La Paix


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VII. Extraits de lettres de la maison universelle de justice

71. Lorsqu'au XIXe siècle, Bahà'u'llàh a proclamé son message au monde, il a expliqué clairement que la première étape, essentielle pour la paix et le progrès de l'humanité, était son unification. Comme il le dit : "Le bien-être de l'humanité, sa paix et sa sécurité ne seront obtenus que lorsque son unité sera fermement établie." (Extrait des "Ecrits de Bahà'u'llàh" page 189).

A ce jour, cependant, vous constaterez que la plupart des gens adoptent le point de vue opposé : ils considèrent l'unité comme un but ultime, presque irréalisable et s'appliquent d'abord à porter remède à tous les autres maux dont souffre l'humanité. Si seulement ils savaient que ces autres maux ne sont que symptômes et effets secondaires de la maladie fondamentale : la désunion.

Bahà'u'llàh a, en outre, affirmé que le genre humain ne sera revivifié et ses maux guéris que par l'intermédiaire de sa foi.

Shoghi Effendi a écrit que deux grands processus sont en cours dans le monde. Le premier processus est le grand plan de Dieu, tumultueux dans ses progrès, agissant au travers de toute l'humanité, arrachant les barrières qui font obstacle à l'unité mondiale et forgeant un corps unifié, dans le feu de la souffrance et de l'expérience. Quand Dieu le voudra, un tel processus engendrera la moindre paix, l'unification politique du monde. Le genre humain serait alors comparable à un corps unifié mais sans vie.

Le second processus est la tâche d'insuffler la vie à ce corps, de créer la véritable unité et la spiritualité qui culmineront dans la plus grande paix. Cette tâche et celle des bahà'ìs qui s'appliquent, suivant des directives précises et la continuelle assistance divine, à ériger l'édifice du royaume de Dieu sur Terre, vers lequel ils appellent leurs semblables, leur conférant ainsi la vie éternelle.(Wellspring of Guidance - 8 décembre 1967, pp. 131-134)

Il est exact qu"Abdu'l-Bahà a fait des déclarations prévoyant l'unité des nations en ce XXè siècle. Par exemple : "... Le cinquième flambeau est l'unité des nations, unité qui sera fermement établie en ce siècle et qui amènera tous les peuples du monde à se considérer comme citoyens d'une même patrie... " Et, dans "Voici le jour promis", suite à une déclaration semblable citée dans "les Leçons de Saint Jean d'Acre", Shoghi Effendi fait ce commentaire : "Voici le stade auquel arrive maintenant le monde, celui de l'unité mondiale qui sera fermement établie en ce siècle, ainsi que nous l'affirme 'Abdu'l-Bahà".

Il existe également cette déclaration extraite d'une lettre écrite à un croyant en 1946, par le secrétaire du Gardien bien-aimé, et inspirée par ce dernier. Tout ce que nous savons, c'est que la moindre et la plus grande paix viendront, mais nous ignorons à quel moment précis. Il en est de même de la possibilité d'une guerre future ; nous ne pouvons affirmer dogmatiquement qu'elle aura ou n'aura pas lieu. Tout ce que nous savons c'est que le genre humain doit souffrir et être suffisamment châtié pour qu'il se tourne vers Dieu.
(29 juillet 1974)


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