Médiathèque baha'ie

Initiation à l'étude des religions du Livre
Syllabus

Par Louis Hénuzet
(érudit baha'i, professeur en étude comparée des religions et conseiller continental baha'i)


Table des matières

CHAPITRE I - HISTOIRE D'ISRAEL

I. Situation avant la constitution de la Ligue des douze tribus
   A. Nos sources
   B. Les textes bibliques
      a. Récits yahvistes
      b. Récits élohistes
      c. Tradition deutéronomiste
      d. Tradition sacerdotale
      e. Classement des livres
II. Histoire antérieure à la constitution de l'État d'Israël
   A. Histoire des Patriarches
   B. La sortie d'Égypte
   C. La révélation du Sinaï
   D. La Ligue des Douze Tribus
III. Constitution de l'État d'Israël
   A. Saül
   B. David
   C. La Succession de David
   D. Le Règne de Salomon
   E. Succession de Salomon
   F. Royaume du Nord
   G. Le Royaume du Sud
   H. Les nouvelles révélations de l'archéologie
IV. Les occupations étrangères
   A. Exil à Babylone
   B. La Domination perse
   C. La Période grecque
V. La restauration temporaire
VI. La Période romaine
   A. Les communautés religieuses
   B. Les livres deutérocanoniques ou apocryphes
   C. Les Écrits de la Mer Morte
   D. Les Apocryphes (pseudépigraphes) de l'Ancien Testament
VII. Conclusion
Bibliographie du chapitre I

CHAPITRE II - LE CHRISTIANISME

I. Le dossier
   A. Les sources non chrétiennes
   B. Les sources chrétiennes
      a. Les Évangiles
      b. Les Épîtres
      c. Les Actes
      d. Les Apocalypses
      e. Les autres écrits apocryphes
      f. Les livres juifs christianisés
      g. Les écrits des Pères de l'Église
   C. Les Manuscrits
      a. Les anciens manuscrits en écriture majuscule onciale
      b. Les Fragments
   D. La constitution du canon du Nouveau Testament
   E. Conclusion
II. Le Jésus historique
   A. Date de naissance
   B. Lieu de naissance
   C. Jésus, le Nazaréen
   D. Jésus, descendant de David
   E. La naissance virginale
   F. La famille de Jésus
   G. La Résurrection
      a. La mise au tombeau
      b. Découverte du tombeau vide
      c. Les apparitions
III. Le Judéo-christianisme
   A. Jacques
   B. Pierre
   C. Conclusion
IV. Les Évangiles synoptiques
   A. Évangile selon Marc
   B. Évangile selon Matthieu
   C. Évangile selon Luc
   D. Conclusion
V. Le Johannisme
   A. Évangile selon Jean
      a. Le Prologue
      b. L'Évangile
   B. Les Épîtres
      a. Première Épître de Jean
      b. IIe et IIIe Épîtres de Jean
   C. L'Apocalypse
   D. Conclusions
VI. Le Paulinisme
   A. La Personne de Paul
   B. L'évangile de Paul
VII. Les dogmes
   A. Formation du dogme de la Trinité
      a. Introduction
      b. La croyance actuelle
      c. Textes néo-testamentaires
      d. Le deuxième siècle
      e. Fin du deuxième siècle
      f. Le troisième siècle
      g. Quatrième et cinquième siècles
      h. Conclusion
   B. Le péché originel et la rédemption
   C. l'Eucharistie
   D. Le retour du Christ
VIII. Conclusion
Bibliographie du chapitre II

CHAPITRE III - L'ISLAM

I. Histoire de l'islam
   A. L'Arabie pré-islamique
   B. Vie de Muhammad
   C. La Succession
   D. Les Sunnites
      a. Les Omeyyades
      b. Les Abbassides
      c. Les Berbères
   E. Les Chiites
      a. Les Imams
      b. Les dynasties favorables à l'Imamat
II. Le Coran
   A. Histoire de sa rédaction
   B. Les premières recensions
   C. Les difficultés de lecture
   D. Le Contenu
      a. Les recueils sunnites de hadiths
      b. Les recueils chiites
   E. Conclusion
III. La Doctrine
   A. Les trois vérités fondamentales
      a. Dieu
      b. Le prophétisme
      c. La résurrection et le jugement
   B. Les cinq piliers de la vie spirituelle
      a. La Shahada
      b. La prière rituelle (salat)
      c. L'aumône légale (zakka)
      d. Le jeûne
      e. Le pèlerinage
   C. Les autres obligations
      a. Le jihad
      b. Les pratiques traditionnelles de la vie
      c. Les pratiques secondaires (aliment,alcool,jeux,usure,voile)
      c. Les peines juridiques (apostasie,adultère,vol)
IV. L'islam sunnite
   A. Le sunnisme légaliste
   B. La scolastique
      a. Mu'tazilisme
      b. Ash'arisme
      c. Maturidisme
   C. Les Philosophes
   D. Le soufisme
      a. Définition
      b. La métaphysique
      c. L'homme parfait (insan kamil)
      d. La cosmologie
      e. Les moyens
      f. Les principaux maîtres soufis
V. Le Chiisme
   A. Le chiisme duodécimain
      a. Le droit
      b. La doctrine
   B. Les dissidences
      a. Les Zaydites
      b. Les Ismaéliens
   C. Les courants philosophiques et mystiques
   D. Les grands penseurs chiites
   E. Conclusion
VI. La foi baha'ie et l'islam
   A. La transcendance de Dieu et l'unité de ses envoyés
      a. La transcendance de Dieu
      b. Dieu s'est fait connaître par ses messagers
      c. La diversité des Messagers de Dieu
      d. Muhammad: le Dernier messager
   B. Les prophéties coraniques concernant les futurs messagers
   C. L'authenticité des Écritures juives et chrétiennes
   D. L'islam est la seule vraie religion
   E. La loi révélée (shari'a)
Bibliographie du chapitre III
Notes


AVANT-PROPOS

À la demande de plusieurs personnes qui ont suivi les cours que j'ai donnés au sujet de notions préliminaires à l'étude des religions juive, chrétienne et musulmane, j'ai préparé ce document qui n'a pas l'intention d'être un livre, mais un syllabus de mes notes de cours. La matière est composée sur base des publications reprises dans les bibliographies.

Les religions sont souvent étudiées d'une manière interne, avec un certain degré de prosélytisme. Depuis plusieurs décades, elles sont approchées de manière plus objective en respectant les normes de la critique historique. C'est ainsi que de nombreux ouvrages paraissent sur l'histoire des Livres sacrés. Les thèses avancées ne sont jamais définitives et n'emportent pas toujours, loin sans faut, une adhésion unanime.

Pour un baha'i, il est important de manifester un respect total vis-à-vis de ces Livres sacrés, en reconnaissant qu'ils nous transmettent la quintessence des révélations divines, sans pour autant tomber dans l'excès qui consiste à y voir la Parole de Dieu, sans intervention humaine.

En ce qui concerne le judaïsme, la révélation de Moïse a été transmise par la tradition orale pendant plusieurs siècles. Il faut donc tenir compte de cette intervention humaine pour apprécier la valeur du document que les chrétiens appellent l'Ancien Testament. Il en va de même pour le Nouveau Testament, sauf que la transmission orale se ramène à quelques décades. En ce qui concerne le Coran, nous nous trouvons en présence des paroles prononcées par le Prophète, mais l'élaboration du Coran tel que nous le connaissons aujourd'hui, n'en a pas moins nécessité une intervention humaine. Étudier ces phénomènes ne signifie pas rejeter le contenu qui reste sacré et inspirateur de notre comportement. Cela nous permet néanmoins à nous éloigner des positions fondamentalistes porteuses de fanatisme et de superstition.

Le présent syllabus, comme son nom l'indique, n'est qu'une initiation qui ne prétend pas remplacer une étude plus approfondie en se référant à des publications spécialisées. Si elle a servi à éveiller notre intérêt et à rapprocher les adeptes de ces religions par une plus grande humilité et une plus grande ouverture vers les autres, elle aura déjà rempli une partie de son but.

Elle est aussi une préparation pour les baha'is à l'étude de leur propre histoire et de leurs propres enseignements. Ceux-ci se réfèrent souvent aux écrits et aux traditions provenant des religions antérieures, en reconnaissant leur authenticité et leur complémentarité, pour expliquer l'évolution des civilisations.

Toute ma gratitude va à mon ami, Mokhtar Lamkkadem, qui a relu le chapitre sur l'islam et m'a aidé de ses conseils précieux. Merci aussi à mon épouse qui a eu la patience de me relire et de corriger bien des fautes.

Mars 2002,
Louis Hénuzet



NOTES

1. Genèse XXXII, 23-33. Jacob lutte corps à corps avec un être spirituel toute la nuit. Il parvient à le maîtriser, mais celui-ci le frappe à la hanche, ce qui rend Jacob boiteux. Jacob refuse de le lâcher avant d'avoir reçu sa bénédiction ; celle-ci lui est accordée. La créature spirituelle demande à Jacob son nom. Sur réponse de celui-ci, il lui dit: "Tu ne t'appelleras plus Jacob, mais Israël (Sara: fort)". L'étymologie est donc "Dieu est fort", ou selon l'étymologie populaire "Tu es fort contre Dieu". L'être spirituel refuse de donner son nom, c'est pourquoi le lieu où cela s'est passé est appelé Pennel (Face de Dieu). La Bible précise que personne ne peut voir Dieu face à face sans encourir la peine de mort. St Jérôme et Origène interprètent ce passage symboliquement. C'est l'image du combat spirituel et de l'efficacité de la prière insistante.

2. "Hyksos" est la traduction grecque de hiéroglyphes signifiant "dominateurs des pays étrangers".

3. Pour certains ces "Habiru" ou "Apirou" seraient des mercenaires, voire des brigands se mettant au service de chefs de bandes.

4. Sachar, Histoire des Juifs, Flamarion1973, page 28 .

5. M. Noth, Histoire d'Israël, Payot, 1954, page 138.

6. Noth, page 112.

7. Finkelstein et Silberman, La Bible dévoilée, Bayard, 2002, page 130.

8. 2 Chroniques, XXX, 1.

9. 2 Rois, XVIII, 3.

10. 2 Rois, XVI, 2.

11. Finkelstein et Silberman, op. cit., page 311.

12. Les Proverbes :
Mashal: proverbe, sentence, maxime.
Noms dans les différentes versions de la Bible:
- Bible juive: Mischle Schelomo (Proverbes de Salomon).
- Bible grecque: Sagesse de Salomon.
- Bible latine: Livre des Proverbes.
La rédaction s'étend du VIIIe siècle (Période d'Ezéchias), tout en utilisant des documents plus anciens dont certains peuvent remonter à l'époque de Salomon, jusqu'au IIe siècle avant J.C.
Le Livre peut se subdiviser comme suit:
* 1 à 9: Introduction où la sagesse personnifiée prend la parole (Ve siècle).
* 10 à 22,16: Proverbes de Salomon (sans doute la partie la plus ancienne, certains proverbes pouvant remonter à l'époque de Salomon).
* 2,17 à 24,22: Appendice introduit tardivement, intitulé "Paroles des Sages".
* 22,17 à 23,11 s'inspirent des maximes égyptiennes d'Amenemopé (début du Ier millénaire av. J.C.).
* 24,23 à 24,34: Autres paroles des Sages.
* 25 à 29: Proverbes de Salomon transcrits par les gens d'Ezéchias.
* 30,1 à 30,14: Paroles d'Agur.
* 30,15 à 30,33: Proverbes numériques.
* 31, 1-9: Paroles de Lemuel.
NB. Agur et Lemuel sont présentés comme des sages arabes. Ces noms sont peut-être fictifs, mais témoignent que de tels proverbes ou maximes existent dans l'environnement de l'époque.

13. Dans un reportage sur France II le 6 janvier 2000, le Père Puech déclarait avoir identifié formellement le prêtre impie et le Maître de Justice au terme d'une longue enquête. Le prêtre impie serait Jonathan, frère de Judas Macchabée qui fit expulser le prêtre en charge du Temple pour s'emparer de son trésor et asseoir ainsi son pouvoir. Le Maître de Justice serait Simon III, fils d'Onias III. Il y aurait encore des manuscrits en circulation. Le Manuscrit de l'Ange serait sans doute une rumeur, mais le Manuscrit du Jubilé (1 à 3 rouleaux) serait dans les mains de détenteurs à Genève, à Londres ou à Aman. Des négociations seraient en cours pour l'acquérir.

14. Hadot, Formation du dogme chrétien, page 14.

15. Manuscrit dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un second texte.

16. Dion Cassius, Histoire Romaine LXVII, 14.

17. À partir de XIV, 9, on trouve dans le texte actuel un ajout postérieur pour témoigner de la résurrection. Celui-ci est, sans doute, dû à un copiste qui a trouvé étrange que l'Évangile se termine sans parler des témoins de la résurrection ou qui a trouvé que la finale originale qui a peut-être existé, ne cadrait plus avec les croyances de l'époque où il recopiait le texte original. Dans ce dernier cas, il aurait remplacé cette finale originale par un récit qui est un résumé de ce que l'on trouve dans les autres Évangiles (XVI,9-20).

18. Jean Hadot, Les Origines du Christianisme, pages 93 et ss.

19. Langue commune de la Grèce aux époques hellénistique et romaine.

20. Grant, Introduction historique au Nouveau Testament, page 120.

21. Grant, Introduction historique au Nouveau Testament, page 123.

22. Théorie selon laquelle le Christ n'aurait eu que l'apparence d'un corps, d'une passion et d'une mort.

23. Bible de Jérusalem, Préface à l'Apocalypse.

24. Guignebert, le Christ page 229.

25. Cet aspect historique doit beaucoup à mes professeurs, Messieurs Jean Hadot et Hervé Savon, respectivement professeurs à la Faculté Ouverte des Religions et de la Laïcité à Charleroi et à l'Institut des Religions et de la Laïcité de l'Université de Bruxelles. Leurs ouvrages sont cités dans la bibliographie.

26. "filioque" est la traduction latine de "et du fils" ajouté dans le credo sur la Trinité par l'Église latine.

27. Le monophysisme est la doctrine qui ne reconnaît qu'une seule nature dans la personne du Christ. Elle donna lieu 449 à une lutte acharnée lors d'un concile peu reluisant connu dans l'histoire sous le nom de "brigandage d'Ephèse". Elle fut finalement condamnée par le concile de Chalcédoine en 451, mais se maintint jusqu'à nos jours en prenant à l'époque un caractère d'opposition politique à Constantinople

28. L'Osrhoène était un petit état au centre de la boucle de l'Euphrate et avait Edesse (actuellement Urfa) comme capitale. Le christianisme y fut introduit à la fin du premier siècle dans les milieux juifs de Mésopotamie. L'Adiabème est situé à l'Est du Tigre. Le christianisme y fut également florissant. On comptait vingt évêchés en 224 lors de la prise du pouvoir par la dynastie perse des Sassanides

29. Un synode est une assemblée d'ecclésiastiques convoquée par l'évêque pour délibérer sur les affaires d'un diocèse ou d'une province tandis qu'un concile est l'assemblée des évêques. Les premiers conciles furent oecuméniques parce qu'ils rassemblaient des évêques de toutes les tendances. Le premier eut lieu à Nicée en 325 et le dernier à Constantinople en 869. Ensuite les conciles furent limités à l'Église catholique romaine.

30. Les textes neo-testamentaires sont ceux du Nouveau Testament. Ils comprennent quatre Évangiles, un récit du début de l'Église appelé Actes des Apôtres, une série d'Épîtres et une Apocalypse ou Révélation. Ces textes sont aussi appelés textes canoniques parce que conformes au canon (règle) de l'Église par opposition aux autres évangiles, actes, épîtres ou apocalypses non admis par le canon et appelé apocryphes.

31. Démiurge vient du grec demiourgos qui signifie ouvrier ou architecte. Pour les platoniciens, c'est le Dieu, architecte de l'univers. Chez les gnostiques, il est le Dieu, principe du mal, créateur du monde. Dans les religions primitives, c'est une divinité créatrice et organisatrice du monde.

32. Deutéronome, VIII, 18.

33. L'Antiquité a connu de nombreux cultes à mystères comportant des doctrines dont le secret n'était révélé qu'à ses initiés.

34. Voir "L'Ascension d'Isaïe" ou autres textes considérés comme inspirés par les premiers Pères de l'Église, éminents théologiens du début du christianisme. Les premiers sont grecs du IIe au Ve siècles. Les Pères latins n'apparaissent qu'à la fin du IIe siècle avec Tertullien jusqu'au VIIe siècle.

35. Les exégètes sont en général les commentateurs et interprètes des textes. Il s'agit ici des commentateurs et interprètes de textes sacrés.

36. Philon est un Juif né à Alexandrie en 20 av. JC. Il a laissé une oeuvre importante d'exégèse allégorique de l'Ancien Testament et de philosophie. Une partie de ses écrits nous été conservés, parfois dans des traductions latines.

37. Les Pères apostoliques sont les Pères du début du IIe siècle. Ils sont appelés ainsi parce qu'ils se situent dans le prolongement immédiat de la période apostolique. Ils écrivent en grec. Les principaux sont Ignace d'Antioche, Polycarpe de Smyrne, Papias d'Hiérapolis, Justin et Clément de Rome. On peut y inclure Hermas et l'auteur de la Didachè.

38. Le canon des Écritures est l'ensemble des Écrits admis par l'Église comme inspirés par opposition à d'autres écrits, souvent plus tardifs, considérés comme apocryphes.

39. Les Évangiles synoptiques sont ceux de Marc, Matthieu et Luc. Ils sont appelés ainsi car on peut les mettre en tableau comparatif (synopse) pour faire ressortir les versets parallèles

40. H. Savon, Article sur la Trinité, Encyclopaedia universalis.

41. Ignace, Épître aux Ephésiens VII, 2.

42. IIe Épître de Clément.

43. H. Savon, article cité.

44. "Eons" vient du grec "aiôn", le temps, l'éternité. Dans les écrits gnostiques, ce sont les puissances éternelles émanées de Dieu.

45. Les Pères apologistes succèdent aux Pères apostoliques au cours des IIe et IIIe siècles. Ils sont appelés de cette manière en raison de leurs écrits qui sont souvent des réfutations des tendances gnostiques considérées comme hérétiques ou des défenses du christianisme contre le paganisme ou le judaïsme. Les principaux sont Irénée de Lyon, Hippolyte de Rome, Clément d'Alexandrie, Tertullien et Origène.

46. Monarchie signifie principe unique, venant des mots grecs: "monos", unique et "archè", principe. Plus tard ce mot désignera plus spécialement le gouvernement par un seul.

47. H. Savon, article cité.

48. H. Savon, article cité.

49. R. Braun, Deus Christianorum, p. 237.

50. "Ousie" vient du grec "ousia" qui signifie nature.

51. Région de la Turquie centrale actuelle. Grégoire de Nysse (335-395) fut un acteur principal du Concile de Constantinople.

52. Connaissance ésotérique des mystères sacrés.

53. Catéchisme de l'Église catholique, âge 88.

54. Moine anglais (360-422). Il se rendit à Carthage, puis à Jérusalem et serait mort en Égypte. Sa doctrine fut condamnée au Concile de Carthage en 416.

55. Concile de Trente DS (1525). (Cannuyer, Les Catholiques Français, pp 79-80).

56. Christian Cannuyer: "Les Catholiques français", Brepols, page 80.

57. Catéchisme de l'Église catholique, page 91.

58. Du verbe grec "baptizein" qui signifie "plonger, laver".

59. Tome II, pages 509 à 513, cité par Robert Joly dans son article "Petite histoire de l'enfer", Éditions de l'Université de Bruxelles, 1973: "Problèmes d'histoire du christianisme".

60. Ch. Cannuyer, Les Catholiques français, page 89.

61. Catéchisme de l'Église catholique, page 296.

62. Le Milieu divin, Éditions du Seuil, 1957, page 196-197.

63. Catéchisme, page 149.

64. Les Banu Hashim sont les descendants de Hashim. La famille royale jordanienne se prévaut de cette descendance.

65. Il est aussi le père de 'Ali, que Muhammad élèvera comme son fils.

66. Selon la tradition islamique, les anges sont des créatures de feu, d'eau et d'air qui ne mangent, ni ne boivent, qui ne se marient pas, ni ne meurent. Gabriel, l'archange, est l'envoyé de Dieu sur terre pour révéler la vision du Prophète Daniel.

67. Personne qui tend au monothéisme sans toutefois être juif ou chrétien.

68. 'Al-Lat (la Déesse) déesse de At-Ta'if, Al-'Uzza (la Toute-Puissante), et Manat, la troisième autre (idole), (la Dispensatrice) dont les sanctuaires se trouvaient dans les environs de La Mecque et Médine.
Cygnes exaltés: sans doute un être angélique.

69. Mu'awiya est le fils d'Abu-Sufyan qui a dû accepter l'islam. En favorisant Mu'awiya, 'Uthman semble préparer la revanche des Mecquois et leur prise du pouvoir.

70. Ces deux arguments sont réfutés par plusieurs historiens qui font remarquer que 'Ali n'était qu'un gamin à l'époque et que sa foi était donc sans grande valeur. Quant aux biens confiés, il était normal qu'il en soit ainsi car il était le seul de la famille à pouvoir défendre ces biens après que Muhammad se soit vu retirer la protection du clan.

71. Titre honorifique décerné par les rois Qajars en 1817 aux descendants d'une lignée de Grands maîtres d'Alamut.

72. Selon d'autres traditions, Muhammad aurait réclamé des secrétaires et non de quoi écrire.

73. 'Ali a toujours eu une attitude de conciliation, faisant passer le message divin avant son intérêt personnel, pourvu que le message conserve sa pureté d'origine. C'est pourquoi son nom est souvent vénéré, même chez les sunnites. L'opposition entre sunnites et chiites est surtout le fait de théologiens.

74. Cette vocalisation est encore parfois absente dans le texte actuel.

75. Les citadins de La Mecque et de Médine ne prononçaient pas le "hamza" à l'encontre des bédouins du désert dont certains l'accentuaient fortement.

76. Le Coran contredit cette affirmation. D'autres révélations antérieures au judaïsme sont mentionnées. Il n'y a donc pas que trois révélations.

77. Langue commune aux peuples de la Grèce antique. Par extension langue commune à diverses peuplades d'une même contrée.

78. On est loin d'une unanimité sur cette question. En tout cas, ceux qui voient une différence de style pour évoquer la possibilité de plusieurs auteurs sont dans l'erreur.

79. De Prémare, Les Fondations de l'islam, Ed. Seuil, 2002, page 313.

80. Hadith saint, commerçant généralement par: "Dieu a dit" et qui est censé être une parole révélée à Muhammad par Dieu, mais qui n'a pas trouvé sa place dans le Coran.

81. De Prémare, Les Fondations de l'Islam, Ed. du Seuil, 2002, page321.

82. Sourate 112 (Al iklas)

83. Traduction de Blachère. Masson traduit: "La Religion, aux yeux de Dieu, est vraiment la soumission (Coran III, 19).

84. "Le culte de celui qui recherche une religion en dehors de la Soumission n'est pas accepté" (Coran, III, 85).

85. Dans la littérature baha'ie, cette notion de "dernier" ou de "meilleur" prophète est liée à l'eschatologie de l'islam. Après la dispensation coranique surviendra le grand jour du jugement dont l'auteur ne portera plus le titre de prophète, d'apôtre ou de messager, mais un autre nom, le très grand Nom (Baha) qui n'a pas été révélé dans la dispensation coranique.

86. Cette pratique est contraire au Coran qui stipule qu'il ne peut y avoir de contrainte en matière de foi.

87. Les pierres utilisées dans les cultes païens.

88. Dès l'Antiquité, des flèches servaient à rendre des oracles en Arabie, Assyrie, Babylonie.

89. À ne pas confondre avec qalam (plume).

90. Al-Ash'ari, selon Corbin in "Histoire de la Philosophie islamique", page 161).

91. Pour le soufisme, l'Etre qui procède de la Réalité transcendante est immanent dans la création. Il est le point de départ de l'arc de descente dans le cercle ontologique. L'homme qui est l'aboutissement de cet arc de descente peut, en remontant l'arc de montée, se fondre dans l'Etre primordial. Dans la doctrine baha'ie, la Réalité transcendante se trouve manifestée dans l'âme-esprit des Manifestations de Dieu, miroirs de l'Esprit-Saint, et qui sont d'une essence différente des hommes. Ceux-ci ne peuvent donc que tendre, dans l'arc de montée, vers la condition de ces Manifestations, sans jamais avoir la possibilité de l'atteindre réellement.

92. Lawh-i-Madsud, Tablettes de Baha'u'llah, page 171.

93. Extraits des Écrits de Baha'u'llah, page 127.

94. Extraits des Écrits de Baha'u'llah, page 99.

95. Idem, page 101.

96. Idem, page 34.

97. Idem, page 14.

98. Livre de la certitude, page 99.

99. Livre de la certitude, page 100. (N.B. Ces mots ont été traduits comme suit par Shoghi Effendi: "divinité, souveraineté, prophétie, messager, gardien, apôtre, serviteur" (Extraits des Écrits de Baha'u'llah, page 39).

100. Livre de la certitude, page 85.

101. Idem, page 98.

102. Coran, XVIII, 110: Livre de la certitude, page 98.

103. Pages 39-46.

104. Extraits des Écrits de Baha'u'llah, pages 50-51.

105. Extraits des Écrits de Baha'u'llah, page 23.

106. Nom de l'heure selon la sourate LVI, al-Waqi'a.

107. Livre de la certitude, page 48-49.

108. Idem, page 50.

109. Idem, page 50.

110. Idem, page 50.

111. Kitab-i-Aqdas,§ 1.

112. Huitième ishraq, Kitab-i-Aqdas, page 93.

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