L'esprit qui deviendra la vie du monde
- Être pionnier dans une communauté mondiale -
Une compilation de textes de références


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1. Première partie (suite...) : une compilation des Ecrits de références

(une compilation des Écrits du Bab et de Baha'u'llah, et des écrits d''Abdu'l-Baha, de Shoghi Effendi et de la Maison Universelle de Justice)


1.7. Les qualités du pionnier

104. Que le petit nombre de privilégiés, les ambassadeurs du message de Baha'u'llah, se rappellent ses paroles alors qu'ils partent pour accomplir leur mission au service de sa cause : " Il incombe à quiconque désire voyager pour l'amour de Dieu, et dont l'intention est de proclamer sa parole et de ranimer les morts, de se baigner dans les eaux du détachement et d'orner son temple des parures de la résignation et de la soumission. Que la confiance en Dieu soit son bouclier, la soumission à Dieu, sa nourriture, et la crainte de Dieu, son vêtement. Que la patience soit son aide, une conduite louable, son soutien, et de bonnes actions, son armée. Alors, le Concours céleste le soutiendra. Alors, les habitants du royaume des noms marcheront avec lui, et les bannières de l'inspiration et des conseils divins seront déployées à sa droite et devant lui. "
(Baha'u'llah, cité dans Messages to America, p. 25-26 (trad. prov.).)


105. Ô mon serviteur ! Libère-toi des chaînes de ce monde et délivre ton âme de la prison de ton ego. Saisis ta chance, car jamais plus elle ne se présentera à toi.
(Baha'u'llah, Les paroles cachées (en persan), p. 78, no 40.) Ouvrir le livre Les paroles cachées


106. Quiconque se lève pour enseigner notre cause doit, de toute nécessité, se détacher des choses terrestres, et faire du triomphe de notre foi son suprême objectif. Ainsi en a-t-il été décrété dans la Tablette gardée. Et lorsqu'il se résout, pour l'amour de la cause de son Seigneur, à quitter sa maison, il lui faut choisir comme le meilleur viatique pour son voyage la confiance en Dieu, et revêtir la robe de la vertu. Ainsi en a décrété Dieu, le Tout-Puissant, le Loué.
S'il est vraiment embrasé de son amour et s'il a renoncé à toutes choses créées, les paroles qu'il prononcera enflammeront son auditoire. En vérité, ton Seigneur est l'Omniscient, l'Informé. Heureux l'homme qui entend notre voix et qui répond à notre appel. Il est, en vérité, de ceux qui nous approcheront.
(Baha'u'llah, Extraits des Écrits de Baha'u'llah, p. 220.) Ouvrir le livre Extraits des Ecrits de Baha'u'llah


107. En portant le message de celui qui a fait poindre l'aurore de la direction divine, sois aussi libre que le vent. Vois comme le vent, fidèle aux ordres qu'il a reçus de Dieu, souffle sur toutes les régions de la terre. Ni leur aspect désolé, ni les signes qu'elles donnent de leur prospérité ne sauraient le peiner ou le réjouir. Il souffle dans toutes les directions, selon l'ordre de son Créateur.
(Baha'u'llah, Extraits des Écrits de Baha'u'llah, p. 223.) Ouvrir le livre Extraits des Ecrits de Baha'u'llah


108. Ainsi t'avons-nous fait voir une lueur de ce qui nous est advenu pour que tu connaisses nos souffrances et pour que tu endures toi-même, avec patience, tes propres afflictions.
(Baha'u'llah, Foi mondiale baha'ie, p. 218-219.)


109. Ô fils de l'homme ! Pour toute chose, il existe un signe. Le signe de l'amour est la force d'âme face à mes décrets et la patience dans mes épreuves.
(Baha'u'llah, Les paroles cachées (en arabe), p. 33, no 48.) Ouvrir le livre Les paroles cachées


110. Implore Dieu de t'aider à rester inébranlable en ce chemin et à guider les peuples du monde vers celui qui est le Maître souverain et manifeste, qui s'est révélé Lui-même, revêtu d'un habit distinctif, et qui proclame un divin et spécifique message.
(Baha'u'llah, Extraits des Écrits de Baha'u'llah, p. 222-223.) Ouvrir le livre Extraits des Ecrits de Baha'u'llah


111. Ô fils de l'homme ! Réfléchis et médite. Désires-tu mourir sur ta couche ou verser ton sang dans la poussière, martyr en mon chemin, et devenir ainsi la manifestation de mon commandement et le révélateur de ma lumière au très haut paradis ? Juges-en équitablement, ô serviteur.
(Baha'u'llah, Les paroles cachées (en arabe), p. 21, n° 46.) Ouvrir le livre Les paroles cachées


112. [...] les croyants de Dieu doivent parvenir au renoncement et, comme les chandelles qui guident, s'allumer dans les provinces du Canada. S'ils font preuve d'une telle grandeur d'âme, il est assuré qu'ils obtiendront les confirmations divines universelles, les cohortes du ciel les appuieront sans interruption et une très grande victoire sera remportée.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 27.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


113. L'effort, le plus grand effort, est exigé.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 28.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


114. Efforcez-vous donc, autant que faire se peut, d'y envoyer des personnes éloquentes, détachées de tout sauf de Dieu, attirées par les parfums de Dieu, et sanctifiées, et purifiées de tout désir et de toute tentation. Elles doivent s'alimenter aux enseignements de Dieu. Elles doivent d'abord vivre elles-mêmes conformément à ces principes, puis guider le peuple.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 31-32.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


115. Un groupe de gens parlant leur langue, détachés, saints, sanctifiés et remplis de l'amour de Dieu, doivent tourner leur visage vers les trois grands groupes d'îles de l'océan Pacifique et les visiter [...] Le coeur débordant de l'amour de Dieu, la langue célébrant le nom de Dieu, ils doivent livrer à tous les peuples la bonne nouvelle de la manifestation du Seigneur des armées.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 40.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


116. Il est Dieu ! Ô apôtres de Baha'u'llah ! Puisse ma vie vous être sacrifiée !
Dans le saint Livre, la personne bénie du Promis est interprétée comme étant le Seigneur des armées - les armées célestes. Par armées célestes, l'on entend ces âmes qui sont totalement libérées du monde humain, qui sont transformées en esprits célestes et sont devenues des anges divins. De telles âmes sont les rayons du Soleil de réalité qui illumineront tous les continents. Chacun tient dans sa main une trompette, répandant le souffle de vie sur toutes les régions. Elles sont délivrées des qualités humaines et des défauts du monde de la nature, sont caractérisées par les caractéristiques de Dieu et sont attirées par les parfums du Miséricordieux. Comme les apôtres du Christ, qui étaient remplis de lui, ces âmes sont aussi remplies de Sa Sainteté Baha'u'llah, c'est-à-dire que l'amour de Baha'u'llah a si bien maîtrisé chaque organe, chaque partie et chaque membre de leur corps qu'il n'a laissé aucun effet des tentations du monde humain.

Ces âmes sont les armées de Dieu et les conquérants de l'Orient et de l'Occident. Si l'une d'elles tournait son regard dans une direction et convoquait les peuples au royaume de Dieu, toutes les forces idéales et les majestueuses confirmations accourraient pour la fortifier et la soutenir. Elle verra toutes les portes ouvertes, et tous les châteaux forts et les forteresses imprenables rasés au sol. Seule et sans aide, elle attaquera les armées du monde, vaincra l'aile gauche et l'aile droite des armées de tous les pays, enfoncera les lignes des légions de toutes les nations et portera son attaque au centre même des puissances de la terre. Voilà la signification des armées de Dieu.
Toute âme qui, parmi les croyants de Baha'u'llah, atteint ce rang sera connue comme l'apôtre de Baha'u'llah. Par conséquent, mettez-vous à l'oeuvre, corps et âme, afin d'atteindre ce rang élevé et exalté, d'être établis sur le trône de gloire éternelle et de couronner vos têtes de l'étincelant diadème du Royaume, dont les brillants joyaux resplendiront sur les siècles et les âges.

Ô aimables amis ! Élevez votre grandeur d'âme et envolez-vous vers le zénith du ciel pour que votre coeur béni devienne de plus en plus éclairé, de jour en jour, par les rayons du Soleil de la réalité, c'est-à-dire Sa Sainteté Baha'u'llah ; qu'à chaque instant, l'esprit acquière une nouvelle vie et les ténèbres du monde de la nature soient entièrement dissipées ; que vous deveniez ainsi la lumière incarnée et l'esprit personnifié, que vous soyez totalement ignorants des choses sordides de ce monde et en contact avec les affaires du monde divin.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 49-50.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


117. La première condition est la fermeté dans l'alliance de Dieu [...] Par conséquent, il faut d'abord affermir ses pas dans l'alliance pour que les confirmations de Baha'u'llah puissent couvrir tous les côtés, que les cohortes du Concours suprême puissent devenir des soutiens et des aides [...]
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 51.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


118. La deuxième condition : la fraternité et l'amour entre les croyants.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 52.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


119. Les enseignants de la Cause doivent être célestes, nobles et radieux. Ils doivent être l'esprit incarné, l'intelligence personnifiée et servir avec une extrême fermeté, une absolue constance et un parfait renoncement.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 86.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


120. Quant aux enseignants, ils doivent se dépouiller complètement des vieux habits et se revêtir d'un vêtement nouveau. Selon la déclaration du Christ, ils doivent renaître, c'est-à-dire qu'alors que la première fois ils sont nés du sein de la mère, cette fois-ci ils doivent naître du sein du monde de la nature. Tout comme ils sont à présent totalement inconscients des expériences du monde foetal, ils doivent aussi oublier complètement les défauts du monde de la nature. Ils doivent être baptisés de l'eau de la vie, du feu de l'amour de Dieu et des souffles de l'Esprit saint, se satisfaire de peu de nourriture mais prendre une large part du banquet céleste. Ils doivent se défaire de la tentation et de la convoitise et être remplis de l'Esprit. Par l'effet de leur souffle, ils doivent transmuer la pierre en rubis étincelant et la coquille en perle. Tels les nuages des averses printanières, ils doivent transformer le sol noir en roseraie et en verger. Ils doivent donner la vue aux aveugles et l'ouïe aux sourds, allumer et embraser ceux qui sont éteints et ressusciter les morts.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 93-94.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


121. Les croyants doivent manifester leur croyance dans leur vie quotidienne afin que le monde voie la lumière qui brille sur leur visage. Un visage radieux et joyeux réconforte les gens alors qu'ils poursuivent leur chemin. Si vous êtes triste et que vous croisez un enfant qui rit, l'enfant, en voyant votre visage, cessera de rire sans savoir pourquoi.
('Abdu'l-Baha, 'Abdu'l-Baha in London, p.131 (trad. prov.).) Ouvrir le livre Abdu'l-Baha à Londres


122. Les coeurs des Africains sont comme un rouleau de papier vierge sur lequel vous pouvez écrire quoi que ce soit ; mais vous devez être patient et votre coeur doit être aussi solide qu'une montagne, en raison des innombrables difficultés qui peuvent survenir [...]
('Abdu'l-Baha, publié dans The Baha'i World, vol. XIII, p. 283 (trad. prov.).)


123. Les années de la vie de l'homme sur cette terre s'écoulent promptement et le peu qui demeure encore prendra fin ; mais ce qui dure à jamais, c'est le fruit que récolte l'homme de sa servitude au seuil divin. Contemple la vérité de cette assertion, et combien abondantes et glorieuses en sont les preuves dans le monde de l'existence !
Que la gloire des gloires repose sur le peuple de Baha !
('Abdu'l-Baha, Sélections des écrits d''Abdul-Baha, p. 231.) Ouvrir le livre Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha


124. Chaque fois que de saintes âmes, attirant les célestes pouvoirs, se lèveront, pourvues de telles qualités spirituelles et marcheront à l'unisson, en rangs serrés, chacune de ces âmes sera pareille à mille âmes, et les vagues bondissantes de ce puissant océan seront pareilles aux bataillons du Concours suprême. Quelle bénédiction ce sera lorsqu'elles se rassembleront toutes, tels des torrents, des rivières et des courants, des ruisseaux et de simples gouttes, jadis séparés, et formeront - une fois réunies en un seul lieu - une puissante mer ! Et l'unité inhérente à tous prévaudra à un tel degré que les traditions, les règles, les coutumes et les distinctions, observées dans l'existence illusoire de ces populations, seront effacées et disparaîtront comme des gouttes isolées, une fois que le grand océan d'unité bondira, se dressera et fera rouler ses vagues.
('Abdu'l-Baha, Sélections des écrits d''Abdu'l-Baha, p. 258-259.) Ouvrir le livre Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha


125. Il devrait en être ainsi parmi les enfants des hommes. Les différences au sein de la famille humaine devraient être la cause de l'amour et de l'harmonie, de même qu'en musique l'accord parfait résulte de la résonance simultanée d'un grand nombre de notes différentes.
Si vous vous trouvez avec des personnes d'autres races et d'autres couleurs, ne vous méfiez pas d'elles. Ne vous retranchez pas derrière le mur des conventions ; mais au contraire, montrez-vous heureux et témoignez-leur de la bonté. Considérez-les comme des roses de nuances diverses qui croissent dans le beau jardin de l'humanité et réjouissez-vous d'être en leur compagnie.
('Abdu'l-Baha, Causeries d''Abdu'l-Baha à Paris, p. 46-47.) Ouvrir le livre Les causeries d'Abdu'l-Baha à Paris


126. Quelle autre communauté a produit des pionniers réunissant à un tel degré les qualités essentielles d'audace, de consécration, de ténacité, d'abnégation et de dévotion prodigue qui les ont incités à abandonner leurs foyers, à renoncer à tout, à se disperser sur toute la surface du globe, à hisser, dans les recoins les plus éloignés, la bannière triomphante de Baha'u'llah ?
(Shoghi Effendi, L'avènement de la justice divine, p. 16-17.) Ouvrir le livre L'avènement de la justice divine

127. Mais une foi d'une telle fermeté, un amour d'une telle pureté, une loyauté d'une telle splendeur, une constance d'un tel héroïsme, un courage d'une telle noblesse, bien que sans précédent et essentiellement louables, ne peuvent suffire à eux seuls à nous mener au triomphe final et complet d'une cause si grande. Tant que l'amour dynamique que nous éprouvons pour lui ['Abdu'l-Baha] ne se reflétera pas suffisamment, dans toute sa puissance et sa pureté, dans toutes nos relations avec nos semblables, si lointains que soient nos liens avec eux et si humble que soit leur origine, nous ne pourrons pas, sous le regard d'un monde égoïste, espérer célébrer l'authenticité de l'amour toujours triomphant de Dieu.

Tant que nous ne vivrons pas nous-mêmes la vie d'un vrai baha'i, nous ne pourrons espérer démontrer la puissance créatrice et transformatrice de notre foi. Seuls nos nombreuses actions, la pureté de notre vie et notre caractère intègre pourront, en fin de compte, prouver que l'esprit baha'i est aujourd'hui le seul moyen capable de transformer un idéal, qui depuis longtemps nous est cher, en une réalisation durable.
(Shoghi Effendi, Baha'i Administration, p. 68.) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


128. Ces pionniers, dans leurs contacts avec les membres de croyances, races et nations d'une diversité qui n'offre aucun parallèle sur les continents Nord ou Sud (de l'Amérique), ne doivent ni provoquer leur hostilité ni renoncer à leurs propres principes fondamentaux. Ils ne doivent être ni provocants, ni hésitants, ni fanatiques, ni excessivement libéraux dans leur exposition des éléments fondamentaux et distinctifs de leur foi. Ils doivent faire preuve de prudence ou d'audace, ils doivent agir rapidement ou user de patience, ils doivent employer la méthode directe ou indirecte, ils doivent être à la fois audacieux et conciliants, en accord absolu avec la réceptivité spirituelle de l'âme de ceux avec qui ils entrent en contact, qu'il s'agisse de nobles ou de roturiers, de gens du Nord ou du Sud, de laïcs ou de prêtres, de capitalistes ou de socialistes, d'hommes d'État ou de princes, d'artisans ou de mendiants.

Dans leur présentation du message de Baha'u'llah, ils ne doivent ni hésiter ni bredouiller. Ils ne doivent être ni méprisants à l'égard du pauvre ni intimidés devant les grands de ce monde. En présentant les principes de la Foi, ils ne doivent ni amplifier ni diminuer la vérité qu'ils défendent, que leur interlocuteur soit un roi, un prélat ou un politicien, un commerçant ou un simple passant. À chacun, de rang élevé ou modeste, riche ou pauvre, ils doivent offrir, avec générosité, d'un coeur rayonnant, avec éloquence, avec une patience infinie, avec une loyauté inébranlable, avec une grande sagesse, avec un courage indomptable, la coupe du salut, à ce moment si critique, aux multitudes bouleversées, affamées, déroutées et effrayées, au nord, à l'ouest, au sud et au coeur de ce continent cruellement éprouvé.
(Shoghi Effendi, Manuel d'enseignement, p. 13-14 (nouv. trad.).) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


129. Il considère que l'esprit de Marion Jack, son désir manifeste de rester dans la communauté qu'elle aime si tendrement et qu'elle a soutenue à travers toutes les épreuves, fait rejaillir de la gloire non seulement sur la communauté baha'ie de l'Amérique du Nord, mais sur toute la Foi. Elle devrait être laissée libre de rester en Bulgarie et votre Assemblée devrait veiller à ce qu'elle reçoive des revenus suffisants pour lui permettre de terminer sa vie en paix et sans avoir à endurer aucune autre épreuve. C'est une âme héroïque, le plus bel exemple de l'esprit de pionnier qui existe dans le monde, et le Gardien se sent profondément redevable envers elle et l'aime infiniment.
(Shoghi Effendi, American Baha'i News, février 1949.)


130. L'ENSEIGNANT BAHA'I DOIT ETRE TOTALEMENT CONFIANT. EN CELA RESIDENT SA FORCE ET LE SECRET DE SON SUCCES. BIEN QUE VOUS SOYEZ SEUL, ET QUEL QUE SOIT LE DEGRE D'APATHIE DES GENS QUI VOUS ENTOURENT, VOUS DEVEZ ETRE CONVAINCU QUE LES ARMEES DU ROYAUME SONT A VOS COTES ET QUE, GRACE A LEUR AIDE, VOUS NE POURREZ QUE TRIOMPHER DES FORCES DE L'OBSCURITE AUXQUELLES FAIT FACE LA CAUSE DE DIEU. PAR CONSEQUENT, PERSEVEREZ, ET SOYEZ JOYEUX ET CONFIANT.
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi, le 30 juin 1937, Manuel d'enseignement, p. 18 (nouv. trad.).) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


131. Il n'existe aujourd'hui aucun refuge dans le monde, si ce n'est la cause de Baha'u'llah. Les croyants doivent être convaincus que, du fait qu'ils ont la Foi, ils ont tout. Ils doivent remettre leur vie entre les mains de Dieu et, confiants en sa miséricorde et en sa protection, ils doivent continuer d'enseigner la Cause et de la servir, quoi qu'il arrive.
(Shoghi Effendi, Dawn of a New Day, p. 191.)


132. Le plus grand besoin de la Foi partout, et sans doute dans votre région aussi, c'est d'avoir des enseignants mûrs. Une âme sage et dévouée peut si souvent rendre la vie à une communauté inactive, attirer de nouvelles personnes et les inspirer à faire de plus grands sacrifices.
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi à une assemblée spirituelle nationale, le 30 juin 1952, Importance et nature de l'enseignement au grand public, p. 12.) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


133. Il n'y aura pas de protection pour la Foi, à moins que les amis ne soient prêts à se soumettre à leurs corps administratifs [...] les croyants surtout ne sont pas en état de juger leur corps administratif national. Si une erreur a été commise, nous devons la laisser entre les mains de Dieu, sachant que, comme l'a dit 'Abdu'l-Baha, Il la corrigerait et, en attendant, ne pas perturber la cause de Dieu en rabâchant constamment ces choses.
(La Maison Universelle de Justice, L'Assemblée spirituelle nationale, p. 29-30.) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


134. Lorsqu'ils sont isolés dans un de ces territoires-buts et qu'ils voient qu'ils ne font aucun progrès dans leurs efforts d'enseignement, lorsqu'ils vivent, pour la plupart, dans des climats inhospitaliers, et que la camaraderie et les activités baha'ies leur manquent, il est difficile pour les amis de se rendre compte qu'ils représentent une force pour le bien, qu'ils sont comme un phare de Baha'u'llah brillant à un endroit stratégique et projetant son faisceau de lumière dans les ténèbres. C'est pourquoi il exhorte constamment ces pionniers à ne pas abandonner leur poste.
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi, Messages to Canada, p. 68.)


135. Demeurer à son poste, consentir des sacrifices et subir des épreuves, la solitude et, s'il le faut, des persécutions, afin de tenir bien haut le flambeau de Baha'u'llah, est la véritable fonction de tout pionnier.
(Shoghi Effendi, extrait d'une lettre adressée à une assemblée spirituelle nationale, le 17 juin 1954, publiée dans Baha'i World, vol. XII, p. 676.)


136. Tous les efforts doivent être faits pour augmenter le nombre de tels pionniers, pour faciliter leur départ, pour assurer leur installation dans des territoires vierges, pour rester en communication étroite et constante avec eux et pour appuyer leurs activités par la visite d'enseignants itinérants, par une aide financière adéquate et par un soutien moral constant. Le Gardien voudrait leur conseiller vivement, ainsi qu'à ceux qui les ont précédés, de rester à leur poste coûte que coûte, d'affronter les obstacles qu'ils trouveront sur leur chemin avec courage et foi, confiants dans les résultats futurs de leur travail. Par ailleurs, l'Assemblée nationale doit faire tout ce qu'elle peut pour permettre à ces travailleurs pleins d'abnégation de continuer à servir en tant que pionniers et pour les dissuader de quitter leur poste tant que les résultats de leurs efforts ne seront pas assez solides pour assurer le maintien de la communauté baha'ie après leur départ.
(Shoghi Effendi, American Baha'i News, octobre 1942.)


137. Veuillez réitérer mon appel ardent à tous les pionniers qui sont établis dans les républiques énumérées et les territoires sous leur dépendance, ainsi qu'à ceux qui désirent s'y rendre, pour qu'ils résolvent, malgré la confusion qui s'accroît dans le monde, de ne pas abandonner leur poste et de ne pas renoncer aux responsabilités qu'ils ont solennellement endossées selon les termes du mandat que leur a confié 'Abdu'l-Baha.
(Shoghi Effendi, Messages to America, p. 30.)


138. Il faut rappeler aux pionniers qui sont déjà installés ou sur le point de s'installer à leur poste, en particulier dans les territoires vierges et inoccupés, que leur venue dans ces " lieux-buts " est loin de n'être qu'un bref séjour visant à classer une île ou un territoire comme étant ouverts ou à les étiqueter comme ayant reçu un ou plusieurs pionniers, même si, dans certains cas, des nouveaux croyants indigènes ont été enrôlés. Ce qui est fondamentalement et clairement visé est d'établir la foi de Dieu d'une manière ferme et solide dans les coeurs des gens de cette région et de s'assurer que les institutions divinement prescrites de la Foi soient comprises, adoptées et gérées par eux. La persévérance des pionniers à leur poste, quelle que soit la grandeur des sacrifices qu'elle exige, est un acte de service dévoué qui, comme en témoignent nos enseignements, recevra une récompense certaine dans les deux mondes. Les exhortations du Gardien à ce sujet, trop nombreuses pour être toutes citées, démontrent largement le caractère vital de ce clair principe.
(La Maison Universelle de Justice, dans une lettre adressée à toutes les assemblées spirituelles nationales, le 5 juin 1966.) Ouvrir le livre Messages de la Maison Universelle de Justice


1.8. Le pionnier à son poste

139. Ne t'afflige point si tu te trouves seul à le faire. Que Dieu te suffise. Communie intimement avec son esprit et sois de ceux qui rendent grâce. Proclame la cause de ton Seigneur devant tous ceux qui sont sur la terre et dans les cieux.
(Baha'u'llah, Extraits des Écrits de Baha'u'llah, p. 184.) Ouvrir le livre Extraits des Ecrits de Baha'u'llah


140. Si tu désires la santé, désire-la afin de servir le Royaume.
('Abdu'l-Baha, Pattern of Baha'i Life, p. 14 (trad. prov.).)


141. Il est ravi de savoir que vous êtes maintenant complètement rétabli et que vous êtes de nouveau actif dans le travail important de la Foi. Cependant, vous ne devez pas négliger votre santé, mais la considérer comme le moyen qui vous permet de servir. Le corps est comme un cheval qui transporte la personnalité et l'esprit, et de ce fait nous devons en prendre soin pour qu'il puisse faire son travail. Vous devez certainement protéger vos nerfs et vous efforcer de prendre du temps, non seulement pour prier et méditer, mais aussi pour vraiment vous reposer et vous détendre.
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi, L'importance de la prière, de la méditation et de l'attitude pieuse, p. 19.) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


142. Bien que le Gardien désire que les amis profitent pleinement de la présence de Martha et qu'ils l'invitent à donner des causeries et à enseigner aussi souvent que ses énergies le lui permettent, il leur recommande toutefois de veiller avec soin à ce que sa santé ne soit pas sérieusement détériorée par le surmenage [...]
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi, Letters to Australia and New Zealand, p. 31.)


143. Il faut bien faire comprendre aux baha'is que le fait d'ouvrir un nouveau territoire ou une nouvelle ville, d'ailleurs, aussi méritoire que cela soit, ne constitue néanmoins qu'un premier pas. La consolidation du travail baha'i qui y est entrepris est la chose la plus importante. On ne remporte habituellement de victoires qu'au prix de beaucoup de patience, de planification et de persévérance, et on y arrive rarement d'un seul coup.
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi, Letters to Australia and New Zealand, p. 123.)


144. [...] ils ne devraient en aucun instant, si fortement secoués qu'ils soient par les circonstances, oublier que la synchronisation de ces terribles crises qui ébranlent le monde avec le déploiement progressif et la réalisation de leur mission divinement désignée est en elle-même une oeuvre de la Providence, le dessein d'une Sagesse impénétrable et l'intention d'une Volonté absolument irrésistible, une Volonté qui dirige et qui contrôle, à sa façon mystérieuse, tant le sort de la Foi que les destinées des hommes. Des processus pareillement simultanés de montée et de chute, d'intégration et de désintégration, d'ordre et de chaos, avec leurs réactions continues et réciproques, les unes sur les autres, ne sont que les aspects d'un plus grand plan, unique et indivisible, dont la source est Dieu, dont l'auteur est Baha'u'llah, dont la scène des opérations est la planète tout entière et dont les objectifs ultimes sont l'unité de la race humaine et la paix pour tout le genre humain.
(Shoghi Effendi, L'avènement de la justice divine, p. 96 (nouv. trad.).) Ouvrir le livre L'avènement de la justice divine


145. En ce début de l'édification des communautés nationales baha'ies, aucun des pionniers ne devrait négliger la condition primordiale pour toute entreprise d'enseignement réussie, qui est d'adapter la présentation des principes fondamentaux de leur foi au bagage culturel et religieux, aux idéologies et aux tempéraments des races et des nations diverses qu'ils ont pour devoir d'éclairer et d'attirer. Que ces races et nations vivent sous les climats du Nord ou du Sud, qu'elles soient d'origine germanique ou latine, de confession catholique ou protestante, d'horizons démocratiques ou totalitaires, de tendance socialiste ou capitaliste, toutes très différentes dans leurs coutumes et leurs niveaux de vie, leur sensibilité doit toujours être considérée avec grand soin et ne doit en aucune circonstance être négligée.
(Shoghi Effendi, Manuel d'enseignement, p. 13 (nouv. trad.).) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


146. Quant à ceux qui ont pu quitter leur foyer et leur pays et ont pu servir dans ces régions, d'une façon temporaire ou permanente, un devoir spécial, qu'ils doivent avoir continuellement à l'esprit, leur incombe. Un de leurs buts principaux devrait être, d'une part, de maintenir le contact constant avec le comité national auquel la promotion de cette oeuvre a été spécifiquement confiée et, d'autre part, de coopérer par tous les moyens possibles, et dans la plus grande harmonie, avec leurs compagnons-croyants dans ces pays-là, quels que soient les domaines dans lesquels ils travaillent, quelles que soient leur position, leurs capacités ou leur expérience. En accomplissant leur premier devoir, ils puiseront le stimulant nécessaire et obtiendront la direction nécessaire qui les rendront aptes à exécuter leur mission efficacement et aussi, à travers les rapports réguliers avec ce comité, ils transmettront au corps entier des compagnons-croyants les nouvelles des derniers développements de leurs activités. En accomplissant leur autre tâche, ils assureront une efficacité harmonieuse, ils faciliteront le progrès et ils préviendront tout incident fâcheux qui pourrait handicaper le développement de leur entreprise commune.
(Shoghi Effendi, L'avènement de la justice divine, p. 88-89.) Ouvrir le livre L'avènement de la justice divine


147. [...] Il a le sentiment qu'en ces nouveaux croyants africains réside une grande force potentielle. Votre comité aura certes à faire face à des problème causés par l'inexpérience de certaines de ces personnes en matière d'administration, mais grâce à des conseils amicaux et à la sagesse de ceux qui leur sont associés en ce lieu, ces problèmes mineurs pourront être résolus de façon satisfaisante, et le but principal, à savoir l'établissement d'assemblées et de groupes, sera mené à bien avec succès.
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi, le 4 juin 1953, Importance et nature de l'enseignement au grand public, p. 14-15.) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


148. À chaque heure, pendant cinquante ans, une nouvelle épreuve et un nouveau malheur s'abattaient sur lui, et de nouveaux soucis et afflictions l'assaillaient. Entre autres, après qu'il eût enduré d'intenses vicissitudes, on a fait de lui un sans-logis et un errant [...]
(Shoghi Effendi, Baha'i Administration, p. 4.) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


149. Si jamais vous vous sentez découragés, vous devriez vous rappeler combien d'années il a fallu pour que l'administration soit aussi bien établie qu'elle l'est actuellement en Amérique du Nord. Les problèmes se répètent, et aux États-Unis, au début, l'ensemble des croyants n'était que très peu uni et, comme c'est la cas à l'heure actuelle en Amérique latine, beaucoup d'amis étaient affiliés à des cultes divers plus ou moins progressistes, à partir desquels ils étaient venus à la Foi et dont ils ne pouvaient pas être séparés brusquement ; il fallait les détacher de leurs habitudes et les éduquer. C'est ce que vous devez faire à présent. Il vous conseille donc d'être très patients avec les croyants et, grâce à une consultation et à une éducation amicales, d'affirmer petit à petit que les anciennes allégeances doivent céder la place à l'engagement important et si satisfaisant qu'ils ont maintenant pris envers Baha'u'llah et sa foi.
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi à l'Assemblée spirituelle nationale d'Amérique centrale, le 30 juin 1952, Importance et nature de l'enseignement au grand public, p.11-12.) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


150. Pour ce qui est du travail d'enseignement à travers l'Océanie, il croit qu'il est souvent difficile d'intéresser la société blanche à autre chose qu'à ses propres activités superficielles. D'une part, les baha'is doivent s'intégrer dans la mesure du possible à la vie des Blancs pour éviter d'être isolés, critiqués et finalement bannis de leurs postes de pionniers obtenus avec tant de sacrifices. D'autre part, ils doivent se rendre compte que l'objet principal de leur séjour est d'enseigner la Foi à la population autochtone, et cela, avec tact et discrétion, afin de ne pas perdre ces îles dont l'accès est si souvent difficile.
Du bon sens, beaucoup de patience et de tolérance, foi et noblesse de conduite doivent caractériser les pionniers et les aider à atteindre l'objectif de leur voyage en ces régions éloignées.
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi, Letters to Australia and New Zealand, 1923-1957, p. 118-l19.)


151. Il espère qu'il y aura beaucoup plus d'activités d'enseignement au cours de la présente année et que les baha'is latino-américains sentiront de plus en plus que cette foi leur appartient et que, par conséquent, il leur revient d'abord de la répandre parmi leurs concitoyens. Aussi grands que soient les services rendus par les pionniers et aussi inoubliables que soient les actes qu'ils accomplissent, ils ne peuvent remplacer l'élément indigène qui doit constituer la pierre d'assise de la communauté, diriger ses propres affaires, bâtir ses propres institutions, soutenir ses propres fonds, publier sa propre littérature, etc.
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi, le 3 juillet 1957, Importance et nature de l'enseignement au grand public, p. 23 (nouv. trad.).)


152. Aucun pionnier ne doit quitter son poste à moins d'une raison vraiment urgente, et cela seulement après une consultation avec le comité ou l'assemblée nationale responsables.
(Shoghi Effendi, Messages to Canada, p. 43.)


153. Il est toujours très heureux d'avoir des nouvelles du progrès de la Cause dans des pays lointains et il prie pour ceux qui entreprennent la tâche avec beaucoup de zèle et au prix de sacrifices constants. Les activités d'âmes aussi dévouées laisseront sûrement des traces immortelles dans l'histoire de l'humanité. Le travail du pionnier est toujours le plus difficile et impose les plus grands sacrifices. Rendez grâce à Dieu de vous avoir choisie pour accomplir une telle tâche.
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi à Agnes Alexander, le 14 novembre 1928, publiée dans Japan Will Turn Ablaze, p. 49.)


154. Toutes les assemblées artificiellement créées, composées de pionniers venus de l'étranger, peuvent au mieux être considérées comme provisoires et instables et devraient [...] être remplacées par des assemblées fermement établies, représentatives de leurs communautés, fonctionnant efficacement, composées essentiellement des habitants des pays mêmes, qui sont fermes dans leur foi, irréprochables dans leur loyauté et qui soutiennent sans réserve l'ordre administratif de la Foi.
(Shoghi Effendi, Citadel of Faith, p. 22.)


155. Chaque travailleur dans ces contrées, soit en tant qu'enseignant itinérant, soit en tant que résidant, devrait, je pense, avoir comme principale et constante préoccupation de s'associer, d'une manière amicale, à toutes les couches de la population, sans égard à la classe, à la dénomination, à la nationalité ou à la couleur, de se familiariser avec leurs idées, leurs goûts, leurs coutumes, d'étudier l'approche la plus appropriée, de se concentrer, patiemment et avec tact, sur une poignée de gens ayant fait preuve d'une capacité et d'une réceptivité manifestes, et de s'efforcer, avec extrême gentillesse, d'implanter dans leurs coeurs un amour, un zèle et une dévotion tels qu'ils les rendront aptes à devenir, à leur tour, des promoteurs autonomes et indépendants de la Foi dans leurs localités respectives.
(Shoghi Effendi, L'avènement de la justice divine, p. 86.) Ouvrir le livre L'avènement de la justice divine


156. [L'assemblée spirituelle nationale], ou son comité responsable, doit avoir une consultation avec le pionnier, expliquer les besoins, offrir l'aide lui permettant de s'établir dans un poste où on a besoin de lui et, en consultation avec lui, décider de l'endroit où il vaudrait mieux qu'il s'installe, mais la décision finale revient au croyant lui-même. Des croyants viennent chez vous de l'étranger comme pionniers [...] et vous espérez sûrement qu'ils se fixeront dans les villes ayant le plus grand besoin d'aide, mais si un pionnier financièrement indépendant estime qu'il ne peut aller là où vous aimeriez qu'il se rende, vous devriez alors réfléchir aux meilleurs moyens de tirer profit de ses services là où il se trouve [...]
(La Maison Universelle de Justice, extrait d'une lettre adressée à une assemblée spirituelle nationale, le 30 mars 1970, publiée dans Supplementary Manual for Pioneers (États-Unis), p. 6.)


157. Des défis et des occasions formidables dans l'enseignement se présentent souvent loin des grandes communautés baha'ies bien établies ; cela est particulièrement vrai en ce qui concerne plusieurs sociétés tribales. Le service des pionniers et l'enseignement itinérant sont donc de la plus grande importance pour mener à bien des projets d'enseignement. Il n'est pas nécessairement difficile de voir quelle serait la solution idéale pour un quelconque problème d'enseignement ; cependant, les solutions idéales sont rarement à portée, et les assemblées qui obtiennent les résultats les plus remarquables sont celles qui ont développé l'habileté à utiliser le plus avantageusement possible tous les moyens dont elles disposent et toute l'aide qu'on pourrait leur apporter. Par exemple, les pionniers ont tous des capacités différentes, des aptitudes différentes, des problèmes différents et des responsabilités différentes.

Une assemblée nationale peut estimer que son besoin le plus urgent est de trouver un couple marié, financièrement indépendant, qui pourrait vivre dans un village isolé afin d'y tenir régulièrement des classes pour les croyants ; mais elle accueille en fait deux dames célibataires, d'âge moyen, qui doivent travailler pour subvenir à leurs besoins et qui ne pourront obtenir d'emploi que dans une des grandes villes. Au lieu de se décourager, une assemblée ingénieuse verra immédiatement si la présence de l'une ou l'autre, ou des deux dames, dans une de ces villes permettrait à un ou à plusieurs croyants indigènes d'offrir leurs services comme pionniers dans le village. Même si cela ne réussit pas, elle fera tout de même tout son possible pour aider les deux pionnières à s'installer et elle profitera autant qu'elle le pourra des services qu'elles seront capables de rendre, services qui, à long terme, pourraient bien se révéler d'une valeur inestimable pour cette communauté nationale.

Il existe plusieurs façons de servir comme pionnier, et toutes sont valables et très utiles au travail d'enseignement. Il y a tout d'abord le pionnier qui se rend dans un pays particulier, y consacre le reste de sa vie au service de la Foi, choisissant ultimement d'y être porté en terre. Deuxièmement, il y a le pionnier qui se rend à son poste, y sert vaillamment jusqu'à ce que la communauté baha'ie autochtone soit solidement établie et qui s'oriente par la suite vers d'autres champs de service. Troisièmement, il y a ceux qui, comme les jeunes qui ont terminé leurs études mais qui n'ont pas encore commencé à exercer leur profession, partent servir comme pionniers pendant une période limitée.

Bien entendu, l'idéal serait que le pionnier, à son poste, soit financièrement indépendant du fonds ou qu'il le devienne dès que possible, non seulement pour économiser les ressources financières de la Foi, mais parce que, selon un principe baha'i, chacun doit, dans la mesure du possible, travailler pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Dans la foi baha'ie, on n'exerce pas la profession de pionnier ou d'enseignant itinérant comme on est missionnaire professionnel ou pasteur dans d'autres religions. Néanmoins, il faut reconnaître que, dans certains postes où l'on a un besoin urgent de pionniers, il n'existe pour eux aucune possibilité d'emploi. Soit qu'il n'y ait pas d'emplois disponibles dans la région ou bien qu'on refuse au pionnier un permis de travail parce qu'il est un étranger. Dans de tels cas, il est indispensable que les assemblées offrent un soutien financier au pionnier aussi longtemps que cela s'avère nécessaire.

Il existe plusieurs méthodes pour soutenir financièrement des pionniers dans des régions où il est impossible de trouver un emploi. On peut trouver des croyants qui vivent de leurs rentes et qui sont prêts à servir comme pionniers dans la région et à y vivre du revenu dont ils disposent, si maigre qu'il soit. Il y a ceux qui, conformément à la recommandation de Baha'u'llah, sont soutenus financièrement par des amis qui eux-mêmes sont dans l'impossibilité de partir.
On peut trouver des croyants qui sont prêts à se rendre dans une certaine région pour une durée déterminée, soutenus par le maigre budget que le Fonds peut mettre à leur disposition, selon une entente claire stipulant qu'à la fin de cette période ils quitteront ce poste de pionniers et subviendront de nouveau à leurs propres besoins ; de cette façon, on peut pourvoir aux besoins de la région avec plusieurs pionniers qui se succèdent. Ensuite, il y a ces croyants qui sont prêts à servir dans une région éloignée et peu accueillante, mais dont l'âge ou la situation démontrent d'emblée qu'il ne leur sera pas possible de redevenir financièrement autonomes ; quand le besoin est grand et qu'on ne peut y répondre d'aucune autre manière, une assemblée aurait vraiment de bonnes raisons de les soutenir, mais elle devrait se rendre compte d'emblée de l'étendue de la responsabilité qu'elle endosse pour une durée indéterminée.

Naturellement, ces méthodes pour soutenir financièrement les pionniers ne s'excluent pas l'une l'autre. Par exemple, une personne peut être capable de subvenir partiellement à ses besoins et ne recevoir de l'aide que dans une certaine mesure ; ou encore, un pionnier peut se rendre dans une région dans l'intention de trouver du travail sans toutefois y parvenir ; alors l'assemblée prolonge à plusieurs reprises la période de soutien financier jusqu'au moment où le pionnier ne peut plus subvenir à ses besoins nulle part. Dans un tel cas, l'assemblée doit, d'une part, surveiller très attentivement la situation de manière à ne pas endosser une responsabilité permanente qu'elle n'avait pas prévue initialement et, d'autre part, à ne pas commettre l'injustice d'interrompre le soutien financier qu'elle accordait à un pionnier quand il devient incapable de travailler et qu'il lui est impossible de trouver d'autres moyens d'existence.
(La Maison Universelle de Justice, extrait d'une lettre adressée à toutes les assemblées spirituelles nationales, le 25 mai 1975.) Ouvrir le livre Messages de la Maison Universelle de Justice


158. Le déclin des contraintes religieuses et morales a libéré une frénésie de chaos et de confusion qui porte déjà les signes d'une anarchie universelle. Engloutie dans ce tourbillon, la communauté mondiale baha'ie, poursuivant sa mission rédemptrice avec une unité indéfectible et une force spirituelle, subit inévitablement le déséquilibre de la vie économique, sociale et civile qui afflige ses semblables sur la planète. Elle doit aussi faire face à des afflictions particulières.
(La Maison Universelle de Justice, extrait d'une lettre adressée aux baha'is du monde, Naw-Ruz 1979.) Ouvrir le livre Messages de la Maison Universelle de Justice


1.9. Les promesses d'assistance et de victoire

159. Ô peuples du monde ! Tout ce que vous avez offert dans le chemin du seul vrai Dieu, vous le trouverez préservé par Lui, le Préservateur, intact à la sainte Porte de Dieu.
(Le Bab, Sélections des Écrits du Bab, p. 44.) Ouvrir le livre Sélection des Ecrits du Bab


160. Ne considérez pas votre faiblesse et votre fragilité ! Fixez votre regard sur le pouvoir invincible du Seigneur, votre Dieu [...] Levez-vous en son nom, mettez toute votre confiance en Lui et soyez assurés de l'ultime victoire.
(Le Bab, cité dans La chronique de Nabil, p. 83.) Ouvrir le livre La chronique de Nabil


161. Par la justice de Dieu ! Quiconque, en ce jour, ouvre les lèvres pour prononcer le nom de son Seigneur, les armées de l'inspiration divine descendront sur lui du ciel de mon nom, l'Omniscient, le Très-Sage. Sur lui descendra aussi toute l'Assemblée céleste, chacun de ses membres portant haut un calice de pure lumière. Ainsi en a-t-il été préordonné dans le royaume de la révélation de Dieu, au commandement de celui qui est le Très-Glorieux, le Tout-Puissant.
(Baha'u'llah, Extraits des Écrits de Baha'u'llah, p. 184-185.) Ouvrir le livre Extraits des Ecrits de Baha'u'llah


162. Quiconque se lève pour aider notre cause, Dieu lui donnera la victoire sur dix fois dix mille âmes et, devrait-il grandir dans son amour pour moi, nous le ferons triompher de tout ce qui est au ciel et de tout ce qui est sur la terre.
(Baha'u'llah, cité par Shoghi Effendi dans Messages to the Baha'i World 1950-1957, p. 101 (trad. prov.).)


163. Ne soyez pas désemparés, ô peuples du monde, quand se couchera l'astre de ma beauté et que le ciel de mon tabernacle se dérobera à vos yeux. Levez-vous pour faire avancer ma cause et pour exalter ma parole parmi les hommes. Nous sommes en tout temps avec vous et nous vous fortifierons par le pouvoir de la vérité. Nous sommes en vérité tout-puissant. Quiconque m'a reconnu se lèvera et me servira avec une telle résolution que les forces de la terre et du ciel seront incapables de faire échouer son dessein.
(Baha'u'llah, Kitab-i-Aqdas, p. 34, no 38.) Ouvrir le livre Le Kitab-i-Aqdas


164. Crois-tu pouvoir mettre en échec sa volonté, l'empêcher d'exécuter son jugement ou d'exercer sa souveraineté ? Prétendrais-tu que quelque chose dans le ciel ou sur la terre puisse résister à sa foi ? Non, par celui qui est la Vérité éternelle ! Rien dans toute la création ne peut contrecarrer son dessein. [...] Sache, de plus, que c'est Lui qui, par son ordre, a créé tout ce qui est dans le ciel et sur la terre. Comment la créature qui, sur son ordre, a surgi du néant, pourrait-elle prévaloir contre Lui ?
(Baha'u'llah, Extraits des Écrits de Baha'u'llah, p. 144-145.) Ouvrir le livre Extraits des Ecrits de Baha'u'llah


165. Quand viendra la victoire, tout homme se dira croyant et se hâtera vers l'unique refuge de la foi de Dieu.
(Baha'u'llah, Extraits des Écrits de Baha'u'llah, p. 210.) Ouvrir le livre Extraits des Ecrits de Baha'u'llah


166. Si vous m'obéissez, vous verrez s'accomplir ce que nous vous avons promis, et je ferai de vous, pour toujours, les amis de mon âme dans le royaume de ma grandeur et les compagnons de ma beauté au paradis de ma puissance.
(Baha'u'llah, cité dans Dieu passe près de nous, p. xi.) Ouvrir le livre Dieu passe près de nous


167. Ô vous, bien-aimés de Dieu ! Est-il un dispensateur autre que Dieu ? Il gratifie de sa miséricorde quiconque est choisi par Lui. Sous peu, Il ouvrira devant vous les portes de sa connaissance et remplira vos coeurs de son amour. Il réjouira vos âmes des douces brises de sa sainteté, éclairera vos visages des splendeurs de ses lumières et exaltera votre souvenir parmi tous les peuples. En vérité, votre Seigneur est le Compatissant, le Miséricordieux.
Il vous assistera de ses cohortes invisibles et vous soutiendra par les armées de l'inspiration émanant du Concours suprême ; Il vous enverra les suaves parfums du paradis suprême et fera souffler sur vous les brises pures qui s'exhalent des roseraies de l'Assemblée divine. Il insufflera dans vos coeurs l'esprit de vie, vous fera pénétrer dans l'arche du salut et vous révélera ses marques et ses signes manifestes. En vérité, ceci est la grâce abondante. C'est, en vérité, la victoire que nul ne peut nier.
('Abdu'l-Baha, Sélections des écrits d''Abdu'l-Baha, p. 185.) Ouvrir le livre Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha


168. Si l'une d'elles tournait son regard dans une direction et convoquait les peuples au royaume de Dieu, toutes les forces idéales et les majestueuses confirmations accourraient pour la fortifier et la soutenir.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 49.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


169. Ô croyants de Dieu ! Ne considérez pas votre petit nombre ; ne soyez pas non plus oppressés par la multitude d'un monde incroyant. Cinq grains de blé seront doués de la bénédiction céleste alors que mille tonnes d'ivraie ne produiront ni résultat ni effet.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 92-93.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


170. Levez-vous avec tous les pouvoirs pour assister le Covenant de Dieu et servir dans son vignoble. Soyez sûrs que la confirmation vous sera accordée [...] Par Dieu, en vérité, le Seigneur des armées est votre soutien, les anges célestes votre aide, le Saint-Esprit votre compagnon et le Centre du covenant votre assistant. Ne soyez pas oisifs, mais actifs et sans crainte.
('Abdu'l-Baha, Le pouvoir de l'assistance divine, p. 13.) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


171. [...] les croyants de Dieu doivent parvenir au renoncement et, comme les chandelles qui guident, s'allumer dans les provinces du Canada. S'ils font preuve d'une telle grandeur d'âme, il est assuré qu'ils obtiendront les confirmations divines universelles, les cohortes du ciel les appuieront sans interruption et une très grande victoire sera remportée.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 27.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


172. Ne pensez pas à vos capacités limitées ; l'aide de Dieu vous sera donnée. Oubliez-vous vous-mêmes. Le secours de Dieu viendra sûrement.
Lorsque vous ferez appel à la grâce de Dieu, prête à vous fortifier, votre énergie sera décuplée. Regardez-moi ! Je suis si faible ; cependant la force de venir jusqu'à vous m'a été donnée, à moi pauvre serviteur de Dieu, pour me permettre de vous transmettre ce message. Je ne serai pas longtemps avec vous.
I1 ne faut jamais considérer sa propre faiblesse. C'est la force de l'esprit sacré de l'amour qui donne le pouvoir d'enseigner. La pensée de notre propre faiblesse ne pourrait que nous désespérer. Il nous faut porter l'attention plus haut que toutes les pensées de la terre, nous détacher de toute idée matérielle, et aspirer ardemment aux choses de l'esprit ; nous devons fixer nos yeux sur l'éternelle et généreuse miséricorde du Tout-Puissant qui rendra nos âmes heureuses d'obéir avec joie à son commandement : " Aimez-vous les uns les autres. "
('Abdu'l-Baha, Causeries d''Abdu'l-Baha à Paris, p. 48.) Ouvrir le livre Les causeries d'Abdu'l-Baha à Paris


173.
Bien que la tâche soit délicate et ardue, bien que l'effort exigé soit rude et long, quelle que soit la nature des périls et des pièges qui environnent le chemin de celui qui se lève pour la prospérité de la Foi, luttant contre les forces croissantes du matérialisme, du nationalisme, du laïcisme, du racisme, de l'esprit clérical, le pouvoir victorieux de la grâce de Dieu, accordé par la révélation de Baha'u'llah, permettra incontestablement, mystérieusement et étonnamment, à celui qui se lève pour soutenir sa cause, de gagner une victoire complète et totale.
(Shoghi Effendi, extrait d'une lettre adressée à la communauté baha'ie américaine, le 19 juillet 1956, Le pouvoir de l'assistance divine, p. 21.) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


174. Si seulement les amis pouvaient comprendre que la gloire de notre foi ne vient pas du fait que des gens ayant des capacités exceptionnelles accomplissent le travail de la Cause, mais du fait que ce travail est effectué grâce aux sacrifices d'âmes aimantes et dévouées qui, désintéressées, s'offrent pour entreprendre une tâche qu'ils se sentent parfois incapables d'accomplir. Ils deviennent les instruments de Dieu qui les dote de talents qu'ils n'auraient jamais rêvé de posséder.
(Shoghi Effendi, extrait d'une lettre adressée à un baha'i, le 12 décembre 1943, publiée dans Victory Promises, p. 17.)


175.
Qu'ils s'engagent - jeunes et vieux, hommes et femmes -, qu'ils aillent s'établir dans de nouvelles régions, qu'ils voyagent et qu'ils enseignent malgré leur manque d'expérience, avec la conviction que Baha'u'llah a promis d'aider tous ceux qui se lèvent par amour pour lui. Sa force les soutiendra ; leur propre faiblesse est sans importance.
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi, le 29 juin 1941, publiée dans Dawn of a New Day, p. 89.)


176. Il n'y a pas de temps à perdre. Il ne reste pas de place pour l'hésitation. Des multitudes d'âmes sont avides du Pain de vie. La scène est prête. La promesse ferme et irrévocable est donnée. Le Plan de Dieu a été mis en marche [...] Les pouvoirs du ciel et de la terre prêtent mystérieusement leur concours à son accomplissement [...] Que celui qui doute se lève et vérifie lui-même la vérité de telles affirmations. Essayer, persévérer, c'est assurer une victoire finale et complète.
(Shoghi Effendi, extrait d'une lettre adressée à l'Assemblée spirituelle nationale des baha'is des États-Unis et du Canada, le 28 janvier 1939, Le pouvoir de l'assistance divine, p. 18.) Ouvrir le livre Sommaire des compilations baha'ies


177. L'armée de la Cause, avançant sur l'ordre du Seigneur pour conquérir les coeurs des hommes, ne peut jamais être vaincue, mais son progrès peut être ralenti par des actes marqués par le manque de sagesse et l'ignorance de ses partisans.
(La Maison Universelle de Justice, Messages from the Universal House of Justice 1968-1973, p. 45.) Ouvrir le livre Messages de la Maison Universelle de Justice


178. Les bénédictions de la Beauté ancienne tombent comme une pluie sur les disciples du plus grand Nom. Nos efforts pour le servir et servir l'humanité sont couronnés de victoires partout dans le monde.
(La Maison Universelle de Justice, Messages from the Universal House of Justice 1968-1973, p. 99.) Ouvrir le livre Messages de la Maison Universelle de Justice


1.10. Les accomplissements des femmes baha'ies

179. Quand, à ce moment, je me souviens du rôle que, dès les débuts de la Foi en Occident, les servantes de Baha'u'llah, en tant que distinctes des hommes, ont joué, sans aide, dans l'ouverture de pays divers et grandement éparpillés sur l'entière surface du globe, je me sens poussé, non seulement à rendre hommage à une telle ferveur apostolique rappelant en vérité ces hommes héroïques responsables de la naissance de la foi de Baha'u'llah, mais aussi à souligner la signification d'une part si prépondérante que les femmes de l'Occident ont eue et ont toujours dans l'établissement de sa foi à travers le monde entier.

" Parmi les miracles, a témoigné 'Abdu'l-Baha lui-même, qui distinguent cette dispensation sacrée, se trouve celui-ci que les femmes ont démontré une plus grande hardiesse que les hommes une fois enrôlées dans les rangs de la Foi. " Un témoignage si grand et si splendide s'applique en particulier à l'Occident et, bien qu'il ait reçu des confirmations abondantes et convaincantes jusqu'à présent, doit, avec l'écoulement des années, être renforcé davantage au moment où les croyants américains amorcent la phase la plus glorieuse de leurs activités d'enseignement dans le plan de Sept Ans. " La hardiesse " qui, dans les paroles d''Abdu'l-Baha, a qualifié leurs réalisations dans le passé, ne doit subir aucune éclipse pendant qu'elles se trouvent au seuil d'accomplissements encore plus grandioses et plus nobles. Elle doit plutôt, dans le cours du temps et partout, de long en large des vastes territoires vierges de l'Amérique latine, se démontrer avec davantage de conviction et gagner pour la Cause bien-aimée des victoires plus bouleversantes encore que celles réalisées jusqu'alors.
(Shoghi Effendi, L'avènement de la justice divine, p. 91-92.) Ouvrir le livre L'avènement de la justice divine


180. N'est-ce pas l'Amérique qui, toujours attentive à la supplication passionnée d''Abdu'l-Baha, a dépêché aux extrémités du globe un nombre toujours croissant de ses citoyens les plus dévoués - des hommes et des femmes dont l'unique désir de leur vie est de consolider les bases de l'empire universel de Baha'u'llah ? Dans les capitales les plus lointaines du nord de l'Europe, dans la plupart de ses états centraux, dans toute la péninsule balkanique, le long des rivages des continents africain, asiatique et sud-américain, l'on peut rencontrer aujourd'hui un petit groupe de pionnières qui, seules et avec de maigres ressources, peinent pour l'avènement du jour qu'a prédit 'Abdu'l-Baha.
(Shoghi Effendi, L'ordre mondial de Baha'u'llah, p. 88.) Ouvrir le livre L'Ordre mondial de Baha'u'llah


181. Ni l'âge, ni la maladie, ni la rareté des écrits qui gêna ses premiers efforts, ni les maigres ressources qui ajoutèrent au fardeau de son travail, ni les rigueurs extrêmes des climats qu'elle eut à supporter, ni les troubles politiques qu'elle rencontra sur son chemin ne purent étouffer le zèle de cette sainte femme à la force spirituelle agissante, ni à la détourner de son but. Toute seule, et plus d'une fois au milieu de circonstances extrêmement dangereuses, elle continua d'annoncer, avec des accents claironnants, aux hommes de différentes classes, couleurs et croyances, le message de Baha'u'llah jusqu'à ce que, se hâtant de retourner dans son pays afin de participer à l'exécution du plan de Sept Ans récemment mis sur pied, et ceci malgré une maladie douloureuse et mortelle qu'elle endura avec un courage héroïque, elle soit terrassée en chemin, dans la lointaine ville d'Honolulu. C'est là, dans ce coin situé, comme un symbole, entre les hémisphères oriental et occidental dans lesquels elle avait travaillé avec tant d'ardeur, qu'elle mourut, le 28 septembre 1939, touchant au terme d'une vie qui peut être considérée comme le fruit de choix recueilli à ce jour, dans l'âge de formation de la dispensation de Baha'u'llah.

Au commandement d''Abdu'l-Baha, prescrit par son testament, de suivre les traces des disciples de Jésus-Christ, " de ne point se reposer un moment ", de " voyager dans toutes les régions " et de lancer, " sans répit et avec énergie, jusqu'à la fin, dans tous les pays, le cri de Ya Baha'u'l-Abha ", cette immortelle héroïne a fait acte d'une obéissance dont les générations tant présentes que futures peuvent être fières, et qu'elles peuvent tâcher d'égaler.

" Libre comme le vent ", mettant " toute sa confiance " en Dieu, comme " le meilleur viatique " pour son voyage, elle combla presque à la lettre le voeu exprimé d'une manière si poignante par 'Abdu'l-Baha dans ses tablettes, voeu que, à son appel, elle s'était immédiatement levée pour accomplir : " Ô si seulement je pouvais voyager vers ces régions, même à pied et dans une extrême pauvreté, et lançant l'appel Ya Baha'u'l-Abha dans les villes, villages, montagnes, déserts et océans, propager les enseignements divins ! Cela, hélas, je ne le puis. Comme je le déplore profondément ! S'il plaît à Dieu, vous pourrez y parvenir. "

" Je suis profondément affectée d'apprendre la mort de cette chère Miss Martha Root, ce dont je ne me doutais nullement. Nous avions toujours plaisir à recevoir ses visites dans le passé. Elle était si bonne et si douce, et c'était vraiment une travailleuse servant la paix. Je suis sûre que son travail sera beaucoup regretté. " Ainsi s'exprima la princesse Olga de Yougoslavie, dans son hommage royal à sa mémoire, lorsqu'elle fut informée de son décès.

" Tu es en vérité un héraut du Royaume et une messagère du covenant ", témoigne la plume infaillible du Centre même du covenant de Baha'u'llah. " Tu te sacrifies véritablement. Tu fais preuve de bonté envers toutes les nations. Tu sèmes une graine qui, en temps voulu, donnera naissance à des milliers de moissons. Tu es en train de planter un arbre qui, éternellement, produira des feuilles et des fleurs, qui donnera des fruits, et dont l'ombre s'amplifiera de jour en jour. "
(Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 376-377.) Ouvrir le livre Dieu passe près de nous


182. Au coeur de toutes les activités, la vie communautaire, intellectuelle et spirituelle des croyants doit être développée et encouragée, ce qui requiert : [...] l'encouragement des femmes baha'ies à exercer entièrement leurs privilèges et leurs responsabilités dans le travail de la communauté - puissent-elles, comme il convient, rendre témoignage à la mémoire de la plus sainte Feuille, l'immortelle héroïne de la dispensation baha'ie, alors que nous approchons du cinquantième anniversaire de son décès.
(La Maison Universelle de Justice, extrait d'une lettre adressée aux baha'is du monde, Naw-Ruz 1979.) Ouvrir le livre Messages de la Maison Universelle de Justice


1.11. L'appel lancé aux jeunes baha'is

183. C'est sur des baha'is jeunes et actifs comme vous que le Gardien centre tous ses espoirs pour le progrès et l'expansion future de la Cause, et c'est sur leurs épaules qu'il met la responsabilité de la continuité de l'esprit de service désintéressé parmi leurs semblables. Sans cet esprit, aucun travail ne peut être accompli avec succès. Avec lui, le triomphe, même durement remporté, est inévitable. Vous devriez donc faire de votre mieux pour porter en vous le flambeau de la Foi, car c'est lui qui vous donnera certainement la direction, la force et le succès final.
[...] chacun est capable, selon sa capacité, d'offrir le message [...] Chacun est un enseignant en puissance. Il lui appartient seulement d'employer ce que Dieu lui a donné et de prouver ainsi qu'il est digne de ce qu'il a reçu.
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant, le ler septembre 1933, Manuel d'enseignement, p. 16.) Ouvrir le livre Messages de la Maison Universelle de Justice


184. Il vous recommande donc de penser sérieusement au genre de profession ou de métier qui pourrait vous assurer un emploi dans un poste de pionnier en Afrique, dans les îles du Pacifique ou en Asie, et qui vous permettrait de gagner votre vie tout en servant la Cause [...]
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi à la première session de jeunes de l'école baha'ie de Louhelen, le 5 août 1952, Messages à la jeunesse baha'ie, p. 19.)


185. Du Tibet aux mers du sud, de l'Afrique aux régions éloignées de l'Asie et de l'Europe, il y a des régions qui attendent d'être ouvertes à la Foi. Il priera pour que certains d'entre vous puissent être parmi ceux qui rendront cette forme de service.
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi à la deuxième session de jeunes de l'école baha'ie de Louhelen, le 19 août 1952, Messages à la jeunesse baha'ie, p. 20.)


186. Il doit toujours faire mieux comprendre aux amis le besoin d'agir : ils doivent être encore plus nombreux à s'engager à partir comme pionniers ; [...] les jeunes devraient apprendre à enseigner et à se lancer dans l'action pendant leur jeunesse, et recevoir ainsi cette grande bénédiction [...]
(Extrait d'une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi, Dawn of a New Day, p. 121.)


187. À la jeunesse baha'ie d'Amérique d'ailleurs, je sens qu'un mot devrait être adressé en particulier, lorsque je passe en revue les possibilités qu'une campagne de proportions si gigantesques a à offrir à l'esprit zélé et entreprenant qui les anime si puissamment pour le service de la cause de Baha'u'llah. Bien que dépourvus d'expérience, et face à des ressources insuffisantes, l'esprit d'aventure qui les anime et la vigueur, la vivacité et l'optimisme dont ils ont si régulièrement fait preuve jusqu'à maintenant les qualifient pour jouer un rôle actif dans l'éveil de l'intérêt et pour assurer l'allégeance de leurs camarades dans ces pays-là.

Aucune preuve plus grande de la vitalité juvénile et du pouvoir vibrant animant la vie et les institutions de la foi naissante de Baha'u'llah ne peut être apportée aux peuples des deux continents qu'une participation intelligente, persistante et efficace de la jeunesse baha'ie de toute race, nationalité et classe, dans les deux sphères des activités baha'ies, tant de l'enseignement que de l'administration. Par une telle participation, les critiques et les ennemis de la Foi, scrutant le processus évolutif de la cause de Dieu et de ses institutions à divers degrés de scepticisme et d'animosité, peuvent être le mieux convaincus de la vérité indubitable qu'une telle cause est intensément vivante, qu'elle est saine jusqu'à son coeur et que ses destinées sont sauvegardées. J'espère, - et en fait je prie pour cela, - qu'une telle participation contribue non seulement à la gloire, à la puissance et au prestige de la Foi, mais pour qu'elle agisse si puissamment sur la vie spirituelle et qu'elle galvanise à tel point les énergies des jeunes membres de la communauté baha'ie qu'ils recevront le pouvoir de manifester, dans une plus grande mesure, leurs capacités inhérentes et de déployer un stade ultérieur de leur évolution spirituelle sous l'ombre de la foi de Baha'u'llah.
(Shoghi Effendi, L'avènement de la justice divine, p. 92-93.) Ouvrir le livre L'avènement de la justice divine


188. Nous ferions bien d'imiter la jeunesse baha'ie [...] qui, pour obtenir un soutien dans ses entreprises, a pris d'assaut les portes du ciel, faisant précéder ses actions par des prières très soutenues et ininterrompues. Nous sommes tous capables de demander à Baha'u'llah de nous accorder son aide divine et toute-puissante, et il nous aidera sûrement. Car il est celui qui entend les prières, celui qui y répond.
(La Maison Universelle de Justice, Messages from the Universal House of Justice 1968-1973, p. 91.) Ouvrir le livre Messages de la Maison Universelle de Justice


189. Pendant les deux années depuis notre dernier message à la jeunesse du monde baha'i, bien des progrès remarquables ont été accomplis dans les destinées de la Foi. Parmi ceux-ci, et pas le moindre, est l'enrôlement sous la bannière de Baha'u'llah d'une armée de plus en plus grande de jeunes hommes et femmes avides de servir sa cause. Le zèle, l'enthousiasme, la fermeté et le dévouement des jeunes de tout pays ont apporté beaucoup de joie et d'assurance à nos coeurs.
Au cours des derniers jours du mois d'août et des premiers jours de septembre, quand près de deux mille croyants du monde entier se sont rassemblés en Terre sainte pour commémorer le centenaire de l'arrivée de Baha'u'llah sur ces rives sacrées, nous avons eu l'occasion d'observer sur le vif ces qualités de bon caractère, de service altruiste et d'effort déterminé exemplifiés par les jeunes qui ont servi comme bénévoles, et nous désirons exprimer notre gratitude pour leur aimable assistance et pour leur exemple.

Beaucoup d'entre eux ont offert d'être pionniers, mais une question troublante revenait : " Continuerai-je mon éducation, ou devrais-je être pionnier maintenant ? " Indubitablement, cette même question est dans l'esprit de tout jeune baha'i qui désire vouer sa vie à l'avancement de la Foi. Il n'existe pas de réponse toute faite qui s'applique à toutes les situations ; le Gardien bien-aimé a donné sur cette question des réponses différentes à des individus différents. Évidemment, les circonstances varient d'un cas à l'autre. Chaque individu doit décider comment il peut le mieux servir la Cause. En prenant cette décision, il sera utile de peser les facteurs suivants.

Quand on devient baha'i, notre vie tout entière est, ou devrait être, vouée au progrès de la cause de Dieu, et chaque talent ou faculté que l'on possède est en fin de compte consacré à cet objectif de vie primordial. Dans ce cadre, l'on doit considérer, entre autres choses, si en poursuivant son éducation maintenant on peut être un pionnier plus efficace plus tard, ou, dans l'alternative, si le besoin urgent de pionniers, alors que les possibilités d'enseignement sont encore ouvertes, contrebalance une augmentation anticipée dans l'efficacité. Ce n'est pas là une décision facile, puisque souvent l'esprit qui inspire à s'offrir comme pionnier est plus important que les accomplissements académiques.
(La Maison Universelle de Justice, Défi : Messages aux jeunes baha'is, p. 17-18.) Ouvrir le livre Messages de la Maison Universelle de Justice


190. Qu'on ne s'imagine donc jamais que les jeunes doivent attendre d'être arrivés à l'âge de la maturité avant de pouvoir rendre des services inestimables à la cause de Dieu.
(La Maison Universelle de Justice, Wellspring of Guidance, p. 92.) Ouvrir le livre Messages de la Maison Universelle de Justice


1.12. Prières et tablettes

191. Je te supplie, ô mon Bien-Aimé, de me pardonner ainsi qu'à ceux qui cherchent sincèrement à promouvoir ta cause ; tu es, en vérité, celui qui pardonne les péchés de toute l'humanité.
(Le Bab, Sélections des Écrits du Bab, p. 4.) Ouvrir le livre Sélection des Ecrits du Bab


192. Dis : En vérité, tout croyant en cette foi peut, avec la permission de Dieu, l'emporter sur tous ceux qui habitent au ciel, sur terre et entre les deux ; car, en vérité, c'est - sans l'ombre d'un doute - la seule vraie foi. N'ayez donc aucune crainte et ne soyez pas affligés.
Dis : Selon ce qui est révélé dans le Livre, Dieu s'est fixé la tâche d'assurer l'ascendant sur cent autres âmes à quiconque suit la Vérité, la suprématie de cent croyants sur mille incroyants et la domination de mille fidèles sur tous les peuples et tribus de la terre ; car Dieu appelle à l'existence tout ce qu'Il désire en vertu de son commandement. En vérité, Il est puissant sur toutes choses.

Dis : Le pouvoir de Dieu est dans les coeurs de ceux qui croient en l'unité divine et qui témoignent qu'il n'y a pas d'autre dieu que Lui, alors que les coeurs de ceux qui adjoignent des associés à Dieu sont impuissants, dépourvus de vie sur cette terre car, assurément, ils sont morts.
Le jour approche où Dieu rendra les armées de la Vérité victorieuses, et Il purgera la terre entière de telle sorte qu'à sa connaissance, il ne restera pas une seule âme à moins qu'elle ne croie véritablement en Dieu, qu'elle n'adore d'autre dieu que Lui, qu'elle ne s'incline nuit et jour en adoration devant Lui et à moins qu'elle ne soit comptée parmi ceux qui ont la certitude.
Dis : Dieu est, assurément, la souveraine Vérité qui détient manifestement la suprématie sur ses serviteurs ; Il est le Secours dans le péril, celui qui subsiste par Lui-même.
(Le Bab, Sélections des Écrits du Bab, p.141-142.) Ouvrir le livre Sélection des Ecrits du Bab


193. Gloire à toi, ô Seigneur, toi qui, par le pouvoir de ton commandement, as amené à l'existence toutes choses créées !
Ô Seigneur ! Assiste ceux qui ont renoncé à tout sauf à toi, et accorde-leur une puissante victoire. Fais descendre sur eux, ô Seigneur, l'assemblée des anges du ciel, de la terre et de tout ce qui se trouve entre les deux, afin d'aider tes serviteurs, de les secourir, de les fortifier, de leur permettre d'atteindre le succès, de les soutenir, de les investir de gloire, de leur conférer honneur et exaltation, de les enrichir et de leur accorder un prodigieux triomphe.
Tu es leur Seigneur, le Seigneur des cieux et de la terre, le Seigneur de tous les mondes. Fortifie cette foi, ô Seigneur, par le pouvoir de ces serviteurs, et fais-les prévaloir sur tous les peuples du monde ; car ils sont, en vérité, tes serviteurs qui se sont détachés de tout sauf de toi, et tu es, en vérité, le protecteur des vrais croyants.
Accorde à leur coeur, ô Seigneur, de par leur soumission à ta foi inviolable, de devenir plus fort que tout ce qui est dans les cieux, sur la terre ou entre les deux ; et fortifie leurs mains, ô Seigneur, des marques de ton merveilleux pouvoir, afin qu'ils puissent manifester ton pouvoir aux yeux de toute l'humanité.
(Le Bab, Sélections des Écrits du Bab, p. 178.) Ouvrir le livre Sélection des Ecrits du Bab


194. Il est préférable de guider une seule âme plutôt que de posséder tout ce qui se trouve sur la terre car, tant que cette âme reste à l'ombre de l'Arbre de l'unité divine, elle bénéficiera, ainsi que celle qui l'a guidée, de la tendre miséricorde de Dieu, alors que la possession de biens terrestres cessera au moment de la mort. Le chemin de celui qui guide est un chemin d'amour et de compassion, non de force et de coercition. Telle a été la méthode employée par Dieu dans le passé, et elle continuera à l'être dans le futur ! Il permet à qui il Lui plaît de pénétrer à l'ombre de sa miséricorde. En vérité, Il est le Protecteur suprême, l'infiniment Généreux.
Il n'y a pas de paradis plus merveilleux pour une âme que d'être exposée à la manifestation de Dieu en son jour, d'entendre ses versets et de croire en eux, d'atteindre sa présence qui n'est rien d'autre que la présence de Dieu, de naviguer sur la mer du royaume céleste de son bon plaisir, et d'avoir sa part des fruits de choix du paradis de sa divine unicité.
(Le Bab, Sélections des Écrits du Bab, p. 71.) Ouvrir le livre Sélection des Ecrits du Bab


195. Loué soit ton nom, ô Dieu ! Tu es, en vérité, notre Seigneur ; tu sais tout ce qui se trouve dans les cieux et sur la terre. Aussi, fais descendre sur nous un signe de ta miséricorde. En vérité, tu surpasses tous ceux qui sont miséricordieux. Toute louange soit à toi, ô Seigneur ! Ordonne pour nous, de ta présence, ce qui réconfortera le coeur de ceux qui sont sincères parmi tes serviteurs. Tu es glorifié, ô Dieu ! Tu es le Créateur des cieux et de la terre et de tout ce qui se trouve entre les deux. Tu es le Seigneur souverain, le Très-Saint, le Tout-Puissant, l'infiniment Sage. Magnifié soit ton nom, ô Dieu ! Envoie, de ta présence, sur ceux qui ont cru en Dieu et en ses signes, une aide puissante qui leur permettra de prévaloir sur l'ensemble de l'humanité.
(Le Bab, Sélections des Écrits du Bab, p. 163-164.) Ouvrir le livre Sélection des Ecrits du Bab


196. Ô Seigneur ! Permets à tous les peuples de la terre d'être admis au paradis de ta foi, de telle sorte qu'aucune créature ne demeure au-delà des limites de ton bon plaisir.
De tout temps tu as eu le pouvoir de faire ce qui te plaît, et tu as été transcendant au-dessus de tout ce que tu désires.
(Le Bab, Sélections des Écrits du Bab, p. 177.) Ouvrir le livre Sélection des Ecrits du Bab


197. Loué soit ton nom, ô mon Dieu ! Tu vois combien j'ai été cruellement tourmenté parmi tes serviteurs et tu vois ce qui m'est arrivé sur ton chemin. Tu sais fort bien que je n'ai prononcé aucune parole sans ta permission, que je n'ai jamais desserré les lèvres que sur ton ordre et selon ton bon plaisir, que chaque souffle que j'ai exhalé a été animé de ta louange et de ton souvenir, que je n'ai appelé tous les hommes qu'à ce à quoi tes élus ont été appelés de toute éternité, et que je ne leur ai commandé d'observer que ce qui les rapprocherait de la Source de ta bienveillance, de l'Aurore de tes faveurs, de l'Horizon de tes richesses et de la Manifestation de ton inspiration et de ta révélation.

Tu sais fort bien, ô mon Dieu, que je n'ai pas manqué à mon devoir envers ta cause. À tous moments et en toutes circonstances, j'ai soufflé dans toutes les directions les brises de ton inspiration et répandu la senteur du vêtement de ta miséricorde, dans l'espoir que tes serviteurs en perçoivent le parfum et qu'ils puissent ainsi se tourner vers toi.
Je t'implore, ô mon Dieu, par les Lumières de ton unité et les Dépositaires de ta révélation, de faire descendre des nuées de ta miséricorde ce qui purifiera le coeur de tous ceux qui se sont tournés vers toi. Efface donc de leurs coeurs tout ce qui pourrait amener tes serviteurs à critiquer ta cause.

Ta volonté a prévalu contre ma volonté, ô mon Dieu, et j'ai montré ce qui m'a terriblement troublé. Aie pitié de moi, ô toi qui es le plus miséricordieux des miséricordieux !
Aide tes serviteurs, ô mon Dieu, à servir ta cause, et donne-leur à boire de ce qui ranimera leurs coeurs dans ton royaume, de peur qu'ils ne soient empêchés de se souvenir de toi et de célébrer tes vertus, afin qu'ils quittent leurs demeures en ton nom et qu'ils appellent à toi toutes les multitudes. Empêche leurs visages, ô mon Dieu, de se tourner vers tout autre que toi, et leurs oreilles d'entendre les paroles de tous ceux qui se sont détournés de ta beauté et qui ont renié tes signes.
Tu as la suprématie sur toutes choses. Il n'est pas d'autre Dieu que toi, l'Omniscient, l'infiniment Sage.
(Baha'u'llah, Prayers and Meditations, p. 202-204 (trad. prov.).) Ouvrir le livre Livre de prières


198. Grande est ta bénédiction, car tu as voyagé à travers les terres de Dieu, tu as été l'incarnation de la joie et de la certitude pour le peuple de Baha qui a renoncé à tout sauf à Lui et qui a tourné son coeur vers cette cour qui rayonne sur tous les royaumes, et tu as versé sur eux les eaux vives de cet océan dont tu as été toi-même arrosé - un océan qui a enveloppé toutes les créatures.
Tu as en réalité compris ce que signifiait assister Dieu, et tu t'es levé pour l'accomplir par le pouvoir de la sagesse et de la parole. Dis : M'assister, c'est enseigner ma cause. Voilà un thème qui se retrouve dans toutes les tablettes. Voilà le commandement immuable de Dieu, éternel dans le passé, éternel dans le futur [...]

Dis : Si cela était notre bon plaisir, nous rendrions la Cause victorieuse par le pouvoir d'un simple mot émanant de notre présence. Il est en vérité l'Omnipotent, le Contraignant. Si telle était l'intention de Dieu, le lion de la force indomptable sortirait des forêts de la puissance céleste avec un rugissement semblable au grondement du tonnerre résonnant dans les montagnes. Cependant, comme notre tendre providence surpasse toutes choses, nous avons ordonné que la victoire complète se réalise grâce au discours et à la parole afin que nos serviteurs partout sur la terre puissent ainsi devenir les réceptacles du bien divin. Ceci n'est qu'un signe de la bonté de Dieu qui leur est accordée. Ton Seigneur est en vérité celui qui suffit à tout, le Suprême.
(Baha'u'llah, Les Tablettes de Baha'u'llah, p. 206-208.) Ouvrir le livre Les Tablettes de Baha'u'llah


199. Rends donc grâce à Dieu de t'avoir fortifié dans la défense de sa cause, et d'avoir fait éclore dans le jardin de ton coeur les fleurs de la connaissance et de l'entendement. Ainsi, sa grâce t'a enveloppé et a enveloppé la création tout entière. Garde-toi de laisser à quoi que ce soit le pouvoir de te chagriner. Libère-toi de tout attachement aux vaines insinuations des hommes et tourne le dos aux stériles et subtiles controverses de ceux qu'un voile sépare de Dieu. Proclame ensuite ce que l'esprit t'inspirera pour le service de la cause de ton Seigneur, afin de remuer profondément les âmes des hommes et d'incliner leurs coeurs vers cette cour bénie et toute glorieuse...
(Baha'u'llah, Extraits des Écrits de Baha'u'llah, p. 199.) Ouvrir le livre Extraits des Ecrits de Baha'u'llah


200. Magnifié soit ton nom, ô Seigneur de tous les êtres et Désir de toutes choses créées ! Je te supplie, par le Verbe qui a fait s'exclamer le buisson ardent et s'écrier le rocher, par lequel les favorisés se sont hâtés d'atteindre à la cour de ta présence et les coeurs purs à l'aube de la lumière de ta face, je te supplie, par les soupirs de tes adorateurs sincères qui sont séparés de tes élus, et par les lamentations de ceux qui se languissent d'apercevoir ta face devant la splendeur naissante de la lumière de ta révélation, je te supplie de permettre à tes serviteurs de reconnaître ce que tu as ordonné pour eux par ta bonté et par ta grâce. Prescris alors pour eux, de ta Plume de gloire, ce qui dirigera leurs pas vers l'océan de ta générosité et les mènera aux eaux vivifiantes de ta céleste réunion.

Ô Seigneur ! Ne considère pas les choses qu'ils ont faites, mais considère plutôt la sublimité de ta bonté céleste qui a précédé toutes choses créées, visibles et invisibles. Ô Seigneur ! Illumine leur coeur de la lumière éclatante de ta connaissance et ouvre leurs yeux aux splendeurs rayonnantes de l'astre du jour de tes faveurs.
Je te conjure, ô Seigneur des noms et Créateur des cieux, par le sang versé sur ton chemin et par les têtes portées sur des lances au nom de ton amour, par les âmes qui se sont consumées dans leur séparation d'avec tes aimés, par les coeurs brisés pour l'exaltation de ton verbe, je te conjure de veiller à ce que les habitants de ton royaume puissent s'unir dans leur allégeance à ton verbe incomparable afin qu'ils puissent tous reconnaître ton unité et ton unicité. Il n'y a pas d'autre Dieu que toi, l'Omnipotent, le Suprême, celui qui sait, le Sage.
(Baha'u'llah, Les Tablettes de Baha'u'llah, p. 186-187.) Ouvrir le livre Les Tablettes de Baha'u'llah


201. Dis : Que ton nom soit magnifié, ô Seigneur mon Dieu ! Je te supplie, par ton nom par lequel la splendeur de la lumière de la sagesse apparut resplendissante lorsque les cieux de la divine parole furent mis en mouvement parmi les hommes, de m'assister par la grâce de tes confirmations célestes et de me permettre d'exalter ton nom parmi tes serviteurs.
Ô Seigneur ! J'ai tourné mon visage vers toi, détaché de tous sauf de toi, m'agrippant à l'ourlet de la robe de tes multiples bénédictions. Délie ma langue afin qu'elle proclame ce qui captivera la raison des hommes et réjouira leur âme et leur esprit. Affermis-moi alors dans ta cause, afin que je ne puisse être freiné par l'ascendant exercé par les oppresseurs parmi tes créatures, ni retenu par les attaques des incroyants parmi ceux qui vivent en ton royaume. Rends-moi semblable à une lampe, brillant à travers tes territoires, afin que ceux dont le coeur rayonne de la lumière de ta connaissance et se languit du désir ardent de ton amour puissent être guidés par son éclat.
En vérité, tu as le pouvoir de faire tout ce que tu veux, et tu tiens entre tes mains le royaume de la création. Il n'y a pas d'autre Dieu que toi, le Très-Puissant, le Très-Sage.
(Baha'u'llah, Les Tablettes de Baha'u'llah, p. 158-159.) Ouvrir le livre Les Tablettes de Baha'u'llah


202. Rappelle-toi mes chagrins, mes soucis et mes anxiétés, mes malheurs et mes épreuves, ma captivité, l'amertume de mon angoisse, et vois comment je suis aujourd'hui prisonnier sur cette terre lointaine. Dieu, ô Mustafa, m'en est témoin, si le récit t'était fait de ce qui est advenu à la Beauté ancienne, tu fuirais dans le désert et tu éclaterais en longs sanglots. Dans ton désespoir, tu te frapperais la tête, et tu pousserais des cris pareils aux hurlements de douleur qu'arrache à celui qui en été piqué le dard de la vipère. Rends donc grâce à Dieu de ce que nous ayons refusé de te divulguer les décrets insondables qui nous furent envoyés du ciel de la volonté de ton Seigneur, le Tout-Puissant.

Par la justice de Dieu ! Tous les matins en me levant, je découvrais, massées en troupe derrière ma porte, des afflictions sans nombre, et chaque soir en me couchant, mon coeur était déchiré de ce qu'il avait souffert tout le jour par l'infernale cruauté de mes ennemis. Et maintenant, chaque morceau de pain que rompt la Beauté ancienne s'accompagne de l'assaut d'une affliction nouvelle, et à chaque goutte qu'elle boit se mêle l'amertume de la plus cruelle des épreuves. Elle ne peut faire un pas que ne précède une armée de calamités imprévues, et des légions d'horribles souffrances forment son arrière-garde.

Tel est mon sort, si tu veux le méditer en toi-même. Mais que pourtant ton âme ne s'attriste pas de ce que Dieu a fait pleuvoir sur nous. Abandonne plutôt ta volonté devant son bon plaisir, car nous n'avons jamais désiré autre chose que l'accomplissement de sa volonté, et chacun de ses irrévocables décrets a été pour nous le bienvenu. Arme donc ton coeur de patience et ne te laisse pas effrayer. Ne suis pas la voie de ceux qui sont gravement perturbés.
(Baha'u'llah, Extraits des Écrits de Baha'u'llah, p. 79-80.) Ouvrir le livre Extraits des Ecrits de Baha'u'llah


203. Loué sois-tu, ô Seigneur mon Dieu ! Tu perçois ce qu'aucune autre langue que la tienne ne peut exprimer et tu témoignes de ce qu'aucune bouche ne peut raconter. Les déluges d'afflictions se déchaînent, les vents de ton jugement soufflent, les dards des épreuves pleuvent, et les cieux de ton décret déversent les flèches des tribulations.

Tu vois, ô mon Seigneur, comment tes serviteurs qui ont cru en toi et qui ont reconnu tes signes sont tombés sous la griffe de tes ennemis, comment les portes du bien-être et du confort se sont fermées devant eux, combien ils languissent dans la forteresse d'où sont exclus tout plaisir et tout espoir. Ils ont enduré dans ton chemin ce que nul n'a jamais enduré. Ceux qui demeurent près de ton trône, ainsi que les habitants de la terre et le Concours suprême, en témoignent.
Voici, ô mon Dieu, tes serviteurs qui, par amour pour ta beauté, ont quitté leurs demeures et ont été si transportés par les douces brises de leur désir de toi qu'ils ont rompu tous liens sur ton chemin. Ceux de tes serviteurs qui habitent dans ton pays et qui ont péché contre toi les ont attaqués, bannis de tes cités, gardés en captivité et livrés entre les mains des artisans d'iniquité au sein de ton peuple et des méchants parmi ceux qui font le mal dans ton royaume. Finalement, ils ont été contraints de demeurer dans ce lieu auquel nul autre lieu, si répugnant soit-il, ne serait comparable dans tout ton empire. Ils ont été assaillis par de telles épreuves que les nuages répandent sur eux des larmes et que le tonnerre gémit à cause des multiples tribulations dont ils ont été affligés par amour pour toi et pour ton bon plaisir.

Tu sais fort bien, ô mon Dieu, que personne sur cette terre ne peut prétendre être lié à toi, à l'exception de ces serviteurs dont certains ont subi le martyre pour toi, alors qu'il a été permis aux autres de survivre. Cependant, il ne convient pas à ceux qui sont comme nous, ô mon Dieu, de prétendre à quelque lien avec toi étant donné que nos mauvaises actions et notre entêtement nous ont empêchés d'atteindre les profondeurs de l'océan de ton unicité et de nous plonger dans les eaux de ta miséricorde transcendante ; et pourtant, ô mon Dieu, nos langues témoignent, nos coeurs attestent et nos membres proclament que ta miséricorde a enveloppé toutes choses créées et que ta compassion a surpassé tout ce que est au ciel et tout ce qui est sur la terre.

Je te supplie, par ton plus grand Nom par lequel toutes choses créées ont été déchirées et la création entière a été secouée, de faire descendre des nuages de ta miséricorde ce qui les délivrera de toute épreuve et de tout ce que tu détestes. Élève-les donc à de telles hauteurs que les tribulations, si nombreuses soient-elles, ne pourront les priver de ton merveilleux souvenir et qu'aucune épreuve ne pourra les empêcher de se diriger vers la cour de ton unicité transcendante.
Par ta puissance, ô Bien-Aimé de Baha et Désir de son coeur ! En toutes circonstances, je lance moi aussi cet appel vers toi : " Si seulement je m'étais approché de toi avant ce jour ! " Mais lorsque j'entends les soupirs de ceux qui, parmi ton peuple, te sont entièrement dévoués et les soupirs de ceux qui, parmi tes serviteurs, ont accès à ta cour, ne se sont fait aucun autre ami que toi, n'ont cherché aucun autre refuge que toi et ont choisi pour eux-mêmes, dans ton chemin, ce que personne n'a choisi à l'époque des Manifestations de ton unité transcendante et des Sources de ta souveraineté très sainte, alors mon coeur s'attriste et mon âme est tourmentée, et je t'appelle, t'implorant de les protéger de tout ce que tu détestes, par ton pouvoir qui a embrassé la création entière, tant visible qu'invisible. Cela, non pour eux-mêmes mais pour que, par eux, ton nom demeure parmi tes serviteurs et que ton souvenir dure toujours dans tes royaumes.

Tu sais, ô mon Dieu, que tous tes serviteurs se sont détournés de toi et qu'ils se sont élevés contre toi. Tu sais que tu n'as personne pour t'obéir si ce n'est eux et ceux qui ont cru en ta révélation par laquelle les fondements de l'univers entier ont été secoués, par laquelle les âmes des hommes ont tremblé et tous ceux qui étaient endormis ont été ranimés. Tu es, ô mon Dieu, le Dieu de bonté, dont la grâce est immense.
Fais descendre alors sur eux ce qui convaincra leur coeur, apaisera leur âme, ravivera leur esprit et rafraîchira leur corps. Tu es, en vérité, leur Seigneur et le Seigneur des mondes.
Loué soit Dieu, le Seigneur de toute la création !
(Baha'u'llah, Prayers and Meditations, p. 167-170 (trad. prov.).) Ouvrir le livre Livre de prières


204. Ô toi qui erres dans le chemin divin !
Dans le chemin de Dieu, tu as abandonné le pays qui t'était familier et tu as voyagé dans ces régions lointaines, afin de pouvoir répandre les enseignements de Dieu et donner aux gens la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Sois assurée que tu seras confirmée et aidée dans l'accomplissement d'un grand service pour toute l'humanité. Puissent mille joyeuses nouvelles te parvenir !
('Abdu'l-Baha, extrait d'une tablette adressée à Agnes Alexander, le 2 août 1921, Japan Will Turn Ablaze, p. 8 (trad. prov.))


205. Ô Dieu, mon Dieu ! Aide tes fidèles serviteurs à conserver des coeurs tendres et aimants, à répandre parmi toutes les nations de la terre la lumière de direction émanant de l'Assemblée divine. En vérité, tu es le Fort, le Puissant, le Triomphateur, l'éternel Dispensateur. Tu es, en vérité, le Généreux, le Doux, le Tendre, le Très-Munificent.
('Abdu'l-Baha, Sélections des écrits d''Abdu'l-Baha, p. 21-22.) Ouvrir le livre Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha


206. Ô Dieu, mon Dieu ! Voici ton serviteur radieux, ton esclave spirituel, qui s'est approché de toi et a atteint ta présence. Il a tourné son visage vers le tien, reconnaissant ton unité et attestant ton unicité ; il a clamé ton nom parmi les nations et il a conduit le peuple vers les eaux jaillissantes de ta miséricorde, ô toi, Seigneur très généreux ! À ceux qui le demandaient, il a donné à boire à la coupe de direction qui déborde du vin de ta grâce incommensurable.
Ô Seigneur, assiste-le en toutes circonstances, enseigne-lui tes mystères bien gardés et fais ruisseler sur lui tes perles cachées. Fais de lui un étendard flottant du haut de tes forteresses, au vent de ton assistance céleste, fais de lui une source d'eaux cristallines.
Ô mon Seigneur, toi qui pardonnes ! Éclaire les coeurs par les rayons d'une lampe qui diffuse au loin sa lumière, faisant apparaître, aux yeux de ceux à qui tu as dispensé tes généreuses faveurs, les réalités de toutes choses.
En vérité, tu es le Fort, le Puissant, le Protecteur, le Bienfaisant ! Tu es, en vérité, le Seigneur de toutes miséricordes !
('Abdu'l-Baha, Sélections des écrits d''Abdu'l-Baha, p. 43.) Ouvrir le livre Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha


207. Ô mon Seigneur, mon protecteur, mon assistance dans le péril ! Humblement je t'implore et, souffrant, je viens à toi pour être guéri ; soumis, j'élève vers toi ma voix, mon âme et mon esprit :
Ô Dieu, mon Dieu ! Les ténèbres de la nuit ont enveloppé chaque région et d'épais nuages isolent la terre tout entière. Les peuples du monde sont noyés dans les noirs abîmes des vaines illusions, tandis que leurs tyrans se vautrent dans la cruauté et la haine. Je ne vois que la lueur de feux rougeoyants s'élever du profond abîme, je n'entends que le grondement menaçant s'échapper de milliers de terrifiantes armes d'agression, alors que chaque pays s'écrie, en son langage secret : " Mes richesses ne me servent à rien et ma souveraineté s'est évanouie ! "
Ô mon Seigneur, les lampes de la direction se sont éteintes. Les flammes de la passion s'élèvent toujours plus haut et la malveillance, peu à peu, gagne le monde. La méchanceté et la haine ont envahi toute la surface de la terre et je ne trouve aucune âme, sauf ta petite cohorte d'opprimés, pour pousser cette clameur :
Hâtez-vous d'aimer ! Hâtez-vous d'avoir confiance ! Hâtez-vous de donner ! Soumettez-vous aux directives célestes !
Venez pour l'harmonie ! Pour contempler l'Astre du jour ! Venez ici pour la bonté, pour le réconfort ! Venez ici pour l'amitié et la paix !
Venez et jetez bas les armes de votre courroux jusqu'à ce que règne l'unité ! Venez et que, dans le vrai chemin du Seigneur, chacun assiste son semblable.
En vérité, tes opprimés se sacrifient dans chaque pays, corps et âme, avec une joie extrême, pour tout le genre humain. Tu les vois, ô mon Seigneur, pleurant sur les afflictions de ton peuple, se lamentant sur les chagrins de tes enfants, compatissant avec l'humanité, souffrant des calamités qui assaillent tous les habitants de la terre.
('Abdu'l-Baha, Sélections des écrits d''Abdu'l-Baha, p. 270-271.) Ouvrir le livre Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha


208. Ô Dieu, mon Dieu ! Tu me vois plongé dans un océan d'angoisse, solidement enchaîné aux feux de la tyrannie et pleurant dans l'obscurité de la nuit. Je ne cesse de me retourner dans mon lit, en quête de sommeil, les yeux avides de contempler la lumière matinale de fidélité et de confiance. J'agonise tel un poisson dont les entrailles sont en feu tandis qu'il bondit ça et là sur le sable, terrifié ; pourtant, je guette sans cesse, de tous côtés, l'apparition de tes bienfaits.
Ô Dieu, mon Dieu ! Fais que les croyants d'autres pays participent à ton abondante grâce ; délivre, par ton aide et ta générosité infaillibles, quiconque parmi tes bien-aimés, dans les régions les plus lointaines, déplore l'amère cruauté de son ennemi. Ô Seigneur, ils sont captifs de ton amour, prisonniers de tes troupes. Ils sont les oiseaux qui volent dans les cieux de ta direction, les baleines qui nagent dans l'océan de tes bienfaits, les étoiles qui scintillent à l'horizon de tes dons. Ils sont les défenseurs de la forteresse de ta loi. Ils sont les bannières de ton souvenir parmi les hommes. Il sont les puits profonds de ta divine compassion, les fontaines de tes faveurs, les sources de ta grâce.

Garde-les toujours en sécurité sous ton regard très protecteur. Aide-les à exalter ta parole ; fais que leurs coeurs demeurent constants dans ton amour ; redresse leurs échines afin qu'ils puissent te servir efficacement ; dans la servitude, affermis leurs pouvoirs.
Répands, par eux, tes subtils parfums jusqu'aux extrémités de la terre ; expose, à travers eux, tes Écrits sacrés ; par eux, fais connaître ton verbe ; accomplis par eux tes paroles ; par eux, déverse ta miséricorde.
Tu es, en vérité, le Puissant. En vérité, tu es le Clément, le Compatissant.
('Abdu'l-Baha, Sélections des écrits d''Abdu'l-Baha, p. 219-220.)


209. Tu sais, ô mon Dieu, et tu es témoin que je n'ai dans mon coeur d'autre désir que celui d'atteindre ton bon plaisir, d'être confirmée dans ma servitude envers toi, de me consacrer à ton service, de travailler assidûment dans ton grand vignoble et de renoncer à tout sur ton chemin. Tu es l'Omniscient et celui qui voit tout. Je n'ai d'autre souhait que celui de diriger mes pas, par amour pour toi, vers les montagnes et les déserts pour proclamer à haute voix l'avènement de ton royaume et pour lancer ton appel parmi tous les hommes. Ô Dieu ! Trace le chemin pour celle qui est sans défense, administre le remède à celle qui est malade et confère ta guérison à celle qui est affligée. Le coeur brûlant et les yeux remplis de larmes, je t'implore à ton seuil.
Ô Dieu ! Je suis prête à endurer toute épreuve dans ton chemin et je désire de tout mon coeur et de toute mon âme affronter toute difficulté.
Ô Dieu ! Protège-moi des épreuves. Tu sais fort bien que je me suis détournée de toutes choses et que je me suis libérée de toutes pensées. Je n'ai d'autre vocation que la mention de toi et je n'aspire qu'à te servir.
('Abdu'l-Baha, cité de Lua Getsinger, p. 406-407 (trad. prov.).)


1.13. Prières tirées des Tablettes du Plan divin

210. Ô toi, Dieu incomparable ! Ô toi, Seigneur du royaume ! Ces âmes forment ton armée céleste. Assiste-les et, par le concours des cohortes de l'Assemblée suprême, donne-leur la victoire, afin que chacune d'elles puisse, tel un régiment, conquérir ces régions par l'amour de Dieu et la lumière des enseignements divins.
Ô Dieu ! Sois leur appui et leur soutien et, dans le désert, la montagne et la vallée, les forêts, les prairies et les mers, sois leur confident afin que, par le pouvoir du Royaume et le souffle de l'Esprit saint, elles fassent entendre leur appel.
En vérité, tu es le Fort, le Puissant, l'Omnipotent, tu es le Sage, celui qui voit et celui qui entend.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 34-35.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


211. Quiconque part en voyage d'enseignement à un endroit quelconque, qu'il récite cette prière jour et nuit pendant ses voyages en terres étrangères.
Ô Dieu, mon Dieu ! Tu me vois épris et attiré par ton royaume El-Abha, embrasé par le feu de ton amour parmi les humains, héraut de ton royaume dans ces vastes et immenses contrées, séparé de tout autre que toi, abandonnant repos et confort, mettant ma confiance en toi. Éloigné de mon pays natal, pèlerin dans ces régions, étranger sur ce sol, je me tiens humblement devant ton seuil sacré, soumis envers ton royaume suprême, te suppliant dans la soirée et au coeur de la nuit, t'invoquant et t'implorant matin et soir de m'aider dans le service de ta cause, la diffusion de tes enseignements et l'exaltation de ta parole dans toutes les régions de l'Orient et de l'Occident.
Ô Seigneur, fortifie-moi, affermis toutes mes facultés et confirme-moi dans ton service ; ne m'abandonne pas, seul et livré à moi-même en ces pays.
Ô Seigneur ! Partage ma solitude et accompagne-moi dans mes voyages à travers ces contrées étrangères.
En vérité, tu confirmes qui tu veux dans ce que tu désires, et en vérité, tu es le Tout-Puissant, l'Omnipotent.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 45-46.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


212. Ô Dieu, mon Dieu ! Tu vois comment les sombres ténèbres enveloppent toutes les régions, comment tous les pays sont consumés par la flamme de la dissension, et que le feu de la guerre et du carnage fait rage partout en Orient et en Occident. Le sang coule, les corps jonchent le sol et les têtes coupées tombent dans la poussière du champ de bataille.

Ô Seigneur ! Aie pitié de ces ignorants et jette sur eux un regard de clémence et de pardon. Éteins ce feu pour que les sombres nuages qui obscurcissent l'horizon soient dispersés, pour que le Soleil de réalité resplendisse des rayons de la conciliation, pour que cette intense obscurité soit dissipée et que la lumière resplendissante de la paix répande son éclat sur tous les pays.

Ô Seigneur ! Tire les peuples de l'abîme de l'océan de haine et d'inimitié et délivre-les de ces ténèbres impénétrables. Unis leurs coeurs et fais briller leurs yeux de la lumière de la paix et de la réconciliation. Délivre-les des profondeurs de la guerre et de l'effusion de sang et libère-les des ténèbres de l'erreur. Retire le voile de leurs yeux et illumine leurs coeurs par la lumière de la direction. Traite-les avec ta tendre miséricorde et ta compassion, et non pas selon ta justice et ton courroux qui font trembler les membres des puissants.

Ô Seigneur ! Les guerres ont persisté. La détresse et l'angoisse se sont grandement accrues et toutes les régions florissantes sont ravagées.
Ô Seigneur ! Les coeurs sont lourds et les âmes sont angoissées. Aie pitié de ces pauvres âmes et ne les abandonne pas aux excès de leurs propres désirs.
Ô Seigneur ! Fais surgir dans tes contrées des âmes humbles et soumises, au visage illuminé par les rayons qui guident, détachées du monde, célébrant ton nom, chantant ta louange, et diffusant le parfum de ta sainteté parmi l'humanité.
Ô Seigneur ! Affermis leurs épaules, ceins leurs reins et enchante leur coeur par les plus puissants signes de ton amour.
Ô Seigneur ! En vérité ils sont faibles et tu es le Fort et le Puissant ; ils sont impuissants et tu es celui qui secourt et le Miséricordieux.
Ô Seigneur ! L'océan de la rébellion se gonfle et ces tempêtes ne seront apaisées que par ta grâce sans limites qui a embrassé toutes les régions.
Ô Seigneur ! En vérité les peuples sont dans l'abîme de la passion et rien ne peut les sauver que ta générosité infinie.

Ô Seigneur ! Dissipe les ténèbres de ces désirs corrompus et illumine les coeurs de la lampe de ton amour par laquelle tous les pays seront avant longtemps éclairés. Confirme, de plus, tes bien-aimés, ceux qui, quittant leur patrie, leur famille et leurs enfants et, par amour de ta beauté, sont partis vers des pays étrangers pour diffuser tes parfums et promouvoir tes enseignements. Sois leur compagnon dans leur solitude, leur secours sur une terre étrangère, celui qui dissipe leurs peines, leur réconfort dans la calamité. Sois l'eau fraîche qui apaise leur soif, le remède guérisseur pour leurs maux et un baume pour l'ardeur brûlante de leur coeur.
En vérité, tu es le Très-Généreux, le Seigneur de grâce abondante et, en vérité, tu es le Compatissant et le Miséricordieux.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 56-58.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


213. Les enseignants et les amis doivent lire quotidiennement la supplique qui suit :
Ô Seigneur de bonté ! Loué sois-tu, toi qui nous as orientés vers les grands chemins de la direction, toi qui nous as ouvert les portes du Royaume et qui, à travers le Soleil de la réalité, t'es manifesté toi-même. À l'aveugle, tu as donné la vue ; au sourd, tu as accordé l'entendement ; au mort, tu as rendu la vie ; à celui qui s'était égaré, tu as indiqué la route ; tu as conduit à la fontaine de direction ceux dont les lèvres s'étaient desséchées ; tu as permis au poisson altéré de parvenir à l'océan de la réalité et tu as invité les oiseaux errants à pénétrer dans ta roseraie.

Ô toi qui es le Tout-Puissant ! Nous sommes tes serviteurs et tes serviteurs nécessiteux ! Dans notre éloignement, nous languissons après ta présence ; nous sommes assoiffés de l'eau de ta fontaine ; nous sommes des malades avides de tes remèdes. Nous marchons dans ton sentier, et notre seul but et notre seul espoir sont que, par la diffusion de tes parfums, les âmes puissent s'écrier : " Ô Dieu ! Guide-nous vers le droit chemin ! " Que la contemplation de la lumière leur ouvre les yeux et les libère des ténèbres de l'ignorance ! Puissent-elles marcher autour de la lampe de direction ! Puissent les déshérités recevoir leur part, et puissent ceux qui ne possèdent rien devenir les confidents des mystères !
Ô Tout-Puissant ! Abaisse sur nous les regards de ta miséricorde ! Accorde-nous la divine confirmation ! Envoie-nous les souffles de l'Esprit saint afin que nous soyons assistés dans notre service et que nous devenions de resplendissantes étoiles, éclairant ces régions de la lumière de direction !
En vérité, tu es le Puissant, le Fort, le Sage, celui qui voit tout !
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 63-64.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


214. Toute âme qui voyage dans les villes, les villages, les hameaux de ces États, et qui s'est vouée à la diffusion des parfums de Dieu, doit lire attentivement cette supplique chaque matin :
Ô Dieu, mon Dieu ! Malgré mon humilité et mon manque de capacités et de talents, me voici engagé dans l'exécution des tâches les plus grandes, déterminé à promouvoir ta parole et résolu à répandre tes enseignements dans le monde entier. Je suis loin d'être confirmé pour accomplir cette oeuvre, à moins que tu ne m'aides par les souffles de l'Esprit saint. Donne-moi la victoire par les armées de ton royaume suprême, envoie-moi ta confirmation qui, du moucheron fera un aigle, de la goutte d'eau une rivière puis un océan, et transformera d'imperceptibles scintillements en astres radieux.
Ô Seigneur ! Confirme-moi par ta puissance invincible et ton pouvoir pénétrant, afin que ma langue puisse prononcer tes louanges et te glorifier parmi tes créatures, afin que mon coeur déborde du vin de ton amour et de ta connaissance.
En vérité, tu as le pouvoir d'agir selon ta volonté, et ta puissance s'étend sur toutes choses.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 70-71.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


215. Que ceux qui répandent les parfums de Dieu récitent cette prière chaque matin :
Ô Seigneur, mon Dieu ! Grâce te soit rendue ! Tu m'as guidé vers les grands chemins du Royaume, tu as permis que je marche dans ce sentier droit et long, tu as éclairé ma vue par la contemplation de la lumière, tu m'as fait écouter les mélodies des oiseaux de sainteté du royaume des mystères et, par ton amour, tu as attiré mon coeur parmi les justes.
Ô Seigneur ! Confirme-moi par l'Esprit saint, pour que je puisse proclamer ton nom parmi les nations et annoncer parmi les hommes les joyeuses nouvelles de la manifestation de ton royaume.
Ô Seigneur ! Je suis faible, par ta puissance, fortifie-moi. Ma langue est hésitante, souffre que je célèbre ta commémoration et tes louanges. Je suis humble, fais-moi l'honneur de me recevoir dans ton royaume. Je suis loin de toi, permets que je m'approche du seuil de ta miséricorde. Ô Seigneur ! Fais de moi une lampe brillante, une étoile étincelante et un arbre béni, chargé de fruits, dont les branches étendront leur ombre sur toutes ces régions ! En vérité, tu es le Puissant, l'Indépendant !
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 78-79.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


216. Il doivent lire attentivement, chaque matin, la prière suivante :
Ô Dieu ! Ô Dieu ! Voici un oiseau à l'aile brisée dont le vol est ralenti, assiste-le pour qu'il s'élance vers les hauteurs de la prospérité et du salut, pour qu'il poursuive son chemin avec la joie la plus parfaite et le plus grand bonheur à travers les espaces illimités, pour que s'élève en toutes régions sa mélodie en l'honneur de ton plus grand Nom, et pour qu'il réjouisse les oreilles par son appel et éclaire les yeux qui reconnaissent les signes de direction.
Ô Seigneur ! Je suis solitaire et humble. Il n'y a personne pour me soutenir si ce n'est toi, aucune aide excepté la tienne, aucun autre consolateur que toi-même. Confirme-moi dans ton service, fais que les cohortes de tes anges m'apportent assistance ; donne-moi la victoire pour promouvoir ta parole et permets que je fasse connaître ta sagesse parmi tes créatures. En vérité, tu es le gardien des pauvres et le défenseur des humbles et, en vérité, tu es le Puissant, le Fort, l'Incontrôlé !
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 86-87.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


217. Louange à toi, ô Dieu ! En vérité, voici tes serviteurs attirés par les parfums de ta miséricorde, embrasés par le feu allumé dans l'arbre de ton unité, et dont les yeux sont brillants de contempler l'étincelante lumière au Sinaï de ton unicité !
Ô Seigneur, délie leur langue pour qu'ils te célèbrent parmi ton peuple ; souffre que, par ta faveur et ta grâce, ils chantent tes louanges ; assiste-les des cohortes de tes anges ; fortifie-les dans ton service et fais d'eux les signes de ta direction parmi tes créatures.
En vérité, tu es le Puissant, le Très-Élevé, le Clément, le Miséricordieux !
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 94.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


218. Ceux qui répandent les parfums de Dieu doivent réciter cette prière chaque matin :
Ô Dieu, mon Dieu ! Tu vois cette faible créature qui implore la puissance de ton royaume, ce pauvre te suppliant de lui accorder les trésors de ton ciel. Cet assoiffé aspire à trouver ta fontaine d'où s'écoule l'eau de la vie éternelle ; ce malade sollicite de ta générosité sans limite la guérison parfaite que tu as réservée spécialement pour tes serviteurs choisis dans ton royaume suprême.
Ô Seigneur ! Je n'ai recours qu'à toi ; je n'ai d'autre consolateur ni d'autre soutien que toi ! Assiste-moi de tes anges dans la diffusion de tes parfums sacrés et la propagation de tes enseignements parmi ton peuple élu.
Ô Seigneur ! Permets que je me détache de tout sauf de toi, et que je me tienne fermement au pan de ton vêtement ; rends-moi sincère dans ta religion, ferme dans ton amour, et fais que je vive conformément à ce que tu m'as prescrit dans ton Livre.
En vérité, tu es le Puissant, le Fort, l'Omnipotent.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 95.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


219. Que quiconque, voyageant dans les diverses contrées pour y enseigner, par monts, par vaux, déserts, terre et mer, lise attentivement cette prière :
Ô Dieu, mon Dieu ! Tu vois ma faiblesse, mon effacement et mon humilité parmi tes créatures ; néanmoins, j'ai placé en toi ma confiance et, comptant sur ton pouvoir et ta puissance, je me suis levé pour promouvoir tes enseignements parmi tes serviteurs résolus.
Ô Seigneur ! Je suis un oiseau aux ailes brisées et j'aspire à planer dans tes espaces sans limites. Comment pourrais-je y parvenir si ce n'est par ta providence et ta grâce, ta confirmation et ton assistance ?

Ô Seigneur ! Aie pitié de ma faiblesse et fortifie-moi par ton pouvoir.
Ô Seigneur ! Aie pitié de mon incapacité et aide-moi par ta puissance et ta majesté.
Ô Seigneur ! Si les souffles de l'Esprit saint confirment la plus faible des créatures, celle-ci parviendra au rang le plus élevé et elle possédera ce qu'elle désire. En vérité, tu as, dans le passé, assisté tes serviteurs ; c'étaient les plus faibles, les plus humbles et les plus insignifiantes de tes créatures parmi celles qui vivaient sur la terre ; mais par ton consentement et ta puissance, ces serviteurs ont acquis la supériorité sur tes peuples les plus glorieux et sur les humains les plus nobles. Comparables autrefois à des insectes, ils furent transformés en faucons royaux ; alors qu'ils n'étaient que des gouttes d'eau, ils devinrent des océans. Par tes dons, ta miséricorde et ton éminente faveur, ils devinrent de brillantes étoiles à l'horizon de ta direction, des oiseaux chantant dans les roseraies de l'immortalité, des lions rugissant dans les forêts de la connaissance et de la sagesse, et des baleines nageant dans les océans de la vie.
En vérité, tu es le Clément, le Puissant, et le Miséricordieux des miséricordieux.
('Abdu'l-Baha, Les Tablettes du Plan divin, p. 103-105.) Ouvrir le livre Les tablettes du plan divin


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