diminue suivant le délai : si les affaires se font au comptant, il faut diminuer les prix.

* Le résumé de la dix neuvième porte : Le miscal fixez-le à dix-neuf nokhouds soit d'or soit d'argent.

Le sultan du Béyân doit fixer le prix de dix-neuf nokhouds d'or à 10000 dinars et le prix de dix-neuf nokhouds d'argent à 1000 dinars.

Et s'il y a moins que dix-neuf nokhouds, ne sortez pas pour cela de la limite des nokhouds (1). Dans votre pays ne dépensez rien sans compter par nokhouds.
(1) [nota : Si l'on trouve que c'est trop ou trop peu de dix-neuf nokhouds, qu'on change, mais qu'on ne sorte pas de la limite des nokhouds.]

Celui qui a moins de dix-neuf nokhouds n'a pas de devoirs.

Celui qui a auprès de lui, en or ou en argent, des sommes qui n'arrivent pas à 540 miscals, et qu'une année n'ait pas passé sur cette somme, celui-là n'a pas à payer le sultan.

C'est là une bienveillance de notre part : il se peut que vous remerciez.

Puis, après qu'un an s'est écoulé, si vous, dans le Béyân vous avez trouvé un sultan qui n'outrepasse par les limites du Béyân, de chaque miscal d'or vous devez lui remettre cinq cents dinars et de chaque miscal d'argent cinquante dinars.

Il se peut que ce sultan au jour de ma dernière manifestation vienne en aide à la religion de son Dieu, et ne soit pas forcé de prendre sans droit, aux hommes ne fût-ce qu'une somme minime. Et quand il est forcé d'en agir ainsi, il faut lui payer deux fois les impôts s'il est convaincu.

Lui-même ne doit pas réclamer ce droit qui est fixé pour lui. Que jamais il ne devienne la cause que quelqu'un soit contristé, si ce n'est que ce roi sache que les hommes ne veulent pas remplir leurs obligations, car ils aiment leurs biens et leurs aises.

Peut-être ordonné-je, qu'il faut qu'un chacun paie ses droits depuis le début de sa naissance jusqu'à sa mort. De tout ce qu'il possède, il faut qu'il donne les droits du sultan et qu'il soit de ceux qui remercient.

Ce droit fixé ici n'est que le droit de celui que Dieu doit manifester, et moi j'ai permis que cela soit donné à ses esclaves. Il se peut que ceux-ci aient honte de lui et ne lancent pas de sentences de condamnation contre lui. Car sinon ce droit est mon droit et le droit de mes noms, c'est-à-dire de ceux en qui on ne peut voir que moi.

O mes créatures! faites parvenir ce droit à mes premières lettres!



6. BAYAN ARABE - UNITE VI

* Au nom de Dieu, l'inaccessible, le Très Saint.

En vérité! moi je suis Dieu. Il n'y a pas d'autre Dieu que moi, qui écoute les clameurs des hommes. En vérité! j'ai fait descendre le Béyân et je l'ai fixé comme mon témoignage sur tous les hommes.

Dans ce Béyân sont des versets auxquels rien ne peut être comparé, et ce sont ces versets les versets de Dieu; et tous les hommes sont impuissants à en apporter de semblables.

Dans ce Béyân sont des versets qui n'ont rien qui leur puisse être opposé : ce sont là les versets qui vous appellent vers Dieu.

Dans ce Béyân sont des versets qui n'ont rien de semblable : ce sont ces versets que nous commentons dans le Béyân.

Ce sont ces versets qui sont l'élif entre les deux Bâ et que vous saisissez sous le nom de Bâb.

Dans ce Béyân sont des versets qui n'ont pas d'égaux. Ce sont ces versets la vérité de la science et de la sagesse, et vous, par l'entremise de ces versets vous répondez à Dieu.

Dans ce Béyân sont des versets qui n'ont pas de pareils, et ces versets sont des versets qu'un persan a fait descendre du ciel. Arrangez-les suivant l'ordonnance de l'unité.

Et n'écrivez pas, vous, chaque sourate si ce n'est que ses versets ne dépassent pas le nombre de Moustaqas, mais il est permis que la sourate renferme moins de 2000 versets.

O mes esclaves, arrangez avec attention les sourates du Béyân.

Moi je permets qu'un chacun ait avec soi mille lignes (béïts) de mes versets. Il se peut qu'il jouisse de ces versets quand il les récite et qu'il soit de ceux qui s'éloignent du péché. Ces versets, il faut les considérer comme des gardiens.

Dis aux hommes : la ligne (béit) est de trente lettres et si vous voulez compter avec les voyelles, comptez les quarante. Et vous, de la meilleure écriture, écrivez les versets de Dieu et gardez-les bien. C'est là le résumé de la première porte de l'unité VI. Il se peut que vos coeurs soient tranquillisés par les préceptes de Dieu.

* Le résumé de la deuxième porte : Dans chaque terre vous devez construire un bain. Il faut que vous rendiez propre toute votre ville et tout ce qui vous appartient, autant que vous en avez le pouvoir. Il se peut que mes regards ne tombent pas ainsi sur quelque chose de dégoûtant (1).
(1) [nota : Quand je me manifesterai à nouveau.]

O mes esclaves, craignez de me désobéir! Cette propreté est plus proche de Dieu que quoique ce soit, si vous le savez!

* Le résumé de la troisième porte : Personne ne doit habiter dans ces cinq parties de terre, si ce n'est mes esclaves qui craignent Dieu (1).
(1) [nota : Voyez le Béyân persan]

* Le résumé de la quatrième porte. Saluez vous, vous autres, en ces termes : «Allahou Ekber» et répondez par «Allahou A'azem». Les femmes doivent dire «Allahou Abha» et répondre «Allahou Edjmel». Et détournez vous de ma désobéissance.

* Le résumé de la cinquième porte : L'eau est la pureté même : elle est pure, elle purifie. Une tasse d'eau est égale en pureté à une mer d'eau.

* Le résumé de la sixième porte : Effacez certes tous les livres que vous avez composés et écrits auparavant. N'argumentez que par le Béyân et les livres rédigés à l'ombre du Béyân.

* Le résumé de la septième porte : Unissez l'élif au Bâ (les hommes et les femmes) conformément à ce que nous avons fait descendre dans le livre. Craignez de me désobéir. Dis aux hommes : dans les villes, la dot des femmes qu'on la fixe à 95 miscals d'or et dans les villages à 95 miscals d'argent.

On peut la faire descendre jusqu'à 19 miscals : mais quand on fait descendre ainsi qu'on descende d'unité en unité (1).
(1) [nota : De 19 en 19, qu'on n'établisse pas de fractions.]

Ceci est quand l'homme et la femme sont contents.

Quand le mariage a eu lieu, vous pouvez vous rapprocher l'un de l'autre. Quand le contentement disparaît, la séparation se produit.

Il faut que, sur la feuille du mariage chacun des conjoints signe, et il faut qu'ils disent : «Nous tous nous sommes contents du contentement de Dieu.»

En vérité! Dieu a fixé tous les joyaux de la surface de la terre comme dot de cette femme qui a été créée pour Celui que Dieu doit manifester. Et c'est là un bienfait de Dieu à l'égard de Celui que Dieu doit manifester : il est de ceux qui remercient.

* Le résumé de la huitième porte : Ne donnez comme preuve du soleil de la vérité que ces versets : celui qui n'argumente pas avec les versets n'a pas de science.

Ne mentionnez aucun autre miracle que les versets de Dieu : il se peut que vous, au jour de ma manifestation dernière, vous me donniez immédiatement votre foi et que vous lisiez mes versets.

Ayez toujours mes versets devant vos yeux il se peut que vous, au jour de ma manifestation, vous ne soyez pas dans l'ignorance.

* Le résumé de la 9ème porte : Vous, dans la nuit de vos noces il vous est permis de revêtir des vêtements de soie : si vous le pouvez ne vous revêtez que de vêtements de soie.

Dieu permet que vous fabriquiez en or et en argent tel instrument que vous voudrez, mais à la condition que cela ne soit pas une cause de tristesse pour vous (si vous ne pouvez faire).

En vérité ! moi je suis votre Seigneur, et je vous donnerai dans votre autre vie si vous, vous avez cru à moi et à mes versets.

* Le résumé de la dixième porte : A vos mains ayez une bague en cornaline rouge, et sur cette bague gravez que vous témoignez que Celui que Dieu doit manifester est la vérité, et qu'il n'y a pas de doute en cela. Tous ont été créés pour son existence.

Dis aux hommes : «Dieu est la Vérité et tout ce qui est autre que Dieu est sa créature, et toutes l'adorent !»

* Le résumé de la onzième porte :
Dis «O Mahommed, mon professeur, ne me tourmente pas, ne me frappe pas avant que je ne sois arrivé à l'âge de cinq ans : d'aucune façon ne me châtie, pas même avec un de tes regards, car mon coeur est très débile! Et après que j'aurai eu mes cinq ans, quand tu veux me frapper, ne me fais pas sortir de la décence.
Quand tu veux nie frapper, ne me frappe pas de plus de cinq coups. Ne frappe pas avec le bâton sur ma chair : mets quelque chose entre elle et lui.

Si tu outrepasses cet ordre, ta femme t'est interdite dix-neuf jours, même si tu as oublié cet ordre en agissant comme tu l'as fait.

Si tu n'as pas de femme, pour punition, tu dois donner dix-neuf miscals d'or à celui que tu as frappé, si tu es des croyants. Et quand tu frappes, ne frappe que légèrement.

Quand tu fais asseoir les enfants, fais-les asseoir sur des sièges ou des chaises ou des canapés : car le temps qu'ils sont assis sur leurs chaises, ne compte pas dans leur vie.

Permets aux enfants, ce qui leur est agréable (les jeux etc.), et apprends-moi le chikesté, car cette écriture est celle qui est aimée de Dieu» : et cette écriture Dieu l'a fixée la route de sa connaissance relativement aux autres écritures.

Il se peut que vous, vous écriviez si bien que vous vous réveilliez de votre inintelligence. Alors cette belle écriture, ces versets excellents nous fixent comme une eau de vie pour Celui que Dieu doit manifester : et quand vos yeux le rencontreront, il vous attirera comme ces écritures que nous nous écrivons (et qui attirent les coeurs des croyants).

Je te conseille à ton sujet, relativement à celui qui est ton héritier (je te recommande ô maître, les enfants) il se peut que vous, vous ne contristiez pas le Soleil de la Vérité pendant son enfance et qu'à cause de cela personne de vous ne soit contristé. Dis à ces hommes : «si moi je vois (que vous contristiez n'importe qui) je vous reprendrai tout ce que je vous ai donné. O mes esclaves détournez-vous de ma désobéissance».

* Le résumé de la douzième porte : Ne vous rapprochez jamais du divorce, et, si vous êtes obligés de le faire, patientez un an : il se peut que dans l'intervalle de cette année, vous fassiez la paix. Et si la paix n'a pas eu lieu et qu'une année soit passée, Dieu vous a permis de divorcer. Nous vous permettons si vous voulez revenir et faire la paix de le faire dix neuf fois, après un délai de un mois.

Cet ordre c'est Dieu qui l'a donné : il se peut que vous, vous soyez toujours dans l'agrément et la paix.

* Le résumé de la treizième porte : Ne fixez pas les portes de la maison du Bâb plus de 95 portes, et les portes des maisons des lettres plus de cinq. De là argumentez dans toutes les sciences.

* Le résumé de la quatorzième porte : Vous, au jour de la fête (du jour relatif à Dieu, le Norouz) dites 361 fois ce verset: Dieu témoigne qu'il n'existe pas d'autre adoré que lui, le précieux, le bien-aimé.....

Si vous, êtes dans la joie, dites ce vers et jusqu'au mot «Puissant».

Dans la nuit de la fête, si tu le veux, tu peux préparer dix-neuf sortes de plats : celui qui le peut, en peut préparer jusqu'à 2001. Ne soyez pas contristés de n'en pouvoir préparer ce nombre (2001 ou 19) car celui qui n'a pas le pouvoir de le faire, Dieu lui donnera dans l'autre vie une récompense. Que vous ayez cette nourriture, que vous ne l'ayez pas, remerciez-moi.

Dis : «ce jour de fête est en relation avec le Point et les 18 jours qui suivent sont liés aux lettres dit Vivant. Puis les 18 autres mois sont liés à la créature, autre que les 18 lettres.»

* Le résumé de la quinzième porte : Levez vous tous de vos places quand vous entendez mentionner le nom de Celui que Dieu doit manifester, et quand vous entendez mentionner le nom du Qaem (mon nom). Comprenez bien la différence qui existe entre Qaem et Quayyoum (ce dernier terme offre un sens plus parfait). Et dans la neuvième année vous atteindrez à tout le bien (1).
(1) [nota : les Behahis comprennent ici, et, dans la neuvième année de cette manifestation vous atteindrez à tout le bien, c'est-à-dire à la manifestation nouvelle.]

* Le résumé de la seizième porte : Ne voyagez pas vous autres si ce n'est pour Dieu, alors que vous le pouvez faire, et si ce n'est au moment de la manifestation du Soleil de Vérité : alors pour vous tous il est obligatoire de voyager vers le soleil de vérité. Car vous, vous avez tous été créés pour ce jour-là.

Même si vous devez aller à pied, allez vers lui. Aucun voyage n'est obligatoire pour vous si ce n'est le voyage de pèlerinage à la maison de Dieu, où à l'endroit où réside le Point, si vous en avez le pouvoir ; ou bien à l'endroit où résident les lettres du Vivant, ou les mosquées, si vous le pouvez.

Si vous avez une intention commerciale, ne prolongez pas votre voyage sur terre, si ce n'est de deux ans et sur mer de cinq ans. Et si quelqu'un outrepasse ces limites il faut qu'il donne à sa propre femme 202 miscals d'or, s'il le peut faire, s'il ne peut le faire il doit payer 202 miscals d'argent, à moins que vous n'ameniez vos femmes avec vous en voyage. Alors vous n'avez rien à leur donner.

Le fruit de cet ordre est qu'il se peut que vous ne contristiez pas vos femmes : et si quelqu'un oblige quelqu'un à un voyage, ne fût-ce que d'un pas, ou bien entre dans une maison sans la permission de celui qui y habite, ou bien expulse quelqu'un de ses propres maisons sans le contentement du propriétaire, ou bien si quelqu'un fait chercher, sans droit quelqu'un de sa maison, alors sa femme lui est interdite pour dix-neuf mois.

S'il outrepasse l'ordre de Dieu (c'est-à-dire s'approche de sa femme quoique illicite) il est d'obligation pour les confesseurs du Béyân de lui prendre quatre-vingt-quinze miscals d'or. Et si quelqu'un veut exercer une violence sur quelqu'un, celui qui connaît cette violence et a la puissance d'en empêcher l'exercice, il est obligatoire pour lui de se présenter et de s'opposer à la violence : même s'il se passe un an (entre le projet et son exécution).

Si quelqu'un a la puissance d'empêcher l'exécution de cette violence et ne le fait pas, sa femme lui est interdite dix-neuf jours.

Et elle ne redeviendra licite que quand il aura payé comme amende, s'il le peut, dix-neuf miscals d'or: s'il ne le peut pas, dix-neuf miscals d'argent.

Le fruit de cet ordre est que, dans la religion du Béyân, personne ne doit faire violence à personne. Et si quelqu'un élève sans raison la voix contre quelqu'un, il sort du rang de l'humanité. O mes esclaves ! craignez de me désobéir.

* Le résumé de la dix-septième porte : Ne vous détournez pas des fientes des animaux à moins que ce ne soit par propreté.

* Le résumé de la dix-huitième porte : Il vous est interdit de regarder les papiers ou les livres les uns des autres, à moins que le propriétaire de ces livres ou de ces papiers vous le permette; ou bien à moins que celui qui regarde sache qu'il possède le contentement du propriétaire des livres.

Le fruit de cet ordre est qu'il se peut que vous deveniez bien élevés et pleins de pudeur.

* Le résumé de la dix-neuvième porte : Si quelqu'un parle avec vous il est obligatoire que vous lui répondiez soit par le mot «Non» soit par le mot «Oui».

Il en est de même cri ce qui concerne la correspondance. Si quelqu'un écrit une lettre, à quelqu'un, il est obligatoire d'en écrire la réponse soit de sa propre écriture, s'il le peut, soit par celle d'un employé. Et si quelqu'un n'accepte pas la lettre de quelqu'un, ou bien la déchire, ou bien si l'intermédiaire qui est chargé de faire parvenir la lettre ne le fait pas, ceux-là, aux yeux de Dieu ne sont pas des esclaves obéissants.



7. BAYAN ARABE - UNITE VII

* Au Nom de Dieu, l'inaccessible, le très Saint.

En vérité ! moi je suis Dieu. Il n'y a pas de Dieu si ce n'est moi, qui suis juste, plus juste que n'importe quel juste.

Dis aux hommes de renouveler leur Béyân et tous leurs livres quand le nom de Dieu a passé sur eux (1) et qu'ils le peuvent faire. Celui qui ne peut le faire (au bout de 37 ans) doit les renouveler au bout de ra = (200 ans).
(1) [nota: Allah = 37, soit donc tous les 37 ans]

Le fruit de cet ordre est ceci qu'il se peut que vous saisissiez la beauté du jour du jugement (où le monde se renouvelle) à la condition que ce livre nouveau soit meilleur que le livre ancien. Si le deuxième n'est pas meilleur que le premier il faut garder ce premier.

Si (ce premier) est écrit d'une écriture si belle qu'on n'en puisse trouver de semblable, ne changez pas ce livre. En tout état de cause, après que vous avez renouvelé ce premier livre, donnez l'exemplaire ancien à quelqu'un ou bien lavez-le dans une eau convenable.

Tous vos livres, ornementez-les du début à la fin.

Ceci est le résumé de la première porte.

* Le résumé de la deuxième est que vous devez agir en vue du contentement de votre Dieu. Sachez que tous vos actes, s'ils sont faits en réalité et en vérité pour celui que Dieu doit manifester, c'est pour Dieu qu'ils l'ont été ; et si vous ne le faites pas pour celui que Dieu doit manifester, même si vous avez fait tout le bien, vos actes retourneront au feu : ils ne retourneront pas vers Dieu, si même vous aviez Dieu en vue quand vous les avez accomplis.

* Le résumé de la troisième porte : Chaque fois que vous le pouvez, payez vos dettes, Dans chaque unité (1) écrivez un livre d'assentiment (d'argumentation) pour celui que Dieu doit manifester comme si vous écriviez une lettre à quelqu'un : il se peut que vous, au jour du jugement, vous agissiez conformément à ce que vous avez écrit.
(1) [nota: Tous les 19 ans]

* Le résumé de la quatrième porte est que chaque année durant un mois vous devez vous purifier pour Dieu.

Il se peut qu'au jour de la manifestation de Dieu vous répondiez à Dieu.

Dans ce mois de purification, qu'aucune mention ne sorte de vos lèvres si ce n'est un des noms de Dieu.

Et si vous oubliez ce nom et que vous disiez autre chose, il n'y a pas de mal (à cela).

Dis «leur commencement est de Dieu, et c'est vers Dieu qu'ils retournent.»

* Le résumé de la cinquième porte :

Au moment de la manifestation de Celui que Dieu doit manifester, si quelqu'un est prêt auprès de lui, tous ses actes sont nuls à moins qu'il ne fasse ce qu'Il lui ordonne. O mes esclaves éloignez-vous de la désobéissance à Dieu, car si Dieu faisait de tous les hommes qui sont sur la surface de la terre des prophètes, tous les hommes seraient prophètes auprès de Dieu. Mais Dieu ne fixe jamais comme prophète que la personne qu'il veut. Et c'est lui le maître de la science et de l'ordre.

* Le résumé de la sixième porte : Ne portez pas sur vous des armes de guerre. Ne revêtez pas des vêtements qui soient cause de peur pour les enfants. Le fruit de cet ordre est qu'il se peut que vous ne contristiez pas celui que nous manifesterons en vérité.

* Le résumé de la septième porte : Quand vous verrez vous autres Celui que Dieu doit manifester demandez de sa munificence ce que vous voudrez : il se peut qu'il vous accorde la faveur de faire briller la lumière sur vos coeurs : et c'est là un rang très élevé.

Si lui boit une tasse d'eau, de cette eau qui est auprès de vous, son action de boire cette tasse est plus haute, son honneur plus grand que ceci, que chacun de vous boive l'eau de sa propre vie.

Peut-être est-ce plus haut que toutes les existences.

O mes esclaves, comprenez le rang de la vérité !

* Le résumé de la huitième porte : Chaque mois remplissez une table d'unités dans l'Unité, de la meilleure des écritures. Et si du temps passe et que vous n'ayez pas rempli cette table, faites-le par la suite.

Le fruit de cet ordre est qu'il se peut qu'au jour de la manifestation de Dieu vous soyez croyants à l'Unité Primitive et que vous remerciiez Dieu.

* Le résumé de la neuvième porte : Si quelqu'un est élu comme sultan, dans la religion du Béyân, il est obligatoire pour lui d'élever une maison de Dieu, pour le contentement de Dieu, qui ait quatre-vingt quinze portes.

Il doit élever en face de cette maison, une autre maison de quatre-vingt-dix portes pour celui que Dieu doit manifester. De sorte qu'ainsi la boue elle-même témoignera de la part de Dieu que la royauté est spéciale a Dieu.

Le fruit de cet ordre est que ce roi témoigne lui-même de la façon dont la boue témoigne de la part de Dieu. O mes esclaves, éloignez vous de la désobéissance à Dieu.

* Le résumé de la dixième porte : Donnez comme gardiens à vos enfants (suspendez à leurs cous, à leurs bras) une prière en forme d'heïkel, et que dans cet heïkel soient écrits 2001 noms de Dieu. Le fruit de cet ordre est qu'il se peut qu'au jour du jugement vous trouviez le salut.

* Le résumé de la onzième porte : Quand vous voulez instruire, asseyez-vous sur une chaise, et, dans les temps de mariage, de joie ou de deuil, dites la Khotbé sur une chaise et éloignez-vous de me désobéir.

* Le résumé de la douzième porte : Si vous, vous agissez pour Celui que Dieu doit manifester, ne rendez pas vains vos actes par ceci (qu'en les accomplissant) vous ayez en but autre que Dieu.

* Le résumé de la treizième porte : Si quelqu'un devient possesseur de dix-neuf versets des versets de Celui que Dieu doit manifester, sur l'ordre même de Celui que Dieu doit manifester, ceci vaut mieux pour lui que n'importe quel bienfait en ce monde. Sachez la grandeur des versets de Dieu.

Dieu n'a rien créé de plus précieux que les versets : regardez le point de la vérité de l'ordre (les versets qui différencient les gens du Paradis de ceux de l'Enfer.)

* Le résumé de la quatorzième porte : Est illicite pour vous de vous repentir auprès de quelqu'un, si ce n'est auprès de Celui que nous manifesterons en vérité : ou bien auprès de celui qu'il permettra. Mais vous, repentez-vous auprès de Dieu, qui est Votre maître et votre Seigneur. Retournez vers Dieu.

* Le résumé de la quinzième porte : Au seuil de la porte de la ville de Celui que Dieu doit manifester, prosternez-vous : de même au seuil de la porte de la ville de Celui qui a été manifesté. Le fruit de cet ordre est qu'il se peut que vous soyez en conformité avec le contentement de Dieu à la condition que vous n'ayez pas peur des hommes (en vous prosternant).

* Le résumé de la seizième porte est obligatoire pour le sultan du jour de la manifestation d'écrire les versets qui sont descendus du Point et de les montrer aux oulémas afin que se manifeste à tous les gens de la terre l'inexpérience de ces oulémas (à en produire de pareils).

Après que leur impuissance à en produire de pareils s'est manifestée, le sultan ne doit plus laisser sur la surface de la terre d'autres que des croyants. Il en est de même d'ailleurs avant la manifestation de Celui que Dieu doit manifester dans la manifestation du Béyân (il ne faut pas laisser sur terre de non croyants), si ce n'est ceux qui font le commerce dans la croyance du Béyân et ceux dont on tire profit.
«Dis : «ô mes esclaves, craignez de me désobéir.»

* Le résumé de la dix-septième porte : Les jours de Vendredi mettez-vous en face du Soleil et dites : «C'est là et non autre chose la lumière qui vient de Dieu sur toi, ô soleil qui t'es levé. Toi, ô soleil, témoigne de ce dont Dieu a témoigné pour son être même quand il disait : Il n’y a pas de Dieu, si ce n'est le Dieu unique, le chéri, l'aimé.»

Le fruit de cet ordre est qu'il se peut qu'au jour du jugement vous disiez ce verset en face du soleil de la vérité.

* Le résumé de la dix-huitième porte : Si quelqu'un emprisonne quelqu'un, sa femme lui est interdite : s'il s'en approche, il devient obligatoire pour lui de payer dix-neuf miscals d'or par mois et sa semence n'est pas dans le Béyân (et si sa femme conçoit du fait qu'il s'est approché d'elle pendant qu'elle lui était interdite, il est obligatoire, pour les témoins du Béyân de renier cet enfant). De cet homme (1) (qui agit ainsi) la foi n'est pas acceptée,
(1) [nota: Ou de cet enfant ?]

O mes esclaves détournez-vous de ma désobéissance.

* Le résumé de la dix-neuvième porte : Toutes les prières vous sont enlevées (1) si ce n'est une prière que vous devez dire de midi à midi.
(1) [nota: Vous n'avez plus à dire de prières]

Cette prière est de dix-neuf riqaats. Il faut la dire riqaat par riqaat et une fois mettre les mains devant soi comme un livre puis s'asseoir (après chaque riqaat) (2), puis se tenir debout.
(2) [nota: Dans l'Islaam c'est après chaque deux riqaats que l'on en doit agir ainsi]

Le fruit de cet ordre est qu'il se peut qu'au jour du jugement vous vous teniez debout en face de moi (Dieu), puis que vous vous prosterniez que vous fassiez qonoud (3) et que vous vous asseyiez en face de moi puis que vous vous leviez de nouveau, puis que vous recommenciez.
(3) [nota: Qonoud : mettre les mains comme un livre, les élever en l'air]

Il faut que ces dix-neuf riqaats soient un signe dans vos coeurs pour les lettres de l'Unité pour le contentement de Dieu (4).
(4) [nota: Il faut que vous ayez en vue une des lettres de l'Unité]

Il se peut que vous, à cause de cela vous trouviez le salut. En tout état de cause, obéissez-moi et prosternez-vous pour Dieu.



8. BAYAN ARABE - UNITE VIII

* Au nom de Dieu l'inaccessible, le très saint.
En vérité, moi je suis Dieu. Il n'y a pas de Dieu- si ce n'est moi. Je suis extrêmement clair et évident.

Regardez dans le livre de Dieu : en vérité, nous, nous sommes ceux qui regardent les versets qui ont été écrits dans le livre de Dieu. En vérité, le plus petit des actes de Celui que Dieu doit manifester, est au regard de Dieu plus grand que toutes vos adorations.

Dis : «ses actes sont comme le soleil que les étoiles ne peuvent égaler. O mes esclaves, craignez de lui désobéir.» Ceci est le résumé de la première porte.

* Le résumé de la deuxième porte : Dis : «Si vous le pouvez, préparez pour Celui que Dieu doit manifester dix-neuf feuilles de papier de qualité supérieure et dix-neuf cornalines.»

Dis : «Personne ne peut hériter d'un mort si ce n’est son père, sa mère, ses enfants, son conjoint, son frère, sa soeur, son professeur.

«Cet héritage ne vient qu'après que l’on a dépensé des biens du mort pour son cadavre de façon à ce que son enterrement soit objet de respect. Et vous, quand vous entendez annoncer la mort de quelqu'un, allez près de son cadavre, à cause du contentement de Dieu, jusqu'au montent où il est enseveli.»

* Le résumé de la troisième porte : Au jour du jugement quand vous entendez que toutes choses ont péri sauf la face de Dieu (les lettres du vivant) alors dites la mention du nom de votre Dieu qui est le maître de la Souveraineté et de la Puissance. Soyez prêts en face de Dieu et en face des lettres du vivant et réclamez le pardon de Dieu : et tous retournez vers Dieu.

Et si vous ne pouvez aller vers Dieu, par l'intermédiaire d'écrits et de lettres, réclamez la miséricorde de Dieu. Et si en ce jour vous saisissez qu'une parole de pardon a été dite par Dieu sur vous, cette parole est meilleure que n'importe quel bienfait, si vous le savez.

* Le résumé de la quatrième porte : Toutes les bonnes choses qui sont en ce monde, les plus hautes appartiennent à Celui que Dieu doit manifester, et les plus ordinaires a ses croyants : celles qui sont intermédiaires appartiennent aux lettres du vivant, ces lettres du vivant qui guident les hommes vers le Point de Vérité.

* Le résumé de la cinquième porte : S'il est possible pour vous, choisissez trois diamants, quatre rubis, six émeraudes et six saphirs et faites les parvenir, au jour de la manifestation du soleil de la Vérité, aux lettres de l'Unité.


Il faut que le prix d'une de ces pierres vous le fixiez le prix des dix-huit autres pierres.

Le fruit de cet acte est que vous soyez convaincu du point de la Vérité, c'est-à-dire Dieu.

* Le résumé de la sixième porte : Chaque quatre jours une fois, lavez votre corps de la façon que vous le pouvez : regardez-vous dans une glace nuit et jour, il se peut qu'à cause de cela vous remerciez Dieu.

* Le résumé de la septième porte : Vous, quand vous priez, priez revêtus d'un vêtement qui enveloppe tout votre corps (aba) et les femmes doivent prier dans leurs vêtements. Il n'y a aucun mal à ce que durant la prière on puisse voir les cheveux des femmes ou que leurs corps soient manifestes à leurs époux.

Il vous est permis de vous raser la barbe, afin que le poil trouve de la force. Il est permis de vous orner de toute façon qui vous plait, et qu'à cause de cela vous remerciez Dieu.

Dis aux hommes : en vérité, votre qiblé est celui que nous manifestons et si celui-là change de place, la qiblé elle aussi limite : et ce jusqu'à ce qu'il reste définitivement dans un endroit alors le lieu de la qiblé est devenu définitif. L'ordre d'avant la manifestation est comme celui d'après.

Dis aux hommes : de quelque côté que vous vous tourniez, vous aurez votre visage vers Dieu : en tout état de cause, regardez Dieu.

* Le résumé de la huitième porte . Si quelqu'un se trouve au jour du jugement il doit écrire chaque bien ou chaque mal sorti de sa main. Le fruit de cet ordre est que ces écrits sont une balance pour le jugement suivant:

* Le résumé de la neuvième porte : Si quelqu'un a grandi au milieu d'une famille (1), il est licite pour lui d'en voir les femmes.
(1) [nota: Famille est pris ici dans le sens très général, et veut dire un nombre indéterminé de familles ayant rapports de parenté entre elles]

Il est licite que ces femmes causent avec ces hommes, ces hommes avec ces femmes.

O mes esclaves! craignez les passions matérielles, et certes, certes, craignez !

Il est permis aux hommes et aux femmes de causer le temps qu'il est nécessaire pour eux.

Dis aux hommes de ne pas causer plus de 28 paroles en cet état, à moins que ces 28 paroles n'épuisent pas le sujet de la conversation.

Causer plus longtemps est alors permis.

* Le résumé de la dixième porte : Après que vous avez fini vos repas, nettoyez votre bouche avec le cure-dents ou la brosse à dents.

Après le repas, si vous le désirez, vous pouvez dormir. Quand vous vous réveillez de ce sommeil, lavez-vous la face et les mains, jusqu'au poignet, si vous voulez prier. Puis, avec un linge, essuyez-vous la figure et les mains.

Dans la chambre spéciale consacrée à vous laver, mettez des linges parfumés.

Le fruit de ces préceptes est que vous ne contempliez pas autre chose que des choses agréables.

Quand vous voulez faire vos ablutions, asseyez-vous suivant la forme de l'Unité (accroupissez-vous) et parfumez-vous avec des eau, parfumées.

Le fruit de cet ordre est que, au jour du jugement vous arriviez avec de bonnes odeurs auprès du soleil de la Vérité.

Les vents que l'on lâche par en bas ne détruisent pas la prière.

Si vous dites cinq fois Bism Illah el Ather el Ather (pur) cela suffit et vous n'avez plus besoin d'ablutions : ceci c'est quand vous n'avez pas d'eau ou que par une raison quelconque, il vous est pénible de faire vos ablutions.

Le fruit de cet ordre est qu'il se peut qu'à cause de cela vous remerciez Dieu.

Dis aux hommes : «Dans chaque manifestation les êtres de feu se changent en lumière, de même tous vos actes changent-ils à plus forte raison. En tout état, vous, ne regardez que le spectacle de la manifestation».

Dieu vous pardonne vos pollutions nocturnes et la masturbation ; mais vous connaissez la valeur de la semence, car cette semence est la cause de la création d'un homme qui adore Dieu. Vous, gardez cette semence dans des endroits exquis (femmes).

Le fruit de cet ordre est qu'il se peut que par le fruit de votre existence vous veniez en aide à la religion de Dieu.

Quand cette semence sort de vous, de votre plein gré, faite les ablutions et prosternez vous et dites 19 fois ce verset :

«Tu es pur et sublime, ô mon Dieu! Tu n'as ni erreur, ni manque! Il n'y a pas de Dieu si ce n'est toi! Je proclame ta sublimité et je suis de ceux qui te savent le pur!»

Si vous vous plongez dans l'eau (après l'éjaculation) cela vous suffit (il est inutile de réciter le verset) ; puis faites vos ablutions dans cette eau.

Il en est de même si vous vous lavez de la façon suivante : la tête, le ventre, les bras, les jambes. Et quand vous êtes occupés à purifier votre corps de cette façon, glorifiez Dieu !

Quand les femmes ont leurs règles, ni la prière, ni le jeûne ne leur est obligatoire. Celles-là doivent seulement faire leurs ablutions et faire quatre-vingt-quinze fois de midi à midi le tesbih de Dieu de la façon suivante : «Dieu est pur! ce Dieu qui donne la splendeur et la beauté.»

Vous, ô hommes, ô femmes! pendant les voyages vous n'avez pas à dire de prières. Seulement, quand vous descendez de vos montures et que vous reposez, au lieu de prières, prosternez-vous : et dans cette prosternation glorifiez la grandeur de Dieu.

Puis accroupissez-vous et dix-huit fois dites : «Dieu est le plus grand.»

Puis, levez-vous, et allez.

Tous ces ordres sont pour ceci qu'il se peut que vous remerciez Dieu dans la religion de Dieu.

* Le résumé de la onzième porte : S'il vous est possible, lavez cinq fois vos morts avec de l'eau pure, puis ensevelissez-les dans cinq morceaux de soie ou de coton. Passez-leur une bague à la main. Cet ordre est un bienfait et une faveur de Dieu et pour les vivants et pour les morts.

Le fruit de cet ordre est qu'il se peut que vous donniez votre foi à celui que nous manifesterons au jour du jugement.

Quand le temps est chaud lavez vos morts avec des eaux (qui ont la température) que vous désirez pour vous-mêmes. Le laveur doit être un homme pieux et craignant Dieu.

Quand le temps est froid, lavez vos morts avec de l'eau chaude.

Quand le temps est tempéré lavez-les avec de l'eau tempérée. Si cela vous est possible, parfumez le corps du mort avec de l'eau de rose ou un autre parfum : quand vous le lavez, remuez le avec le plus grand respect.

Après l'enterrement, une fois par mois (19 jours), fixez pour lui quelqu'un qui aille dire des prières à son tombeau : allumez une lumière sur son tombeau.

* Le résumé de la douzième porte : O mon envoyé! quand on te frappait à coups de bâton je te vis contristé ! Ne sois pas contristé, car à ce moment-là toutes les existences étaient occupées à me glorifier et à m'unifier. Et ceux qui t'ont fait cette violence, s'ils avaient su avec qui et contre qui ils en agissaient ainsi, ils ne se fussent pas chargés de cette besogne : bientôt ceux-là regretteront leur acte et se repentiront.

Dis aux hommes : «Ceux qui sont dans ce pays, ceux qui sont dans les environs jusqu'à 66 farsakhs, après que leur âge est arrivé à 29 ans, il est obligatoire pour eux qu’une fois par an ils viennent à l'endroit où j'ai été battu et que durant dix-neuf jours ils fassent la purification de Dieu. A l'endroit même où j'ai été frappé, il faut dire un riqat de prières».

«Et si quelqu'un se trouve dans l'impossibilité de venir là, qu'il fasse, dans sa propre maison, durant dix-neuf jours la purification en Dieu».

Ceux qui habitent plus loin que ces soixante et six farsakhes, par bienveillance, je leur remets cette purification.

Si j'avais voulu imposer ce devoir à tous ceux qui sont sur la surface de la terre, qui aurait pu s'échapper à mon ordre? En tout état, ô mes esclaves, craignez de me désobéir.

* Le résumé de la treizième porte. Au jour de la naissance du Point de la Vérité et au jour de sa mort, priez pour le Point de Vérité. Dans cette prière dites quatre-vingt-quinze fois «Dieu est le plus haut».

Priez tous ensemble, mais faites la prière tout seul.

* La résumé de la quatorzième porte : si vous avez la science du Béyân (si vous savez lire), chaque nuit et chaque jour lisez autant que vous le pourrez de versets du Béyân.

Si vous n'avez pas la science du Béyân, mentionnez Dieu sept cents fois, si vous êtes en état d'allégresse. Sinon autant que vous en pouvez dire sans vous importuner vous-même.

* Le résumé de la quinzième porte. Il est obligatoire pour chaque personne de laisser quelqu'un (un enfant) derrière elle.

Vos enfants, quand ils sont arrivés a l'âge de onze ans, mariez-les. Si quelqu'un a le pouvoir de marier son enfant et ne le fasse pas, ses actes deviennent vains.

Si, dans l'un des deux côtés, existe un obstacle dans l'obtention des enfants, alors ceux-là sont libres d'avoir recours au divorce, afin d'essayer d'avoir un enfant.

Si les deux parties ne sont pas des gens du Béyân, l'acte reproducteur n'est pas licite.

Si un mariage ayant été fait avant (la manifestation) il se rencontre que l'un des conjoints, la femme ou le mari, entre dans le Béyân, pour celui-là est illicite l'approche de l'autre époux, à moins que cet autre ne se convertisse.

Cet ordre est pour après qu'aura été élevée la religion de celui que Dieu doit manifester ou a manifesté : avant que la religion soit élevée et trouve de la force, il n'y a pas de mal à se marier (avec des maris Béyânis ou non).

Le fruit de cet ordre est que de ce mariage peuvent naître des enfants qui élèveront la religion de Dieu.

* Le résumé de la seizième porte : Dieu a ordonné en toute justice que du prix de chaque cent miscals d'or, vingt miscals appartiennent à Dieu, quand une année a passé sur ces cent miscals, et que rien n'en a diminué dans l'intervalle.


Ces vingt pour cent vous devez les faire parvenir à celui que Dieu doit manifester afin que lui donne un miscal à chacune des dix-neuf lettres de l'Unité.

Ce qui revient a l'Unité absolue est deux miscals (de ces vingt); et avant que celui que Dieu doit manifester soit manifesté, celui qui est manifesté doit dépenser ces vingt miscals dans ses propres lettres de l'Unité.

Quand Dieu se manifeste, entrez vous-même dans la religion de Dieu : il se peut que par la suite vous soyez convaincus de celui que Dieu doit manifester et de ses versets.

Dis aux hommes: Vos enfants héritent de vous depuis le livre Ta (1). Il faut le partager entre eux en toute justice.
(1) [nota: Ta = 9; il s'agit ici des 9/6o de l'héritage]

Dis : ce que Dieu a fixé pour les enfants est le chiffre de M GH T (2) (écrit en ARABE).
(2) [nota: =540 soit les 9/60]

Ce que Dieu a fixé pour vos femmes (conjoints) est du livre H (3) (écrit en ARABE).
(3) [nota: H= 8 soit 8/60=480]

Si elles sont plusieurs, elles doivent le partager entre elles en justice.

Ce que Dieu a décidé pour votre père est le livre Z (4) (écrit en ARABE) partagez-le en toute justice entre vos ascendants de la ligne paternelle.
(4) [nota: Z= 7 soit 7/60=420]

Vos mères héritent du livre VAV (5) (écrit en ARABE).
(5) [nota: VAV= soit 6/60=360]

Il faut agir ainsi que Dieu l'a ordonné.

Pour vos frères il a fixé l'héritage du livre H (1) (écrit en ARABE).
(1) [nota: H=5 soit .5/60 = 300]

Faites-le leur parvenir ainsi que Dieu l'a ordonné.


Pour vos soeurs Dieu a fixé l'héritage du livre R (2) (écrit en ARABE). Agissez en toute justice ainsi que Dieu l'a ordonné.
(2) [nota: R=4 ou 4/60 ou 240]

Ce que Dieu a fixé pour ceux qui sont vos professeurs dans la science du Béyân est du livre DJIM (3) (écrit en ARABE). S'ils sont plusieurs vous devez en faire le partage entre eux en toute justice.
(3) [nota: DJIM= 3 ou 3/60 = 180]

Dis : «En vérité, Dieu a partagé les biens du mort parmi ses quelques héritiers à la condition que ceux-là soient vivants : si quelqu'une de ces lignes est disparue il faut que la partie qui aurait du lui revenir soit donnée à ses enfants s'il y en a. S'il n’y en a pas, il faut agir suivant les ordres donnés par Dieu (4)».
(4) [nota: C'est-à-dire donner ce montant aux témoins du Béyân pour être dépensé dans les oeuvres pies.]

Tout cela est à la condition que ce mort possède quelque chose de plus que ce qu'il faut pour vivre. Après sa mort, il faut estimer tous ses biens, et agir ainsi qu'il a été dit en toute justice.

Chaque année le vivant doit donner ce droit de 20 pour 100 aux témoins du Béyân : mais au moment de la manifestation de celui que Dieu doit manifester l'ordre retourne à lui.

* Le résumé de la dix-septième porte : Quand le prix de l'or et de l'argent auprès de quelqu'un arrive au chiffre de toutes les lettres (1), soit 6005, il faut retirer le chiffre de Lillah (2) et de deux ha, il faut enlever ces 95 pour Dieu (3).
(1) [nota: Soit 5995 auxquels il faut ajouter les 10 de l'invisibilité = 6005]
(2) [nota: Soit 95]
(3) [nota: Pour le Point de Vérité, c'est-à-dire que de ces 6005 la somme de 95 doit revenir à celui que Dieu doit manifester]

Et Dieu pardonne à celui qui possède cette somme et en dispose en faveur des pauvres, ou bien à ceux qui ont une obligation, ou bien à ceux qui veulent payer leurs dettes, ou bien à ceux qui ne peuvent remuer, ou bien à ceux qui ne peuvent gagner leur vie (4), ou bien à ceux qui sont étrangers, loin de leurs pays et sans ressource.
(4) [nota: Ou plutôt aux faillis]

Dis: «les plus proches des hommes parmi ceux qui ont le droit de prendre cet argent, sont leurs propres enfants, puis ceux qui ont un droit certain et absolu (?), puis le reste des proches.»

O vous qui êtes riches, sachez que vous êtes les dépositaires de Dieu. Faites attention dans le bien de Dieu, rendez les pauvres sans besoin de la part de Dieu. Il est illicite de mendier dans les rues et les bazars, et si quelqu'un mendie il est illicite au riche de lui donner quoique ce soit.

Il est nécessaire pour tous les hommes d'avoir une occupation qui leur rapporte : et si quelqu'un ne le peut faire (aveugle, etc.), ô vous, spectacle de la richesse, donnez-leur de ce qui m'appartient.

Dieu a rendu obligatoire pour vous d'acquérir la science de votre religion afin que les hommes puissent de vous acquérir la science et la connaissance et ne soient pas obligés de s'expatrier pour l'acquérir O mes esclaves, éloignez-nous de la désobéissance à moi.

De ces 6005 miscals il faut chaque année retirer 95 miscals, tant de l'or que de l'argent, quand une année a passé dessus. Ces 95 miscals le point de vérité les doit prendre, soit dans sa manifestation ultérieure, soit dans celle qui la précède.

Dans la période de temps qui s'écoule entre ces deux manifestations il faut faire parvenir cet argent a ceux qui obéissent aux premières lettres de l'Unité, et chacun doit recevoir le chiffre de cinq miscals, et parmi ses obéissants ceux qui sont avant tous sont leurs proches : partagez-les entre eux, s'ils croient conformément à ce qui a été décidé par Dieu.

* Le résumé de la dix-huitième porte: Chaque année, au mois d'Ola, il faut jeûner.

Avant que la femme ou l'homme arrive à l'âge de onze ans, s'ils veulent jeûner, qu'ils ne jeûnent pas plus tard que midi.

Après qu'ils sont arrivés à l'âge de 42 ans le jeûne leur est remis.

Entre 11 et 42 ans, depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher vous devez jeûner.

Le fruit de cet ordre est qu'il ne peut qu'au jour de la manifestation du soleil de la vérité vous n'entriez pas dans les lettres de feu.

Si vous le pouvez, un peu avant le lever du soleil, et un peu après son coucher, prolongez votre jeûne. Le fruit de cette prolongation est que vous soyez croyants à Celui que Dieu doit manifester et que vous ne lanciez pas de sentence contre lui.

Quand vous jeûnez, ne mangez, ne buvez rien, n'accomplissez pas l'acte sexuel, jouissez des versets de Dieu: et quand vous lisez les versets de Dieu, ne vous contorsionnez pas la bouche.

* Le résumé de la dix-neuvième porte: Quand vous entendez mentionner le nom du Point, envoyez lui des bénédictions ainsi qu'à ses lettres du vivant: il se peut que vous au jour de la manifestation vous soyez guidés par l'intermédiaire des lettres du vivant: Si on répète le nom plusieurs fois ne le faites qu'une fois.

Dans la nuit et le jour du vendredi, dites cette prière :
«0 Dieu qui es pur et libre de toutes fautes et de tout manque, envoie ta miséricorde sur celui dont le nom est composé de sept lettres, et sur ses lettres du vivant: envoie ta bénédiction avec grandeur et magnificence».

Le fruit de cet ordre est ceci qu'il se peut qu'au jour du jugement vous vous convainquiez des paroles que vous dites, afin qu'en ce jour-là, il n'en soit pas comme aujourd'hui où vous envoyez des bénédictions à Mohammed et à ses lettres du Vivant, et vous restez ignorants de leur manifestation à leur retour.

Si vous n'envoyez pas vos bénédictions sur Mohammed et ses lettres du Vivant, mais si vous ne les contristiez pas, ils seraient contents de vous; mais vous, vous n'avez pas de honte, et vous faites ce que vous faites.

Si quelqu'un envoie des bénédictions sur Celui que Dieu doit manifester, Dieu lui enverra mille fois plus de miséricorde.

Il en est de même si ce quelqu'un réclame la miséricorde de Dieu pour ses lettres du Vivant.



9. BAYAN ARABE - UNITE IX

* Au nom de Dieu, l'inaccessible, le Très Saint.

En vérité! Moi je suis Dieu ! il n'y a pas d'autre Dieu que moi, le Souverain, le Tout Puissant sur toutes les existences.

En vérité, c'est à moi la souveraineté du Ciel, de la Terre et de ce qui est entre. Tout ce qui revient à moi, revient à toi au moment de ta manifestation dernière et première.

Dis: «Les meilleures des choses sur la surface de la terre, appartiennent à celui que nous manifesterons.
Au moment de sa manifestation faites-les lui parvenir: même s'il s'agit de vos maisons.
Si ait moment de la manifestation vous hésitez à lui remettre ces choses, vous serez dans ci le feu.
O mes esclaves, détournez vous de ma désobéissance».

Les palais et les maisons des rois Lui appartiennent, et si quelqu'un dit les prières dans ces maisons des rois, il est obligatoire pour lui de donner un miscal d'argent aux pauvres, à moins qu'il n'ait pris la permission des témoins du Béyân après le coucher du soleil, à moins encore que celui qui prie dans ces palais ne soit lui-même un des témoins du Béyân, soit dans cette manifestation ci soit dans celle de Celui que Dieu doit manifester.

Dis : «Dans les réunions solennelles où vous vous assemblez, laissez libre la place de dix neuf personnages. Il se petit que vous, au jour de la manifestation de celui que Dieu doit manifester, vous ne recherchiez par la prééminence sur lui et sur ses lettres de la vie».

«Ceci est à la condition que l'assemblée soit très grande : si elle ne l'est pas, il vous suffit de laisser libre la place d'une personne»

Le fruit de cet ordre est ce ci que : il se peut qu'à cause de son observance, au jour de la manifestation vous trouviez le salut.

Mais ne faites pas comme aujourd'hui où vous vous levez en signe de respect dès que vous entendez mentionner mon nom; et voilà que vous lancez contre moi des sentences et que vous n'avez pas de honte.

Ceci est le résumé de la première porte.

* Le résumé de la deuxième porte est ceci

O médecins ! craignez Dieu! Soignez vos malades avec les mets exquis que Dieu a créés.

O mes esclaves ! rendez visite à vos malades!

Si quelqu'un est maître d'une si belle écriture qu'elle n'ait pas de semblables, il est obligatoire pour lui d'écrire de cette écriture mille béits (lignes) du Béyân, et de recommander qu'on les fasse parvenir à celui que Dieu doit manifester. Et certes, nous, nous verrons ce qu'il a écrit.

* Le résumé tic la troisième porte : Il est obligatoire pour chaque roi du Béyân de construire, pour lui, une chambre ornée de miroirs. Dans cette chambre, en face de ses regards, doivent être écrites des paroles dont le sens soit celui-là :
«Si le Point de Vérité se manifeste et si tu ne lui viens pas en aide, Dieu te punira du plus terrible de ses châtiments. Si tu lui viens en aide, au contraire, Dieu te fera parvenir tous les biens et tout ce qui est bon».

Dis au sultan du Béyân :
«C'est pour aider le Point de vérité que tu as été créé, et certes, si tu recueilles ce fruit, ta mention subsistera au milieu des hommes jusqu'au jour du jugement».

* Le résumé de la quatrième porte : Quand vous êtes en état d'allégresse, dans vos maisons, en secret, jouissez de la mention de Dieu : mais, si vous lisez les versets de celui que Dieu doit manifester, et que vous en jouissiez, cela est plus grand aux yeux de Dieu. En vérité, moi j’ai mis en vos coeurs un signe de ses versets avant sa manifestation, et ses versets coulent de ma langue.

Dis : «O hommes, ô créatures, craignez de désobéir à Dieu».

* Le résumé de la cinquième porte. Il est obligatoire pour un chacun de se mettre 19 jours au service du Point de la Vérité au moment de sa manifestation. Et cet ordre vous sera retiré (de dessus les épaules) si le Point de Vérité vous l'enlève.

Dis : «Ceci est le meilleur des actes, la meilleure des adorations, si vous pouvez l'accomplir».

* Le résumé de la sixième porte : Jamais ne prenez le pas sur la famille de laquelle se manifeste le point de vérité : si vous êtes croyants.

Dis : «Cette famille est composée des meilleurs des gens de la terre : si Dieu avait une famille meilleure que celle de ces gens, le Point de Vérité, il l'eut manifesté de ceux-là».

O hommes! de la part de Dieu envoyez des bénédictions et le salut au père et à la mère du Point de vérité. Envoyez des bénédictions à ceux qui étaient ses compagnons et ceux qui, des siens lui ont donné leur foi.

Si vous, vous faites du bien à un chacun, l'utilité de cet acte vous reviendra à vous. Tous ces ordres sont avant la manifestation du Soleil de Vérité ; après sa manifestation vous saurez et comprendrez tout ce que Lui ordonne.

Sur toi (1) ô lumière de Dieu ! sur tes proches et tes amis soit la mention de Dieu ! et les louanges et les bénédictions de toute chose, à tout instant, avant l’instant, après l'instant.
(1) [nota: Celui que Dieu doit manifester]

* Le résumé de la septième porte :

Éloignez-vous de ceux qui ne sont pas pour moi. Ne vous occupez pas du négoce de choses que Dieu n'aime pas, car ces choses vous sont interdites. N'usez pas de ces choses que Dieu n'aime pas, et éloignez-vous de chaque chose qui sans être tout à fait défendue est difficilement acceptée dans cette religion, autant que vous le pourrez.

* Le résumé de la huitième porte : Ne possédez pas des médicaments, des boissons fermentées, non plus que les autres qui enivrent. Ne vendez pas, n'achetez pas de ces choses, n'en usez pas, si ce n'est pour l'industrie.

* Le résumé de la neuvième porte : La prière, ne la faites pas en commun, mais allez cependant dans les mosquées, et, sur un siège aimé de Dieu asseyez-vous et mentionnez Dieu et prêchez les hommes.

Ne faites pas la prière en commun, si ce n'est la prière des morts, car, pour la prière des morts, il faut vous réunir, mais dire chacun à part soi la prière. Dans vos maisons fixez comme mosquée une chambre qui soit la meilleure des chambres.

Si vous allez dans les mosquées cela vaut mieux pour vous. Le fruit de cet ordre est qu'il se peut qu'au jour de la manifestation de Dieu vous vous hâtiez dans l’ordre de Dieu.

* Le résumé de la dixième porte : Vous devez purifier vos âmes de tout ce qui n'est pas des lettres «elliyines (1)». Il se peut que vous n'entriez pas dans leurs vérités (que vous n'acquerriez pas leur nature), mais du moins prêtez votre attention à ne pas être des lettres non elliyines.
(1) [nota: Voir Béyân persan]

Si quelqu'un peut ne pas laisser couler de sa langue autre chose que des mots bons, cela vaut mieux pour lui. En tout état de cause, regardez les versets de Dieu et ce qui descend de Dieu.

En vérité, est descendu à ce sujet du point du Béyân ce qui est descendu jusqu'à présent et tout ce Béyân de la première à la dernière lettre se manifestera de l'être de celui que Dieu doit manifester : ce qu'il voudra, il le fera descendre par la suite, et il est possible, si Dieu le veut, que vous contempliez (ce Béyân) jusqu'à la fin du nombre de toutes choses (c'est-à-dire complet).

* Le résumé de la onzième porte : Ne négociez pas des quatre éléments.

* Le résumé de la douzième porte :

Les poils des animaux n'annihilent pas vos prières. N'annihilent pas vos prières les choses sans esprit (tels que les os) des animaux. Vous, remerciez dans la religion de Dieu.

* Le résumé de la treizième porte : Ne déchirez jamais la lettre de personne.

* Le résumé de la quatorzième porte : Si vous le pouvez, renouvelez tous les ustensiles de votre maison chaque dix-neuf ans.

* Le résumé de la quinzième porte : La mention du Béyân, écrivez-la sur tous les produits de votre industrie.
Le fruit de cet ordre est ceci que, si dans la manifestation du soleil de la Vérité vous restez sans vérité, alors vous ne serez pas mentionné auprès de lui.

* Le résumé de la seizième porte : Il ne faut pas qu'en aucune occasion vous frappiez qui que ce soit.

* Le résumé de la dix-septième porte : Chaque 19 jours une fois, il faut que vous invitiez 19 personnes : et, si vous n'avez pas le pouvoir de le faire, invitez-les ne fût-ce qu'à venir boire de l'eau. Si vous ne le pouvez faire non plus, donnez à boire de l'eau, hors de vos maisons à dix-neuf personnes.

* Le résumé de la dix-huitième porte:
Au moment du deuil ne déchirez pas vos vêtements, ne vous frappez ni à la tête, ni à la poitrine, jamais.

* Le résumé de la dix-neuvième porte : Quand vous voulez faire mourir un poisson de la mer (en le jetant sur le rivage) et quand vous voulez faire mourir un animal, dites cette prière: «Nous commençons, nous par le nom de Dieu qui est le gardien par excellence, celui qui subsiste par lui-même». Et si vous voulez manger du poisson, mangez du poisson qui ait des écailles, ne mangez pas le poisson sans écailles.



10. BAYAN ARABE - UNITE X

* Au nom de Dieu l'inaccessible, le Très Saint.
En vérité, moi je suis Dieu! il n'y a pas de Dieu si ce n'est moi, qui suis plus parfait que toutes choses.

En vérité! j'ai fait descendre dans la 10ème unité cette parole : «Témoignez, ô mes esclaves, qu'il n’y a pas de Dieu si ce n'est moi, le gardien par excellence, celui qui subsiste par lui même».

Dis aux hommes : «Le résumé de la première porte est Ceci : Ne vous éloignez pas des chiens ou autres animaux que les chiens même si leur poil est humide: à moins que vous n'aimiez vivre dans la propreté».

* Le résumé de la deuxième porte: Dieu a permis aux croyants et croyantes au Béyân de se regarder mutuellement quand ils le veulent, mais sans qu'un regard passionné se puisse lire dans l'oeil de l'homme ou de la femme. Dieu a voulu fixer entre les hommes et les femmes une amitié et une sympathie dans le Paradis.

* Le résumé de la troisième porte : Du bien de Dieu vous héritez et il faut partager cet héritage entre vous de la façon dont nous vous l'avons ordonné. Il se peut que vous vous héritez conformément à ce que nous avons voulu dans 7 degrés. Ceci est un ordre descendu du trésor de la science dans le livre de Dieu. Il ne peut (cet ordre) admettre de changement. Vous, regardez toujours vos propres formes (soyez hommes).

Au jour du jugement, conformément aux versets de Dieu qui descendront de Dieu au chiffre ha, à Celui que Dieu doit manifester, donnez votre foi, et soyez convaincus de Dieu.

* Le résumé de la quatrième porte :

La vérité de la religion dans votre début et dans votre retour est ceci que vous devez croire à Dieu, ce Dieu qu'il n'y a pas d'adoré si ce n'est lui; puis qu'au jour du jugement, au retour, vous donniez votre foi à Celui que Dieu doit manifester et à ses versets que Dieu fait descendre sur lui : que vous donniez votre foi à Celui que Dieu a manifesté sous le nom de Ali avant Mohammed, et croyez aux versets que Dieu a fait descendre en lui, c'est-à-dire au Béyân.

Car toutes les existences sont impuissantes à apporter des versets comme ceux du Béyân.

Si vous, vous comprenez le jour de votre retour vers celui que Dieu doit manifester, vous comprendrez alors votre commencement.

* Le résumé de la cinquième porte: Toutes les choses qui se peuvent appeler choses, Dieu les a fait entrer dans la mer des choses licites et de la pureté si ce n'est qu'on vous interdit les relations avec d'autres qu'avec les croyants au Béyân.

En vérité ! ceci est un ordre qui, pour vous, est un devoir: et il ne subira pas de changement. Quant à vous ce sont de ces choses qui sont aimées de Dieu et qu'il vous ordonne que vous devez vouloir.

Eloignez-nous certes de tout ce qui n'est ni autorisé ni défendu.

* Le résumé de la sixième porte: Est illicite pour vous de tourmenter les hommes, ne fût-ce qu'en les frappant de la main sur l'épaule. O mes esclaves, craignez Dieu et quand vous voulez discuter avec quelqu'un écrivez vos arguments et vos preuves avec pudeur et avec la plus extrême politesse : dites-les vous mutuellement car certes, en vérité ! vous au jour du jugement vous bénéficierez de la vue de Dieu, c'est-à-dire que vous verrez celui que Dieu doit manifester, c'est-à-dire Celui qui est la porte de la miséricorde de Dieu pour tous les hommes.

Le fruit de cet ordre est ceci : quand vous vous trouvez en présence de Dieu, c'est-à-dire de Celui que Dieu doit manifester vous n'ayez pas accompli des actes qui le puissent contrister, et que vous ne le comprenez pas.

* Le résumé de la septième porte : Il est obligatoire pour chacun d'entre vous de donner à Celui que Dieu doit manifester, de la part du point du Béyân, une bouteille en cristal de parfum excellent.

Prosternez-vous devant lui : vous-même, remettez-lui ce flacon en mains propres, à moins que cela ne vous soit pas possible.

* Le résumé de la huitième porte : Ne vous prosternez sur aucune chose si ce n'est sur le cristal qui ait un peu des atomes de la poussière du tombeau premier et du dernier. Ceci est un ordre de la part de Dieu, descendu dans le livre et le fruit en est que s'il se peut, vous ne contempliez pas autre chose que ce qui est aimé.

* Le résumé de la neuvième porte : Il faut que chaque personne possède, au nombre de l'Unité, de très beaux cristaux autant que cela lui est possible.

Si cela lui est possible d'acheter cette Unité et qu'il ne le fasse pas, il est obligatoire pour lui de donner dix-neuf miscals d'or en échange de ce manquement. Ce devoir est descendu dans le livre de Dieu car il se peut que vous obéissiez à Dieu.

* Le résumé de la dixième porte : Après la mort d'une femme, il ne faut pas que les hommes patientent plus de 90 jours, et les femmes ne doivent pas patienter après la mort de leur mari plus de 95 jours. Ceci est la limite qui a été fixée dans le livre de Dieu.

Vous tous obéissez à Dieu!


Le fruit de cet ordre est que vous fassiez attention à ceci que l'ordre est à Dieu et que vous retourniez tous vers lui. Si les hommes et les femmes après la mort de leurs conjoints patientent plus de 90 et 95 jours il est obligatoire pour eux de donner 90 miscals d'or (hommes) et 95 miscals d'or (femmes), si cela leur est possible. Car sinon Dieu fait remise de cette amende aux hommes et aux femmes.

Dieu ne veut pour personne que l'agrément et l'amour. Il se peut ainsi que vous tous vous entriez dans le Paradis du Béyân et y remerciez Dieu.

* Le résumé de la onzième porte . Ceux qui rédigent des livres dans la religion du Béyân doivent écrire au début «Il n’y a pas de Dieu si ce n'est le Dieu Unique,» Et à la fin . «Aucun témoin n'est si ce n'est Ali ayant Mahommed.» Le fruit de cet ordre est qu'il se peut qu'au jour du jugement vous argumentiez sur Celui que Dieu doit manifester et que, par cette parole même vous soyez guidés.

* Le résumé de la douzième porte : Les préceptes que nous vous avons donnés pour vos morts ne concernent pas vos enfants mort-nés avant que le souffle ait été soufflé sur eux.

S'ils naissent vivants puis meurent après, ces mêmes limites données pour vos morts, mettez les en oeuvre pour eux. Si ils naissent morts mais après avoir été vivants dans le ventre de leur mère, tous les ordres sont retirés d'eux.

Ne permettez pas qu'approchent de l'enfant mort le père ou la mère afin qu'ils ne soient pas contristés, à moins qu'il n'y ait auprès du mort personne autre que le père ou la mère.

Cet ordre est dû à la miséricorde et au bienfait du Dieu à votre égard : il se peut que, dans les jours de la manifestation de Dieu vous patientiez.

* Le résumé de la treizième porte : Dieu vous a permis, dans le Béyân, de vous organiser au nombre de dix-neuf personnes, c'est-à-dire que chaque personne choisisse pour elle le nombre de dix-huit amis.

Le fruit de cet ordre est ceci que il se peut qu'au jour du jugement vous croyiez ainsi en Dieu, groupes par groupes.

Dis : «Le premier personnage est le signe dit Premier Arbre (il est au rang du Point de la Vérité) et les dix-huit autres sous les signes des premières lettres de vivant. Faites fort attention à celte organisation : il se petit qu'au , jour dit jugement vous ne restiez pas dans 1'obscurité de celui que Dieu doit manifester non plus que de sa première lettre du vivant.»

En vérité : ce n'est pas que Celui que Dieu doit manifester soit dans le rang du Point ou de la Première lettre du Vivant; car celui que Dieu doit manifester est Dieu, il n'y a pas de doute en lui, et nous tous nous croyons en lui et à sa première lettre du Vivant.

Quoique eux mêmes se manifestent dans le rang des lettres du vivant, ou bien dans le rang de Point, cependant ceux-là sont les premiers noms de Dieu, et nous tous nous croyons à eux.

* Le résumé de la quatorzième porte : Dieu a rendu obligatoire à vos père et mère qu'ils vous nourrissent depuis le début de votre vie jusqu'à dix-neuf ans. Pour vous, ô enfant, il a rendu obligatoire que vous nourrissiez vos père et mère, s'ils n'ont rien, jusqu'à la fin de leur vie.

Si après dix-neuf ans vos père et mère en ont le pouvoir, et que vous, vous ne possédiez rien, il est obligatoire pour eux de pourvoir à votre entretien.

Cet ordre est pour ceci que tous les croyants agissent conformément aux préceptes de leur religion.

Si l'un des croyants reste dans l'obscurité de cet ordre, vous autres, pardonnez-lui.

Si quelqu'un n'agit pas en conformité avec l’ordre de Dieu, il est obligatoire pour lui de dépenser chaque année, dans la route de Dieu, dix-neuf miscals d'or. Et ceci est un ordre dans le livre de Dieu, il se peut que vous lui obéissiez.

* Le résumé de la quinzième porte : Ne montez pas sur les boeufs; ne les chargez d'aucun faix, si vous croyez à Dieu et à ses versets. Ne buvez pas du lait d'ânesse.

Ne chargez pas les bêtes de somme de charges trop lourdes. Ceci est un ordre que Dieu vous rend obligatoire, il se peut que vous lui obéissiez.

Ne chevauchez aucun animal sans bride et sans étrier. Ne montez pas les bêtes que vous ne pouvez maîtriser.
Dieu vous a défendu, d'une grande défense de monter ce genre de montures.

Les oeufs, ne les cassez pas avant de les faire cuire car ce qui est à l'intérieur s'abîme. Ces oeufs sont ce que Dieu a fixé comme nourriture du Premier Point et de ceux qui étaient à son service.

Le fruit de cet ordre est que il se peut que vous remerciez Dieu.

Et ce sang, qui se trouve dans l'intérieur de l'oeuf, Dieu vous le pardonne (il n'est pas impur) et ce sang est pur. Si vous ne le voulez pas ne mangez pas cet oeuf de façon à ce que vous ne fassiez pas ce qui vous dégoûte.

Ne montez pas sur les bateaux, à moins qu'il n'y ait une place suffisante pour vous. Ne vous querellez pas à bord. Agissez les uns vis-à-vis des autres avec la plus grande convenance.

Dieu a rendu obligatoire aux commandants de considérer tous les passagers comme devant passer avant lui (pour le choix des chambres, etc.). Vous, en tout état de cause ne vous tenez pas debout à bord, asseyez-vous, reposez-vous.

Vos cabinets doivent être à un endroit qui ne soit pas au bord du navire de façon à ce que vous ayez peur. Fixez-les à un endroit où personne n'ait peur : si cela vous est possible, construisez-les à la poupe.

Ne pensez pas trop à votre purification à bord, n'en faites que ce qui est indispensable.

Dieu a retiré le devoir du voyage obligatoire de ceux qui se trouvent de l'autre côté de la mer, s'ils ne peuvent accomplir par terre leur voyage de pèlerinage. Mais Dieu leur permet de prendre un fondé de pouvoirs qui accomplisse de leur part le pèlerinage. Il faut donner à ce fondé de pouvoirs assez d'argent pour qu'il puisse payer les dépenses d'aller et retour, si on peut le faire. S'ils ne peuvent donner cette somme, Dieu leur pardonne.

* Le résumé de la seizième porte : Dieu a ordonné à tous les sultans de la terre que chaque année il est obligatoire de donner et de réunir dans le Trésor pour celui que Dieu doit manifester pour le sultan 140 miscals d'or, le vezir A'azam 290 miscals d'or, le gouverneur A'azam 160 miscals d'or, le premier Moujtehed 200 miscals d'or.

Quand Celui que Dieu doit manifester est manifesté il faut les lui donner à lui-même.

Les gens de cette manifestation n'avaient pas réuni l'argent pour le spectacle de leur Dieu dans ce jour du jugement. C'est pourquoi les hommes n'ont pas cru à lui.

Le fruit de cet ordre est qu'il se peut que ceux qui seront créés dans la religion du Béyân, à la place des oeuvres mauvaises que leurs prédécesseurs ont accompli à l'égard du Point de vérité, agissent bien vis-à-vis de celui que Dieu doit manifester.

O troupes du Béyân, si vous ne donnez pas votre foi à celui que Dieu doit manifester, du moins ne le contristez pas. Car, si dans ce jugement, les hommes avaient donné leur foi au Point, personne n'eut été contristé dans le Béyân, et tous les hommes, jusqu'au jugement suivant eussent agi avec convenance.

Mais les gens de ce jugement-ci sont restés dans l'ignorance de la vérité, et ils accomplirent ces oeuvres qui ne sont pas aimées de Dieu dans le Béyân.

Et vous, ô gens du Béyân, comme les gens du Qoran ne vous éloignez pas de vous-même de la miséricorde de Dieu.

Ce qui est ordonné que vous devez faire parvenir à Celui que Dieu doit manifester, si vous ne le lui faites pas parvenir, du moins ne le tourmentez pas.

N'élevez pas de doute sur sa vérité quand vous entendez ses versets, et fixez-vous vous même comme arbitre entre lui et les gens du Béyân. Montrez ses versets aux gens du Béyân. Si ceux-ci voient leur impuissance et la vôtre à apporter des versets de ce genre, alors donnez votre foi.

Si vous-mêmes vous n'avez pas vu votre impuissance, non plus que les autres, alors au moins ne le tourmentez pas.

Si dans ce jugement il y eut eu un arbitre sincère (entre moi et les gens du Qoran) il eut expliqué la vérité à tous les gens de la terre.

Mais tous les hommes et dans les préceptes de leur religion et dans ce bas monde, retournent à l'ordre de ceux-là (les oulémas). Mais ils ne manifestent pas un arbitre dans l'ordre sur lequel s'appuie leur religion (c’est-à-dire les versets) afin que cet arbitre témoigne qu'ils sont impuissants à apporter des versets comme ceux de Dieu.

Tous les hommes s'occupent d'adoration sur l'initiative de cet ouléma, et nuit et jour ils lui obéissent et c'est pourquoi tout en croyant agir bien, ils rendent toutes leurs oeuvres néant.

O gens du Béyân, ne restez pas dans l'ignorance comme les gens du Qoran.
* Le résumé de la dix-septième porte : O maîtres de l'ordre (princes, gouverneurs, etc.)! Ordonnez aux gens qui sont sous vos ordres que quand ils prennent quelqu'un pour l'amener devant vous, ils ne déchirent pas ses vêtements et ne lui volent rien.

Si vos gens en agissent ainsi, et vos femmes et celles de vos sous-ordres vous sont interdites et à vous et à eux pour dix-neuf jours.

Et si, dans cet intervalle vous accomplissez l'acte charnel, il est obligatoire pour vous de donner aux témoins du Béyân dix-neuf miscals d'or. Que les témoins du Béyân les donnent à celui dont vous avez déchiré les vêtements ou que vous avez dépouillé.

Le fruit de cet ordre est ceci qu'il se peut que vous vous détourniez de la désobéissance à Dieu, et que vous ordonniez à vos domestiques de ne se quereller avec personne : il se peut qu'ils ne se querellent pas, au jour du jugement, avec les compagnons de celui que Dieu doit manifester.

O maître de l'ordre, ordonnez que toutes les villes soient mises en bon ordre, et les maisons et les bazars et les boutiques.

Ordonnez que chaque industrie soit séparée de l'autre de façon à ce que deux industries ne se mêlent pas, et que chacune ait sa place désignée : et cela de la meilleure façon et avec la meilleure des lois.

Ordonnez que chaque industrie se tienne dans un caravansérail, car ceci est plus proche de Dieu pour l'utilité du commerce et pour ne pas gauchir de la parole de Dieu, si vous comprenez vous autres.

* Le résumé de la dix-huitième porte : N'ordonnez pas, vous, que quelqu'un enlève un cheveu de la tête de quelqu'un, car Dieu a rendu parfaite l'apparence de chaque chose.

Ceci est ordonné dans le livre de Dieu :
il se peut que vous ne tourmentiez personne. Si quelqu'un arrache une parcelle de la Chair du corps de quelqu'un, ou bien est cause que la peau du corps de quelqu'un change de couleur, ou bien si quelqu'un déchire les vêtements de quelqu'un, ou bien si quelqu'un veut manquer de respect à quelqu'un, Dieu interdit à tous ceux-là leurs femmes pour dix-neuf mois.

Ceci est un ordre descendu dans le livre de Dieu.

Comme il est nécessaire qu'un châtiment l'atteigne, il faut qu'il paye quatre-vingt-quinze miscals d'or.

Cet ordre est donné, car il se peut que vous ne désobéissiez pas à Dieu.

N'ordonnez pas de faire violence à quelqu'un, fût-ce même d'un grain de moutarde, et ne violentez vous-même personne. Ne soyez pas satisfait de la violence de quelqu'un, si vous croyez en Dieu et en ses versets.

Toujours agissez de façon à ne pas sortir de la pudeur et des convenances, car vous tous avant d'être créés, vous étiez auprès de Dieu une goutte d'eau, née de la boue, puis ensuite vous tous vous retournez à une poignée de boue.

Certes, certes, ayez de la prudence, et ne soyez content pour personne d'autre chose que ce que vous auriez voulu pour vous-mêmes.

Agissez dans vos affaires avec la plus extrême pudeur, la plus grande convenance.

N'abîmez la création de personne, après que Dieu l'a créée dans sa perfection, à cause de la grandeur passagère de ce monde : car ce monde passera sur vous et vous, après la mort, vous vous trouverez dans le feu. Et alors vous désirerez en disant : «Plut au ciel que nous n'eussions pas été créés et que nous n'ayons été pour personne la cause d'une tristesse.»

Si vous êtes intelligent, même durant votre vie, vous feriez le même souhait. Vous, vous remerciez bien pou Dieu.

* Le résumé de la dix-neuvième porte : Dieu n'a ordonné aucun ordre, et n'a fait descendre aucune défense si ce n'est pour la grandeur de celui que Dieu doit manifester : quand sa grandeur est contraire à un ordre ou à une défense, choisissez sa grandeur, et éloignez-vous de cette défense et de cet ordre.



11. BAYAN ARABE - UNITE XI

* Au nom de Dieu l'inaccessible, le très saint.

En vérité, moi je suis Dieu. Il n'y a pas de dieu si ce n'est moi qui suis toujours stable.

En vérité, j'ai fait descendre moi la balance de chaque chose dans deux unités (ou deux portes de l'Unité 11ème ) il se peut que vous remerciez Dieu.

Dis .: «en vérité! l'Unité onzième dans sa porte première : considérez cet ordre : Si vous jurez par Dieu ou par celui que Dieu doit manifester et que vous soyez sincère dans votre serment, vous n'avez pas à payer d'amende : c'est à votre partie adverse qu'il est obligatoire de payer une amende si elle a menti. Il lui est obligatoire de vous donner dix-neuf miscals d'or».

Ceci est une limite et un châtiment fixés dans le livre de Dieu : il se peut que vous craigniez de lui désobéir. Et si vous en vérité, dans votre serment vous mentez, il est obligatoire pour vous, dans le livre de Dieu, de donner dix-neuf miscals d’or à celui envers qui vous avez menti dans votre serment. Il se peut que désormais vous ne juriez pas en vain.

* Le résumé de la seconde porte est que : il est nécessaire pour chaque sultan qui sera suscité dans le Béyân de choisir parmi les gens de son royaume vingt-cinq oulémas qui soient dignes que toutes les affaires retournent à eux. Il se peut qu'au jour du jugement ils donnent leur foi à celui que Dieu doit manifester, et soient convaincus de lui et viennent en aide à la religion de Dieu.

Il est nécessaire pour ces sultans de faire connaître ces vingt-cinq oulémas à tous les hommes et de leur donner la prééminence sur tous les gens du royaume. Il se peut qu'ils viennent en aide aux faibles parmi les créatures, et qu'ils étendent leur miséricorde sur ces faibles. Il est obligatoire pour ces oulémas qu'en vérité ils ne restent pas dans l'obscurité des ordres de Dieu.

* Le résumé de la troisième porte : Si quelqu'un raille un croyant ou une croyante, il est obligatoire pour lui de donner 19 miscals d'or, s'il ne le peut 19 miscals d'argent : s'il ne le peut alors qu'il demande 95 fois pardon à Dieu.

Le fruit de cet ordre est qu'il se peut que vous craigniez de désobéir à Dieu et ne vous railliez de personne. Et s'il peut payer en or ou en argent il faut qu'il le paye à celui dont il s'est rallié. S'il ne peut le faire, l'or et l'argent lui sont pardonnés mais il est obligatoire pour lui de demander pardon à Dieu.

Si le railleur est muet et se moque, par des signes, de quelqu'un, il faut qu'il prenne un fondé de pouvoirs qui, de sa part, demande pardon à Dieu. O esclaves de Dieu, craignez de désobéir à Dieu.

* Le résumé de la quatrième porte est ceci : que le Béyân et ceux qui croient en lui, tous sont des vivants jusqu'au jour de la manifestation de celui que Dieu doit manifester : qu'ils soient de la lumière ou du feu du Béyân (qu'ils obéissent ou non aux ordres du Béyân). En tout état de cause voyez-les comme des vivants.

Puis, vous, interrogez sur la vérité de cette question.

Dis : «Le feu, et les gens de feu du Béyân sont ceux qui n'agissent pas conformément aux ordres descendus dans le Béyân : les gens de lumière sont ceux qui font attention dans les ordres de Dieu.»

Cet ordre est relatif à ceux qui croient au Béyân et non à ceux qui ne sont pas le moins du monde entrés dans le Béyân. En tout état, obéissez à Dieu.

* Le résumé de la cinquième porte :

Si quelqu’un entre dans le Béyân et y croit, ne le rejetez pas hors de la religion du Béyân. Si vous le rejetez, il est nécessaire pour vous de donner 19 miscals d'or à celui que vous avez ainsi rejeté. Ceci est un châtiment fixé dans le livre de Dieu. Il se peut que vous autres, dans la religion du Béyân, vous ne rejetiez personne.

Si vous, de quelqu'un, vous voyiez un acte qui soit contraire aux ordres de Dieu dans le Béyân, celui-là pêche simplement vis-à-vis de son Dieu : ce n'est pas à cause de cela qu'il sort de sa religion. De la même façon qu'il pêche envers Dieu, de la même façon le feu lui arrive. Conseillez-le avec de bonnes paroles.

* Le résumé de la sixième porte : Si quelqu'un attend la manifestation de celui que Dieu doit manifester sans qu'il sache que la connaissance et le contentement de Dieu est dans la connaissance de celui que Dieu doit manifester et dans son contentement, celui-là n'a pas compris un mot du Béyân et n'est pas compté par Dieu au nombre des fidèles.

Le devoir de chaque ordre, faites-le parvenir auprès d'un chacun, même si c'est un homme de la première création (sectateur d'Adam) car ceci est l'ordre de Dieu qui s'adresse à l'universalité des hommes.

En tout état de cause demandez pardon à Dieu, ce Dieu qu'il n'y a pas d'adoré si ce n'est lui, qui est le gardien, celui qui subsiste par lui-même.

Et certes, certes, repentez-vous vers lui.

* Le résumé de la septième porte : Il vous est défendu, dans la religion du Béyân de posséder plus de dix-neuf volumes : et si vous les possédez, il est obligatoire pour vous de payer dix-neuf miscals d'or. Ceci est un châtiment descendu dans le livre de Dieu : il se peut que vous vous détourniez de la désobéissance à Dieu.

Dis : «Le premier livre doit être le Béyân lui-même: les dix-huit autres doivent être des livres écrits dans la science du Béyân. Cette science qui vous est utile et nécessaire dans la religion comme la grammaire, la syntaxe, la talismanique, et autres que vous écrivez dans la science de Dieu».

Il faut que vous les arrangiez dans le meilleur de tous les arrangements. Dans tout ce que vous écrivez ne rédigez que l'essence même de la science ; éloignez-vous des digressions.

Tous ces ordres sont pour ceci que rien ne soit mis en présence de celui que Dieu doit manifester si ce n'est le Béyân lui-même et les dix-huit livres écrits dans la science du Béyân dont les auteurs soient de ceux qui sont arrivés au plus haut degré de la science et de la crainte de Dieu, et qui soient purs dans la science de Dieu.

* Le résumé de la huitième porte : Ne séparez pas les versets du Béyân : réunissez-les tous dans un endroit convenable : mettez-les tous dans un mouchoir. Ceux que vous employez comme scapulaire ne sont pas compris dans ceux-là.

Vous, mettez les versets de Dieu dans un endroit élevé.

En tout état de cause, faites attention aux esprits des versets : il se peut que vous-même vous soyez comptés dans les elliyines parmi les esprits de ces versets. Éloignez-vous des autres que les esprits de ces versets. Ces esprits qui appartiennent à ces versets, dans vos coeurs, aimez-les tous. Ne les séparez pas les uns des autres de sorte que cela devienne pour vous une cause de tristesse, agissez conformément à ce qui est digne d'eux et vous contente.

Quiconque possède un livre des livres du Béyân, ou quelques versets des versets du Béyân, il est obligatoire pour lui de les garder dans un bon endroit.

Si plusieurs personnes habitent dans une même chambre, il est obligatoire pour chacune de ces personnes de garder le livre qui lui appartient à elle-même. Ces gens peuvent soit réunir tous leurs livres dans un seul endroit soit les mettre chacun dans un endroit séparé. Dieu a permis, ces deux façons d'agir : il se peut ainsi qu'ils n'éprouvent pas de difficultés dans la religion de Dieu.

* Le résumé de la neuvième porte : Dans les réunions solennelles ne vous asseyez que sur les bas côtés de la réunion.

Si vous vous asseyez au milieu, il est obligatoire pour vous de payer dix-neuf miscals d'or, à moins que vous ne soyez obligés de vous asseoir au milieu. C'est celui qui vous oblige à vous asseoir au milieu qui doit donner les dix-neuf miscals d'or.

Ceci est un châtiment descendu à votre sujet dans le livre de Dieu. Il se peut qu'ainsi vous ne sortiez pas des convenances. Dans vos propres maisons avec vos parents et vos femmes. Dieu vous a permis de vous asseoir n'importe où : vous ne pouvez cependant vous disperser le long des murs d'une chambre, à moins que vous ne vouliez vous asseoir chacun séparément.

Dans les réunions de deuil cet ordre est enlevé de vous: il se peut que vous en tout état de cause vous soyez contristés pour les témoins du Béyân.

Si quelqu'un entre chez quelqu'un, le maître de la maison doit lui témoigner beaucoup de déférence, lui donner lui-même une place : les personnes qui se trouvent là doivent lui témoigner de la déférence et s'écarter pour lui laisser sa place. Si elles ne s'écartent pas suffisamment, ne lui laissant pas sa place, ne lui montrent pas suffisamment de respect, il est obligatoire pour elles de se repentir en disant : «Nous vous demandons le pardon de Dieu, le Dieu qui est Celui pour qui sont les noms bons : nous lui demandons pardon pour toute faute que nous ayons commise : et tous nous retournerons à Dieu».

* Le résumé de la dixième porte: Dieu a permis dans le Béyân que tous les versets qui y sont descendus soient commentés en arabe pour ceux qui peuvent comprendre.

Dieu a permis dans son livre que l'on commente le Béyân en persan pour ceux qui n'en comprennent pas les paroles. Ne commentez le Béyân qu'en vérité, ne traduisez pas le Persan du Béyân en arabe, si ce n'est avec justice.

Il faut que chacun de vous possède un Béyân arabe d'une jolie écriture. Ceux qui ne peuvent comprendre les versets descendus dans le Béyân arabe, il faut qu'ils possèdent un Béyân en persan.

Ce qui est descendu dans le Béyân au sujet des témoins, gardez-le comme la prunelle de vos yeux puis faites-le parvenir à Celui que Dieu doit manifester.

Dieu vous permet d'arranger ces dix-neuf livres au sujet desquels il est descendu que vous les pouvez posséder, en trois parties. La première partie comprendra les livres qui sont descendus du Point de la Vérité; dans la seconde partie vous traduirez tout le Béyân en arabe, et dans la troisième, que tout soit en persan.

Ceci est un ordre qui vient de Dieu : il se peut que vous embrassiez tous les versets qui sont descendus de Dieu, et que vous agissiez conformément à ces versets et à ces ordres.

* Le résumé de la onzième porte : Ne prenez pas le pas sur Celui que Dieu doit manifester ni sur ses premières lettres du vivant : soient-ils revêtus des plus beaux habits de la créature ou des plus humbles; car en vérité ils sont d'un rang élevé auprès de Dieu.

Si quelqu'un prend le pas sur eux, il est obligatoire pour lui de payer dix-neuf miscals d'or.

Ceci est un châtiment descendu dans le livre de Dieu, il se peut que tous vous craignez de désobéir à Dieu.

* Le résumé de la douzième porte: O hommes! les témoins de l'ordre de Dieu obéissez leur, et tant que vous le pourrez répondez à chaque chose qu'on vous demande, car Dieu lui-même vous répond conformément aux ordres que vous avez donnés. Si vous connaissez la question que quelqu'un a à poser, Dieu vous a rendu obligatoire que vous lui enleviez son besoin. Si vous ne le faites pas, demandez pardon à Dieu et, en plus, payez une amende de dix-neuf miscals d'or. Il se peut, qu'en tout état de cause vous donniez votre attention aux ordres de Dieu.

Dieu vous enseigne tout ce qu'il aime dans sa religion, et vous, aimez ce qu'il vous enseigne. Gardez vos limites de ce monde et retirez le besoin de vos frères en religion.

Cet ordre est un bienfait de Dieu sur eux se peut que vous-mêmes vous vous fassiez les spectacles de Dieu qui répond à ses esclaves.

* Le résumé de la treizième porte : Si Dieu suscite un padichah dans la religion du Béyân, il est obligatoire pour lui de devenir possesseur d'une couronne qui soit ornée de 95 joyaux sans pareils et sans prix et qui n'aient rien d'analogue : mais il ne faut pas que ces 95 joyaux soient hors de ces cinq sortes de pierres précieuses.

Ceci est un signe de la grandeur de Dieu sur ce sultan. Il faut que tous les souverains en agissent ainsi jusqu'au jour du jugement. Ce jour-là toutes les couronnes fabriquées dans la religion du Béyân doivent être remises (en cadeau) entre ses mains. Et vous tous vous devez vous prosterner auprès de lui et vous devez vous honorer de cet acte (de lui remettre ces couronnes en cadeau). O Sultans! en vérité ! Dieu n'a besoin d'aucune de ces créatures.

* Le résumé de la quatorzième porte : Chaque nuit et chaque jour divisez-les en cinq parties : dans chacune de ces parties dites l'azan. La première de ces cinq parties faites-la commencer au commencement de la nuit. Dans la première partie, dites 19 fois ce verset : «Il n’y a pas de Dieu si ce n'est Dieu». Et dites 19 fois. «Allahou éghma» (Dieu n'a besoin d'aucune chose), Dans la deuxième partie dites 19 fois:

«La Elahé ellallah» et 19 fois «Allahou A'alem» (le plus savant).

Dans la troisième partie dites dix-neuf fois :

«La Elahé Ellallah» et dix-neuf fois «Allahou A'akeni» (le plus haut des ordonnateurs); dans la quatrième partie, dix-neuf fois «La Elahé ellallah» et dix-neuf fois Allahou Amlek (celui qui possède le plus); dans la cinquième, dix neuf fois «La Elahé ellallah» et dix-neuf fois «Allahou Aslèt» (le plus vainqueur).

Il est obligatoire pour vous de dire l'azan d'un endroit élevé de façon à ce que ceux qui sont autour de vous l'entendent. Si quelqu'un est muet (et ne peut pas dire l'azan) il est obligatoire pour lui dans chaque nuit et chaque jour de donner dix-neuf miscals de sucre blanc de qualité extra à quelqu'un qui se chargera de dire l'azan de sa part.

Le fruit de cet ordre est ceci qu'il se peut que vous soyez toujours attentifs à la mention de Dieu et que vous ne l'oubliez jamais.

Si quelqu'un dort au moment de l'azan, il n'y a pas de mal pour lui : il n'a pas à payer d'amende. S'il est éveillé il faut qu'il aille à un endroit d'où il puisse entendre le son de l'azan. Il n'est cependant pas obligatoire pour vous de sortir de vos maisons pour entendre l'azan.

Du moment que vous êtes dans un endroit où vous parvient la voix du muezzin, cela vous suffit. Si la saison est mauvaise et qu'il soit pénible pour le muezzin de dire l'azan, il doit dire une fois ce verset : «Dieu témoigne qu'il n’y a pas de Dieu si ce n'est lui. Et en vérité celui que Dieu doit manifester est vrai et vient de Dieu ; et nous tous, nous sommes créés par celui que Dieu doit manifester sur l'ordre de Dieu, et nous tous, nous croyons aux versets que Dieu a fait descendre sur lui».

Cet ordre est à cause de la bienveillance de Dieu sur les hommes, dans les jours où la température est très froide et où ils ne peuvent prolonger l'azan.

* Le résumé de la quinzième porte : Si vous oubliez une partie de votre prière, dites seulement cette partie de la prière que vous avez laissé passer, et ne recommencez pas toute votre prière.

Il en est de même pour les adorations autres que la prière. Quand vous en avez oublié une partie, ne faites pas attention aux parties qui précèdent ou qui suivent : accomplissez les rites de cette partie même que vous avez oubliée : ne faites attention qu'à elle et accomplissez-la.

Dieu a rendu obligatoire aux gens du Béyân de se rendre savants, qu'ils embrassent toute la terre, qu'ils connaissent tout sultan, tout Prophète en son temps, et son livre, les limites des royaumes des sultans, le nombre de ses soldats, le prix des choses qu'il a en mains, de ses joyaux; qu'ils aient cette science et que le fruit en retourne à ce jour où tous les hommes sont en présence de leur Seigneur.

* Le résumé de la seizième porte : Certes, certes, ne tuez personnel certes! Certes ! ne coupez les membres à personne, si vous croyez à Dieu et à ses versets. Si quelqu'un ordonne de tuer ou de couper, si quelqu'un se charge d'accomplir ces actes, ou bien si on le fait sans que ce quelqu'un s'y oppose ayant la puissance de le faire, si quelqu'un est content qu'on ait agi ainsi, il lui devient obligatoire, dans le livre de Dieu, de payer 11000 miscals d'or aux héritiers de la victime. En plus, et durant 19 années, toutes les femmes lui sont illicites.

Cet acte sera une preuve dans le livre de Dieu, que son existence a été créée pour autre chose que l'amour, pour autre chose que le contentement de Dieu.

Après sa mort, il entrera dans le feu et Dieu ne lui pardonnera jamais.

Si cependant, après ce meurtre, il se soumet aux châtiments qui lui sont fixés et les accepte, alors la punition fixée pour lui diminuera.

Donc, certes, éloignez-vous de la désobéissance à Dieu, et certes, certes, craignez de pareilles oeuvres.

Si quelqu'un tue involontairement quelqu'un, il n'a aucune responsabilité : il faut simplement qu'il satisfasse les héritiers du mort, qu'il leur demande pardon, qu'il demande pardon à Dieu et se repente.

Cela n'est plus qu'une chose comme celles qui sont involontairement accomplies par les hommes. Donc, éloignez-vous, ô hommes, de la désobéissance à Dieu. Certes, certes, craignez.

Quant à ceux qui ont été tués à Isfahan, même si les habitants de cette ville croient à Dieu et à ses versets, il est obligatoire pour eux de prendre le prix du sang de ces victimes des héritiers des meurtriers, de la façon qu'il a été indiqué ci-dessus.

Le fruit de cet ordre est qu'il se peut que toujours dans la religion de Dieu vous vous détourniez de sa désobéissance et que par la suite, vous ne vous rapprochiez pas d'actes de cette nature.

* Le résumé de la dix-septième porte: Si quelqu'un ordonne d'expulser quelqu'un de sa maison ou de sa ville ou de son village, ou du pays de son sultan, sa femme lui devient illicite durant dix-neuf mois. Il doit, en outre, payer 19 miscals d'or à celui qu'il a. ainsi fait expulser.

Et ceci est un châtiment de Dieu descendu dans son livre ; il se peut que vous ne lui désobéissiez pas.

* Le résumé de la dix-huitième porte : Si quelqu'un boit une boisson fermentée qui l'enivre il est obligatoire pour lui de payer 95 miscals d'or : certes, certes, ne donnez pas à vos malades de l'alcool si vous croyez à Dieu et à ses versets.

* Le résumé de la dix-neuvième porte. Si quelqu'un écrit un mot à Celui que Dieu doit manifester autre que ce qui est descendu dans le Béyân avant sa manifestation, il est obligatoire pour lui de payer 19 miscals d'or d'amende.

Dieu n'a cependant pas permis que quelqu'un prenne par force de lui ces 19 miscals d'or et personne ne doit les lui réclamer.

Si quelqu'un les lui réclame à cause de cet ordre qui est descendu ici, il doit lui aussi subir ce châtiment, car il a réclamé ce que Dieu n'avait pas permis qu'il réclamât. En tout état, détournez-vous de la désobéissance à Dieu et n'écrivez pas une parole inconvenante à Celui que Dieu doit manifester. N'agissez pas contrairement à ce qui est descendu dans le Béyân.

Après qu'il a été manifesté, n'ordonnez pas contre lui, ainsi que vous l'avez fait au sujet du Point avant la manifestation de Celui que Dieu doit manifester. Vous agissez contre Dieu et vous croyez bien agir. Si vous n'écrivez rien pour le bien de Dieu, du moins n'écrivez rien contre lui. Ceci est un conseil de Dieu, il se peut que vous craigniez de lui désobéir.

Si vous ne venez pas en aide à Celui que Dieu doit manifester par des écrits que vous écrirez pour lui, ne le contristez pas par des écrits que vous écrirez contre lui donc, certes, certes, craignez, comme il est convenable, de désobéir à Dieu : il se peut qu'au jour du jugement vous trouviez le salut auprès de Dieu.

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