Le courage
d'aimer
Shoghi Ghadimi
5. L'amour et la science
Chapitre précédent
Retour au sommaire
Chapitre suivant
5.5. Santé et guérison par la science et la religion
Un jour, Avicenne le célèbre médecin du
lie siècle fut appelé au chevet d'un prince atteint d'une maladie qu'aucun médecin
de l'époque n'avait pu diagnostiquer, ni guérir. Connaissant 17 variantes du
battement du pouls, il tâta avant tout le pouls du malade. Et il en déduisit
que la maladie venait d'un amour violent insatisfait. Etant sûr de son diagnostic
il demanda au portier de l'Émir d'énumérer devant le prince les différents appartements
du palais. Le pouls du prince s'accéléra à la mention de l'un de ces appartements.
"Quelles sont les femmes qui y habitent?" demanda Avicenne au portier. Et lorsque
celui-ci mentionna le nom de l'une des esclaves de l'Émir, la pulsation du prince
s'accéléra. Et le mystère de la maladie fut découvert: le prince était amoureux
de la belle esclave, qu'il ne pouvait pas épouser. Avicenne dit alors à l'Emir
que s'il voulait que son fils guérisse, il devait permettre son mariage avec
cette esclave. L'Émir consentit à contrecoeur et le prince fut guéri.
Cette histoire nous dit qu'il ne faut pas croire qu'à l'origine des maladies
humaines se trouvent toujours les microbes ou les poisons ou autres agents extérieurs.
La science, qui a le mérite d'avoir découvert les microbes et les moyens de
les combattre, cette même science confirme la conclusion que nous avons tirée
de notre histoire.
En effet, l'éminent savant Dr. Seyle dit: "Bien des maladies courantes résultent
de nos réactions défectueuses en présence des difficultés de la vie, plutôt
que de l'action des microbes, des poisons et d'autres agents externes".
D'une manière générale les savants attribuent les maladies aux quatre causes
suivantes:
1. Les microbes;
2. La sous-alimentation et la suralimentation;
3. Les stupéfiants, poisons et polluants (air, eau, aliments);
4. Réactions défectueuses de l'homme en présence des difficultés de la vie.
C'est sûrement en partant de ces considérations que l'Organisation Mondiale
de la Santé définit la santé comme un état de bien-être physique, Psychique
et social.
Selon les statistiques les microbes ne jouent qu'un rôle insignifiant par rapport
aux 3 autres causes. Autrement dit, le responsable principal des maladies est
l'homme lui-même.
La science permet à l'homme de lutter contre les microbes, mais elle ne lui
apprend pas comment il doit lutter contre lui-même, je veux dire contre sa nature
animale avec ses attributs tels que la colère, la haine, la rancune, la vengeance,
l'injustice, les désirs immodérés de la chair et bien d'autres vices qui directement
ou indirectement entraînent la plupart des maladies.
Et c'est là qu'intervient la FOI RELIGIEUSE dont l'un des buts principaux, selon
Einstein, est "de libérer l'humanité autant que possible de l'esclavage des
appétits, des désirs et de la peur ("Conceptions scientifiques, morales et sociales"
d'Einstein).
Cette affirmation est confirmée non seulement par l'expérience du passé, mais
également par la situation actuelle, étant donné que les maladies dues à la
suralimentation, à la pollution, aux tensions nerveuses se propagent surtout
dans les pays où la religion est passée au second plan afin de céder la place
à la science qui exerce toute sa puissance.
C'est donc la religion qui doit résoudre ce problème afin de mettre l'homme
à l'abri des maladies que nous avons citées, j'entends les maladies non dues
aux microbes.
Comme ces maladies dans le passé n'avaient pas constitué un problème menaçant
pour la société aussi bien que pour l'individu, la religion ne s'en occupait
que peu. Mais aujourd'hui étant donné la gravité du problème, la religion, au
stade actuel de son évolution, je veux dire la Foi baha'ie s'en occupe.
Ceci dit, voyons quelle solution apportent les Écrits baha'is pour combattre
d'une manière générale les quatre causes principales des maladies.
D'abord il y a une question qui se pose:
La religion c'est la médecine de l'âme, pourquoi s'occupe-t-elle de la médecine
du corps?
A cette question, Dr. Esslemont répond en ces termes: "Selon les enseignements
baha'is, le corps lui-même assume un rôle temporaire pour le développement de
l'âme ' et lorsque sa fonction est terminée, il est abandonné; de même que la
coquille de l'oeuf, utile pendant le développement du poussin est brisée et
rejetée, une fois sa fonction accomplie. `Abdu'l-Baha dit que le corps physique
ne peut devenir immortel, car c'est un corps composé, formé d'atomes et de molécules,
comme tous les composés, il doit un jour se décomposer.
Le corps doit être le serviteur de l'âme, jamais son maître; mais il faut que
ce serviteur soit de bonne volonté, soumis et capable, et il doit être traité
avec les égards dus à un aide dévoué.
S'il n'est pas convenablement traité, il en résulte des maladies et des troubles,
et le maître en subit les conséquences désastreuses autant que le serviteur"
(De Esslemont "Baha'u'llah et l'Ère Nouvelle").
Or le traitement le plus élémentaire que le corps exige c'est qu'il soit maintenu
très proprement.
Baha'u'llah dit: "Soyez l'exemple de la propreté parmi les hommes. En toutes
circonstances ayez des manières raffinées. Qu'aucune trace de négligence n'apparaisse
sur vos vêtements".
Et pour souligner que la propreté fait partie intégrante de la piété, Il précise
que toute prière dite en tenue malpropre n'est pas exaucée. On en comprend la
logique si on se rappelle que prier c'est se présenter devant Dieu pour Lui
parler. Est-il convenable de se présenter au Roi, en tenue négligée?
`Abdu'l-Baha, Interprète des enseignements baha'is dit que la propreté extérieure
bien qu'elle soit une chose physique a une grande influence sur la spiritualité.
Or l'acquisition de la spiritualité est le but même de la religion.
Sur le plan physique l'observance des règles de la propreté n'est-elle pas le
moyen le plus élémentaire pour lutter contre les microbes, autrement dit pour
combattre l'une des causes de la maladie.
L'éminent savant Louis Pasteur, celui même qui a découvert l'existence des microbes
était très catégorique sur l'observance des règles de la propreté. Ce qui n'empêche
que parfois, par distraction, il la négligeait. Ainsi, il était un soir invité
à un banquet. Au dessert, on servait des cerises. "Madame": dit Pasteur en se
tournant vers sa voisine de table "tous ces beaux fruits sont peuplés de milliers
de microbes invisibles et il faudra les laver avant de les manger".
Puis il demanda au maître d'hôtel d'apporter un verre d'eau et y trempa chaque
cerise avant de la manger. Sa voisine de table fit de même. Mais au moment de
se lever de table, Pasteur assoiffé par des cours qu'il avait fait, saisit le
verre dans lequel il avait noyé les microbes et le vida d'un trait.
Une deuxième cause des maladies est la suralimentation dans les pays riches
et la sous-alimentation dans les pays pauvres.
Disons d'abord que la règle la plus élémentaire pour combattre la suralimentation
c'est de ne manger que lorsqu'on a faim et que lorsqu'on n'a pas d'appétit on
ne se mette pas à table sous prétexte que "l'appétit vient en mangeant". De
plus, il faut absolument s'en tenir à la modération dans l'alimentation.
Dans une lettre à un médecin, Baha'u'llah souligne avec force cette règle sans
passer sous silence la mastication, cette chose apparemment si peu importante.
A l'université de Yale on a pendant un mois soumis deux groupes de personnes,
les uns au régime ordinaire, les autres au régime alimentaire réduit de moitié,
mais mastiqué à fond. Ces derniers étaient devenus plus vifs et plus vigoureux
que leurs compagnons.
Concernant la suralimentation, un journal américain écrivait: "La moitié de
ce que nous mangeons suffit pour nous nourrir, l'autre moitié c'est pour nourrir
les médecins".
Nos ancêtres, à leur tour, ne disaient-ils pas que c'est dans l'estomac que
les maladies trouvent leur abri.
Quant à la solution du problème de la sous-alimentation, la Foi baha'ie propose
un ensemble de règlements et de principes dont l'application réglera la question
à l'échelon mondial.
Et c'est grâce à l'application de ces mêmes règlements et principes que ce problème
de sous-alimentation est résolu au sein des communautés baha'ies à travers le
monde.
Comment les baha'is procèdent-ils, nous en parlerons lors d'une autre conférence.
La troisième cause des maladies, comme nous l'avons dit, ce sont les stupéfiants,
poisons et polluants.
Permettez-moi de citer dans cette catégorie avant tout l'alcool.
Les baha'is ne prennent pas d'alcool aussi bien dans leur propre intérêt que
dans l'intérêt général.
En effet, les recherches scientifiques ont démontré que beaucoup de maladies
(du foie, du coeur, du cerveau etc.) sont dues à l'usage de l'alcool, qui, en
moyenne, diminue la durée de vie de l'individu de 10 à 12 ans.
Sur le plan social quelqu'un a dit non sans raison que l'alcool des uns fait
le malheur des autres.
La revue Times (22 avril 1974) écrit qu'un tiers des accidents mortels de la
route en Amérique est dû à l'alcool et qu'également un tiers des détenus américains
sont en prison à cause de l'alcool. La même revue précise que l'alcool fait
perdre à l'économie américaine 15 billions de dollars par an.
A ce propos, rappelons-nous qu'en Amérique il y a 500 tentatives de suicide
par jour et que là encore l'alcool, dont les effets néfastes sur les nerfs et
le cerveau sont indéniables, a sa part de responsabilité.
La situation est non moins triste en Europe, et surtout en France, ce pays qui
gagne 4 milliards de francs grâce à la taxe sur l'alcool et dépense le double
de cette somme pour remédier aux dégâts causés par l'alcool. Quant aux pertes
humaines dues à l'alcool, selon les statistiques françaises il y a 100 morts
par jour attribuables aux effets directs et indirects (accidents de route, maladies
mentales ...) à l'usage de l'alcool.
Qu'est-ce qui peut changer cet état de choses si triste et si tragique? Des
conférences? Des émissions à la radio ou à la télévision? Ou l'augmentation
de la taxe sur l'alcool? Tous ces moyens peuvent ne pas rester sans effet, mais
il n'y a qu'une chose et une seule qui est le moyen le plus efficace, c'est
l'EXEMPLE! Et les Baha'is sont les premiers à donner l'exemple de l'abstinence
de l'alcool.
On entend parfois les gens dire qu'un petit verre ne fait tout de même pas de
mal, car il fait de vous un homme nouveau. Mais l'ennui avec l'alcool c'est
qu'il est vrai qu'un petit verre fait de vous un homme nouveau, mais que cet
homme nouveau a envie lui aussi, d'un petit verre qui fait de lui un homme nouveau...
Ce qui fait qu'en définitive on perd la tête. Une anecdote illustre bien l'effet
de ces "petits verres".
Un homme va chez le dentiste pour se faire arracher une dent. A peine installé
dans le fauteuil redoutable, il commence à trembler.
- "Donnez lui un petit verre" dit le dentiste à l'infirmière.
- "Ca va?"
- "J'ai toujours peur."
- "Donnez lui un autre verre. Ca va maintenant?"
- "Toujours pas. J'aimerais bien un troisième verre."
- "Dormez lui un troisième verre. Alors, mon ami?"
- "Maintenant je voudrais voir qui oserait m'arracher une dent. Moi je lui casserai
les dents!"
D'autres prétendent que l'alcool noie leur chagrin.
Là encore ils verront que c'est une erreur, car avec le temps ils s'aperçoivent
que l'alcool au lieu de noyer leur chagrin, l'a arrosé.
En ce qui concerne le problème des polluants de l'environnement et des aliments
(ces derniers avec une multitude de colorants, solvants et conservants) ce n'est
pas une question à résoudre à l'échelon local ou national. Peut-on par exemple
empêcher la pollution des eaux d'une rivière à l'échelon d'un seul pays au moment
où cette rivière traverse beaucoup de pays? Non, c'est donc un problème à résoudre
à l'échelon mondial. Ce qui implique, comme premier pas, une prise de conscience
universelle par l'éducation et l'entraînement. Et c'est ce que font précisément
les baha'is en attendant que le monde change, et c'est là que se trouve la solution
ultime.
Quelle belle illustration est donnée par le Professeur Levy qui parle d'un homme
accroupi dans une boîte trop petite que représente son environnement, auquel
il est mal adapté. Le malade s'adresse au chirurgien qui propose de le tailler
à la mesure de sa boîte, le médecin lui donne des calmants et le psychiatre
dit qu'il faut s'arranger pour que le malade accepte son environnement, car
la boîte représente la meilleure boîte disponible à l'heure actuelle. La dernière
solution, ajoute le Professeur Levy lui-même, c'est de CHANGER LA BOITE.
Ce changement ne peut se faire, selon les baha'is que par un Nouvel Ordre Mondial
d'origine divine car tous ces ordres, produits du cerveau humain, ont lamentablement
échoué.
Et nous arrivons à la quatrième cause des maladies humaines, cette cause qui
est due aux réactions défectueuses de l'homme en présence des épreuves inévitables
de la vie.
La première réaction défectueuse de l'homme en présence des difficultés de la
vie c'est l'anxiété et le souci.
Le Dr. Cronin établit ainsi la liste des soucis de l'homme (Sélection, juillet
1954):
Catastrophes qui n'arrivent jamais: 40%
Choses passées auxquelles tous les soucis du monde ne changent rien: 30%
Inquiétudes de santé dénuées de fondement: 12%
Divers soucis mineurs: 10%
Soucis réels justifiés: 8%
Nous voyons ainsi que l'écrasante majorité de nos soucis ne sont pas justifiés.
Et ce qui est triste c'est que, par contre, la majorité des maladies sont dues
à ces soucis non-justifiés, autrement dit, à l'inquiétude, à l'anxiété et la
peur de ce qui va arriver. L'être humain qui s'inquiète de ce qui n'arrivera
jamais est comparable à l'animal qui a peur de ce qui ne lui arrivera jamais:
il meurt lentement. En effet, on a fait il expérience suivante: on a placé une
souris et un chat dans des cages contiguës. Et l'on a constaté qu'après un certains
temps la souris est morte. Cette anxiété est justifiée pour l'animal: la souris
ne peut pas penser qu'il est impossible que le chat puisse sortir de la cage.
Mais l'homme sait penser, il ne doit pas s'inquiéter de ce qui ne lui arrivera
jamais.
Or l'homme d'aujourd'hui s'inquiète pour un rien, se laisse facilement dominer
par l'angoisse, ce qui prépare le terrain pour bien des maladies et même le
cancer. Le Professeur Forgue de Montpellier ajoute à la liste noire des causes
du cancer: "le désarroi moral de notre époque, la mauvaise hygiène nerveuse
de nos contemporains, les angoisses de l'heure présente".
Soumis aux épreuves il ne doit pas se dire: "je suis fini, aucune force ne peut
me venir en aide".
S'il se le dit, c'est qu'il manque de foi, c'est qu'il ne croit pas qu'il y
a un Dieu qui est toujours là pour l'aider à la condition qu'il s'adresse à
Lui.
L'inquiétude et l'anxiété ne sont que les signes du manque de foi C'est pour
cela que les Écrits baha'is proscrivent les soucis injustifiés tout en inspirant
à l'homme la confiance en lui-même étant donné qu'il a un Père toujours prêt
à l'assister.
Voilà pourquoi la prière, la méditation et l'action sont les moyens les plus
puissants contre l'anxiété (sujet que nous traiterons lors d'une autre conférence).
Une autre forme de réaction défectueuse de l'homme en présence des difficultés
ou épreuves de la vie, c'est la colère.
Qu'est ce que la colère? Le dictionnaire dit que c'est l'irritation de l'âme
offensée. Mais il est naturel que toute âme offensée soit irritée, et si cette
irritation est de courte durée l'organisme est armé pour contrecarrer les effets
de cette irritation. Mais si cette irritation dure, alors l'organisme reste
impuissant et les effets néfastes de l'irritation se manifestent. C'est cela
la colère. L'homme offensé ne doit donc pas permettre que son irritation continue,
il doit dominer sa colère. Il y parvient encore une fois par la foi, car c'est
une question d'éducation qu'on reçoit. Et si on remonte à l'origine on voit
que la source de l'éducation c'est la foi religieuse. Seulement dans le passé,
à l'âge de l'enfance humaine, d'après les Écritures quand l'homme se mettait
en colère, c'est le diable qui entrait en lui et l'homme devait le chasser.
Mais aujourd'hui la Foi baha'ie dit que la colère c'est un attribut de la nature
animale de l'homme, nature qu'il doit et peut dominer.
Une autre forme de la réaction défectueuse de l'homme en présence des épreuves
ou difficultés de la vie c'est la haine.
Les effets de la haine sur la santé sont tellement néfastes que les savants
comparent la haine à l'autodestruction.
Du point de vue spirituel, la haine, bien plus que l'anxiété, est le signe du
manque de foi, Car le premier signe de la foi c'est l'amour. Et la haine est
l'absence d'amour. Donc l'absence de signe de foi. A partir du moment où l'on
s'engage dans la Foi, on s'engage à ne pas garder la moindre trace de haine
dans son coeur, et, par conséquent, à éliminer toute cause de maladies dues
à la haine.
La Foi nous apprend encore bien des choses qui contribuent au maintien de notre
santé. Mais cela ne veut pas dire qu'on néglige les mérites de la science. Là-dessus
les Écrits baha'is sont explicites. Ainsi un des commandements baha'is est le
recours au médecin en cas de maladie et au traitement par des médicaments prescrits
par lui. Bien entendu l'habilité du médecin doit être prise en considération,
comme le précise d'ailleurs les Écrits baha'is.
Dans l'antiquité chaque peuple avait sa façon pour mettre à l'éprouve l'habilité
du médecin. Les Chinois, par exemple, faisaient un contrat avec leur médecin.
Suivant ce contrat mensuellement ils leur payaient une certaine somme et le
jour où ils tombaient malades, ils ne lui payaient plus rien jusqu'à ce qu'ils
soient guéris par lui, Les Egyptiens agissaient d'une autre façon; ils ne payaient
leur médecin que durant les premiers jours de la maladie, si durant cette période,
le médecin n'arrivait pas à guérir le mal, c'est lui qui devait commencer à
payer le malade jusqu'à ce qu'il soit guéri.
Heureusement que de nos jours nous n'avons pas besoin de telles pratiques, étant
donné l'immense progrès réalisé par la médecine et toute une vie que nos médecins
consacrent à l'art de guérir.
Seulement là où le médecin ne peut plus manifester son habilité c'est lorsque
le malade réagit mal aux épreuves de la vie, mal qui ne peut être guéri que
par la Foi.
Par conséquent, nous sommes en droit de tirer cette conclusion que pour notre
santé et notre guérison nous avons besoin de la science et de la religion.