La
Paix
Chapitre précédent
Retour au sommaire
Chapitre suivant
III.
Extraits des écrits d''Abdu'l-bahà
19. Sache que tous les pouvoirs conjugués n'ont pas la force d'établir
la paix universelle, ni de résister à l'emprise, en tous temps et en toutes
saisons, de ces interminables guerres. Sous peu, toutefois, le pouvoir du ciel,
l'autorité du Saint-Esprit hisseront, sur les hauts sommets, les bannières d'amour
et de paix et, tout là-haut, au-dessus des châteaux de majesté et de puissance,
ces bannières flotteront aux vents impétueux que fait souffler la tendre miséricorde
de Dieu.
('Abdu'l-Bahà - "Ecrits" - chap. 146)
Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha
20. Sois assurée que, en cette ère de l'esprit, le royaume de paix dressera
son tabernacle sur les sommets du monde, et que les commandements du prince
de la paix régiront les artères et les nerfs de chaque peuple au point d'attirer,
dans son ombre protectrice, toutes les nations de la Terre. Aux sources d'amour,
de vérité et d'unité, le fidèle berger abreuvera ses moutons.
Ô servante de Dieu, il faut en premier lieu établir la paix parmi les hommes
en attendant qu'elle conduise, finalement, à la paix parmi les nations. C'est
pourquoi, ô vous bahà'ìs, efforcez-vous, de tout votre pouvoir, de créer, par
la puissance de la parole de Dieu, l'amour véritable, la communion spirituelle
et des liens durables parmi les individus. Telle est votre mission.
(ibidem - chap. 201)
Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha
21. Aussi longtemps que survivront les préjugés religieux, raciaux, nationalistes,
politiques, il y aura des guerres continuelles et effroyables.
Pour remédier à cet état de choses, il faut instaurer la paix universelle. Pour
y parvenir, devra être institué un Tribunal suprême, représentatif de tous les
gouvernements et de tous les peuples ; les problèmes, tant nationaux qu'internationaux,
devront lui être soumis, et tous devront appliquer les décrets de ce Tribunal.
Si un gouvernement ou un peuple quelconque ne, s'y conformait pas, alors que
le monde tout entier se dresse contre ce gouvernement ou ce peuple.
(Sélection des écrits d"Abdu'l-Bahà - pp. 246-247/1983)
Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha
22. À l'heure actuelle, la paix universelle est un problème de grande
importance, mais l'unité de conscience est essentielle pour que les fondements
de la paix puissent devenir stables, son institution ferme, et sa structure
solide.
C'est pourquoi Bahà'u'llàh, il y a cinquante ans, exposa ce problème de la paix
universelle, alors qu'il était confiné dans la forteresse d'Akkà, emprisonné
et victime de multiples sévices...
Parmi ses enseignements figurait la déclaration de paix universelle... les enseignements
de Bahà'u'llàh n'étaient pas limités à l'établissement de la paix universelle.
Ils englobaient maints enseignements qui venaient compléter et soutenir celui
de la paix universelle...
Finalement, de tels enseignements sont nombreux. Ces divers principes, qui constituent
le plus grand fondement du bonheur de l'humanité et procèdent de la munificence
du Miséricordieux, doivent être assimilés au problème de la paix universelle
et lui être associés, afin que les résultats souhaités puissent être obtenus.
Sinon, l'instauration de la paix universelle en elle-même, dans le monde de
l'humanité, demeure difficile. Les enseignements de Bahà'u'llàh, lorsqu'ils
sont associés à la paix universelle, sont comme une table couverte de toutes
sortes de mets frais et succulents.
Tout être peut trouver, à cette table de munificence infinie, ce qu'il désire.
Si l'on réduit le problème à la seule paix universelle, les résultats remarquables
escomptés et désirés ne seront pas obtenus. La paix universelle doit être de
nature à combler les souhaits les plus ardents de toutes les communautés et
de toutes les religions. Les enseignements de Bahà'u'llàh sont tels, que toutes
les communautés du monde, qu'elles soient religieuses, politiques ou éthiques,
anciennes ou modernes, trouvent en eux l'expression de leur désir le plus noble...
Par exemple, le problème de la paix universelle, au sujet de laquelle Bahà'u'llàh
déclare qu'il faut instituer le Tribunal suprême : bien que la Société des Nations
ait été créée, elle est encore incapable d'instaurer la paix universelle ; mais
le Tribunal suprême décrit par Bahà'u'llàh accomplira cette tâche sacrée avec
un pouvoir et une puissance extrêmes. Son plan est le suivant : les Assemblées
nationales de chaque pays et de chaque nation, c'est-à-dire les Parlements,
doivent élire deux ou trois personnes considérées comme les plus éminentes de
chaque nation, bien informées des lois internationales et des relations intergouvernementales,
et connaissant bien les besoins essentiels de l'humanité à notre époque. Le
nombre de ces représentants doit être proportionnel à celui des habitants de
chaque pays. L'élection de ces âmes choisies par l'Assemblée nationale, c'est-à-dire
le Parlement, doit être ratifiée à la fois par la Chambre haute, le Congrès
et le cabinet, ainsi que par le président ou le souverain, afin que ces personnes
puissent être les élus de toute la nation et de son gouvernement.
Le Tribunal suprême sera composé de ces personnes et toute l'humanité y aura
ainsi sa part, car chacun de ces délégués est entièrement représentatif de son
propre pays. Lorsque le Tribunal suprême rendra un jugement sur un problème
international, soit à l'unanimité, soit à la majorité, le plaignant n'aura plus
aucun prétexte pour se plaindre et le défendeur aucun motif d'objection. Dans
le cas où l'un quelconque des gouvernements ou des nations commettrait des négligences,
ou des manoeuvres dilatoires dans l'exécution de la décision irrévocable du
Tribunal suprême, les autres nations s'élèveront contre ce gouvernement ou ce
pays, car tous les gouvernements et tous les pays du monde sont les défenseurs
de ce Tribunal suprême. Réfléchissez à quel point est solide ce fondement !
Alors que, par les soins d'une Société des Nations limitée et restreinte, le
but ne sera pas atteint comme il le faudrait. Telle est la vérité sur la situation,
qui a été exposée...
(Sélection des écrits d"Abdu'l-Bahà - pp. 296 à 306/1983)
Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha
23. La vraie civilisation déploiera son étendard au centre du monde lorsqu'un
certain nombre de ses souverains, éminents et magnanimes (brillants exemples
de dévotion et de détermination) se lèveront, animés d'une ferme résolution
et d'une vision claire en vue du bien et du bonheur de toute l'humanité, pour
établir la cause de la paix universelle. Ils doivent faire de la cause de la
paix l'objet d'une consultation générale et chercher par tous les moyens en
leur pouvoir à créer une union des nations du monde. Ils doivent conclure un
traité ferme et instituer un pacte dont les stipulations seront équitables,
inviolables et bien définies.
Ils doivent le proclamer de par le monde entier et lui obtenir la sanction de
l'ensemble de la race humaine. Cette suprême et noble entreprise (vraie source
de paix et de bien-être pour le monde entier) devra être tenue pour sacrée par
tous les habitants de la Terre. Toutes les forces de l'humanité devront être
mobilisées pour assurer la stabilité et la permanence de ce pacte suprême. Dans
ce pacte intégral, les limites et les frontières de chacun et de tous les pays
devront être clairement fixées ; les principes régissant les relations réciproques
entre gouvernements exactement transcrits ; tous accords et obligations internationaux
bien précisés.
De même l'importance des armements de chaque Etat devra être strictement limitée
; car si l'on permettait à une nation d'augmenter son matériel de guerre et
ses forces militaires, la suspicion des autres s'éveillerait aussitôt. Le principe
fondamental servant de base à ce pacte solennel devra être établi de telle sorte
que si, dans la suite, un Etat violait l'une quelconque de ses stipulations,
tous les autres devraient se lever pour le réduire à la plus complète soumission,
mieux encore, l'ensemble de la race humaine devrait prendre la résolution d'user
de tous les moyens en son pouvoir, pour abattre ce gouvernement. Si ce plus
grand de tous les remèdes était appliqué au corps malade du monde, celui-ci
guérirait sûrement de ses maux et resterait définitivement hors de danger et
en sécurité.
Vous constaterez que, si une aussi heureuse situation devait se produire, aucun
gouvernement n'aurait plus besoin d'amasser continuellement des armements, ni
de se sentir obligé de toujours produire des armes nouvelles pour conquérir
la race humaine. Des effectifs réduits assurant la sécurité intérieure, la correction
des fauteurs de crimes et de désordres, et la prévention des troubles locaux
seraient, à eux seuls, suffisants.
Dès lors, la population tout entière serait en tout premier lieu débarrassée
de la charge écrasante des dépenses couramment imposées pour des fins militaires;
ensuite, des foules de gens cesseraient de consacrer leur temps à la découverte
continuelle d'armes destructrices (témoignages d'avidité et de soif de sang
si incompatibles avec le don de la vie) afin de tendre plutôt leurs efforts
à la production de tout ce qui peut promouvoir l'existence, la paix, et le bien-être
de la race humaine, et devenir enfin
cause de développement et de prospérité universelle. Alors, chacune des nations
du monde régnera dans l'honneur, et chaque peuple sera bercé par la quiétude
et le contentement.
Quelques-uns qui ignorent la puissance latente de l'effort humain, considèrent
cet objectif comme impossible à atteindre ; et même comme dépassant la portée
de l'effort maximum de l'homme. Tel n'est pourtant pas le cas. Au contraire,
par l'infaillible grâce de Dieu, par sollicitude pour ses favorisés, par les
efforts incomparables d'âmes capables et sages, par les pensées et les idées
des dirigeants hors-pairs de cette époque, rien ne peut être regardé comme inaccessible.
L'effort, l'effort incessant, est indispensable. Rien de moins qu'une indomptable
détermination ne permettra d'atteindre cet objectif. Bien des conceptions qui
autrefois étaient tenues pour chimériques sont devenues de nos jours d'une réalisation
facile. Pourquoi faudrait-il que cette sublime et grande cause (étoile matinale
au firmament de la vraie civilisation, source de gloire et de progrès, de bien-être
et de succès, pour toute l'humanité) soit regardée comme impossible à réaliser
? Le jour assurément viendra où son éblouissante lumière répandra son éclat
sur le rassemblement des hommes.
Au rythme où se déroulent actuellement les préparatifs, les dispositifs de conflit
atteindront un point où la guerre deviendra intolérable pour l'humanité.
Il ressort clairement de ce qui a été dit que la gloire et la grandeur de l'homme
ne consistent pas en ce qu'il soit avide de sang et armé de griffes redoutables
; ni à détruire les villes ou à semer le ravage ; ni à massacrer les forces
armées et les civils. Ce qui entraînerait pour lui un brillant avenir serait
sa réputation de justice ; sa bonté pour toute la population sans distinction
de classes ; l'édification de pays, villes, villages et districts ; ses efforts
pour rendre la vie facile, pacifique et heureuse pour ses frères ; l'établissement
de principes fondamentaux de progrès ; l'élévation du niveau de vie et l'accroissement
de la richesse de la population entière...
Aucun pouvoir terrestre ne peut prévaloir contre les armées de justice, chaque
citadelle doit tomber devant elles ; car les hommes se laissent conquérir de
bon gré par les coups triomphants de cette lame décisive, et les endroits sauvages
fleurissent et prospèrent sous les pas de ces légions.
Il existe deux puissantes bannières qui, lorsqu'elles répandront leur ombre
sur la couronne de tout roi, seront la cause de ce que ce gouvernement influencera
rapidement et aisément toute la Terre, semblable à la lumière du soleil : la
première est la sagesse, la seconde est la justice. Contre ces deux forces très
puissantes les montagnes de fer ne peuvent résister et le mur d'Alexandre cédera
devant elles. Il est évident que la vie dans ce monde moribond est aussi fugace
et inconstante que la brise matinale et, puisqu'il en est ainsi, combien fortunés
sont les grands qui laissent derrière eux un beau nom et la mémoire d'une vie
entière passée dans le sentier du bon plaisir de Dieu...
Une conquête peut être une noble chose. A certains moments, la guerre devient
une puissante base de paix, et la ruine, le moyen même de la reconstruction.
Si, par exemple, un noble souverain range ses troupes pour arrêter l'avance
de l'insurgé et de l'agresseur, ou encore s'il se met en campagne pour unifier
un Etat et un peuple divisés ; si, en bref, il fait la guerre pour une juste
cause, alors cet apparent courroux devient la miséricorde même ; cette présumée
tyrannie devient la substance même de la justice, et cette guerre la pierre
angulaire de la paix. Aujourd'hui, la tâche qui revient aux plus importants
gouvernants est d'instaurer la paix universelle, car en elle réside la liberté
de tous les peuples.
(le Secret de la civilisation divine - pp. 88 à 91, 94-95/1973)
Le secret de la Civilisation Divine
24. "Dans les cycles passés, bien que régnât la concorde, le manque de
moyens appropriés rendait cependant impossible l'organisation de l'unité de
toute l'humanité. Les continents demeuraient largement séparés, et même entre
peuples d'un seul et même continent les relations et les échanges de pensées
étaient pour ainsi dire impossibles. Par conséquent le commerce, la compréhension
et l'unité parmi les peuples et familles de la Terre étaient inaccessibles.
De nos jours, par contre, les moyens de communication se sont développés de
telle sorte que les cinq parties du monde se sont virtuellement fondues en une
seule... De même tous les membres de la famille humaine, peuples et gouvernements,
villes et villages, sont devenus de plus en plus interdépendants ; il n'est
plus loisible à aucun d'entre eux de s'isoler avec la prétention de pouvoir
se suffire à soi-même, attendu que des liens politiques unissent tous les peuples
et les nations, et que les attaches du commerce et de l'industrie, de l'agriculture
et de l'éducation sont chaque jour renforcées. C'est pourquoi, en cette époque,
l'unité de l'humanité peut être réalisée. En vérité ceci n'est rien d'autre
qu'une des merveilles de cet âge étonnant, de ce siècle radieux. De cela, les
âges anciens firent privés, car ce siècle - siècle de lumière - a été favorisé
d'une gloire, d'une puissance, d'un éclat, uniques et jamais égalés. De là,
cette éclosion miraculeuse d'une nouvelle merveille chaque jour. Dans les temps
à venir, chacun verra de quel éclat brilleront ses flambeaux sur le rassemblement
des hommes."
Contemplez la lumière qui se lève à l'horizon assombri du monde. Le premier
flambeau est l'unité dans l'ordre politique, ses faibles lueurs sont déjà discernables.
Le deuxième flambeau est l'unité de pensée dans les entreprises mondiales, à
l'accomplissement de laquelle on assistera avant peu.
Le troisième flambeau est l'unité dans la liberté, qui sûrement arrivera. Le
quatrième flambeau est l'unité dans la religion ; c'est la pierre d'angle de
la fondation elle-même, le pouvoir de Dieu la révélera dans toute sa splendeur.
Le cinquième flambeau est l'unité des nations - une unité qui sera fermement
établie dans le courant de ce siècle et qui entraînera tous les peuples du monde
à se considérer comme les citoyens d'une même patrie.
Le sixième flambeau est l'unité des races, qui fondra tous les habitants de
la Terre, peuples et ethnies, en une seule race. Le septième flambeau est l'unité
de langue ; elle consistera dans le choix d'une langue universelle dans laquelle
tous les peuples s'instruiront et converseront. Tous et chacun de ces progrès
s'accompliront inévitablement, car la puissance du royaume de Dieu leur portera
aide et assistance."
(Voici le jour promis - pp. 112-113/1960)
25. ...En ce monde de l'existence, toute grande cause se manifeste dans
l'expression visible, de trois manières : tout d'abord apparaît l'intention
; en second lieu, la confirmation ; enfin, l'action. De nombreuses âmes, aujourd'hui
sur cette Terre, sont les promotrices de la paix et de la réconciliation, et
elles désirent ardemment voir se réaliser l'unicité et l'unité dans le monde
de l'humanité. Mais ce dessein, pour s'actualiser dans le monde humain, a besoin
de recevoir un élan et un pouvoir dynamiques.
En ce jour, les instructions divines et les exhortations du Seigneur promulguent
l'ordonnance de cet objectif très élevé. Les confirmations du royaume lui apportent
également aide et soutien en vue de son accomplissement. C'est pourquoi, bien
que les forces et les pensées conjuguées des nations du monde ne puissent, par
elles-mêmes, atteindre ce but exaltant, le pouvoir de la parole de Dieu pénètre
toutes choses et l'assistance du royaume divin est continue.
Bientôt il deviendra évident et clair que l'emblème de la plus grande paix est
l'enseignement de Bahà'u'llàh, et que la tente de l'union et de l'harmonie entre
nations est le tabernacle du royaume divin qui réunit l'intention, la force
et l'action. Toute réalisation en ce monde existant dépend de ces trois éléments.
(Extrait d'une tablette d'Abdu'l-Bahà nouvellement traduite)
26. Dans la mesure du possible, ne vous reposez pas un instant, allez
du nord au sud du pays, conviez tous les hommes à l'unité du monde de l'humanité
et à la paix universelle et dites : "Ô peuples ! Il y a cinquante ans déjà que
Bahà'u'llàh posa les fondations de la paix universelle. Il adressa même des
lettres aux souverains, dans lesquelles il déclara que la guerre détruirait
les fondations du monde de l'humanité, que la paix conduirait à la vie éternelle
et qu'un grand péril menacerait le genre humain."
De même, trois ans avant le début de la guerre mondiale, 'Abdu'l-Bahà se rendit
en Amérique et dans une grande partie de l'Europe où il s'adressa à des groupements,
associations, églises, pour lancer cet appel : "Ô vous assemblée des hommes
! Le continent européen est pratiquement devenu un arsenal bourré d'explosifs.
De grandes réserves de matériel de destruction sont cachées dans le sous-sol
; elles risquent d'exploser à la moindre étincelle et pourraient faire trembler
la Terre entière. Ô vous hommes de bon sens ! Mobilisez-vous, afin que cette
accumulation de matériel volatil n'explose pas."
Mais son appel fut ignoré et cette guerre meurtrière fut déclarée.
La majeure partie de l'humanité se rend compte maintenant que la guerre est
un grand malheur, qu'elle transforme l'homme en un animal féroce et qu'à cause
d'elle, les villes et les villages prospères ne sont plus que ruines, et que
les fondations de l'édifice du genre humain sont réduites en miettes.
Désormais, tous les hommes ont été conscientisés et leurs oreilles sont devenues
attentives ; le temps est donc venu de promulguer la paix universelle, une paix
basée sur la droiture et la justice, afin que l'humanité ne soit plus exposée
à l'avenir, à d'autres dangers.
Nous voici à l'aube de l'établissement de la paix universelle, et les premières
lueurs de sa lumière sont déjà discernables.
Nous espérons sincèrement, que son astre resplendissant brillera et inondera
l'Orient et l'Occident de son rayonnement. L'établissement de la paix universelle
n'est possible que par le pouvoir de la parole de Dieu.
(Extrait d'une tablette d"Abdu'l-Bahà nouvellement traduite)
27. Le chaos et la confusion ne cessent d'augmenter dans le monde. Ils
atteindront une telle intensité que les structures du genre humain ne pourront
plus les supporter.
Alors les hommes s'éveilleront et prendront conscience que la religion est la
forteresse imprenable et la lumière évidente du monde, et que ses lois, ses
exhortations et ses enseignements sont les sources de la vie sur Terre.
(Paroles d"Abdu'l-Bahà tirées d'une lettre de la Maison Universelle de Justice,
du 10.02.80.)